Nous y fûmes le mercredi 21 mai vers 10h15 2014, après une route difficille à cause de ma Macula à l'oeil droit. Les marquages de l'autoroute se confondaient et venaient à ma rencontre à toute allure. Epuisant...!!! Et dangereux
Les Hospices une merveille. 15 euros d'entrée pour nous deux. Obligés de laisser Canaille dans la voiture à 10 minutes de l'Hospice et de la Place des Halles où nous avons mangé ensuite au Pavillon Baltar
Dans l'après-midi nous reparrtirons pour le Pont d'Ouche (Canal de Bourgogne) et visiterons Châteauneuf-en-Auxois, puis Commarin pour aller voir la maison d'Henri Vincenot. En arrivant dans le village désert, nous demandons à un habitant qui est sur son seuil. Je dis à Danielle "Tu vas voir celui-là, il saura" Et en effet, il l'a connu et nous pilotera jusqu'à la maison de Vincenot. Nous apprendrons qu'il est le Maire de Commarin et s'appelle Michel Raffeau. Un ex-compagnon de François Mitterrand. Nous échangeons nos coordonnées car il se fait tard et nous devons rentrer à Semur
Beaune est une commune française située dans le département de la Côte-d'Or et la région Bourgogne. Située à 45 kilomètres au sud de Dijon et 150 km au nord de Lyon, elle est la sous-préfecture de l'arrondissement de Beaune. Seshabitants sont appelés les Beaunois.
En 2007, la population de Beaune intra-muros était de 22 012 habitants1, ce qui en fait la 2e commune de Côte-d'Or. Lacommunauté d'agglomération beaunoise, créée le 1er janvier 2007 et nommée le « Beaune, Côte et Sud », compte quant à elle 52 741 habitants.
Il s'agit également de la 8e ville de Bourgogne, derrière la capitale et chef-lieu régionale Dijon, Chalon-sur-Saône, Nevers,Auxerre, Mâcon, Sens (Yonne), Le Creusot et devant Montceau-les-Mines.
Héritière d'un riche patrimoine historique et architectural, siège de nombre de maisons de négoce, Beaune peut être considérée comme la capitale des vins de Bourgogne.
Elle est une Ville fleurie récompensée de quatre fleurs et de la distinction Grand Prix National. Médaille d’Or au concours européen de l’Entente Florale en 2006.
Beaune est la sous-préfecture de l'arrondissement de Beaune, l'un des trois arrondissements de la Côte-d'Or. La commune se situe sur la Côte des Vins de Bourgogne aussi nommée Route des Grands Crus (qui s'étend de Dijon à Beaune pour sa partie côte-d'orienne).
Beaune est bordée au sud par le cours d'eau de la Bouzaise, qui prend sa source dans l'agglomération. Sur le flanc ouest de la commune se trouve la côte de vignobles qui donne son nom au département. Elle se situe à 45 kilomètres au sud-sud-ouest de Dijon, et 150 au nord de Lyon.
Histoire
La charte de franchise de la commune de Beaune confère à ses habitants droits et privilèges. Eudes III, duc de Bourgogne, permet à Beaune d’exister en tant qu’institution autonome dès 1203 sur le modèle de Dijon. Cette charte est conservée aux Archives municipales de Beaune.
En 1422, Nicolas Rolin fut nommé chancelier de Philippe le Bon, duc de Bourgogne. Il fut très lié à Jean sans Peur, qui fut le parrain de son troisième fils. Veuf, il épouse en 1421, Guigone de Salins issue de la noblesse comtoise, avec qui il fonde les Hospices de Beaune, en 1443, où il crée en 1452 un nouvel ordre religieux : les sœurs hospitalières de Beaune. C'est lui qui commande le polyptyque du Jugement dernier au peintre flamand Rogier van der Weyden, pour les hospices.
