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StEPHANE PONCIN de Saint-Hubert - BELGIQUE. Participant et auteur des photos et des textes les commentant...
Prise en charge à l'aéroport de Chicago. Ce sont les véhicules de la Caravane
Nous sommes un groupe de 110 personnes, organisteurs compris, 65 Harley-Davidsson, 2 voitures, et une camionnette d'assistance pour le transport des bagages
CHICAGO
Chicago est la troisième plus grande ville des États-Unis, elle se situe dans le nord-est de l'État de l'Illinois. C'est la plus grande ville de la région du Mid-Ouest, dont elle forme le principal centre économique et culturel. Chicago se trouve sur la rive sud-ouest du lac Michigan, un des cinq Grands Lacs d'Amérique du Nord. Les rivières Chicago et Calumet traversent la ville.
Fondée en 1770 en marge de la présence française aux États-Unis, Chicago devient une municipalité en 1833 et acquiert officiellement le statut de ville en 1837. Elle est le siège du comté de Cook. Chicago est aussi le siège d'une paroisse francophone sans nul doute signe de son histoire liée à la France.
La ville de Chicago compte 2 714 856 habitants et s'étend sur une superficie de 606 km22. Ses habitants s'appellent les Chicagoans (ou plus rarement Chicagolais). L'agglomération de Chicago est la troisième des États-Unis avec une population de 8 711 000 habitants s'étendant sur 5 498 km2. L'aire métropolitaine de Chicago(Chicago metropolitan area), communément appelée « Chicagoland » compte 9 785 747 habitants et s'étend sur 28 163 km2, ce qui en fait la quatrième aire urbaine d'Amérique du Nord après Mexico, New York et Los Angeles.
Chicago est une ville de classe mondiale alpha +
. Elle constitue le deuxième centre industriel des États-Unis et appartient à la « Ceinture des industries » (Manufacturing Belt), mais la ville est aussi l'une des plus importantes places financières du monde et la première bourse de matières premières agricoles au monde . C'est à Chicago que sont fixés les prix du blé et du soja aux États-Unis. La ville se classe au troisième rang national pour le nombre d'entreprises implantées dans son agglomération, dont les plus importantes sont Motorola, Boeing, United Airlines, McDonald's, Sears, Kraft Foods ou encore les laboratoires Abbott. D'autres entreprises y ont été créées, comme Hertz, l'une des plus grandes enseignes de location de voiture. L'industrie emploie plus d'un million de personnes dans l'agglomération de Chicago.
Grâce à sa situation exceptionnelle, la ville constitue un centre de communication majeur de voies terrestres (l'un des plus importants en Amérique du Nord), et de transports aériens avec ses deux aéroports internationaux, O'Hare et Midway. Elle acquiert une grande renommée culturelle grâce à son architecture moderne de gratte-ciel et attire des millions de visiteurs chaque année. En effet, la Willis Tower (appelée « Sears Tower » jusqu'au mois de juillet 2009) a été de 1973 à 1998, le plus haut gratte-ciel du monde et est à ce jour le deuxième immeuble le plus haut du continent américain après le One World Trade Center à New York.
Enfin, la ville compte de nombreux établissements d'enseignement supérieur, des musées prestigieux, des théâtres réputés et un orchestre symphonique de renommée mondiale.
Chicago aujourd'hui
Ci-dessous,Chicago en 1987 vue d'avion. Sur les toits des piscines. La grande tour à gauche, dont on ne voit pas le sommet est le Sears, 443 mètres, 110 étages, le plus haut gratte-ciel du monde depuis 1974. Dans le lointain, le Water Tower Plaza, le John Hancock, et plus à droite le Standard Oil, trois des autres plus hauts de Chicago
Depuis les années 1990, Chicago gagne à nouveau des habitants. Certains quartiers connaissent depuis quelques années un processus de gentrification, comme dans d’autres villes américaines. Ils sont rénovés et attirent de nouveau une population de classe moyenne voire aisée. Les quartiers résidentiels du nord de la ville sur le front de lac connaissent un renouveau démographique.
L'Horloge du Wrigley Building, du non de l'inventeur du chewing-gum, et la rivière de Chicago. Pour assainir la ville on en a , depuis longtemps inversé le cours
L’ambition de Richard M. Daley, fils de Richard J. Daley et maire de Chicago de 1989 à 2011, a été de favoriser la protection de l’environnement tout en maintenant Chicago parmi les métropoles mondiales les plus influentes. Les récents aménagements et les projets marquent cette ambition. Un grand nombre de nouveaux gratte-ciel sortent de terre, manifestant ainsi la prospérité économique de Chicago. La superficie des espaces verts s'étend et le centre de la ville est rendu plus sûr la nuit. Le dernier projet en date est la Chicago Spire : les travaux commencés en juin 2007 et devant s'achever en 2012 ont été stoppés à la suite de la crise financière de fin 2008[69], sans date de reprise. Le gratte-ciel devait alors être le plus haut du continent américain avec 150 étages et 609,60 mètres de hauteur .
Ci-dessous, le Losange vitré du très récent Associate Building sur Michigan
Ci-dessous le petit dôme et situé tout près de l'emplacement où en 1673, deux trappeurs français, Marquelte et Jolliet, arrivant au Canada, établissent un campement et où en 1784, Jean-Baptiste Pointe du Sable crée un ralai de poste qui deviendra en 1837, la ville de Chicago
Avec un nouvel horizon d'ici ces prochaines années, le centre-ville se développe plus rapidement avec une atmosphère plus dense et plus respirable. Le département des buildings (Chicago Department of Buildings) est un organisme de la ville responsable de l'application du Code du bâtiment à Chicago régissant la construction, la réhabilitation ainsi que l'entretien des bâtiments et le district des parcs de Chicago (Chicago Park District), l'organisme chargé de la gestion des parcs et des espaces verts municipaux, travaillent ensemble sur le projet de rétablissement de la biodiversité et de la réhabilitation des secteurs endommagés par la restauration de certains bâtiments de la ville ainsi que par la création de nouveaux édifices, y compris la création de jardin sur les toits des gratte-ciel à surface plate. C'est le cas notamment de l'hôtel de ville de Chicago (Chicago City Hall), qui depuis plusieurs années est dotée d'un toit vert.
En matière de criminalité, la ville a presque définitivement fait oublier sa mauvaise réputation, héritée de la période agitée de la prohibition dans les années 1930. En 2006, elle ne faisait plus partie de la liste des 25 villes américaines les moins sûres[71]. Cela est dû au renforcement et à la présence policière quasi-permanente dans certains quartiers du South Side et du West Side de la ville qui étaient mal réputés.
Le 16 mai 2007, la ville de Chicago a été sélectionnée par le Comité international olympique (C.I.O) comme l'une des quatre villes candidates officielles à l'organisation des Jeux olympiques d'été de 2016. Ses concurrentes furent Madrid, Rio de Janeiro et Tokyo. Malgré le soutien de nombreuses personnalités influentes, Chicago sera éliminé dès le premier tour.
En 2008, Chicago obtient le titre de « Ville de l'année » par le magazine GQ pour ses récentes innovations architecturales et littéraires, son monde de la politique, ses musées réputés, ses universités prestigieuses, et son centre-ville qui est au premier plan dans les films The Dark Knight : Le Chevalier noir en 2008 et Transformers 3 en 2011 . La ville est également évaluée, en 2003, comme ayant l'économie la plus équilibrée des États-Unis en raison de son niveau élevé de diversification . En 2009, la société de services financiers UBS place Chicago à la 9e place sur la liste des villes les plus riches du monde].
