La Yougoslavie sous tous ses aspects en 1961, 67, 68, 69 et 70, lors de mes 5 séjours dans ce pays
Le départ de Liège par Cologne- Heidelberg, Münich, Villach en Autriche, l'embarquement à Bad Gastein, sur le petit train, pour passer la montagne, (Les Alpes dinariques) juste au pied de la "Villa" d'Hitler, à Berchtesgaden, avec notre petite "Coccinelle" 230NM Le passage de la montagne et l'arrivée en Slovénie au petit matin, du côté de Bled, pour ceux qui connaissent. Un lac merveilleux. J'avais roulé toute la nuit en traversant l'Allemagne et l'Autriche et je m'endormais dans la coccinelle à l'aube, après avoir franchi les Alpes. J'étais au bord du Lac, dans les brumes, un rêve étrange, oui j'étais en Slovénie...
Je commence par l'Istrie,.Nous campions à Rabac, sur la côte Est. Nous avons visité Trieste, Rijeka, Opatija, Porec, Rovinj, Pula, Medulin etc... et nous avons même poussé jusque Venise. Je pense que c'était en 1970.
. Là c'était en 1970. Notre Camping à Rabac, pointe Sud
Sur la plage de Rabac avec ma fille Valérie, il y a 42 ans. Nous n'avons pas la même couleur de peau
La Slovénie avec les cascades de PLITVICE Ma fille et sa maman dans les chutes de Plitvice. Remarquez les talons-hauts ou eaux
Ensuite Ljubliana, capitale de la Slovénie et ses biennales de sculptures et de gravures
Notre campement de base, avant Zadar, en Dalmatie, à Starigrad-Plakenica. A l'horizon les Monts VelebitCi-dessous, Valérie devant le Mont Velebit. Elle aura bientôt 8 ans et déjà prépare sa future collection de chapeaux
La Côte dalmate.
Pakostane sur la plage avec ma fille Valérie
Nous sommes toujours à la fin des années 60. Tito règne en maître absolu et tient tête à Stalin et son compagnon d'armes, le célèbre Djilas est toujours en prison. Dans des villes comme celles-ci,, Split, Skoplje (Macédoine yougoslave), ou Belgrade et Zagreb, il m'arrive de parler avec des opposants au régime serbe, souvent des étudiants et on parle à voix basse à la nuit tombante dans des cafés obscurs. Ca c 'est en 1961. Trente ans plus tard ce sera la guerre et la dislocation de la Yougoslavie. L'Occident les fascine. Ils veulent que je leur envoie des livres, journaux, le tout à voix basse. Même scenario lorsque je discute avec des opposants minoritaires albanais au KOSOVO lorsque nous arrivons dans la région d'Okhrid, bien au-delà de Dubrovnik, au bord de ce lac immense bordé par la Yougoslavie, l'Albanie et la Grèce. Mêmes confidences à Pristina et à Pec. Nous sommes bel et bien dans une dictature, ouverte au Tourisme occidental . Même schema que l'Espagne de Franco. Dictature de gauche et dictature de droite.Elles se valent, elles sont toutes les deux merdiques. Mon avantage est d'avoir appris le Serbo-Croate et donc d'être un touriste un peu à part car aucun touriste ne parle le serbo-croate. Un tour rapide ci-dessous. J'étais déjà venu dans tous ces lieux en 1961, j'avais 23 ans
sans oublier l'Ile de Brac avec Supetar
Moi a Supetar en 1970, en brigand albanais
Me voici à SPLIT, dans l'enceinte du Palais de Dioclétien
SMOSTAR et la Vallée de la Neretva. Le pont est encore intact
SARAJEVO avant les bombardements
Sarajevo. Ma fille Valérie et moi au resto. En fond de scène, la ville qui sera détruite, vingt et un an plus tard
Sans oublier le dérour par la Vallée de la NERETVA et son village-bijou, MOSTAR, dont le pont turc n'a pas encoré été bombardéAprès le bombardement
Dubrovnik sur laquelle je m'étends un peu car c'est un bijou que j'avais découvert depuis 1961, un Venise en petit et vous savez, pour moi, où il y a de l'eau il y a du palsir
Dubrovnik est une ville et une municipalité de Croatie, capitale du Comitat de Dubrovnik-Neretva. L'ancien nom est Raguse, capitale de laRépublique maritime connue sous le nom de République de Raguse. Ses habitants, ainsi que ce qui s'y rapporte, s'appellent encore desragusains.
