Dire en préambule que ceci n'est q'un résumé de ma biographie complète (1937 à 2016), rédigée depuis des années sur Overblog et que je n'ai aucune prétention littéraire. Je ne suis qu'un témoin trés partiel et forcément partial, d'une époque, que beaucoup de jeunes n'ont pas connue, je suis un rescapé, sans illusion, mais pas triste pour un sou. Ma biographie totale sur overblog, je viens de l'arrêter . Je n'ai pas envie de parler de mes années récentes car il faut beaucoup de recul, pour parler de sa vie. Donc j'arrête. Dans un mois je vais passer un nouvel examen cardiologique. Je pense avoir tout donné de mon expérience de vie. Je me retire doucement. assez parlé !!! Le silence s'installe. Je continue à adorer la vie et je ne suis pas encore en chaise roulante (mais presque), mais je hais cette société malade et nauséabonde dont je n'ai rien à foutre.
Je suis un résigné au niveau de la sociéte, pire un révolté profond, mais totalement preneur de la vie que je vis, et que je défendrai jusqu'au bout; Il n'ya pas de salut dans la société que nous avons construite et je comprends parfaitement le refus des jeunes. Nous ne leur avons pas transmis un monde viable sur le plan éthique et je ne voudrais pas avoir 18 ans aujourd'hui.
Ceci dit il y a toujours eu des gens qui ont su se battre pour faire fleurir ce qui était encore fleurissable, même sur des tas de purin. Donc une société pourrie, ça ne peutt pas étre une excuse et les jeux-video ne sont pas l'unique façon de s'en sortir, ni la drogue. A bonne entendeur salut, les Jeunes, et quelques vieux encore résilients
Je suis né en 1937 à Gand et y ai vécu jusqu'en 1940. J'ai été mis au monde à domicile par mon grand-père paternel et parrain, André Van Cauwenberghe, gynécologue
Mon nom Van Cauwenberghe signifie « Du Mont des Choucas ». Ma famille est de Waenegem-Wortegem (Oudenaerde)
Ma petite soeur Danielle est née à Gand en juin 1939
En 1940, mon père qui était chirurgien, s'est embarqué à Dunkerke, pour l'Angleterre, en tant que capitaine-médecin. Mes grands parents paternels gantois, ma mère ma soeur et moi, sommes partis en exode pour Montpellier où nous avons vécu pendant 3 mois. Lors d'un arrêt pic-nique, on m'a mis sur le toit de la voiture et deux avions allemands ont piqué sur notre colonne en nous mitraillant. Mon jeune oncle Jean-Pierre Duesberg m'a arraché du toit de la voiture et a plongé dans le fossé, en me couvrant. Pendant des années, alors que je n'ai su cette épisode que bien plus tard, j'ai rêvé que j'étais mitraillé par des avions et que, les voyant piquer sur moi, je me mettais à creuser un trou dans la terre avec mes mains pour me mettre à l'abri
Au retour de Montpellier je suis allé vivre avec ma mère et ma soeur, à Liège, Quai Mativa, au bord de la Meuse, chez mes grands-parents Jules Duesberg et Adrienne de Neuville qui était ma marraine. Mon grand-père était un anatomiste mondialement connu, chercheur et professeur à l'Université de Liège, dont il avait été le Recteur à 3 reprises. Il avait aussi été Ministre de l'Instruction publique et ami très proche du Roi Leopold III. Son fils Jacques Duesberg a d'ailleurs été le Précepteur des enfants du Roi, Baudhuin et Albert. Ce grand homme aimait les filles et pas les garçons; Il a eu 3 fils et deux filles dont ma mère. Il ne m'a jamais adressé la parole pendant toute la guerre, alors que j'étais sans père. En 1945, il a perdu ses lunettes d'écailles à la campagne. Nous avons organisé un rateau dans la prairie et c'est moi qui ai retrouvé les lunettes. Il a tiré de son portefeuille 2 billets de 5 francs et me les a donnés. Je les ai toujours. Voir ci-dessous
J'ai vécu toute l'occupation à Liège, en ce compris les bombardements lors de la bataille des Ardennes, les fameux V1, ai été enseveli sous les plafonds de la cave avec ma grand-mère. Toute la famille au sens large était d'ailleurs venue habiter dans nos caves solides et nous y avons tous séjourné et dormi sur des matelas pendant 3 mois, fin 1944. C'est aussi l'arrivée des américains sur leurs chars quai Mativa. Un grand noir me tend du chocolat et des bananes. Jamais vu çà. Ni le chocolat, ni les bananes, ni le Noir
Une DCA(Défense anti-aérienne) américaine s'installe sur la berge de la dérivation, juste devant nous. Le tirailleur est un certain Jimmy de l'Iowa. Il a 18 ans. Je joue avec lui et porte souvent son casque. Un jour un avion pique droit sur nous. Jimmy s'installe à la DCA et moi je rentre presto dans les caves de la maison en remontant la berge, mais avec le casque de Jimmy et ce même Jimmy, quand je resors a abattu l'avion, quai de Rome, sans son casque
Fin 44 j'ai fait une bronco-pneumonie et début 1945, je suis parti en Haute Savoie à Morzine avec ma mère et j'ai appris à skier dans un hôtel quasi désert. Des soldats partout, même sur le Lac Léman, vu d'Evian-les bains. Une année avant j'avais déjà passé un séjour mémorable à Bois-Briard, Every Petit-Bourg, près de Fontainebleau, chez mes oncle et tante Deheselle, qui y tenaient une petite ferme.(voir photo ci-dessous) Oncle Antoine et Tante Ponette, qui me faisaient faire "Heil Hitler", bras levé, chaque soir avant que je ne monte me coucher. Ils étaient Pétainistes et cela les faisait beaucoup rire. Ma mère, pourtant patriote et royaliste ne disait rien. C'est là aussi que j'ai vu "assassiner" mon premier cochon et que j'ai été attaqué par un coq qui m'a lacéré le visage et les bras
Au retour de Morzine, nous avons visité Paris
Voir mes dessins du Lac Leman. La fin de la guerre. Effarant ! Tous mes dessins ou presque sont bourrés de soldats, de mitraillettes, d'avions crachant le feu
En 1945, je vais, avec mon grand-père conduire ma petite soeur Danielle dans un Institut chez les soeurs, à Ciney. On me dit qu'elle est malade, je n'avais rien remarqué. On parle de démence précoce, pas encore de schyzophrénie; Ma compagne de jeux disparaît à jamais. Je la reverrai dans son cercueil à Dave en 1967. Elle avait 28 ans. Je l'avais revue une fois après son internement. Elle ne m'avait pas reconnu et s'était frappé la tête contre les murs dans le parloir. Je n'y suis jamais retourné
Juste après, été 45, mon père rentre d'Angleterre. En fait il est encore mobilisé et porte l'uniforme anglais. Il est caserné en Normandie à Bayeux. Je joue sur la quai Mativa à Liège. Je le vois tourner le coin de la rue Auguste Hock et je vais vers lui, en lui disant "Est-ce que tu serais Papa ?" J'avais vu des photos. Il est accueilli très froidement par la famille. J'apprendrai qu'il a écrit des articles contre le gouvernement Pierlot en exil à Londres et qu'il a été viré de l'armée belge et récupéré par l'armée anglaise
En Septembre 1945, pour la 1ère fois de ma vie je rentre en 3e primaire chez les soeurs de Ste Véronique. Ma première année je l'avais faite avec ma mère et ma cousine Béatrice, ma mère étant contrôlée par une frebellienne dépendant du couvent de Jupille, dirigé par la soeur de mon grand-père, ma Tante Loulou Duesberg. En 2e, je suis allé à l"école Saint-Ambroise pendant 2 semaines et nous en avons été chassés par les bomb ardements. Cette fois la guerre est vraiment finie
En juillet 1946, naissance de mon frère Etienne. Un nouveau départ pour mes parents, pas pour moi
En 1947, nous partons à Bruxelles, mon père ayant trouvé une place dans une clinique privée située à Neerijsse (Overiijsse) en pleine campagne, clinique dirigée par le Docteur Delchef. Nous nous installons au Centre de Bruxelles, rue Montoyer dans la maison voisine de celle du patron. Mais ma mère est partie avec mon frère à Liège car son père Jules Duesberg a été tué dans un accident de voiture et sa mère se retrouve seule et veuve. Mon père rentre tard de sa clinique de campagne et en plus je n'accepte pas mon père, entré trop tard dans ma vie. Alors je vais jouer au bout de la rue chez mon ami Charles Van Hove, dont le père est antiquaire. Il y a aussi des assistantes familiales qui viennent s'occuper de moi. Je me souviens d'une blonde qui ressemblait à Eva-Marie Saint dans "Sur les Quais" et qui venait de rompre avec son fiancé. Nous pleurions dans les bras l'un de l'autre
A l'école je raffle les premiers prix en lecture, orthographe, style et dessin. Voir ci-dessous
Pendant les vacances et certains WE je vais loger à la Clinique de Neerijsse. Il y a un quartier spécial pour les médecins et leur famille. Je joue à l'indien dans les bois et autour de l'étang et vais voir mes deux copains Ugo et Eric dans leur lit cage. Ils ont mon âge et ont la polio
Je vais aussi chez ma voisine Madame Delchef, qui met des disques joués par Yehudi Menuhin et qui a deux chiens, un loup d'Alsace nommé César et un Griffon d'Ecurie nommé Néri. Quel bonheur pour moi qui n'ai jamais eu d'animaux
Un ami liégeois de ma mère se montre très assidu et lui fait d'assez fréquentes visites, rue Montoyer mais aussi pendant nos vacances à la Côte belge car nous y allons deux fois par an. Je le connais depuis la guerre. Ma mère et moi allions tous les dimanche au Conservatoire de Liège. J'ai été élevé dans la musique classique. Et il était là le Monsieur et derrière son dos, il cachait une orange, façon de séduire le gamin. J'étais gêné mais je prenais l'orange. Ma mère le faisait souffrir. Elle adorait faire souffrir les hommes, les amoindrir. Mon père a fini par réaliser et l'a viré. On ne l'a jamais revu mais cet homme était amoureux fou et il souffrait et je n'appréciais pas du tout les jeux de ma mère
Ma mère revient de temps en temps à Bruxelles avec mon frère Etienne dont elle attache les pieds dans son lit avec une bande velpo. Il porte aussi un harnais autour du buste. C'est pour qu'il ne tombe pas de son lit-cage. Je ne comprends pas; Il n'aurait pas fallu essayer cela avec moi. Peut-être était-ce une invention d'après-guerre????