Photo ci-dessous. Parmi les gratte-ciel les plus originaux on trouve" les Marina City" sur North Dearborn Street au bord de la Chicago River. Surnommés "les épis de maïs". Juste derrière notre hôtel (Sax Hôtel) et aux pieds "The House of Blues"
Ci-dessous, face au lac, sur Michigan Avenue, des maisons représentatives de l'Ecole de Chicago; A droite légèrement plus haut que l'immeuble néogothique auquel il estaccolé, le Cage building de Sullivan (1898), avec sa décoration légère, et considéré comme l'un des meilleurs exemples de ce nouvel art de construire américain
CI-DESSOUS, QUELQUES AUTRES LIEUX CHICAGOANS; De gauxhe à droite, rescapée du grand incendie, la Water Tower, siège de l'Offisme du Tourisme, en 2 la première demeure de Frank Lloyd Wright, acolée à son studio de travail, en 3, déplacée en 1977, sur roulettes, Ckarke House, 1836, la plus vieille maison privée, en 4 la John Glessner House en 1887, en 5 Sullivan à ses débuts; des bronzes dorés sur les portes du grand magasin Carson Pirrie, en 6, dans Ook Park, de grandes villas résidenielles comme à la fin du siècle dernier, en 7, sur la place du State of Illinois, "La bête debout" du Français Jean Dubuffet, en 8, cet hôtel fantôme: tot ce qui reste du Métropole, le QG du gang d'Al Capone Ensuite en 1 , l'écran perlé et lumineux du Festival de Jazz, pour que chacun puisse voir les vedettes, en 2, Ook Park, où l'on viste des maisons victoriennes, et intact, le studio de Wright. En 3, le "Miro's Chicago", la seule oeuvre monumentale du grand artist espagnol, en 4, Robie House, la plus célèbre des" maisons prairie" de F.Lloyd Wright, en 5, détail d'une maison de Wright, en 6 chef d'oeuvre de Mies van de Rohe, l'IIT. Il enseigna aussi l'arcitecture, en 7 le Merchandise Mart, le plus gigantesque building au monde avant le Pentagone, en 8, toujours animé, le hall tropical et futuriste de l'Hôtel Hyatt Regency ChicagoR
Récit de Stephane Poncin
Juste à côté de notre hôtel, déjà un premier club "THE HOUSE OF BLUES"
Avec la fille de Buddy Guy, puis Buddy Guy en personneBuddy Gut, une légende du BluesBuddy Guy lance son écharpe dans le public, Stephane l'attrape et puis l'oublie dans le club
Architecture
L'architecture de Chicago a pendant longtemps influencé et reflété l'histoire de l'architecture américaine. La ville de Chicago comprend certains des bâtiments figurant parmi les premiers à être réalisé par des architectes reconnus dans le monde entier. Comme la plupart des bâtiments du centre-ville ont été détruits par le grand incendie de Chicago en 1871, les bâtiments de Chicago sont réputés pour leur originalité plutôt que pour leur ancienneté.
L'Exposition universelle de 1893 fut l'occasion de mettre en œuvre les théories du mouvement City Beautiful et de construire des bâtiments de styles Beaux-Arts et néoclassique comme le Musée Field d'histoire naturelle, le Musée de la Science et de l'Industrie, le Chicago Cultural Center ou encore l'Institut d'art de Chicago.
C'est au début des années 1880 que l'école d'architecture et d'urbanisme de Chicago acquit sa renommée internationale dans la construction en armature d'acier, puis, à partir des années 1890, dans l'utilisation des vitres pour les façades. Jusque les années 1900, l'architecture de Chicago sera marquée par les réalisations de l'école par des architectes comme Daniel Burnham, Dankmar Adler, Louis Sullivan, William Holabird, Martin Roche ou encore John Wellborn Root. Parmi les premiers bâtiments modernes de la ville, le Home Insurance Building, construit en 1885 par William Le Baron Jenney est souvent considéré comme étant le premier gratte-ciel[ . Bien que la majeure partie du bâtiment était faite de brique et de pierre, il est le premier immeuble de grande hauteur à ossature métallique avec des colonnes en fonte et des poutres en acier. Les architectes de l'école de Chicago se concentrent sur les bases d'une architecture spécifiquement américaine qui favorise la simplicité des formes. Au début du XXe siècle, Chicago fut le principal foyer de la Prairie School avec les bâtiments dessinés par Frank Lloyd Wright, dont beaucoup sont classés Chicago Landmarks.
Le bâtiment de Montauk, conçu entre 1882-1883 par le John Wellborn et Daniel Burnham, fut le premier immeuble dont l'acier était le principal matériau pour la construction. Dans son livre sur l'Exposition universelle de 1893, Erik Larson déclare que le Montauk est devenu le premier bâtiment à s'appeler un « gratte-ciel ». En 1885, le premier gratte-ciel à charpente d'acier s'éleva à Chicago, déclenchant l'ère des gratte-ciel aux États-Unis, notamment à New York, puis dans le reste du monde. Dans le milieu des années 1890, Daniel Burnham, Racine et Charles Atwood conçurent des immeubles avec des armatures en acier, du verre et de la terre cuite. Ceux-ci ont été rendus possibles grâce aux entrepreneurs modernes comme George A. Fuller et aux ingénieurs professionnels, en particulier ceux issus de la migration européenne.
Comme les autres métropoles américaines, l'architecture de Chicago se caractérise par une grande diversité. Ainsi, les bâtiments du campus de l'Université de Chicago, plusieurs églises, par exemple la Second Presbyterian Church, le Chicago Temple Building, et la Tribune Tower, sont de style néogothique. Le style Art déco s'est imposé à la fin des années 1920 et a explosé en 1930 avec notamment le Chicago Board of Trade Building, le Merchandise Mart, ou encore le Carbide & Carbon Building. Le Style international s'est surtout imposé après 1945 avec le Crown Hall. Enfin, les quartiers ethniques se distinguent par leurs styles architecturaux importés : Chinatown, églises orthodoxes à bulbes, entre autres. Dans les années 1960-1970, le désir de préserver le patrimoine architectural de la ville se développa. En 1966 fut créée la Chicago Architecture Foundation, pour permettre la sauvegarde de la John J. Glessner House construite par l'architecte Henry Hobson Richardson, l'une des plus anciennes demeures de Chicago.
Aujourd'hui, le panorama urbain de Chicago compte parmi les plus importants du monde . En effet, au mois d'août 2009, il y avait 1098 gratte-ciel dans la ville, ce qui fait de Chicago la seconde métropole du continent américain derrière New York à posséder autant d'immeubles de grandes hauteurs dans ses limites municipales . Par le nombre de gratte-ciel, Chicago est la quatrième ville dans le monde après Hong Kong, New York et Tokyo . Les bâtiments historiques du centre ville incluent le Chicago Board of Trade (Bourse de commerce de Chicago) dans le Loop, et d'autres immeubles situés en bordure du lac Michigan et de la rivière Chicago. Deuxième centre d'affaires derrière celui de Manhattan, le Central business district possède le deuxième plus haut immeuble du continent américain, la Willis Tower ; achevée en 1973 et comprenant 108 étages, la tour fut avec ses 442 mètres le plus haut gratte-ciel du monde de 1974 à 1998 et des États-Unis jusqu'en 2013. Des gratte-ciel actuellement en construction ou déjà construits comme la Waterview Tower, le Trump International Hotel and Tower, et la Chicago Spire (dont le projet est mis en attente depuis fin 2008), redessinent le panorama urbain de Chicago.
Voici le John Hancock Center, gratte-ciel de 344 mètres de haut, dénommé le Big John pat les chicagoans, achevé en 1969. Le plus haut gratte-ciel des USA après le World Trade Center de New-York
Le code postal 60602 est considéré par le magazine Forbes comme étant l'adresse américaine la plus charismatique du pays, comprenant ainsi dans ses limites, des bâtiments classés dans les prestigieuses listes des lieux et édifices protégés, comme les Chicago Landmarks (au niveau municipal) et les National Historic Landmarks (au niveau fédéral). Des immeubles tels que l'Auditorium Building, le Rookery Building ou encore le Fine Arts Building y sont classés. La dernière génération de gratte-ciel Chicagoans se trouve dans les secteurs de Near North Side et Near South Side, situés respectivement au nord et au sud du quartier du Loop. Ce quartier du Loop est le centre névralgique de la ville. Il doit son nom au métro surélevé qui tourne en boucle autur du Centre historique de Chicago. Bruyant, lent, surpeuplé, il est cependant devenu l'un des symboles de la ville En effet, si la grande majorité des immeubles de grande hauteur se situe dans le Loop, le quartier des affaires de la ville (Central business district) s'étend depuis plusieurs années sur les secteurs limitrophes. Des genres multiples de maisons urbaines, de condominiums et d'immeubles peuvent être trouvés dans les différents quartiers de Chicago. Situées en bordure du lac Michigan, de vastes zones résidentielles s'étirant sur de longues bandes nord-sud sont caractérisées par des pavillons construits pendant le début du XXe siècle et après la Seconde Guerre mondiale.
