Françoise Lefèvre et Christian Vancau en tournage à DIJON
Voici quelques images de la fin du troisième et dernier tournage de " L'Homme de Boue", tourné cette fois en Bourgogne, puisque toute cette aventure est née de l'amitié virtuelle, devenue réelle par la suite, entre Françoise Lefevre et Christian Vancau, un écrivain français et un peintre belge, qui se rencontrent par hasard sur Facebook en février 2010. Voici donc la première lettre que Françoise m'écrit sur FB, alors que je viens d'accepter sa demande d'amitié
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18 février 2010
Merci pour l'amitié... Vous me semblez foisonnant de vie, de créativité. Je ne sais même plus où et comment, je vous ai découvert. Je suis très malhabile avec cet engin dont je suis pourtant en train de me servir. Je crois que votre photo est très "parlante", illustrant bien le "Peau- Rouge qui ne marchera jamais dans une file indienne"... Il se trouve que je suis écrivain (auteur d'une vingtaine de livres) Par goût je vis en retrait. Je suis venue à FB à cause de mes enfants (quatre) Tous artistes dans des domaines différents. Peinture, argile, mosaïque, art dramatique, réalisation de films, violoncelle... Ainsi, je peux suivre ces créatures adorées où qu'elles soient dans le monde ! J'ai toujours nagé à contre-courant et je ne suis pas encore épuisée. Je vais tenter de comprendre comment on peut accéder à un blog, le vôtre en tous cas. J'habite en Bourgogne, non loin de Dijon. Heureuse de vous connaitre. Très cordialement à vous. F.L.
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18
février 2010
Françoise depuis que vous m'avez invité hier, votre nom me turlupine. Donc je suis allé vous voir sur Google et bien sûr que j'ai entendu parler de vous à plus d'une reprise mais, honte à moi, je n'ai rien lu de vous. Je vis dans un trou sans librairie et ma macula à l'oeil droit m'interdit de faire plus d'un quart d'heure en voiture...et je vis seul. Alors je vais commander un de vos livres mais dites-moi celui que vous me conseilleriez en premier "Le petit Prince cannibale" me tente. Chez quel éditeur-libraire me conseillez-vous de commander pour avoir un traitement efficace; je paierai pas Visa. Ma maison est pleine de livres et je suis totalement lié à la littérature, ça peut se voir sur mon blog. J'écris moi-même depuis 1980 un journal qui compte aujourd'hui 47.000 pages. Je suis un grand ami de Christian Bobin.
Fraançoise Lefèvre
UnCher Christian, une grosse enveloppe (papier bulles) est partie de chez moi Vendredi dernier,19 février. J'espère qu'elle vous arrivera. L'adresse est celle que vous m'avez donnée lors de votre dernier message. J'espère que vous allez bien malgré cette atteinte à l'oeil droit. Parfois je me perds avec bonheur sur votre blog. Votre maison est comme une caverne des premiers temps, me semble t-il... Et vous avez une vitalité hors du commun. J'aime infiniment la photo de Valérie petite fille avec son chapeu de paille dans le dos et son adorable chignon de danseuse. L' atmosphère sur cette photo me rappelle les plages mélancolique en noir et blanc de Jacques Tati dans son film Les Vacance de Monsieur Hulot. En la regardant, j'entends même la musique. Mais j'y pense, Jeux Interdits aussi. Je retourne à un texte qui me résiste et qui devrait devenir mon dix-neuvième livre... Mais quand? Croyez à mon amitié fidèle. Françoise.