Quand ma mère revient, je tombe malade. J'entends par là que je secoue le thermomètre à l'envers. En fait je veux profiter de ma mère, tant qu'elle est là. Alors un médecin très compétent déclare que j'ai "des fièvres de croissance"
Le mercredi à Bruxelles mes grands parents paternels venaient de Gand pour me chercher à midi et nous déjeunions ensemble. Mon grand-père paternel, André Van Cauwenberghe, mon parrain, le gynécologue qui m'avait mis au monde à domicile à Gand et sa femme, Fernande de Cock, un personnage particulier mais qui plus tard m'a beaucoup aimé en racontant partout que je jouais de la guitare et mesurais 1m80, ce qui, à l'époque était plutôt grand
En 1949, nous revenons à Liège, mon père ayant trouvé une place à la Clinique de l'Espérance à Montegnée. Il va y soigner les Mineurs et nous nous installons dans une maison, rue du Snapeux, dans le quartier Saint-Gilles - Saint-Nicolas, sur les hauteurs de Liège. Je rentre en 8e, à savoir en 5e primaire, ches les Jésuites, au Collège Saint-Servais et là, de retour à Liège, je suis dans mon élément, c'est ma ville
En 1950, naissance de mon frère Marc. Un futur autiste qui ne parlera jamais
C’est vers cette époque que je dois être opéré des amygdales. Suis en salle d’op, assis avec un masque d’escrimeur et on verse sur le filtre de ce masque, de l’éther, goute à goutte. Mon père assiste à l’opération et je résiste à l’anesthésie très longtemps. L’anesthésiste n’y comprend rien. Je ne veux pas de cette opération. Couper les amygdales est un symbole bien connu de la castration. Ce que les psys appellent un déplacement
Pendant les vacances j'allais parfois à Anseremme, au bord de la Meuse chez ma tante Ginette, soeur de mon père et son mari, mon Oncle Lucien Brunin, juge à Gand. Magnifique propriété 'Le Pâchis", avec une barque au pied de la villa. C'est là que j'avais appris à nager avec mon Oncle à l'âge de 8 ans, donc juste après la guerre. Un mie de bonheur, un hâvre de paix dans lequel je mes uis réfugié pendant au moins quinze ans por échapper aux névroses de ma mère. J'adorais ma tante. En plus elle avait une fille, Régine, née en 1946, et qui avait naturellement remplacé ma soeur disparue. J'allais aussi depuis la guerre à Gand chez eux, rue d'Angleterre et jouais avec mon cousin Didier, de quatre ans plus âgé que moi. Ils avaient une splendide demeure dans laquelle ils ont caché le fils juif de leur servante, je me souviens de la trappe où on le cachait. Je l'ai vu pour la première fois fin des années soixante. Nathanaël, dit Nathy avait épousé la fille d'Isaac Shamir et j'ai goûté avec eux dans le jardin d'Anseremme, posant à sa fille des questions sur son père qu'il n'était pas adéquat de poser, si vous voyez ce que je veux dire...
En 1949, j'entre aux Scouts, à la XXe Saint-Hubert, une troupe catholique de fils de bourgeois, et j'y effequctue mon premier camp à Bérisménil. J'y resterai jusqu'en 1956 et y apprendrai pas mal de choses. J'accomplirai en fin de parcours mon Hike de la Couronne et serai consacré "Scout du Roi". On voit l'ambiance dans laquelle je baigne encore à cette époque. Il gaut dire que ma mère a été la première cheftaine de Belgique et a fondé un clan de femme, qui s'appelle "Le Clan Reine Astrid"
Au collège je me fais deux grands amis. Pol Scuvie que je rencontre dans un duel à la boxe dans la cour de récréation. C'est le caïd des primaires. Je lui résiste et ça lui plaît. Je deviens consacré par les centaines d'élèves qui ont assisté à ce combat car résister à Scuvie, c'est un exploit. Nolus devenon amis at accomplirons de nombreuses courses à vélo, en franchissant notamment la Côte des Forges et la Côte de Mont
Dès le lendemain je suis provoqué à un combat de lutte par l'autre costaud de la cour de récré, Robert Seghers, qui revient du Congo, excellent nageur, style Johnny Weismüller. Et je fais match nul. Je deviens également son ami. A nous trois nous sommes intouchables
Je prends aussi des leçons de piano, rue Eracle chez Madame Dehain-Delacroix. Une méthode nouvelle et rapide sur des partitions simplifiées. Je passerai un examen de deux années en une à Bruxelles, en 1950, avec "Tristesse de Chopin". Je suis reçu mais je vais arrêter
En 1950, naissance de mon frère Marc. Un futur autiste qui ne parlera jamais
Nous passerons des vacances à Palogne, sur la Logne, encore un cours d'eau, dans ma vie.Rapidement je deviens le passeur et transporte les gens d'une rive à l'autre. J'ai 12 ans
En juin 1950, je termine mon cycle primaire et entre en septembre en 6e Gréco-latine, chez le Père Jacquemin. Je réussis avec 60% mais ma mère veut me faire redoubler mon année.Pourquoi??? Mystère total! Pendant mes douze premières années d'étude ma mère s'acharnera à ma faire rater mes études et même à me les faire abandonner Le collège refuse.
Alors, fin 1951, j'entre en 5e latine (à savoir 2e) en demi-pension. Repas de midi et étude du soir. Je ne sais pas pourquoi et je passe une très belle année avec le Père Conter. Je suis même dans le peloton de tête, grâce à mes succès dans tout ce qui est langue française et versions latine et grecque. (Mauvais en maths et moyen en thème). Je termine mon année 5e sur 30. Un soufflet pour ma mère
Je suis tous les jours à la piscine du Collège et notre professeur de gymnastqiue, ami du boxeur Kid Dussart, organise des combats de boxe. Je me porte volontaire et monte deux fois sur le ring, contre mon ami-ennemy Guy Philippart
Juillet 1951, je fais ma promesse de Scout au camp d'Habay-la-Neuve, auPont d'Oye, chez le Baron Pierre Nothomb et suis totémisé "Ecureuil réservé"
En août 1951, je participe à mon premier Jamboree scout à Bad Ischl en Autriche, dans la vallée de l'Inn. Des scouts du monde entier. Une expérience inoubliable. J'ai 13 ans
En septembre 51 j'entre en 4e latine (donc en 3e année). Mais cuti-réaction négative, ma mère décide de me placer en Suisse, dans les Grisons, au-dessus de Saint-Moritz, à 2000 mètres d'altitude. Institut Montalia ditigé par une anglaise Mrs Bird et 3 professeurs ,suisse, italien et français. Dix-sept élèves. Gymnastique dans la neige à 6h00 du mat, cours le matin, sieste, ski tous les jours et les Week-End et puis étude et dortoir. Je ne me sens nullement tuberculeux. Mes collègues, des fils de diplomates pour la plupart, de plusieurs nationaltés. Ma mère vient me voir en hiver, c'est la cata. Je me retrouve seul pendant les vacances de Pâques, mes condisciples étant tous retournés chez eux. J'écume avec mon agfa Box, la région de Nietszche, Pontresina, Silvaplana, Campfer, SILS-MARIA, Muotas Muragle. Piz Nair, La Maloja, tous les lacs de l'Engadine. Pendant l'hiver j'avais déjà remonté le glacier de la Diavolezza, en peau de phoque (sous les skis). Je me ckasse deuxième de mon année et rentre en Belgique en juin 1953. Mon père vient me chercher à la Gare de Bruxelles et ne me reconnaît pas. Je suis tout bronzé, j'ai grandi et je porte des pantalons. Je retrouve mes condisciples au Collège fin juin et suis entouré comme un héros rescapé
Septembre 1953. J'entre en 3e latine et là nouvelle mésaventure. Ma mère me fait passer à l'Orientation professionnelle, tests, je suis inapte à continuer mes Humanités. C'est trop intellectuel pour moi. Mon père vient me trouver dans ma chambre et me propose de faire des études dee menuisier.(Ma mère adore les meubles alors un menuisier gratos à domicile) Je tombe de la lune et refuse net. Je repasse mes tests, il y a erreur, je suis apte. Et voilà
En outre j'attrape une varicelle corsée et vais me faire soigner chez ma grand-mère. Un ami, Pierre Verlaine m'apporte les cours. Je m'acharne, veut prouver que que je puis réussir ces études actuelles et passe sans problèmes mes examens en juin 1954
Septembre 1954. J'entre en 2e latine (avant-dernière) chez le Père Guillaume, un poète wallon. On appelle cette 2e annèe, "La Poésie". C'est une année folle où nous montons deux pièces de théâtre écrites par l'un d'entre nous. Jean-Pierre Willemaers. Ave Alex Klimov's, un exilé russe, nous lisons Sartre et Gide en cachette, auteurs à l'index, et écoutons Ferré, Brassens, Brel et Gréco, chez Alex dont les parents sont beaucoup plus évolués que les nôtres. Cela se passe rue Xhovémont. Mais Alex se fait virer et part à l'Athénée. J'achète ma première guitare chez Frambach, commence à gratter, initié par Willemaers, commence avec Marie-José Neuville et enchaîne sur "La Mauvaise réputation" de Brassens qui fait un petit scandale, encore loin de celui qui va être déclenché par "Gare au Gorille"
A Pâques 1955 je participe à un crochet à Duinbergen, devant 400 personnes, moi le timide et emportes le deuxième prix en chantant "ça va" de Jacques Brel (Un jour le Diable vint sur terre)