Il y a aussi le réseau de métropolitain célèbre pour ses nombreuses apparitions dans de films, séries télévisées ou clips videos

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Dans les années nonante, la ville s'engage à commander un grand nombre d'oeuvres d'art pour décorer et animer les rues austères de la ville. Vingt ans plus tard plusieurs centaines d'oeuvres ornent les rues de la ville
Voici "La bête debout " de Jean DubuffetMarc Chagall
Voici Chagall dans "Le mur des 4 saisons" en mosaîques
PicassoJoan MiroDe Calder "Les Flamands Roses"
Anish Kapour"Cloud Gate"
Avant Chicago
Avant l'arrivée des premiers Européens, la région de Chicago est occupée par les Amérindiens Potawatomis, qui succèdent, vers le milieu du XVIIIe siècle aux Miamis et aux Sauk et Fox. Le nom de la ville proviendrait du mot miami-illinois « sikaakwa », déformé par les Français en « Chécagou » ou « Checaguar », qui signifie « oignon sauvage », « marécage » ou encore « mouffette », ce qui en dit long sur l'odeur pestilentielle régnant sur le site à l'origine. C'est le coureur des bois Louis Jolliet et le père jésuite Jacques Marquette qui, en 1673, revenant d'une expédition sur le Mississippi, parviennent à l'emplacement actuel de Chicago. Le site de Chicago fait d'abord partie du Pays des Illinois, dans la Louisiane française. Puis, les Britanniques s'emparent de la région au terme de la guerre de Sept Ans, en 1763. Cet ancien point de passage et de liaison des Amérindiens, des explorateurs et des missionnaires, entre le Canada et le bassin du Mississippi, devient un poste permanent de traite des fourrures.
Au XVIIe siècle, fort Chécagou ou fort Chicago est une forteresse, probablement occupée moins d'une année durant l'hiver 1685 ; le nom est désormais associé à un mythe selon lequel un Français y possède une garnison militaire. Deux mentions de ce fort qui apparu sur plusieurs cartes de la région au XVIIIe siècle existe; celui au fait que le fort fut construit en 1685, et celle qu'Henri de Tonti envoya Pierre-Charles de Liette comme commandant du fort jusqu'en 1702. Cependant, aucune preuve archéologique ne vient confirmer ces annotations cartographiques. Le premier établissement permanent est fondé par Jean Baptiste Pointe du Sable à la fin du XVIIIe siècle . Ce métis, fils d'un marin français et d'une mère africaine esclave, est originaire de la colonie française de Saint-Domingue. Il épouse une Amérindienne et s'installe à l'emplacement actuel de Chicago, où il établit un comptoir commercial.
Durant la guerre d'Indépendance (1775-1783), le colonel George Rogers Clark s'empare de la totalité du Pays des Illinois au nom de la Virginie et le transforme en « comté d'Illinois » afin d'exercer un gouvernement théorique sur la région. En 1795, par le traité de Greenville et sous la contrainte du colonel Anthony Wayne, les Amérindiens doivent céder les terres situées à proximité de l'estuaire de la rivière Chicago. En 1803, l'achat des immenses territoires de la Louisiane française par les États-Unis renforce l'importance stratégique du lieu. La même année, le capitaine John Whistler arrive sur le site puis érige le Fort Dearborn en 1808 . Entre temps, la région de Chicago est intégrée au Territoire du Nord-Ouest (1787-1809), puis au Territoire de l'Illinois (1809), avant de faire partie, depuis 1818, de l'État de l'Illinois.
Une « ville-champignon » (1833-1871)
Le 12 août 1833, la ville de Chicago se constitue avec une charte. Elle reçoit une charte par l'État de l'Illinois le 4 mars 1837 pour se constituer en municipalité dirigée par un maire et six subdivisions appelées « wards ». Pourtant, les contraintes naturelles du site posent rapidement des problèmes d'aménagement. Chicago souffre d'un environnement marécageux qui rend très difficile l'installation de routes et d'égouts. Le développement effréné génère beaucoup de déchets industriels qui sont rejetés dans la rivière, provoquant de graves problèmes de santé publique et de contamination de l'eau potable. Pour remédier à la situation, les autorités engagent des travaux importants afin de surélever les infrastructures et d'implanter un réseau d'évacuation des eaux usées dans les années 1850. Elles décident, en 1900, de détourner la rivière pour préserver l'eau potable du lac, en creusant un canal (Chicago Sanitary and Ship Canal) qui s'ouvre sur le Mississippi. Le canal étant plus profond que le lit de la rivière, le cours fut inversé, protégeant ainsi le lac des déversements polluants. Les berges de la rivière elle-même subiront des transformations majeures, principalement à partir des années 1970, jusqu'à devenir un des pôles touristiques majeurs de la ville.
Chicago est une « ville-champignon » qui grandit grâce à l'afflux d'immigrés en provenance d'Europe Dès le milieu du XIXe siècle, la présence des immigrés provoque l'essor du Know Nothing, un mouvement nativiste. Son candidat, Levi Boone, soutenu par la Chicago Tribune, est élu maire. Il mène une politique discriminatoire et prohibitionniste, particulièrement préjudiciable aux immigrés allemands, ce qui provoque le 21 avril 1855, une émeute connue sous le nom de Lager Beer Riot, opposant WASP (White Anglo-Saxon Protestant) et immigrés catholiques.
Chicago devint un carrefour de communication avec le premier chemin de fer (Galena & Chicago Union Railroad) qui arrive en 1836. En 1860, onze lignes ferroviaires ont Chicago pour terminus et vingt autres y font un arrêt. Débutant sur la rivière Chicago et aboutissant sur la rivière Illinois, le Canal Illinois et Michigan est ouvert en 1848 et permet aux bateaux circulant sur les Grands Lacs de rejoindre le Mississippi en passant par Chicago. En 1854, Chicago est le plus grand marché de céréales du pays . La fondation du Chicago Board of Trade en 1848 s'inscrit dans ce développement économique considérable. Au XIXe siècle, Chicago fut le plus grand marché mondial du bois , qui était transformé dans les nombreuses scieries et dans les industries du meuble .
En 1847, Cyrus McCormick, l'inventeur de la moissonneuse, installe la production de machinerie agricole à Chicago. Les premières usines sidérurgiques ouvrent en 1858. C'est en 1865 que sont inaugurés les Union Stock Yards, les abattoirs de la ville où des méthodes modernes sont rapidement appliquées par les compagnies Armour et Swift .
Le Grand Incendie et l'essor industriel (1871-1895)x
En octobre 1871, environ 10 km2] sont réduits en cendres par le grand incendie de Chicago (Great Chicago Fire). Un grand nombre d'infrastructures et d'habitations, construites en bois, permettent au feu de se propager facilement. Le bilan est dramatique puisque 300 personnes trouvent la mort et 18 000 bâtiments sont détruits, jetant à la rue environ une personne sur deux. On dénombre au moins 100 000 sans-abri.
À la fin du XIXe siècle, l'économie de la ville se diversifie avec l'entrée dans la deuxième révolution industrielle. La reconstruction après le grand incendie de 1871 et le développement du chemin de fer stimulent les besoins en acier. Pendant la reconstruction qui fait suite au grand incendie, les abattoirs situés dans le sud de la ville connaissent un développement sans précédent grâce à la mise en service de wagons réfrigérés qui rendent possible l'expédition de la viande à New York. En 1956, les vestiges de la maison des O'Leary furent rasés pour la construction de l’Académie des Pompiers de Chicago, un camp d’entraînement pour les pompiers de la ville. La sidérurgie et les besoins en matériel contribuent au développement des industries mécaniques : Chicago produit des machines agricoles, des équipements pour les automobiles, des wagons (Pullman Company). La confection pour homme est dynamique jusque dans les années 1920. La chimie se spécialise dans le traitement de l'eau, la production d'acide sulfurique et les phosphates. Les industries agro-alimentaires restent florissantes (transformation des céréales, conditionnement de la viande, etc).
En juillet 1877, les ouvriers du rail de Chicago se joignent et déclenchent une grève qui secoue les chemins de fer américains. Des affrontements entre la police et les grévistes ont lieu sur South Halsted Street et font 18 morts[. Le 1er mai 1886, des ouvriers se rassemblent à l'usine McCormick pour revendiquer la journée de huit heures de travail quotidien, pour laquelle une grève générale mobilisant 340 000 travailleurs avait été lancée. Deux jours plus tard, les policiers tuent deux grévistes ce qui déclenche des émeutes qui font plusieurs morts. Sept policiers sont tués par l'explosion d'une bombe (Massacre de Haymarket Square). Quatre anarchistes sont accusés et exécutés en 1887. Le 1er mai sert désormais de référence à la IIe Internationale pour la fête des travailleurs. Les grévistes des usines de la Pullman Company dénoncent les baisses de salaire en 1894. À la suite de la répression organisée par le maire et le président américain Grover Cleveland[40], 12 ouvriers sont tués. Comme membre de l'American Railway Union, Eugene Debs participe à la grève et est arrêté par les forces de l'ordre.