Au recensement de 2001, la municipalité comptait 43 770 habitants, dont 88,39 % de Croates, 3,26 % de Serbes, et 3,17 % deBosniaques1 et la ville seule comptait 30 436 habitants2.
Elle a pour devise « La liberté ne se vend pas même pour tout l'or du monde ».
Située au sud de la côte dalmate, à proximité de la frontière avec la Bosnie-Herzégovine et le Monténégro, la ville-forte de Dubrovnik est un des hauts lieux touristiques de Croatie. Cette ville portuaire porte en effet de nombreux témoignages de sa très riche histoire, au travers de ses monuments et de ses rues pavées.
La principale d'entre elles, la Placa (ou Stradun), est une large avenue dallée tracée au milieu de la ville, sur l'ancien marécage qui séparait la Raguse latine sur le rocher de Dubrava sur le continent. Lorsque la ville s'agrandit au cours du Moyen Âge, elle assécha ce marais et en fit une artère.
Le climat de la ville est marqué par des étés chauds et humides ainsi que par des hivers froids, mais tempérés par la proximité maritime. Ses caractéristiques sont semblables à ceux de la plaine du Pô en Italie, sur la côte adriatique opposée.
Histoire Moyen Âge et époque moderne
Raguse est fondée durant la première moitié du viie siècle. Dès sa fondation, la ville est placée sous la protection de Byzance. En 980, la ville devient le siège d'un évêché. À l'instar de Venise dont elle devient concurrente, Raguse sait tirer parti de sa position côtière pour développer un commerce maritime lucratif.
Elle est gouvernée par un recteur, élu chaque mois. Celui-ci est logé au palais du recteur, où il ne reçoit plus ni amis, ni famille, se consacrant entièrement à sa tâche. La République de Ragusecomprend uniquement les ports de Raguse et de Ragusavecchia (Cavtat) jusqu'en 1120, date à laquelle elle s'étend à son arrière-pays.
Entre 1180 et 1190, le Grand Prince de Rascie Stefan Nemanja essaie à deux reprises de s'emparer de la République de Raguse, sans succès. En 1184, l'armée des trois frères, (Miroslav et Stracimir rejoint Nemanja dans cette campagne), est devant les murs de la riche République de Raguse. La ville est chrétienne et peuplée d'Italiens venant de l'ancienne province de la Dalmatie, comme toute la région, mais elle est jalouse et surtout très fière de son indépendance, et elle résiste à l'armée de Nemanja deux fois de suite. En effet, après un premier échec en 1184, Nemanja revient en 1185 devant ces murs, pour subir un nouvel échec militaire. En 1186, Nemanja décide alors de libérer les autres villes de la région qui étaient sous domination byzantine, l'armée serbe prend les villes de Svac, Bar, Danj, Sard et Ulcinj avec une étonnante rapidité. Entre 1233 et 1242, la République étend à nouveau ses possessions dans l'arrière-pays.
L'importance de son trafic la conduit à établir la première quarantaine en 1377 pour se protéger de la peste noire.
Après la quatrième croisade, elle passe sous la domination de Venise, jusqu'en 1358. En 1358 (traité de paix de Zadar), la République de Raguse reconnaît la suzeraineté du roi de Hongrie, à qui elle verse un tribut jusqu'en 1526, après la bataille de Mohács. L'autorité hongroise ne porte cependant que sur les impôts et la flotte et on fait donc traditionnellement débuter l'indépendance de la République de Raguse à 1358.
La République reçoit l'île de Meleda (Mljet) puis les alentours de Slano en 1399. Entre 1427 et 1451, elle achète la région des Konavle auroyaume de Bosnie.
En 1409 et en 1417, Venise lui conteste le monopole du commerce dans la ville de Drijeva, qui est alors possession du royaume de Bosnie. Elle échoue par deux fois, et Raguse reste maîtresse du commerce du sel (salines de Ston), qui passait par cette ville.