Mes parents font construire une villa au 123 rue du Snapeux, à deux pas de notre petite maison modeste où nous n'étions que locataires. Nous y entrons
Et fin 1955, me voici en retho. J'arrête d'aller à la Messe mais n'ose pas le dire. La moitié de ma classe s'apprête à rentrer dans les ordres. Je suis complètement déconnecté. Je réussis mes examens san problèmes et m'apprête à faire le Droit à l'Université de Liège
Découverte au cinéma de James Dean dans "A l'Est dEden" et de Marlon Brando dans "C'étaient des hommes" de Fred Zinneman
Mon frère Etienne qui vient d'entrer au Collège, 8 ans nous séparent, commence à développer des symptômes étranges. Je le suis en me cachant sur le chemin du retour, dans la rue du Calvaire où il gravit des mini-terrils et fait des sermons sur la montagne à un public imaginaire. Mais les gens sont à leurs portes et fenêtres et s'interogent. Mon frère qui pourtant décrochera à Louvain un diplôme de philosophie Thomiste et fréquentera de nombreux couvents qui ne le garderont pas, autant que d'instituts psychiatriques qui ne le garderont pas non plus
Il vit toujours à Liège, je crois. Il a 70 ans. Nous n'avons plus aucun contact. Mais je n'ai jamais eu aucune affinité avec lui
Mes premières années
Ci-dessous, moi à 6 mois, mon père et moi, sur les deux photos suivantes, ma grand-mère maternelle, Adrienne de Neuville, mes grands-parents maternels, Jules Duesberg et Adrienne de Neuville, dite Lily, en voyage de noces à Capri, début 1900, ma grand-mère et un de ses bébés aux USA pendant la 1ère guerre mondiale, Puis 2 photos de Jules Duesberg avec le Roi Leopold III, une photo de Jules, une photo de mon arrière grand-père paternel, Charles Van Cauwenberghe, médecin et Recteur de l'Université de Gand, puis ma soeur et moi sur le balcon du Quai Mativa, maùmère, ma soeur et moi dans le salon, le haut de la maison du Quai Mativa, de mon extrait d'acte de naissance en néerlandais, puis 2 photos de moi à Morzine en 1946, une photo de la naissance de mon frère Etienne, 3 photos de moi à Bruxelles en 1948 avec mes chiens, quatre premiers prix scolaires, deux photos de la Clinique de Neerijsse, Le mariage de mes parents, mon grand-père et parrain André Van Cauwenberghe, Carte de 1er en Composition française, Mon Jamboree en Autriche, deux photos de moi dans ma patrouille scoute en 1949 à Bérisménil, Moi en scout avec mes deux voisines Liliane Mathieu et Aline China, ma classe de 5e primaire avec Monsieur Dassy au Collège Saint-Servais. Ma grand-mère Fernande de Cock épouse André Vancau, sa fille ma tante Ginette, soeur de mon père et épouse de Lucien Brunin, Mon père et mon oncle Jean-Pierre Duesberg, les deux beaux-frères, Mon père et moi à la campagne
Photos de ma naissance, de mes parents et grand parents,de mon enfance à Liège, le voyage à Morzine, et Bruxelles de 1947 au début 1949, sans uoblier l'année 53-54 à St Moritz plus le scoutisme
PALOGNE - HAMOIR sur Ourthe - ANSEREMME-sur-Meuse
4e, 3e et 2e Latines (Poésie-Père Guillaume) Correspondance avec BB en 1954. Un an à St Moritz
En 1956, avant d'aborder le Droit à l'Université de Liège, je suis parti à Londres pour suivre des cours d'anglais à Oxford Street, logeant à Mil Hill East dans la famille d'un chirurgien anglais ami de mon père, la famille Jefford et j'ai récidivé à Oxford, fin 1961, chez un chirurgien d'Oxford, après un voyage épique en été, en Yougoslavie et en Grèce, dans une vieille Ford, avec deux copains, Pierre Desaive et Yves de Seny où je suis allé retrouver ma fiancée de l'époque au pied de l'Acropole d'Athènes et sur la plage du Pirée
Eté 1956, vacances à Hamoir où j'invite mon nouvel ami Alex Jacquemin
Et en septembre avec mes parents mon premier voyage en Mediterranée, au Trayas d'abord dans l'Estérel et ensuite à Villefranche-sur-mer
Octobre 1956 entrée à l'Université, Faculté de Droit
En 1957, je réussis ma première année de Droit en première session. Nous sommes 17 sur 120 à réussir cet exploit
Et ma mère m'inscrit au Mouvement Chrétien pour la Paix qui nous emmène construire une route à Versailles. Je deviens donc terrassier mais aussi lecteur de la bible. Mouvement international connu accueillant catholiques et protestants. Tous les soirs je donne un concert de guitare. Nous dormons en dortoir. Je suis entre un suisse et un hollandais. Et je finis par m'envoyer une petite anglaise qui s'appelle Rosemary Miller et est de Manchester
Après mon chantier de Versailles je pars en stop pour Verbier en Suisse où mes parents ont loué un chalet. J'invite mon ami Gustave Joassart et mon cousin Jean-Marie Fisher
En deuxième candi (1957-1958) je me lie avec une étudiante en philosophie, Cécile, ma première grande histoire d'amour. Difficile. Et puis je suis très sollicité à l'Université et sur le plan de la fidélité ce n'est pas évident. J'accumule aventure sur aventure. Mais attention, rien que des flirts prononcés, car chez les bourgeois en ce temps-là, on ne couche pas, Monsieur, on ne couche pas. Pilule connais pas et capotes, oui, on vend des Durex en pharmacie mais personne n'ose aller en demander. Et voilà donc que j'attrape une réputation de petit sorteur révolté, fou de rock and Roll et de jolies nénettes, bagarreur à l'occasion, toujours pour des filles, et buveur de whisky. Sans oublier le guitariste. On me compare à Jacques Charrier dans le film de Carné "Les Tricheurs"
En 1958, je pars à Menton, pour y retrouver ma mère au mois de février et cela se passe mal une nouvelle fois. Ensuite, grâce à son homme d'affaires, un avocat liégeois,avec lequel je suis ami, je rencontre Jacques Brel, le fréquentant pendant quelques mois, à mon plus grand bénéfice. Puis je suis allé au Festival d'Avignon, y suivant un stage de théâtre d'une semaine, avec Jean Vilar, Gérard Philippe, Maria Casarès, Georges Wilson, Daniel Sorano et Maurice Jarre. Nous prenions aussi l'apéro et mangions ensemble à midi et le soir, avant d'aller au spectacle. C'est dingue quand j'y repense. C'était la grande époque du TNP. Comme avec Jacques Brel j'ai eu une affinité immédiate avec Gérard Philippe. J'avais vingt ans et je n'en revenais pas. Je repasse par Paris, toujours en stop et dormant où je peux, souvent à la Belle étoile, ne voulant pas d'argent de mes parents. Et je plonge avec ma tente sue la côte d'azur qui depuis 1956 m'attire irresistiblement. Je m'arrête à Cavalière. Je suis seul pendant 15 jours
A Oxford en 1961, une condisciple du collège où je suivais les cours, Cécile Vidart, une parisienne, m'a fait rencontrer, un des 3 fils du Directeur des Editions du Seuil, Jean-Marie Flamand.(voir photos à Londres et à Oxford) En parlant de Camus dans un restaurant chinois, nous nous sommes liés d'amitié, une telle amitié que j'ai pu profiter de son pied à terre, situé à Paris, rue Mabillon, en plein St Germain des Prés, en fait le Service photographique des Editions du Seuil, jusqu'au milieu des année soixante. Jean-Marie est décédé en Algérie en novembre 1966, pendant son service militaire. Il devait succéder à son père à la direction du Seuil et ce sont ses frères Bruno, puis Pascal qui ont pris la relève
En 1959, je réussis ma 2e candidature en Droit et rencontre Jacqueline A., la plus jolie fille de Liège, une mini Brigitte Bardot. Cette aventure durera quelques mois. Jacqueline a de graves problèmes mentaux et elle disparaît. Bien plus tard j'apprendrai qu'elle a été internée
Je suis mes parents aux Châteaux de la Loire et nous atterrissons à La Baule
A mon retour, je sors avec Geneviève D., fille d'un notaire liégeois
Rencontre de Philippe Witmeur
En 1960, voyage à Florence, Vérone, Pise, la Riviera et Saint-Tropez avec mon ami Philippe Witmeur dans sa Dauphine à toit ouvrant
En décembre 1960, je suis à Unterwasser dans le Lichtenstein avec un groupe et fais la connaissance d'une belle et grande jeune-fille Brigitte Desaive qui vient de se séparer de mon ami Alex Jacquemin. Nous sortons ensemble
En 1961, je vis l'essentiel de mon quotidien dans la famille de Brigitte à Cointe. Son père est un cancérologue célèbre et elle a 3 frères et une soeur. Je répète mon 1er Doctorat en Droit que je réussis et suis devenu un garçon sérieux et amoureux. Je la demande en "fiancailles" en juin avant notre départ en vacances et elle me dit qu'elle doit réfléchir ce qui me perturbe Que se passe t'il??? Je réussis mon 1er Doctorat
En juillet 1961, premier voyage en Yougoslavie avec le frère de Brigitte et Yves de Seny futur Notaire. La Yougoslavie à l'époque c'est l'Afrique. Nous faisons toute la côte Dalmate et nous continuons jusqu'à Athènes où je retrouve Brigitte sous l'Acropole
En septembre, je pars à Oxford. Brigitte ne m'écrit pas. Je suis très triste même pas capable de flirter avec Cécile, ma confidente prisienne, que je n'ai jamais revue et qui aurait épousé un Ferenczi.