L'industrialisation s'accompagne d'une paupérisation d'une partie de la population. En 1889, en réponse au mouvement social dénommé settlement movement, Jane Addams fonde la première maison (Hull House) qui sert de centre d'accueil pour les pauvres. En 1895, Florence Kelley dénonce les conditions de travail dans les sweatshops de la ville[41]. En 1905, Upton Sinclair publie La Jungle, un roman qui décrit l'exploitation des immigrés lituaniens dans les abattoirs de Chicago. Les femmes de Chicago obtiennent le droit de vote aux élections municipales en 1913.
La grande migration (1870-1920)
18 novembre 2013
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xLa Louisiane
(Louisiana en anglais,
Lwizyàn en créole
louisianais) est un État du Sud des États-Unis, entouré à l'ouest par le Texas, au nord par l'Arkansas, à l'est par le Mississippi et au sud par le golfe du Mexique. Selon le dernier recensement fédéral américain (2000), 4,7 % de
la population louisianaise parle le français à la maison (essentiellement des Cadiens, des Créoles
francophones, des Amérindiens Houma et des Chitimachas âgés). En y ajoutant les francophones partiels et ceux qui parlent une autre langue à la maison, ce chiffre atteint 7 % de la population, ce
qui fait de la Louisiane l'État le plus francophone des États-Unis (le pourcentage de francophones y serait même plus élevé qu'au Canada anglophone où il n'est que de 4 %)
.xdd c x
La Nouvelle-Orléans
(New Orleans en anglais) est la plus grande ville de l'État de Louisiane, aux États-Unis, comptant 343 829 habitants et 1 167 764 dans l'agglomération
(recensement fédéral de 2010). Les limites de la paroisse d'Orléans, l'une des 64 paroisses subdivisant l'État de Louisiane, correspondent à celles de
la ville de La Nouvelle-Orléans.
C'est un centre industriel et de distribution, un port de mer important et une ville à la vie culturelle riche,
ancienne et vibrante (d'où son surnom de Big Easy, la « grosse facile »), surtout pour sa musique, le jazz, et sa cuisine à base de fruits de mer (crevettes, huîtres, écrevisses). La ville est située sur les bords du Mississippi, non loin de son delta, sur les rives
sud du lac
Pontchartrain.
En venant du Mississippi, on arrive à la Nouvelle Orléans par un pont long d'une
dizaine kilomètres, avec vue sur le lac Ponchartra
in et ses maisons sur pilotis d'un côté, le golfe du Mexique de l'autre.
Voilà, finie la route, on remise les bécanes et on va passer nos 2 dernières nuits à la Nouvelle Orléans
LA NOUVELLE
ORLEANS
La Nouvelle-Orléans (New Orleans en anglais) est la plus grande ville de l'État de
Louisiane, aux États-Unis, comptant 343 829
habitants et 1 167 764 dans l'agglomération (recensement fédéral de 2010). Les limites de la paroisse d'Orléans, l'une des 64 paroisses subdivisant l'État de Louisiane, correspondent à celles de la ville de La Nouvelle-Orléans.
C'est un centre industriel et de distribution, un port de mer important et une ville à la vie
culturelle riche, ancienne et vibrante (d'où son surnom de Big Easy, la « grosse facile »), surtout pour sa musique, le jazz, et sa cuisine à base de fruits de mer (crevettes, huîtres, écrevisses). La ville est située sur les bords du Mississippi, non loin de son delta, sur les
rives sud du lac
Pontchartrain.
Histoire
Période
coloniale
En 1691, les explorateurs français arpentent la région du delta du fleuve Mississippi. Les coureurs des bois et trappeurs français et canadiens parcourent
le territoire et troquent la fourrure
avec les Amérindiens. En
1701, un premier comptoir de la fin du
XVIIe siècle est transformé en poste de traite fortifié sous le nom de Fort Saint-Jean à la confluence du bayou Saint-Jean et du lac Pontchartrain juste au nord de la future cité de La
Nouvelle-Orléans.
Vue de La Nouvelle-Orléans en 1720.
La ville fut fondée par les Français sous la direction du Canadien Jean-Baptiste Le Moyne, Sieur de Bienville, en 1718. Le nom de la ville fut choisi en l'honneur du régent, Philippe, duc
d'Orléans. Au départ simple comptoir de la Compagnie du Mississippi, elle devint la capitale de Louisiane
française en 1722(la
capitale fut transférée de Biloxi à La Nouvelle-Orléans).
Le site retenu est celui d'un méandre du Mississippi, d'où la forme en croissant de la
ville : elle est surnommée Crescent City, la ville en forme de croissant. Des fortifications devaient l'entourer dès le début, mais elles ne furent jamais réalisées. Ce n'est
qu'en 1760 qu'une palissade en bois fut construite en urgence.
Les plans de La Nouvelle-Orléans furent dessinés par Adrien de Pauger et Le Blond
de la Tour sur le modèle traditionnel des villes nouvelles, c'est-à-dire un damier symétrique, dont la taille maximale devait être de 88 hectares divisés en 66 îlots[2], avec une place où se trouvaient l’église (la future cathédrale
Saint-Louis), la maison du gouverneur et des casernes. Sur les quais furent aménagés des magasins, un hôpital et le couvent des Ursulines. C'est notamment Adrien de Pauger qui dessina
les plans du Vieux Carré avec ses rues à angle droit. La construction s'avéra très difficile à cause du climat mais aussi des forêts denses qui occupaient le site :
l'ouragan de 1722 causa d'énormes dommages. Le manque de main d'œuvre, les épidémies et les moustiques ralentirent également les travaux. Le creusement du chenal démarra en 1723. La digue le
long du Mississippi fut achevée en 1724.
Le vieux carré, ou quartier français.
Le fait que la Louisiane fut dépourvue de structures sociales, politiques et religieuses rigides
donnait à tous le sentiment d'une liberté accrue. Selon les registres paroissiaux de l'époque, la moitié des catholiques de La Nouvelle-Orléans ne faisaient pas leurs pâques et
n'entraient que rarement dans l'église Saint-Louis. La fréquentation des
Amérindiens aux mœurs plus
libres, notamment en matière sexuelle, a dû contribuer à l'évolution des mentalités. Mais surtout le manque de femmes était un problème majeur. Le Royaume de France procéda à l'envoi de
contingents de femmes pour la Nouvelle-France et notamment pour la Louisiane française. Des Fillesdu Roi furent envoyées dès la fin du XVIIe siècle. Au XVIIIe siècle arrivèrent les
Filles de la
cassette, pourvues d'un trousseau fournit sur les deniers de la cassette royale. En quelques années, arrivèrent de France plus de 1 300 femmes, dont 160 prostituées.
Les cas de bigamie
La cathédrale Saint-Louis vue de Jackson square.
n'étaient pas rares et beaucoup
de colons français prenaient de jeunes amérindiennes et surtout des jeunes femmes noires comme maîtresses, qu'ils installaient dans leur propriété grâce au système du plaçage, le Code noir empêchant tout mariage inter-racial. Bref, la ville de La Nouvelle-Orléans abritait une communauté cosmopolite,
multiraciale et même, par certains aspects, interlope.
En 1733, lorsque Jean-Baptiste Le Moyne de Bienville redevint gouverneur de la Louisiane, La Nouvelle-Orléans avait déjà la réputation d'une ville libre et joyeuse, avec
ses fêtes, ses bonnes tables et ses danses. Durant toute cette période, le français de France demeura la langue officielle de la colonie : c'était la seule langue des Blancs, mais les
Noirs parlaient le créole (à base de français) et les amérindiens, leurs langues ancestrales.
La Nouvelle-Orléans devint la capitale économique de la Louisiane. Elle exportait des peaux
venues de l'intérieur ainsi que des produits des plantations (indigo, tabac…).
En 1762, la colonie fut cédée à l'Empire espagnol par un accord secret : le traité de Fontainebleau, qui fut confirmé par le traité de Paris, mais aucun gouverneur espagnol
(Antonio de Ulloa) ne vint pour prendre le contrôle de la
ville avant 1766. De même, peu d'hispanophones vinrent s'installer dans la capitale
louisianaise. Certains des premiers colons français ne furent jamais satisfaits du régime espagnol et firent de multiples pétitions pour retourner sous celui de la France. Le 28 octobre 1768, un groupe de colons créoles tenta de chasser les Espagnols
de la ville à la suite de l'établissement de l'exclusif. La reprise en main se fit par une troupe envoyée en juillet 1769. Les meneurs furent arrêtés et neuf d'entre eux furent condamnés à
mort[4]. Un conseil municipal fut instauré pour satisfaire les revendications
locales.