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Voici ma lettre de ce matin, pleine d'émotion. Dites-moi si cette fois vous l'avez reçue
De : christian vancau
Date : 23/02/2010 11:29:01
A : Françoise LEFEVRE
Sujet : VOUS TOUT SIMPLEMENT
Chère Françoise
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J'étais sur mon seuil il y a 10 minutes, je savais que ce serait aujour'hui et je voulais prendre votre colis en mains propres. Il était bien là dans les mains de la postière, amené donc par une autre femme. Je n'avais pas mes lunettes. Essayer tout de suite de lire votre adresse, je suis encore sur le seuil, j'y arrive, c'est bien vous, je rentre, et impatient j'ouvre et je prends un livre, et monte chercher mes lunettes, je regarde le petit billet jaune, "La première habitude", j'ai un trac fou, tant pis je fonce, j'ouvre, je lis la première page et.... je pleure..des larmes incontrôlables jaillissent..; c'est plus fort que moi.et je pleure encore en vous écrivant, submergé par l'émotion que me procure votre style, une seule page.......
Et je me suis souvenu immédiatement que c'était la deuxième fois que celà m'arrivait, parce qu'on n'oublie pas ces choses-là, parce que ça n'arrive presque jamais. -
La première fois ..devinez............
une caisse de livres de Christian Bobin ,en 1990 je crois, Christian que je n'ai plus vu depuis des années, qui est à peine connu à l'époque, j'ouvre la caisse en carton, je n'ai jamais rien lu de lui, j'ouvre un livre au hasard, et je commence à pleurer, des frissons, exactement comme avec vous. C'est fabuleux
C'est une émotion fantastique, inexplicable, bouleversante. Alors voilà, merci, merci, amie, de ce cadeau superbe dont je vais m'imbiber dans les jours qui viennent....dans ce silence total de mon territoire et je vous écrirai évidemment
Je vous écrirai comme je vous sentirai, sans vous envahir, vous n'êtes pas obligée de me répondre
Je vais me plonger dans votre oeuvre, que dis-je m'immerger
Et bien sûr que je vous renverrai la brochure après scannage
Plein de tendresse et de reconnaissance
Ce matin une aigrette blanche est venue se poser, annonciatrice de vous, vers 9 heures. J'ai pensé à vous, me suis dit "elle va venir Françoise", (Je crois aux signes et en outre sa blancheur était de cygne) et j'ai photographié cet immense oiseau blanc, un albatros baudelairien. Je vous enverrai la photo que je dois retravailler d'abord. Vous saurez ce qu'elle veut dire, qu'elle est venue ce matin, me parler de "Plume", dans le pays d'Henri Michaux
A très vite
Christian Vancau
Après avoir lu les 18 livres de Françoise, j'ai rédigé 10 articles sur son oeuvre durant les années 2010 et 2011. Un travail de collaboration constant, accompli par couriel et par téléphone..
Et un jour en juin 2011 elle m' envoie son fils Hugo Horiot "Le Petit Prince Cannibale" qui vient filmer mon territoire en Belgique pendant 5 jours(13 heures de rushes). Et c'est tout de suite, complicité et amitié.. Le film sera projeté en octobre 2011 en avant-première à Paris-Bastille, puis sera gravé sur DVD et mis en vente. En juin 2012, rebelote mais cette fois avec d'autres personnes qui se joignent à nous, sur mon territoire à Moircy, Merlin Brenot, Violette Gérard, Danielle ma compagne, Valérie ma fille, Jean-Philippe son époux, Sacha, un de mes petit-fils
Et fin septembre 2012, nous bouclons la boucle, en réalisant une 3e partie en Bourgogne, dans le pays de Françoise. Deux nouveaux-venus dans le film: Jean-Claude Horiot, le père d'Hugo et Hermine Horiot, violoncelliste et soeur d'Hugo. A la camera, Hugo Horiot et Merlin Brenot, son neveu, petit-fils de Françoise, puisque fils de sa fille aînée Rebecca. Les 3 tournages vont être remixés en un seul long métrage
Notre-Dame de Dijon vue de la tour Philippe Le Bon. avec aussi l'Hotel VOGÜE, que voici
L'Hôtel de Vogüé de Dijon en Côte-d'Or est un hôtel particulier de style Classique et Renaissance du XVIIe siècle. Il est situé 8 rue de la Chouette, près du chevet de l'église Notre-Dame.