En 1416, elle est le premier état européen à abolir l'esclavage et, donc, à interdire le commerce des esclaves. Durant les xve et xvie siècles, elle développe son commerce entre l'Europe ottomane et les ports de la Méditerranée. Au xvie siècle, la flotte de commerce de la République compte 160 navires.
L'avancée turque dans les Balkans, et notamment la conquête de la Serbie, nuit gravement au commerce de la République. Elle signe en 1442 un traité avec les Ottomans; ce traité autorise les marchands de Raguse à commercer dans les Balkans, moyennant le paiement d'une taxe.
Farouchement catholique, la République réserve les postes de la magistrature aux membres de cette religion et oblige parfois les orthodoxes à se convertir. En 1492, elle accueillit toutefois un groupe de Juifs expulsés d'Espagne.
À la fin du xve siècle, des conflits opposent Venise aux Hongrois, puis Venise aux Ottomans pour le contrôle du marché de Drijeva, nuisant ainsi gravement au commerce des marchands de Raguse, qui en avaient le monopole. Il faut attendre 1503 pour qu'un traité de paix soit signé.
Tout comme Venise, elle offre assistance à l'alliance musulmane lors de la bataille de Diu contre les Portugais, en 1509, dans l'Océan Indien.
Après 1526, elle paie un tribut aux Ottomans, et ce jusqu'en 1718. Le tribut s'élevait alors à 12 500 ducats par année. La république ne se relève jamais complètement de la crise du commerce maritime en Méditerranée et du tremblement de terre de 1667 (plus de 5 000 morts).
En 1699, elle cède deux portions de terre à l'Empire ottoman. De cette manière, Venise ne peut plus l'attaquer que par la voie maritime, et non plus par voie terrestre. Ceci est à l'origine de l'unique accès à la mer de la Bosnie dans la région de Neum.
En 1806, Raguse fut assiégée durant un long mois par les flottes russes et monténégrines qui envoyèrent plus de 3 000 boulets sur la cité. La République fut contrainte de capituler face aux forces armées de l'Empire français qui mit un terme au siège et sauva Raguse. Menée parNapoléon, l'armée française entra dans Raguse en 1806.
En 1808, le maréchal Marmont abolit la République de Raguse et l'intégra dans le Royaume d'Italie. Il devint le recteur de Raguse. L'italienne c'est le langue officielle de Raguse.
La puissance commerciale qu'elle acquiert ainsi est la source de la puissance politique qu'elle sauvegarde jusqu'à l'annexion en 1808 par Napoléon Bonaparte (en 1810 incorporation dans les provinces illyriennes dirigées par Marmont puis Fouché).
La ville de Raguse a officiellement changé son nom dans les langues occidentales en Dubrovnik en 1918, avec la chute de l'empire d'Autriche-Hongrie et à la suite de son incorporation dans le Royaume des Serbes, des Croates, des Slovènes, plus tard le Royaume de Yougoslavie.
De 1992 à 1993, la ville est par ailleurs la cible de tirs de l'armée serbo-monténégrine postée sur les hauteurs de Zarkovica, au nord est de la ville, pendant la guerre d'indépendance de la Croatie.
L'attaque contre Dubrovnik vise à compromettre une société politique monténégrine réticente dans les entreprises militaires décidées par Slobodan Milošević : on raconte aux réservistes monténégrins que les « Oustachis » attaquaient le Monténégro, et ils mettent à sac la région, notamment Cavtat et la vallée des Konavle.
68 % des bâtiments de la vieille ville auraient été touchés directement ou indirectement par les tirs d'obus.
La reconstruction s'est déroulée, autant que possible, dans le respect des techniques traditionnelles, tout en appliquant des normes anti-sismiques nouvelles, dans cette région géologiquement instable.
La restauration des toitures fut particulièrement problématique, les matériaux traditionnels n'étant plus disponibles en quantité suffisante. Les anciennes tuiles furent ainsi progressivement remplacées par de nouvelles, bâtiment par bâtiment. Ces nouvelles tuiles proviennent d'une fabrique située à côté de Toulouse.