Un incendie détruisit 856 immeubles de La Nouvelle-Orléans le 21 mars 1788
et un
autre 212 en décembre 1794. En conséquence, un règlement d'urbanisme
imposa la brique en remplacement du bois pour les
maisons à étage, et les tuiles pour les couvertures.
La population de la ville se limite à 4 985 habitants en
1785, avec un total de 32 000 habitants pour toute la Louisiane, alors espagnole et englobant la partie occidentale de la Floride, en particulier le secteur de Biloxi].
En 1791, le nouveau gouverneur de la Louisiane, Carondelet, impulsa une politique culturelle tout en développant l'amélioration et le
confort des Louisianais, comme l'installation de l'éclairage des rues. Un théâtre fut construit rue Saint-Pierre, le Théâtre de la Rue
Saint-Pierre, qui était un bâtiment construit en bois du pays situé dans le centre-ville de La Nouvelle-Orléans, situé dans le quartier du Vieux
carré. Le directeur du théâtre était un réfugié de Saint-Domingue, Jean Baptiste Le Sueur Fontaine. Il fit jouer des comédiens français tel que Jeanne-Marie Marsan.
En 1795, l'Espagne autorisa les
États-Unis à utiliser le port. La ville revint sous le contrôle
français en 1800 mais en 1803 Napoléon
Bonaparte vendit la Louisiane (qui comprenait un territoire beaucoup plus vaste) aux États-Unis pour 80 millions de francs. À cette époque, la ville comptait environ huit mille habitants. La même année,
le premier maire de la ville, Étienne de Boré,
nommé par le gouverneur William C. C.
Claiborne, institua une force de
police, sous la direction de Pierre Achille Rivery, à la tête de vingt-cinq hommes.
La population souffrit d'épidémies de fièvre jaune, malaria et variole, éradiquées après
1905.
Le Vieux carré (quartier français) de La Nouvelle-Orléans,
Louisiane.
Vue de La Nouvelle-Orléans en 1803
La Louisiane devient l'un des États des États-Unis en 1803. La Nouvelle-Orléans, en 1805,
comptait au total 8 475 habitants. Elle reçoit de 1806 jusqu'en décembre 1809 un total de 9 059 réfugiés français de Saint-Domingue en Amérique, parmi lesquels 2 731 Blancs, 3 102 Noirs libres et 3 326 esclaves, ce qui fait plus que
doubler sa population. En 1810, la ville compte 24 552 habitants dont seulement 3 200 anglophones[6].
Les historiens ont retrouvé leur trace grâce à la très abondante presse française : parmi
laquelle Le Moniteur de la
Louisiane, le premier journal publié en Louisiane en 1794 par Louis Duclot et sous la rédaction en chef de Jean Baptiste Le Sueur Fontaine, deux des réfugiés français de Saint-Domingue en Amérique, ou L'Ami des Lois (créé en 1809) et L'Abeille de La
Nouvelle-Orléans (1825).
La population de la ville fait plus que doubler avec l’arrivée de créoles français qui quittèrent Saint-Domingue à la fin de la colonie en
1802 et 1803 puis, en une seconde vague en 1809, par ceux qui furent expulsés par les Espagnols de l'île de Cuba où beaucoup s'étaient réfugiés autour de Santiago ; certains vont cultiver
le coton dans les quatre États du Sud des États-Unis qui représenteront 80 % de la culture du coton en 1860 (Louisiane, Alabama, Mississippi et Georgie). Pendant la Guerre anglo-américaine de 1812
les Britanniques envoyèrent une force pour essayer de conquérir la
ville mais ils furent vaincus par les troupes commandées par Andrew
Jackson à quelques kilomètres en aval, à Chalmette, le
8 janvier 1815
(bataille de La
Nouvelle-Orléans).
La population de la ville doubla dans les années 1830. Vers 1840,
elle atteint même cent mille habitants, ce qui en fit la quatrième ville des États-Unis. Selon Brasseaux, près de cinquante mille Français ont pénétré dans les États-Unis par La Nouvelle-Orléans entre 1820 et 1860, tandis que
l'autre port, Bâton Rouge, assurait le transport des esclaves venus de la Côte Est. Il fallait désormais le ménager : en 1808, la traite avait été interdite.
La ville est la capitale de l’État de Louisiane jusqu’en 1849, puis de 1865 à 1880. À cette date, Bâton-Rouge prit le relais. Son port eut un rôle majeur dans la traite des esclaves, alors qu'elle avait la plus grande communauté d'origine servile.
L'histoire de Delphine Lalaurie est probablement la plus connue des faits divers macabres du quartier
français (Vieux Carré). Madame Lalaurie, mondaine respectée, accueillait nombre de grands événements dans son opulent domicile, 1140 rue Royale. Son train de vie somptueux était
servi par un grand nombre d'esclaves. Cependant, le mauvais traitement des esclaves étant illégal, la société commença à éviter LaLaurie après qu'un voisin eut surpris cette femme élégante en
train de chasser une fille d'esclave avec un fouet. La fille sauta du toit dans un effort désespéré pour fuir LaLaurie et se tua. Le voisin avertit les autorités. Ce fut la fin de la carrière
sociale de Lalaurie, rejetée par la bonne société.
Lors de la guerre de Sécession, La Nouvelle-Orléans fut prise par l’Union (les Nordistes) sans combat le 1er mai 1862[7]. En leur qualité de garde urbaine, les milices des citoyens européens et principalement français empêchent la destruction de la ville voulu par
des émeutiers .
Il reste un cachet historique avec la richesse du XIXe siècle au-delà du Vieux Carré ou carré français. La ville accueillit l’Exposition universelle dite du
centenaire du coton.
La ville gagna une réputation de débauche et de tripot à la
fin du XIXe siècle et début du XXe siècle notamment avec le quartier interlope de Storyville.
Le XXe siècle
La Nouvelle-Orléans (au centre, vue de satellite) suit un méandre du fleuve Mississippi (au sud), d'où son surnom The Crescent
City (la ville croissant). Le lac Pontchartrain
est au nord.
Photo aérienne du centre-ville (à droite du fleuve). Le cercle blanc est le Superdome.
Une grande partie de la ville est située sous le niveau de la mer. D'autre part, elle est bordée
par le fleuve Mississippi et le lac Pontchartrain. Enfin, la cité est confortée et entourée de
digues. Jusqu’au début du XXe siècle, les constructions étaient largement limitées à la partie légèrement surélevée sur les digues naturelles et les bayous car le reste de la région était constitué de marécages soumis à de fréquentes crues. Ce qui donna à la ville, au XIXe siècle, la forme d’un croissant. Dans les années 1910, l’ingénieur A. Baldwin Wood proposa un plan ambitieux de drainage avec des pompes de sa conception qui sont toujours utilisées aujourd'hui.
Dans les années 1920, dans un effort de modernisation de l’aspect de la ville, beaucoup de rambardes des balcons de la rue du Canal, la rue commerçante, furent
retirées. Dans les années 1960, les streetcars furent
remplacées par des autobus. Ces décisions furent ensuite considérées comme des erreurs et désormais la rue est revenue à son aspect initial, ce qui plaît aux touristes en quête de
dépaysement.
XXIe siècle
À la suite du passage de l'ouragan Katrina le 29 août 2005, sa population a été, en grande partie, temporairement évacuée vers des villes de
Louisiane, du Texas et d'autres États de la fédération américaine (voir Conséquences de l'ouragan Katrina sur La Nouvelle-Orléans). Actuellement, la ville est progressivement reconstruite.
Les 30 et 31 août 2008, la ville est de nouveau évacuée, à la suite de l'annonce de l'approche de l'ouragan Gustav, qui contourne finalement la ville le
lendemain.
Géographie
La ville couvre une superficie de 907 km2, dont 48,45 % en plans d'eau. La Nouvelle-Orléans suit un méandre du Mississippi, d'où son surnom The Crescent City (la ville croissant).