Quand je reviens j'apprends que Brigitte s'est remise avec Alex. Je rencontre Alex. Ils vont se marier. Douleur atroce
Décembre 1961, séjour délirant rue Mabillon. On danse le twist. Des tas de liégeois. Une soirée avec Monique et une ou deux autres avec Nicole. Rien d'important et la fête tout le temps
Début 1962, excédé par ma mère qui a découvert les photos d'une de mes nouvelles conquêtes, photos plus que convenables, je quitte la maison avec ma valise et vais m'installer dans une sorte de taudis renseigné par un ami, pas de loyer, situé en plein centre de Liège. Totalement libre je sors beaucoup et trouve une place dans une agence de voyages. Dès mars je sors très régulièrement avec Céline qui a succédé à son amie Claudine. Elle est à l'internat de l'école de Puériculture, rue Hullos, amis elle habite Spa, son père Louis Nassogne travaillant à la météo au Champ d'aviation
En juillet 1962 nous partons à Juan-les Pins avec un couple ami, en camping, au Festival de Jazz, avec Dissy Gillespie et Lionel Hampton
En automne Céline est enceinte. J'assume mais nous avons été piégés. Je n'ai aucun diplôme et ne désire nullement me marier
Mes parents précipitent le mariage civil pour sauver les apparences et nous nous marions religieusement dans une petite chapelle du Thier à Liège en janvier 1963. Pas de messe mais une bénédiction par le Père Colleye, recteur du Collège Saint-Servais
Voyage de noces de 48 heures à Montjoie-Mönchau, sous la neige
Je me suis donc marié civilement en décembre 1962 (j'avais 25 ans), ai eu une petite fille Valérie, née le 14 juillet 1963, ai repris mes études de Droit, abandonnées, ai obtenu mon diplôme au Jury Central en 1964 car je ne pouvais aller aux cours, travaillant dans une agence de voyage puis comme correcteur dans une imprimerie universitaire, pendant mes deux dernières années de Droit et, après mon service militaire, j'ai cherché une situation, muni de mon diplôme de Docteur en Droit. J'ai trouvé un emploi dans la banque. Je n'aimais ni le Droit ni la banque, je ne me savais pas encore artiste (je jouais juste de la guitare), je voulais être journaliste. Ma famille bourgeoise m'avait dit "Fais d'abord ton Droit" !
Voyage à Fréjus en septembre 1963 avec Céline et sa soeur Marie-Henriette
En novembre 1964, début de mon année de service militaire à la caserne "La Chartreuse" à Liège, comme simple soldat, ayant refusé d'être officier et même sous-officier, alors que j'étais avocat, ayant prêté serment deux mois plus tôt. Je suis évidemment le seul universitaire de la chambrée et chaque soir je donne des cours de boxe à mes camarades. Je suis aussi bon sportif (athlétisme) et bon tireur (2e sur 135 au concours de tir à Bourg Leopold). Je suis donc bien vu et des miliciens et des officiers de carrière. On me propose de devenir caporal et je refuse à nouveau. A la place on m'accordera en fin de service, 3 jours de permission exceptionnelle. J'ai sauvé un jeune milicien du suicide en le retrouvant de justesse dans un des souterrains de "La Chartreuse", notre caserne. Il avait disparu depuis plusieurs jours
Parallèlement je prends des cours de boxe à La Sauvenière, pendant mon service militaire avec le champion amateur de France, excellent styliste et nullement violent. Je suis entouré de copains pas du tout intellectuels, plutôt du style "camionneur" qui m'appellent "le Docteur". J'ai un punch redoutable et on veut me garder pour faire des championnats. Pas question bien entendu
Nous avons, à Liège quitté l'appartement de la rue Hocheporte pour une maison située rue Fond Pirette où nous sommes restés de 1966 à 1971, date de mon départ, à New-York d'abord, puis dans les ardennes belges
En 1966, j'ai commencé une psychanalyse qui a duré 5 ans et demi.
En 1967, j'ai commencé à peindre en autodidacte, à Liège et je n'ai plus arrêté jusqu'en 2006.
A partir de mes 18 ans jusqu'à mon mariage. Fin des années cinquante
En 1969, après le choc de mai 1968, je suis devenu responsable du Mouvement Planète, pour la Belqique, élu au vote à Orléans et ai fait de fréquents déplacements à Paris pour travailler avec Louis Pauwels et les autres membres du Conseil d'Administration. J'étais responsable des ateliers étrangers et logeais dans la chambre du fils de Pauwels, chez son ex-femme, Suzanne Bregeon,à Saint-Cloud. Voir ci-dessous
De 1967 à 1970, j'ai parcouru avec mon épouse et avec ma fille (une fois) toute l'ex-Yougoslavie, à savoir la Slovénie, la Croatie, l'Istrie, la Bosnie, la Serbie, toute la côte dalmate, jusqu'en Albanie, le Montenegro, le Kosmet, la Macédoine Yougoslave.
En 1969, avec un couple ami, sans enfants, à 2 voitures, nous avons traversé en outre toute la Bulgarie (Rila, Vallée des Roses, Plovdiv, Sophia, au départ de Skoplje et de Nich), avant de séjourner en Turquie à Istambul pendant 10 jours, dans un camping situé à Ataköi, au bord de la mer de Marmara. La Porte de l'Orient avec Galata, le Bosphore, la Mer noire, le Café Pier Loti, La Corne d'Or, Eyüp, le Bazar égyptien, Usküdar l'Istambul d'Asie, etc..
Avec le voyage de 1961, j'ai donc parcouru 5 fois la Yougoslavie de Tito
En 1969, j'ai une liaison très courte avec une peintre que je connais depuis longtemps et qui s'en va à Nice. Denyse W.
En 1971, je quitte le Mouvement Planète, après le congrès de Genève et celui de Dijon. Ca sent la franc-maçonnerie. Je quitte aussi mon atelier Pulsar à Liège. De toutes façons je vais quitter Liège
Mouvement Planète. Louis Pauwels à Orleans me dédicace mon travail sur la Revue Planète
La YOUGOSLAVIE, nos 4 voyages
En 1970 ma fille Valérie a gagné un prestigieux concours de dessin au Grand Bazar de Liège et en juillet 1971, nous sommes partis tous les deux à New-York pendant une semaine, juste avant notre emménagement dans les Ardennes, en plein centre de Broadway, à l'époque 17 heures de vol, avec escale en Islande et au retour enr l' Irlande. Voir sur mon blog. Nous avons été accueillis au Secrétariat Général des Nations Unies par le Secrétaire Général, Monsieur U Thant, le thème du Concours de dessin étant "Paix sur terre aux hommes de bonne volonté". En nous rendant à l'aéroport à Luxembourg, en train, nous sommes passés par la gare de Libramont, là même où nous allions emménager 3 semaines plus tard, en quittant Liège définitivement
En 1971, ma Banque m'a envoyé créer un réseau d'agences dans le Sud de la Belgique, ce que j'avais déjà fait dans la province de Liège. Au départ d'un bureau provincial situé à Libramont, rue de Serpont, le Crédit Foncier de Belgique, je me suis donc retrouvé en permanence sur les routes des Ardennes et de Gaume, explorant village après village, formant les agents recrutés et les faisant "produire". Il ne m'aurait jamais été possible d'être un banquier enfermé. Je ne tiens pas en place. Pendant 8 ans j'ai vécu au-dessus de ma banque à Libramont, créant mon réseau. En 1975, j'ai été nommé Directeur et Fondé de Pouvoirs
Nous habitions au-dessus de la Banque et dans le grenier j'ai pu m'aménager mon premier atelier de peinture. D'autre part, j'ai commencé à explorer la forêt environnante et ses habitants, ce qui allait m'amener à monter ma première exposition au Centre de Lecture publique en 1976, suivie d'une deuxième expo à Marche-en-Famenne, avec mon beau-frère, Jean-Pierre Ransonnet
En 1971 aussi, visite de la rétrospective du peintre Bacon à Paris avec Jean-Pierre Ransonnet
En 1973, premier voyage dans le Vaucluse avec Céline et Valérie, à Pâques, à Vaison-la-Romaine et rencontre d'étudiants de Dijon, dans une librairie de Séguret, au pied du Ventoux, tenue par un nain-médium, nommé Boris. Une grande amitié se noue avec un jeune couple bouguignon, Henri et Agnès Michon
Ensuite les Dijonnais viennent quelques jours à Libramont
Ensuite c'est mon ami David Hofmann qui débarque du Népal avec son mobil-home. C'est ce californien de Frisco, rencontré sur la Côte dalmate en 1967 et qui voyage régulièrement du côté de l'Himalaya. Il était déjà venu séjourner chez nous à Liège en 1969, et avait assisté à une réunion Planète
En 1974, voyage en Espagne, jusque Tolède et Valence. Nous passons par la Bourgogne à Gueugnon, voir les Michon qui se sont mariés
En 1975, nous faisons le Tarn,les Cévennes, l'Auvergne, les Causses et la région de Montpellier-le-vieux, avec le cirque de Navacelles et nous terminons par la Bourgogne à Chassy sur Gueugnon d'abord chez nos amis, Henri et Agnès Michon et leur chien Loyal, puis à Cluny, à Semur-en-Auxois, à Saulieu et à Autun et en remontant par Paris un dimanche matin, nous découvrons le Pont Neuf, emballé par Christo, le bulgare.