Les États de Bourgogne reconnaissent Louis XI comme souverain le 29 janvier 1477, à la mort deCharles le Téméraire. Avec l'occupation de la Bourgogne par l’armée royale conduite par Jean IV de Chalon, Georges de la Trémoille et Charles d’Amboise, Beaune se rallie à Marie de Bourgogne, contre le roi de France Louis XI. Les révoltes de Beaune ainsi que Semur-en-Auxois et Châtillon-sur-Seine sont rapidement étouffées. Cependant, le roi confirme finalement les privilèges de la ville par ses lettres patentes en octobre 14785.
- Henri II accompagné de son épouse Catherine de Médicis parcourt son royaume et fait une entrée fastueuse à Beaune le 18 juillet 1548. Le maire était Girard Legoux6.
- Charles IX accompagné de sa mère Catherine de Médicis, venant de Dijon, entre dans la ville le 30 mai 1564 lors de son tour de France royal (1564-1566), accompagné de laCour et des Grands du royaume : son frère le duc d’Anjou, Henri de Navarre, les cardinaux de Bourbon et de Lorraine : ils reçoivent un accueil triomphal7.
- En 1568, Wolfgang de Bavière, financé par Élisabeth Ire d'Angleterre prend la tête d'une armée expéditionnaire de 14 000 mercenaires pour apporter des renforts aux protestants français assiégés à La Rochelle. Dans sa traversée de la Bourgogne, ses troupes composées de reîtres, cavalerie lourde équipée de pistolets, ravagent la Franche-Comté et restent deux jours devant les murailles de Beaune et y détruisent les chartreux, avant de continuer leur route8.
- Le 15 avril 1575, on exécuta à Dijon, François de Lespine et sa tête coupée fut plantée sur une pique, au-dessus de l'hôtel-de-ville de Beaune, le 18. Il fut reconnu coupable de comploter en vue de livrer Dijon et le château de Beaune aux huguenots.
De fortes pluies s’abattent sur l’été 1708 et nuisent à la récolte annuelle, et le 2 janvier 1709 lorsque la pluie se met à tomber, immédiatement suivie d’un vent glacial : un hiver exceptionnel commence. Le vent qui souffle jusqu’au 25 janvier, sans que la neige ne soit venue protéger les cultures, anéantit les semailles et les arbres fruitiers, altère les vignes et gèle les cours d’eau. La Bouzaise est gelée en deux heures. Même le vin tourne en glace dans les bouteilles et les tonneaux. Les oiseaux et les volailles ne survivent pas à ce froid polaire. Pour sauver les vagabonds, les voyageurs et les indigents, des feux publics sont allumés. Après une courte période de répit accompagnée par la pluie, la neige tombe à partir du début du mois de février, et lorsque celle-ci fond les rivières débordent et inondent la campagne. Le soleil apparaît au mois d’avril, redonnant vie aux champs, et apportant de la chaleur aux habitants, mais une pluie verglaçante vient détruire les semences jusqu’aux racines.
Les conséquences de ce Grand Hiver sont désastreuses pour la population. Les habitants s’attendent à une grande famine, ce qui crée un sentiment général de panique. On craint les accapareurs, on s’oppose à libre circulation des blés. Pour calmer les tensions, le conseil municipal décide de bloquer toutes les provisions de blé et de les recenser pour mieux les gérer et les distribuer. Mais des émeutes ont lieu à Pommard où les habitants s’opposent à la réquisition de leur stock, alors que Beaune se constitue une réserve, alors que les récoltes de blés et les vendanges sont quasi inexistantes en 1709.
Le département de la Côte-d’Or a été créé le 4 mars 1790 par l'Assemblée constituante à partir de l'ancienne province de Bourgogne.
En février 1814, 6000 hommes sont à Beaune sous les ordres du baron de Scheither qui conduit les opérations dans le Sud-Est de la France, pour prendre Chalon-sur-Saôneaux troupes de Napoléon, pendant la campagne de France de 1814, où Napoléon tente d'empêcher l'invasion de la France par la Sixième Coalition10.