La ville est enclavée entre le lac Pontchartrain au nord,
le Mississippi qui traverse la ville au sud, la
paroisse de Jefferson au sud-ouest et la paroisse Plaquemine au sud-est. La plus grande partie de son
territoire est située en dessous du niveau de la mer (environ 60 cm). Certaines zones se trouvant déjà à 5 m au-dessous du
niveau de la mer continuent à s'enfoncer en moyenne de 6 mm et jusqu'à 2,5 cm par an dans certains quartiers. Les barrages et
les digues construits pour dompter les crues du Mississippi et faciliter le trafic fluvial ayant privé le delta des dépôts de sédiments et d'alluvions, les zones humides qui protégeaient la
ville des eaux déchaînées se retrouvent aujourd'hui sous les vagues.
Climat
La Nouvelle-Orléans est soumise à un climat subtropical humide, caractérisé par des hivers
peu humides (16 à 25 °C) en moyennes la journée. Le printemps est une des meilleures périodes pour
visiter la ville pour ses bonnes températures et son peu d'humidité. L'été, les températures sont très élevées (35 °C), les matins et les débuts d'après midi sont ensoleillés et des périodes orageuses se font souvent ressentir en fin de journée. L'humidité du climat est
particulièrement prégnante en été, à la fin duquel la ville peut être frappée par des ouragans provenant du golfe
du Mexique. Les automnes sont chauds et secs.
Au cours de son histoire, la ville a été dévastée vingt-sept fois par des ouragans ou des
inondations, soit environ une fois tous les onze ans.
Voyage de Stephane
La musique est partout à la nouvelle Orléans x
x xn xxvxwwcxxxxx
Les colliers ici accrochés aux enseignes et aux câbles
électriques sont les vestiges d'une nuits animées : la tradition veut que depuis les balcons, les jeunes filles exhortent les passants
à leur lancer des colliers de perles achetés dans la rue. En échange, pour les plus chanceux, elles exhibent leurs seins...
xx
LE BAYOU
http://youtu.be/aKFyKwZr7nU
Exemples de bayous :
Par extension, on appelle le Bayou la grande région marécageuse du sud de la Louisiane, notamment dans la région de l'Acadiane. Cet espace
amphibie a été occupé par les Cadiens
francophones qui y vivaient essentiellement des produits de la pêche et de la chasse
Écosystème et biodiversité
Le bayou est un écosystème complexe amphibie où domine l'eau douce, ce qui le différencie de la mangrove. La biodiversité y est riche. La
végétation a développé des systèmes
racinaires à l'air libre, qui servent de poumons ou de tubas.
Le bayou est un milieu où plusieurs espèces viennent se nourrir : les crevettes, les écrevisses, les lamantins, les dauphins, les alligators . Les bayous sont généralement
infestés de moustiques et d'autres insectes volants. Des oiseaux vivent autour des bayous, tels que l'aigrette, le héron, le pygargue à tête blanche, la buse à queue rousse
et le carouge à
épaulettes. Enfin les bayous regorgent d'alligators que les touristes viennent photographier lors d'excursions en bateau.xxc
xcxx xx x Stephane en cuisine dans le Bayoux...et c'est la fin de cette randonnée de 11 jours.....Stephane arrivé en retard pour la dernière photo est le seul à ne pas être "en
tenue"
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La Route du Blues
16 novembre 2013
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/2013
07:19
Clarksdale
Clarksdale, siège du comté de Coahoma (Mississippi), fut fondée par John Clark en 1848. C'est une ville d'environ 20 000 habitants, traversée par la rivière Sunflower, et coupée en deux par une voie de chemin de fer. D'un côté, on trouve un quartier essentiellement à population blanche,
et de l'autre, un quartier noir (où se trouvent les principaux juke-joints de la ville).
Elle se trouve également à la croisée des routes 49 et 61, d'où la chanson
Crossroads.
Clarksdale a été une véritable pépinière de musiciens ; c'est en effet la ville natale de
Nate Dogg, Junior Parker, Bukka White, Son House, John Lee Hooker, Earl Hooker, Jackie Brenston, Ike Turner, Eddie Boyd, Sam Cooke, Willie Brown et Johnny B.
Moore.
La ville est considérée comme une des villes clé du Delta Blues. On y trouve le Delta Blues Museum.
Tout commence sous la pluie
Imperméabes de fortuneAprès nous être abrités dans un
petit bar-café bien sympa.
Tout est déjà inondé
Notre permier logement : Le SHACK UP INN
Notre logement à Clarksdale : Un hameau de bungalows au coeur
de la plantation de coton, conservé dans l'état où il était il y a plus de 50 ans
Les chambres de l'hôtel sont réparties dans ces petits bungalows
Tout autour de nous de vieux bâtiments éparpillés Le grand hangar est à la fois le bistro, retso, salle de concert de l'hôtel
Et voici mon bungalow perso
Voici le fameux bar, resto, salle de concert faisant partie
du site de l'hôtel
Premier rendez-vous à
Clarksdale, le Cat Head Delta Blues & Folk, un mythique disquaire d'un autre temps
Au milieu des bungalows, le Juke Joint Chapel accueille de
nombreux concerts de blues et sert une impressionnante variété de bières
Première soirée à Clarksdale: Le RED BLUES CLUB xs
Clarksdale, le fameux "Crossroads", à la
croisée des routes 49 et 61.
La légende raconte que c'est là que Robert Johnson
aurait vendu son âme au diable contre la recette du blues.xThe GROUND ZERO autre célèbre temple du Blues à Clarksdale
A la fois bar, restaurant et scène de musique, le Ground
Zero Blues Club appartient à Morgan Freeman.
Quelques styles d'habitations le long de le
routew w
William Christopher Handy (né le 16 novembre 1873 et mort le 28 mars 1958) est un musicien et compositeur de blues américain souvent considéré comme "The Father of The Blues" (le père du blues).Dockery Farms Dockery Farms, one of the most important plantations in the
Delta, was founded in 1895 by William Alfred “Will” Dockery (1865-1936). Dockery purchased thousands of acres bordering the Sunflower River and worked for years to clear the swampy
woodlands. At its peak Dockery Farms was essentially a self-sufficient town with an elementary school, churches, post and telegraph offices, its own currency, resident doctor, railroad depot,
ferry, blacksmith shop, cotton gin, cemeteries, picnic grounds for the workers, and a commissary that sold dry goods, furniture, and groceries. In the early 20th century Dockery housed four
hundred tenant families, most of whom were African Americans who migrated to the region in pursuit of work. Will Dockery earned a reputation for treating his tenants fairly, and many resided
there for long periods of time.
B. B. King (pour Blues Boy), de son vrai nom Riley B. King, (né le 16 septembre 1925 à Itta Bena, dans le Mississippi aux
États-Unis), est un guitariste, compositeur et chanteur de blues américain. Il est considéré comme l'un des
meilleurs musiciens de blues. Il est, avec Albert
King et Freddie
King, un des trois kings de la guitare blues.
x
C'est ici, dans le cette région appelée Delta du Mississippi
(mais qui n'est pourtant pas un delta proprement dit) qu'est
probablement né le Blues, avant de remonter vers les villes du nord, avec les Noirs quittant les champs de coton pour trouver du
travail dans les industries
x
Encore un endroit
improbable, perdu au milieu de nulle part... et à
l'intérieur... du Blues. En fin d'après midi, en guise
d'apéroxxvxxEt on continue vers Jackson
la capitale du Mississipi où nous logerons ce soir
Jackson est une ville des États-Unis, capitale et
principale agglomération de l’État du Mississippi. Lors du recensement de 2010, sa population s’élevait à 173 514 habitants.
La ville de Jackson est traversée par la Pearl river ou rivière aux
Perles.Eglise baptisteEt voici le Capitole du Mississipi à Jackson
Jackson by Night
Et le lendemain matin, en route pour la Louisiane. Ici avec Marc Ysaye et sa
compagne
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La Route du Blues
11 novembre 2013
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06:55
Nous voilà DANS le fameux studio ou TOUT a commencé pour paraphraser Marc Ysaye
...Direction Memphis (Tennesse) à travers le Missouri et une petite incursion en Arkansas.
Memphis est la plus grande ville et la deuxième aire urbaine de l'État du Tennessee, aux États-Unis. Ville portuaire située
sur le fleuve Mississippi, Memphis représente le plus grand centre industriel du Tennessee ; elle est le siège du comté de
Shelby. Memphis est considérée comme « le berceau du blues » et la célèbre rue Beale Street rassemble de nombreux clubs dont celui de B. B. King. La ville est aussi connue des
amateurs de rock 'n'
roll. Elvis
Presley, qui a grandi à Memphis, y a acheté une demeure somptueuse, Graceland, dans laquelle il est mort le 16 août 1977.