Nous irons encore deux fois à Paris, notamment pour visiter le Musée de L'Homme et le Musée du Cinéma de Langlois
Vers 1976 je rencontre un homme de théâtre, Michel De Paepe, qui a fondé une troupe chez lui à Ambly avec Etienne Collard. J'appuie son engtreprise en le présentant à des pontes de la province que je connais en tant que banquier. L'Atelier d'Ambly devient le Centre Dramatique ardennais et j'entre dans le conseil d'administration. Michel est devenu un ami. On organise des festivals au Fourneau St Michel. On joue Artaud, Genêt, Zola, Venaille et bien d'autres. Hèlas De Paepe est en faillite et trompe tout son monde, moi compris. Tous les administrateurs sont convoqués par la PJ de Marche-en-Famenne, y compris le fils du Ministre Hanin. Il s'enfuit en France et continuera à escroquer des tas de gens jusqu'à sa disparition en montagne, aux environs de 2011 . Il tenait une galerie-Libraire à Colmar, branchée sur la Place Stanislas à Nancy. Cette aventure m'a permis de rencontrer un couple français, Thierry et Mireille Dion, qui après quelques années passées en Belgique à Mormont-Awenne, devra regagner la France, se retrouvant sans emploi, de par la fuite et la faillite de Michel De Paepe. Ils aboutiront à La seyne-sur-Mer, à côté de Toulon
En 1976 c'est aussi ma première exposition au Centre culturel de Libramont. De nombreux liégeois au vernissage mais aussi les Michon qui nous amènent Christian Bobin qui n ous dit que plus tard il sera écrivain. Bobin séjourne chez nous au-dessus de la Banque
Peu après il m'enverra ses premiers manuscrits. Il n'est pas encoré édité
Fin 1976 j'expose avec JP Ransonnet au Casino de Marche-en-Famenne, sous l'égide du Centre dramatique ardennais et de son leader Michel De Paepe
En 1977, j'assiste à un colloque au Palais provincial à St Hubert "Le récit et sa représentation" Et tout à fait par hasard, je rencontre le compositeur Iannis Xenakis dont je connnais et apprécie l'oeuvre. Il est appuyé sur un pilier de l'Eglise Saint-Gilles et suit la répétition du concert qu'il donnera le soir même. Je vais lui parler et il y a contact immédiat. Il m'invite chez lui à Paris. J'irai en septembre (Voir article sur mon Blog)
*Mort de mon cousin gantois Didier Brunin, en plein match de tennis. Il avait 44 ans
En juillet nous partons avec les Ransonnet et les Vandeloise à KASSEL, à la Dokumenta, à 30 Kms du rideau de fer. Cette manifesttion d'art avant-gardiste a lieu tous les 5 ans et est marqué par la présence du Pape de l'art allemand des années septante, Joseph Beuys, ex-aviateur de la Luftwaffe, abattu en Crimée
En septembre 1977, Céline et moi descendons sur Paris, pour voir Beaubourg en passant par Reims que nous visitons. Et c'est la fameuse rencontre avec Xenakis, rue Victor Massé. Voir sur mon Blog
Nous passons le nouvel-An 1977-1978 chez les Michon, à Valenciennes
En 1978 j'ai acheté une maison en ruines à Moircy, mon territoire actuel. Je l'ai restaurée et y suis entré en 1979. En 1980, ma banque a été absorbée par une banque plus puissante et l'enfer a commencé. En 1983, mon bureau a été fermé. Je suis devenu Inspecteur au départ de mon domicile à Moircy, puis Audit en 1985 avec un réseau de 140 agences couvrant tout le Sud et l'Est de la Belgique. Dans le même temps je transformais mon territoire, creusais des étangs, installais plantations et totems et peignais abondamment.(Voir plus bas )
En mai 1978, nous sommes allés à Biot, le village de Fernand Léger et des souffleurs de verres et avons aussi rendu visite à Nice à Ben Vautier, dans sa galerie de la promenade du Paillon. Nous avons changé une de nos peintures
J'ai commençé à exposer en 1976 et celà a duré jusqu'en 1995, le temps de réaliser que le monde de l'Art n'était pas plus reluisant que celui de la Banque. Je n'avais en outre, nul besoin de vendre et encore moins d'être célèbre. A chercher l'argent et la gloire, on est sûrs de perdre son âme, tôt ou tard (et de toutes façons, la réputation monte quand le cercueil descend ). J'ai donc quitté les milieux de l'art. J'ai encore peint jusqu'en 2006. Cela aura tout de même fait 40 ans. Je n'ai plus besoin de la peinture. Elle m'a permis de survivre psychologiquement et de me chercher. Pour moi " l'Art est ce qui doit rendre la Vie plus belle que l'Art " (Robert Filiou)
Voyage à New-York avec ma fille Valérie en juillet 1971
Emménagement à Libramont, mon Bureau, mon atelier, David Hoffman le californien, mon potager et travail sur la forête avec les sangliers
1976. Ma première expo à Libramont et ma 2e avec JP Ransonnet au Casino de Marche-en-Famenne. Michel De Paepe et le CDA; Séjour à Biot
A partir de 1970, à Liège, c'est l'arrivée des chats, en l'occurence une chatte siamoise, Mistinguett, puis sa fille Zazie que nous donnons à ma belle-soeur. En 1971, nous emménageons dans les Ardennes, et c'est la naissance de Figaro, le 24 octobre (la Panthère noire) et en 1973, . Mistinguett nous fait 3 jeunes Siamois, Chélidoine, Colombo et Congolais. En 1974, Chélidoine nous donne deux siamois et ensuite Mistinguett nous fait trois chatons noirs. En 1975 Chélidoine nous fait 4 chatons noirs et blancs et Mistinguett, deux noirs
Il y aura encore un magnifique chat tigré, Jojo et une jeune chatte noire ramassée dans les bois sur la route de Virton, Praline, mais qui ne survivra pas longtemps
Nous en avons gardé 7 dont 2 seulement survivront au divorce en 1989 et resteront avec moi, à Moircy. Figaro, la Panthère noire et Jojo (ou Percinet) le Tigre royal
En 1985 j'ai eu ma première chienne Craquotte, décédée en 1993, suivie de sa fille Plume, décédée en 2003, deux terriers de Bohème, suivie de Canaille la Chinoise, le griffon belge, d'ascendance Shi-Tsu, décédée en 2015, sans oublier les deux chiens de Danielle. Benji (2011-2014) et Max dit Groucho, qui vit avec nous depuis 2014. Un nouveau chat tigré abandonné, Potron-Minette, est venue s'installer en 2006 et vit encore
Tous nos disparus, sauf Benji, à savoir 7 chats et trois chiens sont enterrés dans mon jardin, derrière le mur du deuxième potager, dans l'oseraie où je les suivrai (mes cendres)
En 1975, le Tarn, les Cévennes, l'Auvergne, les Causses, la Bourgogne et Paris, le Pont Neuf emballé par Christo
En 1978 j'ai acheté une maison en ruines à Moircy à 10 Kms de mon bureau bancaire, mon territoire actuel. Pour ce faire j'ai dû solliciter un prêt à 6% auprès de la Direction. J'ai eu mon Directeur Général, Monsieur André Tyteca, au téléphone, totalement ahuri "Comment Van Cauwenbghe, vous n'allez tout de même pas rester dans les Ardennes?? Nous avons pour vous de grands projets. Vous êtes Docteur en Droit, vous avez fait vos preuves sur le terrain, vous êtes un technico-commercial" Et moi de dire "Oh non merci Monsieur Tyteca, ça ne m'intéresse pas, et je suis incapable de revenir vivre dans une ville". Me voici donc révélé comme homme sans ambition. C'est très mauvais. Mais j'aurai tout de même mon prêt et mon directeur va être absorbé par cette banque anversoise "Ippa" comme tous les gens du Crédit Foncier, enfin ceux que l'on voudra bien garder
Donc je l'ai achetée en octobre 1978, je l'ai restaurée pendant un an et y suis entré en 1979. En 1980, ma banque a été absorbée par une banque plus puissante et l'enfer a commencé. En 1983, mon bureau a été fermé. Je suis devenu Inspecteur, puis Audit en 1985 avec un réseau de 140 agences couvrant tout le Sud et l'Est de la Belgique. Dans le même temps je transformais mon territoire, creusais des étangs, installais plantations et totems et peignais abondamment.