L'hôtel a été classé au titre des monuments historiques le 5 janvier 1911Cet hôtel particulier richement décoré, est édifié en 1614 pour Étienne Bouhier de Chevigny si on en croit la date se trouvant sur la grande cheminée de la salle des gardes. Il était magistrat et conseiller au parlement de Bourgogne de 1607 à 1635 et grand amateur d'art. S'adonnant à l'architecture, on lui accorde la possibilité d'avoir été l'architecte de son hôtel. Ce dernier est considéré comme le prototype des hôtels parlementaires dijonnais. Peut-être a-t-il été inspiré par l'architecture qu'il a pu voir au cours d'un voyage en Italie.
La Tour de Philippe le Bon (1450-1460), 6 étages, 46 mètres de Haut, est encastrée dans le Palais de Ducs de Bourgogne. C'était un lieu d'observation crucial, pour prévenir le service du feu, vu le nombre de maisons en bois, alentour
Dijon est une commune française située entre le bassin parisien et le bassin rhodanien, à 310 kilomètres au sud-est de Paris et 190 kilomètres au nord de Lyon. C'est la préfecture du département de la Côte-d'Or et le chef-lieu de la région Bourgogne. Elle est également considérée comme la capitale des ducs de bourgogne . Ses habitants sont appelés les Dijonnais.
Dijon est actuellement la commune la plus peuplée du département de la Côte-d'Or et de la région bourgogne. En 2008, la population de Dijon intra-muros est de 151 576 d' habitants. Elle est, en 2008, la 17e commune la plus peuplée de France. Avec 238 056 habitants en 2008, son unité urbaine est la 28e de France, juste derrière celle de Mulhouse. La communauté d'agglomération dijonnaise, fondée en 2000 et nommée le « Grand Dijon », compte quant à elle 244 577 habitants. L'aire urbaine dijonnaise, 24e de France entre Angers et Avignon, comptait 336 807 habitants en 2007.
Héritière d'un riche patrimoine historique et architectural, la capitale du duché de Bourgogne aux XIVe et XVe siècles, Dijon est une ville touristique dont l'attrait est renforcé par la réputation gastronomique de la région. C'est aussi une ville verte au secteur tertiaire important, capitale de région dans les domaines scolaire, universitaire, judiciaire, hospitalier et administratif, qui assurent une tradition de vie culturelle forte. Dijon est également un centre économique régional au tissu diversifié mais plutôt en crise avec un pôle agro-alimentaire traditionnel (moutarde de Dijon, crème de cassis de Dijon et kir, pain d'épices, chocolat Lanvin…) et un secteur pharmaceutique réputé.
Ville de congrès, la capitale de la Région Bourgogne est située sur l'axe Paris-Lyon-Méditerranée et sur la ligne ferroviaire à grande vitesse Rhin-Rhône. Elle est d'ailleurs, en termes démographiques, le principal pôle français de la Métropole Rhin-Rhône qui s'étend de Bâle au Creusot.
Palais des Ducs de Bourgogne
Dijon est la préfecture de la région de Bourgogne et du département de Côte-d'Or. La commune se situe à l'extrémité nord de la Côte des Vins de Bourgogne aussi nommée « Route des Grands Crus » et qui s'étend de Dijon à Beaune pour sa partie côte-d'orienne. La capitale bourguignonne se situe au cœur d'une campagne composée de deux rivières convergentes : le Suzon, qui la traverse du nord au sud, et l'Ouche, au sud de la ville ; à l'ouest s'étend la « côte » de vignobles qui donne son nom au département. Elle se situe à 310 kilomètres au sud-est de Paris, 190 au nord-ouest de Genève et 190 au nord de Lyon.
Située sur un carrefour ferroviaire de l'Est de la France (ligne Paris-Lyon-Marseille, bifurcations vers Besançon, Belfort, Nancy, la Suisse, l'Italie (par le tunnel ferroviaire du Fréjus et le Simplon), la ville est desservie par un des principaux nœuds autoroutiers français aux croisements des autoroutes A6, A31, A36 et A39.