La population de la commune de Memphis était de 646 889 habitants selon le recensement fédéral de
2010 (1 316 100 dans l'aire urbaine). Elle est donc la plus grande ville du Tennessee mais la seconde agglomération de l'État (derrière Nashville, la capitale). Memphis est la seconde localité la plus peuplée dans la
région sud-est des États-Unis (juste après Jacksonville en Floride) ; néanmoins, son aire urbaine reste beaucoup moins peuplée que celles d'Atlanta et de Miami.
w Lunch dans
une dans une station d'essence typique, jusqu'au pompiste, plus vrai que nature...et bien sûr, le hamburger, frites, Budweiser FOR
SALE......... puis enfin,
de temps à autre, une forêt, quelques bosses et des semblants de virages.Puis commencèrent les champs de cotonEt la traversée de quelques petites villes aux rues bien caractéristiques
Les nombreuses peintures murales font aussi partie du décor
typique
"L'Hernando de Soto Bridge" et ses deux arcs formant un M, traverse le Mississipi juste avant d'entrer dans
Memphis, qu'il symbolise
Après nous être installés au Peabody Hotel sur Union Avenue, nous nous rendons au mythique Sun Studio à quelques centaines de mètres sur cette même
avenue
Memphis est l'endroit où ont débuté ou se sont installés de nombreux genres de musique
américaine comme le Blues, le Gospel, le Rock n'Roll et la country music. Johnny Cash, Elvis Presley, Jerry Lee Lewis et
B. B. King sont de ceux qui y ont connu leurs débuts dans les années 50 grâce notamment à Sun Records. Beaucoup d'autres chanteurs ou musiciens ont grandi ou débuté à Memphis comme les Box Tops, les Grifters, Aretha Franklin, Carl Perkins, John Lee Hooker, Justin Timberlake, Howlin' Wolf,
Bobby "Blue"
Band, Charlie Rich, Al Green, Muddy Waters, Big Star, Tina Turner, Roy Orbison, Willie Mae Ford Smith,
Sam Cooke, Booker T.
and the M.G.'s, Otis Redding, les Blackwood Brothers, Isaac Hayes, Rufus Thomas, Carla Thomas, Shawn Lane, The Sylvers, Anita Ward et "le père du Blues" William Christopher Handy. La Blues Foundation (dont le siège se trouve à
Memphis) y organise chaque année début février dans plusieurs clubs de la ville l'International Blues Challenge et les International Blues Awards.
Plus récemment, Memphis a été le berceau d'un style de Hip-Hop sudiste plutôt agressif,
reposant sur des basses puissantes: le Crunk. Des artistes originaires de la ville tels que Three 6 Mafia, Al Kapone, 8 Ball & MJG ou encore Tommy Wright III sont réputés pour être
les précurseurs de ce style de rap. Le hip-hop de Memphis se voit cependant très différent de celui des autres villes du sud des États-Unis (telles qu'Atlanta, Houston, La Nouvelle-Orléans ou encore Miami...).
En effet, il est caractérisé par une ambiance beaucoup plus sombre et angoissante, que ce soit dans la musique ou les paroles, beaucoup moins destinée au dancefloor comme c'est le cas pour le
Crunk d'Atlanta. En mars 2005 le groupe Three 6 Mafia fut après Eminem en 2002, les seconds rappeurs à avoir
remporté un Oscar.
Memphis est également connue pour ses photographes très célèbres comme William Eggleston, le père de la photographie couleur.
On trouve, dans la ville, beaucoup de galeries d'art qui ont fleuri depuis une
décennie.
Et un beau jour de l'été 53 c'est cette porte qu'a poussée
le jeune Elvis Aaron Presley. Il y enregistre à ses frais, deux chansons pour 4 dollars et repart avec le
disque sous le bras pour l'offrir à sa mère.
Le 5 juillet 1954 est une date mémorable pour le
label, puisqu'Elvis Presley, alors inconnu, y enregistre
That's All Right Mama, qui deviendra son premier tube. Ce titre est considéré comme le premier morceau de
rockabilly.w
Sam Phillips, le propriétaire
du studio à l'époque
vd
Nous voilà DANS le fameux studio ou TOUT a commencé pour
paraphraser Marc Ysaye x
Cette pièce est restée intacte depuis plus d'un demi siècle. Sur
la photo au mur, Elvis, et derrière lui, les panneaux qui recouvrent encore les murs
actuellementk
B.B. Cunningham Jr., figure de la scène musicale de
Memphis et claviériste de Jerry Lee Lewis
Marc Ysaye (Classic 21) à la batterie Stephane Poncin avec BB
Cunningham
A droite, B. B. Cunningham,
âgé de 70 ans, décédé depuis. Il a été abattu de plusieurs balles de pistolet une nuit d'octobre 2012 à Memphis.Ci-dessous, "The Million Dollar Quartet". Le 4 décembre 1956 est une autre date mémorable pour le
studio : alors que Jerry Lee Lewis, Johnny Cash, Carl Perkins se trouvent en studio pour enregistrer, débarque Elvis Presley.
Ils débutent une improvisation que Sam Phillips ne manquera pas de mettre sur bandes; mais le disque ne sortira que bien des
années plus tard. w
Le lendemain matin,
sur le départ. Aujourd'hui, balade à moto dans Memphis. Ici, avec Marc et Edmond, avec qui j'ai partagé la chambre pour réduire les frais..
Briefing de
la journée, par les partenaire s de Classic 21 pour de ce genre de voyage. Patricia et Cédric Lorent de "Bike to Beach", spécialisé dans les voyages à
moto, et Patrick, spécialiste
des USA et plus particulièrement de la Route du
Blues. Asssise à gauche, Françoise, la compagne de Marc Ysaye Visite des studios Stax Le musée actuel ci-dessus et les anciens studios
ci-dessous
Stax Records est une entreprise
d’enregistrement et de distribution de disques. Créée sous le nom de Satellite Records à Memphis en 1958 par deux frère et sœur, Jim STewart et
Estelle AXton, STAX est devenue dans les années 1960 une des maisons de production les plus importantes de la musique Soul (la Motown sera sa principale concurrent), avant
de fermer ses portes en 1975.
x
Lors de
notre balade dans Memphis, une halte au Lorraine Motel ou Martin Luther King fut assassiné le 4 avril 68, alors qu'il sortait sur le balcon de sa chambre 20 août 1942 à Covington, Tennessee, et mort le 10 août 2008 à Memphis, Tennessee[1], est un chanteur, producteur et compositeur de soul, ainsi qu'un acteur américain.c
Grand rassemblement dans un resto wagon branché, le Camion ambulantLa route continue. Quelques habitations
typiques, dans les quartiers chics de Memphiscvkj;
Oh un écureuil
!!La rue animée de Memphis, BEALE Street et son Club le BB
.KING
Chez BB.KING
Et puis notre hôtel, le Peabody avec ses fameux Colverts dans le hall et eur
remontée à l'étage le soir, tous tapis rouges déroulésIl y a fort longtemps en 1933, le manager de l’hôtel, Frank Schutt, revenant d’un partie de chasse arrosée au Jack Daniel,
discuta d’une grande idée avec son ami Chip Barwick : « Ce serait drôle si on mettait nos canards dans la fontaine de l’hôtel, non ? » (Ils utilisaient les canards pour attirer des
prédateurs, lors de la chasse).
Qui n’a jamais eu d’idées étranges sous l’emprise de l’alcool ?
Sauf que cette fois, ils mirent à exécution leur brillante idée en se payant très
certainement un bon fou rire.
Et quelle ne fut pas leur surprise ? Les clients de l’hôtel ne tardèrent pas à se
rendre autour de la fontaine enthousiasmés par cette idée originale et divertissante.
Ainsi, des canards furent installés dans la fontaine du plus luxueux hôtel de la
ville.
Et c’est l à que l’histoire devient intéressante.
En 1940, un dresseur de cirque se proposa d’accompagner les canards à la fontaine le matin et de les
en sortir le soir afin d’éviter tout trouble nocturne. Du coup, pendant plus de 50 ans, Bellman Edward devint le Duckmaster (le maitre
des canards) jusqu’en 1991.
Depuis donc plus de 60 ans, les touristes et clients s’agglutinent chaque jour pour voir arriver les
canards à 11h le matin et repartir à 17h le soir… en prenant l’ASCENSEUR (oui, oui vous avez bien lu), pour aller tranquillement se
reposer sur le toit de l’hôtel.