Pendant toutes ces années, ayant acquis enfin mon territoire à moi, je l'ai travaillé d'arrache-pied. Au départ une maison en ruines, en fait une ferme abandonnée depuis 1946, avec 4 murs et un toit.. J'y ai passé personnellement 2500 heures sur un an de temps. Mais derrière la maison, il y a 30 ares de pâture relativement marécageuse, avec un tout petit ruisseau. C'est à cause du ruisseau que j'ai acheté la maison. Pas un arbre, pas une fleur. Il y a donc un sacré boulot
J'ai commencé par la maison, avec un entrepreneur pour le gros oeuvre, percer des baies et des portes, remplacer tous les planchers, couler des dalles, carreler, plafonner, construire un grand escaler en béton. Un entrepreneur et des amis qui venaient de Liège. Puis j'ai construit un garage avec Jean-Pierre Ransonnet, tandis que ma femme et sa soeur s'occupaient des carrelages
En un an la maison était habitable. Deux-cent vingt mètres carrés au sol, garage compris, cent nonante mètres carrés au premier étage et une trentaine de mètres au deuxième étage, soit quatre-cent quarante mètres carrés. Des murs de schiste, variant entre 80 cms er 1 mètre d'épaisseur. Nous quittons donc Libramont et nous nous installons en octobre 1979. Une crémaillère délirante et mémorable en octobre 1979
Il y avait encore du boulot à faire dans la maison, sans oublier les 3000 m2 du jardin à aménager, élargir le ruisseau, creuser des étangs, planter des arbres, créer des potagers, installer des ponts. Evènement capital pour moi, qui vais devenir un manuel et un jardinier et au surplus développer ma création en peignant mon territoire au niveau des totems, bois arrachés aux planchers, pierres arrachées aux murs (Baies et mangeoires), et en le creusant au niveau de trois érangs et du ruisseau
Encore une fois tout ceci est développé sur mon blog
Le ruisseau au départ, puis le creusement d'une dérivation, puis le début d'un petits Bassin qui va devenir un étang de 200 m2. Le tout à la bêche, à la pioche et à la main
En 1980, je pars aux Pays-Bas avec une nouvelle amie, Pascale R. Via Gand et Anvers nous gagnons Eindhoven, Utrecht, Nimègue, Otterloo. Elle est peintre et nous visitons tous les musées; Voyage houleus car elle a la moitié de mon âge (42 et 21)
Une expo au Cirque Divers à Liège en décembre 80-janvier 81
En 1981, j'expose dans une sélection belge Eddy Devolder, avec des centaines d'autres, au Forum des Halles, à la Galerie NRA, qui jouxte l'Eglise Saint-Eustache
Avant le vernissage nous rencontrons au Flore, Jean-Michel Folon, qui est en train de tourner un film avec mon ami André Romus et Manu Bonmariage, poure la Radio télévision belge. Nous invitons Folon au vernissage et il viendra
Une autre exposition à Mons, dans la Librairie Leto, rue d'Havré
Août 1981, grand voyage à Lausanne où je dois rencontrer, au Musée de l'Art Brut, son directeur Michel Thévoz. Nous passons par Hauterives et son Facteur Cheval en Drôme et par Annecy et son lac et sommes très bien accueillis à Lausanne. J'ai quelques oeuvres avec moi qui semblent nettement intéresser Michel Thévoz. Il est question d'une exposition. Rencontre de Geneviève Roulin et de plusieurs écrivains dont Daniel Willems, qui nous invite à dîner chez lui. Il édite une revue qui s'appelle "Furor" et à laquelle je m'abonne. Nous logeons à Lausanne et remontons par Fribourg, Berne, Bâle et Strasbourg
En 1983, ma Banque ferme mon bureau de Libramont. Pour sauver ma peau, je dois aller passer 2 stages, 3 semaines à Bruxelles et deux semaines à Anvers et en juin je dois passer des examens finaux, alors que je fais ce métier depuis 17 ans. Je les réussis et suis nommé inspexteur des agences du Sud-Luxembourg. Je sui relié à Liège mais travaillerai au départ de mon domicile à Moircy
Je dois comme tous les inspecteurs, suivre des cours de formation bancaire. Par écrit avec devoirs et corrections et passage de trois examens à Liège. Je les réussis avec la plus grande distinction ce qui entraîne d'inévitables jalousies. En effet je suis le seul universitaire. En fait je travaille en-dessous de mon niveau car j'ai refusé de faire carrière
1983 Je fais un accident de voiture qui aurait dû m'être fatal, sur la route qui va de Forrières au Fourneau St Michel. Je revenais de la mortuaire où la grand-mère de Céline, décédée la veille à On, Marie Henrotin, mère de Louis Nassogne, père de Céline
En décembre , mon ami Thierry Dion, me fait venir à Fabregas, dans son apart. La municipalité de La seyne, communiste, aurait un projet pour moi. Je me souviens d'un repas platureux dans un resto Sud-Ouest, à la Seyne avec un echevin municipal, nommé Bremondi. Merveilleuse rencontre. Tout est bien engagé pour 1994. Hélas élections et la droite prend le pouvoir et tout est annulé. Et l'ambiance aux alentours de Toulon est sulfureuse. Il y a de la Mafia dans l'air. Pas grave, je reviendrai en 1991.Et vivrai l'assassinat de Yann Piat
1985. Un voyage en Zélande avec tous les cadres Ippa. Une croisière délirante
Ensuite un voyage en Normandie avec Céline via Rouen, Houlgate, Deauville, Trouville, Etretat, Fécamp, Cabourg et Honfleur bien entendu où je retrouve près du port, Erik Satie et Alphonse Allais
Nous repassons par Paris au petit matin d'un dimanche ensoleillé pour aller admirer le Pont-Neuf emballé de l'artiste bulgare Christo. Magnifique !!!
Je suis nommé Audit pour l'Est et le Sud-Est du pays. Contrôle des agences, y compris nos régions de langue allemande, car on sait que je me débrouille dans cette langue. Quatre ans d'enfer mais de nombreuses explorations dans mon secteur, la région de Verviers, d'Eupen, avec des incursions à Aachen, Vaals et Maastricht et de nombreux stages informatiques et autres à Bruxelles et à Anvers (Wilrijk, notre centre informatique)
Une exposition au 340 à Bruxelles, "Animal, Végétal dans l'Art Contemporain chez Wodek Majewski
Travail acharné jusqu'en 1989, où, oh délivrance, je suis viré en quelques heures par ma banque, avec un bon préavis. Je vais avoir 52 ans. Mon épouse se barre, de commun accord. Avec mon préavis je rachète le prêt de la maison et la part de mon épouse, de qui je divorcerai en 1992, mais nous avons cessé de cohabiter dès 1989. Je me fais diagnostiquer comme atteint à la valve mitrale et je tire 6 mois de mise au repos. Délai maximum. Je ne puis plus sentir ce monde de la Banque qui devient insoutenable, avec son mondialisme, son inhumanité et ils me virent ce qui est une vraie chance. Je refuse de signer le papier, c'est à Namur, Place d'Armes,ce papier selon lequel j'accepterais mon préavis de 28 mois et renoncerais à toute poursuite. Les deux éxécuteurs-liquidateurs me reconduisent en Ardennes, récupèrent les dossiers Ippa sauf ceux que j'ai mis de côté, traversent mon atelier délirant, pour la première fois et en ressortent totémisés et inquiets
Une demi-heure après, voulant sortir de ce choc et de ma solitude, car ma femme s'est déjà tirée, je veux prendre ma voiture, mais il n'y a plus de voiture. Elle est retournée à Anvers. Je suis donc totalement immobilisé. Ai envie de faire la fête mais avec qui ???
J'entame un procès contre ma Banque IPPA. Il durera 4 ans et je gagnerai, en première instance et en appel. Mon préavis de 28 mois sera porté à 35 mois
En 1990, je serai engagé à la Fondation Menuhin à Bruxelles, comme directeur financier, grâce à mon amie Marianne Poncelet. En fait je suis là pour découvrir le pot aux roses. Je découvre les mouvements bancaires suspects, les dénonce à Menuhin et la fondation est dissoute. Je rencontrerai Menuhin à la Fnac et il dira à Marianne "que je suis un grand romantique". Mon patron à la Fondation était Juan Yves Bessières, un pianiste originaire de Montauban, le village d'Ingres.(voir articles ci-dessous) Il avait épousé une Yougoslave. Pistonné on ne sait trop comment par les communautés européennes, il a bel et bien perdu la confiance de Menuhin qui a dissous la Fondation, suite au rapport que je lui avais envoyé. Marianne, heureusement, a été reprise par Menuhin et l'a accompagné dans la plupart de ses voyages, jusqu'au bout
Dire qu'en 1947, j'avais 10 ans, la voisine qui en avait 50, la femme du patron de mon père, Madame Delchef, aussi solitaire que moi et d'un type andalou accusé, me faisait découvrir Menuhin, qu'elle diffusait à tue-tête dans sa maison de la rue Montoyer, et que 43 ans après une autre femme, beaucoup plus jeune que moi, Marianne, me présente à ce monstre sacré. Les retours de la vie.....
Je serai dès 1991, engagé par la ville de La Seyne-sur-Mer à côté de Toulon, grâce à mon ami français Thierry Dion, pour peindre et installer des totems, dans la baie de Toulon avec les enfants de la Zup, après avoir exposé en juillet, au Fort de l'Eguillette. Engagé dans une aventure passionnée avec une femme mariée en instance de divorce, depuis fin 1990, nous avons dû rompre, pour sauver notre peau, le mari ayant changé d'avis quant au divorce. Douleur insupportable car nous nous aimions et elle a rapidement contacté un cancer après notre rupture lorsque j'étais en France. Nous nous sommes retrouvés en 2011, un an et demi, après le décès du mari et depuis 2012, nous vivons ensemble un grand bonheur. Elle s'appelle Danielle, le même prénom que celui de ma soeur
Je ferai 7 séjours à La Seyne et écumerai toute la région entre Toulon et Marseille, en remontant jusqu'à la Sainte Baume. Bandol, St Cyr-sur-mer, Sanary, Le Cadenet, La Cadière d'Azur. Evenoz, Gemmenos, Le Gros Cerveau, Ste Elme, Six-Fours, Le Brusq, Aubagne, le Mont-Faron, le Mont Coudon, les ïles Hyères
Deux videos seront tournées par les services de la Municipalité.