En 1881, la commission des Hospices de Beaune met en place un projet pour transformer son école horticole en école de viticulture. Le projet soutenu par la municipalité et le département voit le jour en 1884 comme l'École pratique d'Agriculture et de Viticulture de Beaune. C'est le député Sadi Carnot qui intervient auprès du ministre de l'agriculture, en mars 1884, pour faire de ce projet, une priorité nationale et l'arrêté de création paraît le 25 octobre. L'école est destinée à former des chefs de culture et une instruction professionnelle aux fils de viticulteurs. L'entrée de l'école se fait alors sur concours, et accueille 30 élèves la première année, pour un cycle de 3 ans d'études. En 1962, avec la transformation de l'enseignement agricole, "la Viti", devint un lycée agricole : le Lycée viticole de Beaune.
- Lors de la Première Guerre mondiale, Beaune devient l'une des bases arrière du corps expéditionnaire américain (A.E.F.) et de ses 2 millions d'hommes en France. En 1918, l'hôpital militaire américain est construit aux portes de la ville avec 20 000 lits il sera l'un des plus importants en Europe.
- L'hôpital sera transformé après l'Armistice en Université américaine, par l'A.E.F. pour former les soldats qui ne peuvent pas rentrer immédiatement aux États-Unis, dans les forces d'occupation de l'Allemagne. L'"A.E.F. University of Beaune" ouvre de février à juin 1919 avec 15 000 militaires étudiants américains qui y suivent une formation et sa faculté de 600 enseignants et personnels. L'A.E.F. University de Beaune avait un collège d'agriculture avec 2500 étudiants dans une ferme de 13 hectares a Allerey, et une branche de 1 000 étudiants, dans un collège d'art et d'architecture situé au château de Bellevue près de Versailles. Près de 30 000 ouvrages furent rassemblés dans sa bibliothèque et seront ensuite donnés à la bibliothèque municipale de Beaune. L'université fut dirigée par John Erskine, professeur d'anglais à l'université Columbia deNew York, qui fut chargé de l'organisation de cette université militaire avec le colonel Ira Reeves.
- À la fin de la Seconde Guerre mondiale, la ville est libérée par le 2e régiment de cuirassiers du colonel Durosoy, venu par Chalon-sur-Saône et Bligny-lès-Beaune le8 septembre 1944. Un odonyme local (avenue du Huit-Septembre-1944) rappelle cet événement. Les forces françaises se heurtent à de fortes défenses antichar qui causent des pertes au 3e Escadron, et ne peuvent entrer dans la ville que le lendemain.
Les Hospices de Beaune ou Hôtel-Dieu de Beaune est un Hôtel-Dieu / Hospices de style gothique flamboyant avec toitureen tuile vernissée de Bourgogne, fondé au xve siècle par le chancelier des ducs de Bourgogne Nicolas Rolin et son épouse Guigone de Salins, à Beaune en Côte-d'Or en Bourgogne. Il est célèbre, tant par son architecture traditionnelle bourguignonne que par son prestigieux domaine viticole bourguignon dont la production est vendue aux enchères pour financer son fonctionnement, sous le nom de vente des hospices de Beaune. Actif jusque dans les années 1960, classé aux monuments historiques depuis 1862, il est à ce jour un musée de la médecine et expose entre autres le polyptyque Le Jugement dernier deRogier van der Weyden.
Historique
En 1443, à la fin de la guerre de Cent Ans, après avoir hésité entre Autun et Beaune, Nicolas Rolin, richissime chancelier du duc Philippe III de Bourgogne (Philippe le Bon, souverain de l'État bourguignon), et son épouse Guigone de Salins fondent cetHôtel-Dieu richement doté, proche de la collégiale Notre-Dame de Beaune du xiie siècle, et de l'Hôtel des ducs de Bourgogne de Beaune du xive siècle (siège du Parlement de Bourgogne).
Beaune est choisie pour son important taux de passage et de par son absence de grande fondation religieuse. L'influence flamande se fait ressentir dans cette importante cité de l'État bourguignon qui s’étend alors jusqu'aux Pays-Bas bourguignons.