Le pirroresque Trolley de Memphis
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La Route du Blues
8 novembre 2013
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/2013
11:54
xAu-dessus du compteur, on distingue le fameux "TRIPY". C'est un road book qui fonctionne comme un GPS et qui
nous indique la direction à suivre et les changements de directionBob Waldmire avait fait de ce
bus son habitation. L'artiste a passé sa vie à voyager sur la 66 en y peignant les murs et les immeubles. Il est décédé en 2009
Quelques maisons typiques
Saint-Louis (en anglais Saint Louis,
souvent abrégé en St. Louis) est une ville indépendante dans le Missouri aux États-Unis, située à
environ 470 kilomètres au sud-ouest de Chicago, la ville compte 319 294 habitants et Grand Saint-Louis qui est l'agglomération principale de la plus grande zone urbaine du Missouri et la 16e des États-Unis compte 2 879 934 habitants en 2008 (source US census bureau)[1].
La ville fut fondée en 1764 juste au sud du confluent des rivières du Missouri et du Mississippi par les commerçants et
colons français Pierre Laclède et René Auguste Chouteau. La ville comme le futur État du Missouri devinrent un territoire de l'Empire espagnol après que les Français furent défaits durant la guerre de Sept Ans. En 1800, le territoire fut secrètement rendu à la France, que son dirigeant, Napoléon Bonaparte, revendit aux États-Unis en 1803.
Surnommée la « Gateway to the West » pour son rôle dans
l'expansion vers l'ouest des États-Unis, la ville donna en 1965 son petit nom à une nouvelle construction faisant partie du Jefferson National Expansion Memorial, la
Gateway Arch ; l'arche est devenue l'icône de Saint-Louis.
Autrefois 4e plus grande ville des États-Unis,
Saint-Louis a vu sa population tomber à la 52e place[2]. Au plus haut de sa densité, Saint-Louis
accueillit l'Exposition universelle de 1904 et les Jeux olympiques d'été de 1904.
Au XIXe siècle, l'immigration provenant d'Italie, d'Allemagne, de Bohême, et d'Irlande inonda Saint-Louis, colorant la cuisine et
l'architecture de la ville. Beaucoup d'Afro-Américains se dirigèrent au nord de la ville durant la Grande Migration.
Voici notre hôtel
A St Louis nous tombons à pic. C'est le dernier jour du Bluesweek FestivalwwIl y en a pour tous les
goûtsDans un grand parc au centre
de la ville, trois scènes et une multitude d'échoppes proposant à manger et à boire. Les gens y viennent avec leur chaise pliante, s'installent et se déplacent au gré des concerts
Sur le chemin du retour vers l'hôtel, je fais encore une halte dans ce bistro d'où s'échappaient des riffs de
guitare aguicheurs
Histoire
Période coloniale (XVIIe ‑ XVIIIe siècles)
Au XVIIe siècle, la région de Saint-Louis est explorée
par les Français. En 1673, Louis Jolliet et Jacques Marquette commencent l'exploration du fleuve Mississippi ; quelques années plus tard, c'est Cavelier de la Salle qui descend le cours d'eau jusqu'à son
embouchure. Ce dernier prend possession de la vallée en la baptisant « Louisiane », en l'honneur de Louis XIV. La région septentrionale de la Louisiane est aussi appelée Haute-Louisiane ou encore Pays des Illinois. Un établissement français est fondé en 1699 non loin du site
de Cahokia. Les Français construisent un ensemble de forts (Fort de Chartres, Kaskaskia, Prairie du Rocher). Des prêtres catholiques établissent une mission à proximité du site actuel de Saint-Louis, en 1703.
La ville est officiellement fondée par le marchand français Pierre Laclède — ou Pierre Laclède Liguest — et son jeune assistant et beau-fils néo-orléanais Auguste Chouteau le 15 février 1764. En 1765, Saint-Louis devient la capitale de la Haute-Louisiane. Entre 1766 et 1768, elle est administrée par le lieutenant-gouverneur français Louis Saint-Ange de Bellerive. Mais le traité de Paris, signé le 10 février 1763, consacre la défaite des Français dans la guerre de Sept Ans : la France perd de nombreux territoires en Amérique du Nord, dont ceux de la rive orientale du Mississippi qui sont
cédés au Royaume-Uni. Quant à la rive occidentale du fleuve, elle revient à l'Espagne. Après 1768, Saint Louis est donc contrôlée par des gouverneurs espagnols et
continue de l'être même après la signature du traité secret de San Ildefonso,
le 1er octobre 1800, qui restitue le territoire à la France. Le 18 janvier 1803, Napoléon Bonaparte, alors consul à vie, décide de ne pas garder cet
immense territoire. La Louisiane est vendue aux jeunes États-Unis le 30 avril 1803 contre la somme de 80 millions de francs (15 millions de dollars). La
souveraineté américaine entre en vigueur le 20 décembre 1803 (cf acte du Louisiana Purchase).
L’expansion au XIXe siècle[
Exposition universelle de Saint Louis : palais de
l'électricité
Saint-Louis fait partie des États-Unis depuis 1803 ; à cette époque, elle comptait environ 1 000 habitants. L'année suivante, la célèbre expédition Lewis et
Clark part de Saint Louis et explore l'Ouest américain jusqu'à la côte Pacifique. Les hommes sont de retour
le 23 septembre 1806, après un long voyage qui initia par la suite la conquête de l'Ouest. La grande période des bateaux à vapeur s'ouvre en 1817 lorsque le Zebulon M. Pike arrive dans la ville. Saint-Louis devient le dernier port sur le
Mississippi, qui est au milieu du XIXe siècle, le deuxième port des États-Unis derrière celui de New York. Le Missouri devient officiellement un État des États-Unis en 1820
et Saint-Louis en est la ville la plus peuplée.
En 1849, une épidémie de choléra et un grand incendie frappent la cité. À la
suite de ces deux catastrophes, les autorités municipales décident d'imposer un code de l'urbanisme et d'améliorer la gestion des eaux usées. La population grandit alors rapidement grâce à
l'immigration de familles allemandes, italiennes et irlandaises : en 1860, on compte 160 000 habitants, alors que la ville n'existe que depuis cent ans.
La guerre de Sécession (1861-1865) affecte l'économie du port, même si les arsenaux produisent des navires de guerre pour l'Union. Le
4 juillet 1876, la ville de Saint-Louis vote sa séparation avec le comté rural de Saint-Louis et devient une municipalité indépendante (independent city). Pendant la deuxième moitié du XIXe siècle, Saint-Louis fournit à la nation une série d'hommes d'affaires et de célébrités (Sara Teasdale, T. S. Eliot, Tennessee Williams) qui font le renom de la ville ; plusieurs sociétés y sont fondées (la compagnie Ralston-Purina, Anheuser-Busch, International Shoe et Brown Shoe Company). Avec Chicago et New York, Saint-Louis se dote des premiers gratte-ciel : le Wainwright Building, dessiné par l'architecte Louis Sullivan sort de terre en 1892. Nikola Tesla fait une démonstration publique de communication radio en 1893. La ville
est frappée par une tornade en 1896 qui détruit plusieurs quartiers et provoque la mort de 255 personnes.
XXe siècle
D'après le recensement de 1900,
Saint-Louis était alors la quatrième ville la plus peuplée des États-Unis. En 1904, elle accueille une exposition universelle puis les IIIe jeux Olympiques de l'ère moderne. Pendant la Grande Dépression, les miséreux se regroupent dans le plus grand hooverville du pays qui comptait environ 1000 personnes[4]. Saint-Louis connaît une industrialisation
importante. La diffusion de l'automobile permet aux banlieues de s'étaler. Les classes moyennes commencent alors à fuir la commune, si bien qu'elle perd la moitié de sa population entre 1950 et
2000. Le projet d'urbanisme Pruitt-Igoe (1955-1972) est un échec. Durant les années 1990, le député du Missouri Richard Gephardt
dénonça la vaporisation d'agents radioactifs pendant les années 60 aux fins d'expérience secrète depuis le bâtiment des
chevaliers de colomb.
XXIe siècle[
En 2010, la ville compte environ 360 000 habitants et elle est classée cette année comme
la ville la plus dangereuse des États-Unis 2 100 actes d'origines criminelles pour 100 000 habitants alors que la moyenne
nationale tourne autour de 430
Published by Christian VANCAU
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dans
La Route du Blues