Je me lie dès 1991 avec une française de La Seyne que je fréquenterai pendant 2 ans et qui viendra plusieurs fois à Moircy. Peintre et vidéaste, Dominique B. Nous vivrons ensemble à Sanary et aux Sablettes. Nous irons ensemble à Nice voir la rétrospective Nicolas de Staêl et une autre fois pour y retrouver les Michon et visiter le Musée d'art moderne, je groupe Support-Surface, Paul Klee et la Musée Matisse à Cimiez sur les hauteurs de Nice . Nous ferons aussi le Vercors et le Jura et irons manger à Lyon chez nos amis Erruti-Lovato, tous deux sculpteurs
En 1992 j'entamerai une autre liaison avec une peintre belge, liaison émaillée de nombreuses ruptures et donc d'autres aventures
Mes 2 ans de préavis étant écoulés, je deviens chômeur vers 55 ans. Cela va donc durer jusqu'à ma pension à 65 ans
Mai 1985, excursion Ippa en Zélande
En 1985 la Normandie avec Rouen, Fécamp, Honfleur, Houlgate, Cabourg, Etretat, Deauville, Trouville et in fine Le Pont Neuf emballé par Christo à Paris
In Fine' retour de Normandie, le Pont Neuf à Paris, emballé par Christo
Novembre 1986, départ pour Graveson (Avignon) chez les Michon. Ensuite Clermont sur Hérault chez notre ami sculpteur Attila, Le Lac de Salagou, Tarascon, puis la Côte bleue à Carry-le-Rouet, ensuite Martigues et les étangs de Berre, Cassis, Marseille et ses calanques, pour remonter à la plaine de la Craux, vers les Michon, amis toujours présents et accueillants, Avignon et la visite à Barbentane chez les Gouberville qui tiennent une galerie et qui nous inviteront quelques jours plus tard à dîner chez eux. Et puis aussi Les Baux, Arles, Nîmes, Aigues-Mortes et les Saintes-Maries, sans oublier Montpellier et Palavas-les-Flots
Et puis 1988 la deuxième rencontre ave Folon qui vient à Neufchâteau pour peindre de pommes avec les enfants du coin mais finalment nous ne sommes pas trop en affinités. Il est l'artiste médiatisé, qui fait une brilliante carrière. Ca m'emmerde. Il m'écrira de New-York"'mais Vancau qu'est-ce que tu fous dans ton trou, il faut te faire connaître, vivre là où ça se passe..." Non merci Jean-Michel ! Encore et toujours le pouvoir médiatique, la célébrité, ça me fait chier
Mai 1987 Voyage à Portmontain près de Nogent-sur-Marne, chez les Gouberville, mais d'abord la route Rimbaud-Verlaine, Attigny, la Ferme de Roche tenue par Vitalie Rimbaud, le Kiosque de la Gare de Charleville avec le fantôme du Capitaine Rimbaud. Puis la 2e rencontre avec Antoine de Gouberville, sa jeune nouvelle femme, Dominique Ruelland,leur jeune fils Mathieu ses 3 filles d'un premier mariage, Sophie et sa fille Charlotte, Bernadette et Nathalie. Antoine est un ancien colonel de la Guerre d'Indochine, devenu l'ami de Daniel Cordier(qui d'ailleurs prépare un livre sur Jean Moulin qu'il a très bien connu). Encore une fois tout est sur mon blog..Nous visitons Bray et Provins, ainsi que Noyen et le Câteau La Motte-Tilly. Nous sommes en bordure de la Seine
Voyage à Graveson chez les Michon, Avignon, Barbentane chez les Gouberville. Clermon-sur-Hérault chez Attila, Le lac de Salagou, le Moulin de Daudet, la Côte Bleuer avec Carry-le-Rouet, Martigues et les étangs de Berre, Marseille, Montpellier, Arles, Aigues-Mortes, Les Baux
Graveson, La Côte bleue, Clermont sur Herault, Moulin de Daudet, Lac de Salagou, Martigues, Cassis,.Marseille, Arles, Les Baux
1987. D'abord la route Rimbaud-Verlaine au départ de Charleville, puis Portmontain ches nos amis les Gouberville, Nogent, Bray, Noyen, Provins, Château de La Motte-Tillet
La Route Rimbaud-Verlaine aux alentours de Charleville et Pormontain chez les Gouberville en Mai 1987
Travail acharné jusqu'en 1989, où, oh délivrance, je suis viré en quelques heures par ma banque, avec un bon préavis. Je vais avoir 52 ans. Mon épouse se barre, de commun accord. Avec mon préavis je rachète le prêt de la maison et la part de mon épouse, de qui je divorcerai en 1992, mais nous avons cessé de cohabiter dès 1989. Je me fais diagnostiquer comme atteint à la valve mitrale et je tire 6 mois de mise au repos. Délai maximum. Je ne puis plus sentir ce monde de la Banque qui devient insoutenable, avec son mondialisme, son inhumanité et ils me virent ce qui est une vraie chance. Je refuse de signer le papier, c'est à Namur, Place d'Armes,ce papier selon lequel j'accepterais mon préavis de 28 mois et renoncerais à toute poursuite. Les deux éxécuteurs-liquidateurs me reconduisent en Ardennes, récupèrent les dossiers Ippa sauf ceux que j'ai mis de côté, traversent mon atelier délirant, pour la première fois et en ressortent totémisés et inquiets
Une demi-heure après, voulant sortir de ce choc et de ma solitude, car ma femme s'est déjà tirée, je veux prendre ma voiture, mais il n'y a plus de voiture. Elle est retournée à Anvers avec mes deux liquidateurs. Je suis donc totalement immobilisé. Ai envie de faire la fête mais avec qui ???
J'entame un procès contre ma Banque IPPA. Il durera 4 ans et je gagnerai, en première instance et en appel. Mon préavis de 28 mois sera porté à 35 mois et la Banque sera condamnée à me payer 4 ans d'intérêts de retard
En 1990, je serai engagé à la Fondation Menuhin à Bruxelles, comme directeur financier, grâce à mon amie Marianne Poncelet. En fait je suis là pour découvrir le pot aux roses. Je découvre les mouvements bancaires suspects, les dénonce à Menuhin et la fondation est dissoute. Je rencontrerai Menuhin à la Fnac et il dira à Marianne "que je suis un grand romantique". Mon patron à la Fondation était Juan Yves Bessières, un pianiste originaire de Montauban, le village d'Ingres.(voir articles ci-dessous) Il avait épousé une Yougoslave. Pistonné on ne sait trop comment par les communautés européennes, il a bel et bien perdu la confiance de Menuhin qui a dissous la Fondation, suite au rapport que je lui avais envoyé. Marianne, heureusement, a été reprise par Menuhin et l'a accompagné dans la plupart de ses voyages, jusqu'au bout
Dire qu'en 1947, j'avais 10 ans, la voisine qui en avait 50, la femme du patron de mon père, Madame Delchef, aussi solitaire que moi et d'un type andalou accusé, me faisait découvrir Menuhin, qu'elle diffusait à tue-tête dans sa maison de la rue Montoyer, et que 43 ans après une autre femme, beaucoup plus jeune que moi, Marianne, me présente à ce monstre sacré. Les retours de la vie...
Danielle et moi en fuite à La Seyne-sur-mer en janvier 1991, chez les Dion. Préparation de mon expo de juillet 1991..
Je serai dès 1991, engagé par la ville de La Seyne-sur-Mer à côté de Toulon, grâce à mon ami français Thierry Dion, pour peindre et installer des totems, dans la baie de Toulon avec les enfants de la Zup, après avoir exposé en juillet, au Fort de l'Eguillette. Engagé dans une aventure passionnée avec une femme mariée en instance de divorce, depuis fin 1990, nous avons dû rompre, pour sauver notre peau, le mari ayant changé d'avis quant au divorce. Douleur insupportable car nous nous aimions et elle a rapidement contacté un cancer après notre rupture lorsque j'étais en France. Je n'aurais pas pu continuer à vivre à 20 kms de cette femme, sacrifiée, si je n'étais pas parti en France, grâce à mon ami Thierry.
Danielle et moi, nous nous sommes retrouvés en 2011, un an et demi, après le décès du mari et depuis 2012, nous vivons ensemble un grand bonheur. Elle s'appelle Danielle, le même prénom que celui de ma soeur
Je ferai 6 séjours à La Seyne et écumerai toute la région entre Toulon et Marseille, en remontant jusqu'à la Sainte Baume. Bandol, St Cyr-sur-mer, Sanary, Le Cadenet, La Cadière d'Azur. Evenoz, Gemmenos, Le Gros Cerveau, Ste Elme, Six-Fours, Le Brusq, Aubagne, le Mont-Faron, le Mont Coudon, les ïles Hyères
Deux videos seront tournées par les services de la Municipalité.