« Moi, Nicolas Rolin, chevalier, citoyen d’Autun, seigneur d’Authume et chancelier de Bourgogne, en ce jour de dimanche, le 4 du mois d’août, en l’an de Seigneur 1443 ... dans l’intérêt de mon salut, désireux d’échanger contre des biens célestes, les biens temporels ... je fonde, et dote irrévocablement en la ville de Beaune, un hôpital pour les pauvres malades, avec une chapelle, en l’honneur de Dieu et de sa glorieuse mère ... »
Le 1er janvier 1452, ce « Palais pour les pôvres malades » accueille ses premiers patients : vieillards, infirmes, orphelins, malades, parturientes, indigents, fréquentent l'institution gratuitement du Moyen Âge au xxe siècle.
En 1459 Nicolas Rolin obtient la création de l'ordre des Sœurs Hospitalières de Beaune dont la règle associe vie monastique et soins aux pauvres et aux malades.
Description
La façade extérieure, relativement austère, contraste avec la richesse de la décoration de la cour centrale avec ses toits en tuile vernissée de Bourgogne et celle de l'intérieur de l'édifice.
De forme rectangulaire, elle comporte un puits à eau en ferronnerie gothique. Elle donne vue sur les différents bâtiments aux toits en tuile vernissée de Bourgogne, technique probablement originaire d'Europe centrale, mais qui est devenue caractéristique des monuments bourguignons (la grande salle est couverte de simples ardoises).
Ces tuiles ont quatre couleurs (rouge, brun, jaune et vert) formant des motifs d'entrelacs géométriques. Elles ont été reconstruites entre 1902 et 1907 par Sauvageot qui a recréé des motifs personnels, les dessins originaux ayant été perdus. Les parties Nord, Est et Ouest comprennent deux étages à galerie, avec colonnettes de pierre au rez-de-chaussée et de bois au premier, permettant le passage à l'abri des sœurs soignantes. De nombreuses lucarnes arborent des décorations sculptées en bois et en ferronnerie.
Elle fait partie intégrante de la salle des « pôvres » et était décorée, à l'origine du polyptyque du jugement dernier, attribué au peintre flamand Rogier van der Weyden,(Roger de la Pasture originaire de Tournai-Belgique) fermé en semaine et ouvert pour les dimanches et fêtes solennelles. Guigone de Salins y repose. Un jubé en bois sépare, depuis la restauration des bâtiments, chapelle et salle des malades.
De dimensions imposantes (près de 50 m de long, 14 m de large et 16 m de haut), elle est couverte d'une charpente monumentale apparente et peinte, en forme de carène de bateau (renversée). Les poutres traversières sortent de la gueule de dragons multicolores qui évoquent les monstres de l'enfer. De petites têtes sculptées, représentant des caricatures des bourgeois beaunois dont les visages sont accompagnés de tête d'animaux qui symbolisent leurs défauts respectifs, rythment les travées. Le carrelage comprend le monogramme de Rolin et sa devise : « Seulle * ». Ce mot accompagné de l'étoile signifie que sa femme, Guigone de Salins est la seule dame de ses pensées.
La salle est occupée par deux rangées de lits à rideaux bordant les murs sud et nord, la place centrale étant réservée aux tables et aux bancs pour les repas. Le mobilier a été reconstitué en 1875 par le gendre de l'architecte Eugène Viollet-le-Duc. Deux patients pouvaient se coucher sur chaque lit. Derrière chaque lit un coffre permettait de ranger les vêtements des malades. Un couloir comporte une banquette équipée de chaises d'aisance court le long du mur derrière les rideaux.
Située à l'ouest, au contact de la salle des « pôvres ». Elle ne comprenait que quatre lits.
Voisine de la dernière, elle a été créée en 1645 et comprend quelques lits destinés à des malades plus aisés. Elle est remarquable par ses peintures murales d'Isaac Moillonreprésentant différents miracles du Christ ainsi que saint Hughes, en évêque et chartreux.
Il est aussi représenté sur le retable de l'autel, ressuscitant des enfants morts de la peste. Cette salle de malades a été réaménagée dans son décor du xviie siècle.
Dédiée au roi Saint Louis, elle ferme la cour à l'est et a été construite en 1661 à l'emplacement d'une grange. Cette pièce contient aussi de beaux coffres gothiques, une fontaine et deux séries de tapisseries du xvie siècle, dont l'une tissée à Tournai raconte en sept épisodes la parabole du Fils Prodigue et l'autre provenant de Bruxelles évoque l'histoire de Jacob.