Transport
La ville est desservie par l'Aéroport de Dubrovnik situé à 20 km au sud de la ville près de Čilipi. La ville sera dans le futur desservie par l'autoroute A1.
Tourisme Ici L'ïle de LOKRUM au Sud de Dubrovnik
Dubrovnik, qui déroule ses remparts sur la côte dalmate, au bord de l'Adriatique, est redevenue un lieu de villégiature. L'enjeu est de taille pour le pays, qui devrait rejoindre l'Union européenne le 1er juillet 2013, et dont le tourisme représente près d'un quart du produit intérieur brut. L'ancienneRaguse, qui fut au xve siècle une République rivale de Venise, renommée Dubrovnik en 1918 à la chute de l'empire austro-hongrois, est aujourd'hui une ville-musée, inscrite au patrimoine mondial de l'Unesco. Entre 1991 et 1993, les deux tiers de ses bâtiments ont été détruits ou endommagés, mais ils ont été restaurés avec soin entre autres grâce à des fonds étrangers. Les visiteurs ne s'y trompent pas. Les mois d'été, sur le Stradum, l'artère principale de la ville, la foule est aussi serrée que sur un quai de métro aux heures de pointe.
DUBROVNIK
Le village de SVETI STEFAN au Sud de Dubrovnik. On descend vers l'Albanie
Le Lac d'OHRID faisant frontière entre la Yougoslavie, l'Albanie et la Grèce.
Et enfin l'extrême sud de la côte dalmate, près de la frontière albanaise, nous avons séjourné à ULCINJE, sur la plage désete, en 1967, avec un ami californien rencontré à Starigrad-Paklenitsa (David Lee Hofmann). Et là nous sommes en plein monde musulmanEnsuite les remontées vers le Nord par l'intérieur du pays. Kosovo,Macédoine yougoslave, Serbie, Croatie
Le village de PETCH au Montenegro(PEC)
SKOPJE avant le tremblement de terre: Les Bains turcsx
Et l'Horloge de la Gare, arrêtée à l'heure du tremblement de terre
Et enfin NICH sur la route de la Bulgarie, Nich et sa tour des crânes(NIS
)La première révolte serbe contre les Turcs commença en 1804, sous le commandement Karageorges (« Georges le Noir »). En 1809, Niš était encore tenue par les Ottomans. Profitant du fait que les Turcs étaient en guerre contre la Russie, les insurgés marchèrent sur le sud de la Serbie. Le 27 avril 1809, 16 000 soldats serbes, commandés par Miloje Petrović, approchèrent des villages de Kamenica, Gornji et Donji Matejevac, à proximité de la ville. Les Serbes creusèrent six tranchées, dont la plus importante se trouvait sur le mont Čegar, commandée par le voïvode Stevan Sinđelić à la tête de 3 000 hommes. Le 31 mai 1809, les Turcs, au nombre de 10 000 hommes, se lancèrent à l'assaut de la tranchée. La bataille du mont Čegar dura toute la journée. Quand Sinđelić se rendit compte qu'il allait être vaincu, il fit exploser ses réserves de poudre, ce qui provoqua sa propre mort, ainsi que celle de nombreux soldats serbes et ottomans. Le grand vizir Hurşid Ahmed Paşa, qui commandait l'armée ottomane, ordonna alors, en signe d'avertissement et comme symbole de la défaite serbe, de construire la tour de Ćele kula(la « tour aux crânes »), à laquelle il fit incorporer 952 crânes appartenant aux insurgés serbes. En 1833, le poète Lamartine, de passage dans la région, apposa une plaque sur la tour. On peut y lire les mots suivants : « Qu'ils laissent subsister ce monument ! Il apprendra à leurs enfants ce que vaut l'indépendance d'un peuple, en leur montrant à quel prix leurs pères l'ont payée ». Un monument célébrant le souvenir de ce combat a été érigé au mont Čegar en 1927.
Et en remontant par l'intérieur des terres....
BELGRADE, c'est pas la joieBANJA LUKA en BosnieZAGREBToutes ces années sont développées dans d'autres articles de mon blog. Ceci n'était qu'une tournée générale