Je me lie dès 1991 avec une française de La Seyne que je fréquenterai pendant 2 ans et qui viendra plusieurs fois à Moircy. Peintre et vidéaste, Dominique B. Nous vivrons ensemble à Sanary et aux Sablettes. Nous irons ensemble à Nice voir la rétrospective Nicolas de Staêl et une autre fois pour y retrouver les Michon et visiter le Musée d'art moderne, je groupe Support-Surface, Paul Klee et la Musée Matisse à Cimiez sur les hauteurs de Nice . Nous ferons aussi le Vercors et le Jura et irons manger à Lyon chez nos amis Erruti-Lovato, tous deux sculpteurs
En 1992 j'entamerai une autre liaison avec une peintre belge, liaison émaillée de nombreuses ruptures et donc d'autres aventures
Mes 2 ans de préavis étant écoulés, je deviens chômeur vers 55 ans. Cela va donc durer jusqu'à ma pension à 65 ans
La Fondation Menuhin à Bruxelles en 1990, rue de Pavie près du Centre Culturel Jacques Franck
Mon exposition à La Seyne-sur-Mer en juillet 1991, suivie de 3 stages en 1991 et 1992. But peindre et implanter des totems dans la Baie de Toulon avec les enfants de la ZUP à la Cité Berthes à La Seyne. Totems dans la baie inaugurés en juillet 2002
Ma vie à La Seyne-sur-mer et à Sanary, le stage au Fort de l'Eguillette et mes excursions dans la région environnante. Ile des Embiers, Fort Balaguier (Musée de la Marine à La Seyne), Baie de Tamaris et ses maisons de pêcheurs, sur pilotis, Institut Pacha, Thierry Dion; Evenoz, Gemenos, Ghien, Le Gros cerveau, Les Lecques, St Cyr-sur-mer, Le mont Faron, la Cap Sicié; Saint-Mandrier, Villa Tamaris, Le Fort Napoleon, Villa Les Sagnarelles aux Sablettes où j'ai vécu en octobre 1991, les Deux Frères au Cap Sicié, le "Tamaris" de George Sand, SANARY où j'ai habité en avril et juillet 1992, Le Coudon, Le chantier du Fort et les totems en cours, encore les Deux-Frères, Le Revest, Le Fort de l'Eguillette vu de la mer, encore ma maison à Sanary, les Michon à Sanary, Histoire de Six-Fours, Moi et mes totems dans la Baie de Toulon
De 1994 à 2009, je vais me consacrer quasi entièrement à mon territoire, y creusant trois étangs, y plantant 150 arbres, y aménageant deux potagers, y introduisant de nombreuses plantes médicinales. Le ruisseau a quadruplé de largeur et deux ponts le traversent
J'ai ouvert mes portes au public et 1995, 2003 et en 2005 pour la création de la Fondation Vancau. En tout j'ai reçu chez moi près de 3000 personnes. Pour un sauvage ce n'est pas mal. En 2004, j'ai fait construire une galerie d'art au-dessus de mon garage, pour y exposer les oeuvres des autres. Mon architeste est un peintre ami que Jean-Pierre Ransonnet a amené sur mon territoire, Jean-Paul Laixhay
J'ai aussi fait de nombreux voyages tous relatés sur mon blog
En 2007, enfin informatisé depuis 2005, j'ai commencé un Blog sur Internet et peu après me suis branché sur Facebook
Décès de mon frère Marc dans son Institut "Clerland" à Ottignies, en 2010. Il avait 60 ans
En octobre 2010, j'ai fait un voyage à Paris, pour la première fois depuis 9 ans. J'étais seul mais ai rencontré des tas de parisiens intéressants et j'ai eu une mini-aventure avec une correspondante FB que j'aimais bien mais que je n'aimais pas. Elle est décédée quelque temps après. Respect à sa mémoire. Elle s'appelait Béatrice. Une autre femme reste présente dans mon cœur, c’est Michèle Laurence, la gitane, comédienne et écrivain de théâtre, habitant Montmartre. Nous nous sommes retrouvés au Cimetière de Montmartre, elle m’a emmené sur la tombe de Truffaut. Il y avait un monde fou sur la colline, c’était la fête du vin. Michèle m’a convié dans son refuge, près de la place des Abbesses où j’ai fait la connaissance du musicien Jean-Marc Péteau, son compagnon. Dehors il faisait une chaleur caniculaire et c’était la grève des trains. J’étais bloqué à Paris
La même année, j’étais entré en relation via Facebook avec Violette Gerard, dite Charlyne, dite Wakanda, originaire de St Hubert et qui passait un séjour de 6 mois, en Inde, à Mac Leod Ganj, pès de Dharamsala. Je ne l’avais rencontrée qu’une fois à une fête à St Hubert. Elle avait 18 ans. Nous avons correspondu pendant des mois et j’ ai relaté sur mon Blog tout son trajet en Inde. A son retour, elle est venue me voir et nous sommes devenus amis. Elle partira ensuite pour Paris, ira voir Hugo Horiot qui venait de tourner son film ici. Ils vivront ensemble et auront un fils, Victor Horiot
J'y suis retourné en février 2011, pour rencontrer une correspondante facebook allemande, originaire de Bayreuth mais vivant en France (Angers), ancienne trapéziste dans un cirque ambulant allemand. Son prénom: Romy. Nous avons été amants, pendant un an mais sans cohabiter et ça n'a tout de même pas fonctionné
En même temps j'entreprenais une correspondancce depuis 2010 avec l'écrivain Françoise Lefèvre ( et publiais avec sa collaboration, une dizaine d'articles sur son oeuvre), qui m'envoyait en juin 2011, son fils Hugo Horiot pour tourner un film sur mon univers"L'Homme de Boue", projeté à Paris en octobre 2011, en présence de Françoise Lefèvre, que je voyais pour la première fois. Voir les détails sur mon Blog. Une soirée de fête à La Bastille (L'Angora) avec aussi mon amie très chère Violette Gerard. Je loge dans le lit d'Hugo à Montreuil et déjeune avec Françoise le lendemain midi. Je fais une merveileuse promenade romantique sur le la du Bois de Vincennes avec Hermine Horiot, en passe de devenir une brillante violoncelliste. Quant à ma compagne Romy, la bavaroise, elle n'est pas venue à la projection, tout simplement. Pourtant elle était dans le film et elle était à Angers et non à Bayreuth, auprès de sa mère. Elle aura tout raté ce soir-là
Comment appeler Hugo Horiot aujourd'hui, "Le Petit Prince Cannibale" ou " L'Empereur c'est moi"??? Les deux bien entendu. Ou alors "L'Empereur Cannibale", plutôt que " Le Petit Prince c'est moi" à mon avis
Au niveau médical, j'ai quelques problèmes. La macula en 2009, 4 interventions dans la rétine en salle d'op, à Arlon, injections de Lucentis, à 1000 euros l'injection. J'arrête les frais et me fais initier au Reiki en 2010 par Jean-Claude Javaux. Je ne suis plus allé chez un ophtalmo depuis cette époque et tout va bien
Ensuite, mes hanches foutues, deux opérations en décembre 2012 et juin 2013, deux prothèses. Deux ans pour redevenir comme avant et puis un cardiologue qui me dit que je dois me faire remplacer ma valve mitrale d'urgence en mars 2014. Refus catégorique de ma part, mais angoisse. Je reconsulte en décembre 2015, un autre cardio. Aucune urgence, mais je serai suivi désormais de 4 mois en 4 mois
Il y a quinze ans on m'avait vivement conseillé de me faire opérer de la prostate à cause d'un taux de PSA élevé. J'ai refusé. Je n'ai rien à la prostate, ni à la vessie, ce qui ne serait pas le cas si je m'étais laissé charcuter
Et puis il y a surtout le retour de mon amie Danielle, connue il y a 25 ans, revenue me voir à Moircy en 2011, juste avant mon départ à Paris et un an et demi, après la mort de son mari, mais j'étais engagé avec Romy, la trapéziste dont je me suis séparé suite à son absence à la projection, entre autres raisons, et Danielle et moi avons pu reformer notre couple en mars 2012
Ensemble nous sommes allés dans Vaucluse, à Aubignan en 2013 après mes deux opérations et en 2015, à Velleron, sur les Sorgues et y avons sèjourné pendant 5 semaines
Nous sommes allés en Bourgogne en fin 2012, en 2013, deux fois en 2014 et encore une fois en 2015
Encore à signaler le décès, fin 2016, de mon frère Etienne à Verviers. Il était interné à Henri-Chapelle? Je suis donc le seul survivant des quatre enfants et pourtant l'aîné
Mon territoire extérieur et intérieur tel qu'il est devenu aujourd'hui en 2016. A signaler, la construction d'une galerie d'art et Bibliothéque en 2004, au-dessus du garage
Aménagement de mes 33 ares de terrain, creusement des étangs, plantation des arbres, installation des totems, murs de pierre peints à l'huile
Tournage du Film "L'Homme de Boue" par Hugo Horiot, à Moircy. Projection du film à Paris avec Françoise Lefèvre, Confection du Dvd. Chez Hugo à Montreuil avec Françoise Lefèvre et mon amie Violette Gérard originaire d'Awenne, Promenade avec Hermine Horiot au Lac des Minimes, au Bois de Vincennes. Voir sur mon Blog Paris octobre 2011
Tournage de la 2e partie du film, en juin 2012, avec Hugo, Merlin, son neveu, Violette Gerard et Danielle
Tournage de la 3e partie, à Dijon, chez Françoise Lefèvre et Jean-Claude Horiot
Ci-dessous: Images des Trois tournages de "L'Homme de Boue" en 2011 et en 2012
Tournage et projection de L'Homme de Boue à Paris avec Hugo Horiot et Françoise Lefèvre. Deuxième tournage à Moirci en juin 2012. Troisème tournage chez Françoise Léfèvre et Jean-Claude Horiot à St Jukien-Dijon en octobre 2012
Film "L'HOMME DE BOUE" 2011
Avant d'en terminer je voudrais vous montrer ce dessin que j'ai fait en 1945 alors que j'habitais Liège, en pleine ville. J'avais 7ans et demi. C'est quasi exactement le lieu que j'ai acquis et transformé depuis 1978. Ce dessin était chez mes parents dans un cahier, dans le grenier. Ma mère a dû me l'envoyer aux alentours de 1989. Je n'en avais aucun souvenir conscient, ne vivant plus chez mes parents depuis 1962
Quand j'ai vu, sur le dessin, au-dessus de la porte d'entrée "MON PLAISIR" je suis tombé sur le cul