Située au nord-ouest de la cour, elle était destinée aux malades les plus graves et contenait 12 lits. Elle sert actuellement de salle d'exposition sur l'histoire des Hospices et de son vignoble. Un pavage de verre permet de voir couler la Bouzaise qui servait à l'évacuation des eaux usées.
Les Hospices de Beaune abritent une œuvre remarquable, peinte au xve siècle, le polyptyque du Jugement dernier du peintre flamand Rogier van der Weyden, polyptyque à volets mobiles rectangulaires, composé à l'origine de neuf panneaux de chêne à fil vertical peints, dont six sur les deux faces initialement exposé dans la chapelle des « pôvres » malades.
Probablement réalisé entre 1446 et 1452, ce retable a d'abord été attribué à Jan van Eyck en 1836 avant d'être attribué à Rogier van der Weyden en 1843. Scié sur toute l'épaisseur des panneaux, l'envers et l'endroit (correspondants aux positions ouverte et fermée) sont exposés conjointement dans une même salle climatisée.
Elle comprend deux petites pièces avec ses étagères de flacons et de fioles. La première salle présente un mortier en bronze doté d'un arc accroché au pilon permettant d'alléger son poids et ainsi de faciliter le travail des apothicaires lors de la préparation des remèdes.
Dans la deuxième salle, les étagères présentent une collection de 130 pots de faïence datés de 1782 dans lesquels étaient conservés les onguents, huiles, pilules et sirops ...
Dotée d'une vaste cheminée à deux foyers, elle est meublée de différents éléments dont un tourne-broche automatisé datant de 1698, animé par un petit automate en costume traditionnel appelé « Messire Bertrand » qui semble tourner la manivelle en veillant aux activités de la cuisine.
La cuisine est aujourd'hui présentée comme elle était au début du xixe siècle avec son grand fourneau muni de deux robinets d'eau chaude appelés « cols de cygne ». Une sainte Marthe en bois polychrome veille sur la pièce, encadrée de bassines de cuivre.
Anciennes caves
Une ancienne cave à vin voûtée médiévale de plus de 300 m est construite sous les Hospices de Beaune. La réserve particulière de vin des Hospices y est conservée. Cette cave est ouverte à la visite publique uniquement durant la vente des hospices de Beaune.
Vignoble et vente de charité des vins des hospices
Les Hospices de Beaune sont propriétaires d'un domaine viticole bourguignon grâce à des dons et des héritages de riches seigneurs bourguignons du Moyen Âge depuis 1471 et à cinq siècles de gestion du patrimoine. Il comporte actuellement près de 60 hectares situés notamment dans les côte de Beaune et dans les côte de Nuits dont la plupart des parcelles sont situées dans des zones d'appellation premiers crus et grands crus d'exceptions. Les quarante-et-une cuvées de prestige obtenues sont vendues depuis 1794 sous forme d'enchères traditionnelles de charité
« à la bougie », le troisième dimanche de novembre sous le nom de vente des hospices de Beaune. Le résultat des ventes, qui se situe entre 1,8 et 5,2 millions d'euros pour les meilleures années ainsi que les dons, est, depuis cinq siècles, consacré entièrement aux fonctionnements charitable et religieux des anciens hospices et des nouvelles institutions hospitalières civiles et laïques.
À cette occasion, les élèves de l'école hôtelière internationale Savoie-Léman de Thonon-les-Bains, se chargent du service de plus de 500 convives, depuis 1955.
Les Hospices de Beaune, devenus aujourd'hui musée, ont été modernisés avec les Hospices civils de Beaune qui emploient à ce jour 700 salariés et financent :
- Le centre hospitalier Philippe Le Bon de court séjour de Beaune, ouvert en 1971
- Le Centre Nicolas Rolin de long et moyen séjour
- Deux structures d'hébergement pour personnes âgées dépendantes : l'Hôtel-Dieu et la Charité