« Dijon prend naissance dans la plaine alluviale du Suzon, creusée dans les argiles tertiaires de la « Plaine » qui s'étend largement à l'est », suivant le cours de la Saône. La plaine est en effet un fossé tectonique situé à une vingtaine de kilomètres de Dijon, remblayé par les marnes et les argiles oligocènes atteignant une hauteur géologique de 100 mètres à DijonDijon est traversée essentiellement par le canal de Bourgogne et deux cours d'eau naturels : l'Ouche et le Suzon. Le premier court à l'air libre alors que le second emprunte une série de canaux souterrains durant sa traversée de Dijon. Le Raine qui passe par le jardin de l'Arquebuse se jette dans l'Ouche. L'agglomération dijonnaise reçoit environ 732 mm de pluie par an, et ce pendant 164 jours en moyenne.
Le Port de plaisance du Canal de Bourgogne
Les évêques de Langres établissent temporairement leur résidence à Dijon après le sac de Langres par les Vandales entre 407 et 411. Leur influence permet l'édification d'édifices religieux et notamment d'un groupe cathédral composé de trois bâtiments : Saint-Étienne, Sainte-Marie et Saint-Vincent. Deux basiliques sont ensuite élevées par saint Urbain (actuelle église Saint-Jean).
Dijon est ensuite occupé par les Burgondes qui sont défaits par Clovis en 500 ou 501. Les Arabes l'envahissent en 725 alors que les Normands n'y parviennent pas en 887. C'est à cette époque qu'apparaissent les premiers comtes de Dijon, Aimar, Eliran, Raoul issus de la maison robertienne. En 1002, l'abbé Guillaume de Volpiano entreprend de reconstruire l'abbatiale Saint-Bénigne et son abbaye (actuel Musée archéologique de Dijon). Il fait élever dans l'abbaye une rotonde (actuelle crypte abritant le tombeau de l'évangélisateur de la Bourgogne, saint Bénigne.
Au début du XIe siècle, Dijon est composé d'une ville forte enclose de murs gallo-romains, restes de l'ancien castrum de Dijon, et d'un bourg s'étendant jusqu'à l'abbaye Saint-Bénigne. Autour, des petits hameaux, Dompierre, Trimolois, Charencey, Bussy et Prouhaut, disparus depuis, ceinturent la ville]. Les ducs de Dijon règnent alors sur la région. En 1015, le roi Robert II essaye de conquérir le Dijonnais : il s'attaque d'abord au village de Mirebeau-sur-Bèze et sa région puis vient mettre le siège devant le castrum de Dijon. Mais, devant la vigoureuse résistance de l'évêque de Langres, Brunon de Roucy, soutenu par l'abbé de Cluny et le comte de la ville, il renonce à donner l'assaut. Dès l'année suivante, la mort de l'évêque lui permet de négocier avec son successeur, Lambert de Vignory, la cession du comté de Dijon au roi de France, en 1016. La ville rejoint le duché de Bourgogne et en devient la capitale. A la mort du roi de France en 1031, son fils Henri Ier renonce à la Bourgogne et la cède en apanage Dijon et le duché de Bourgogne à son frère Robert 1er. Cela marque le début de trois siècles de règne capétien à Dijon.
Le 28 juin 1137, un grand incendie réduit Dijon en cendres. Les ducs reconstruisent alors une enceinte, beaucoup plus large que la précédente, qui abrite la cité jusqu'au XVIIIe siècle. À la fin du XIIe siècle et au XIIIe siècle, Dijon s'orne de monuments de valeur : la Sainte-Chapelle, l'hôpital du Saint-Esprit, l'église Notre-Dame, etc. Auprès de chaque porte se développent de petits bourgs même si la ville ne grossit jamais plus que les limites de son enceinte]. Les ducs de Dijon possèdent un château (actuelle mairie de Dijon) et y exercent avant tout un pouvoir de justice. En 1183 le duc Hugues III permet la rédaction d'une charte de commune, conservée aux Archives municipales. Grâce à cette charte, qui fut beaucoup copiée dans d'autres villes de Bourgogne, les ducs s'enrichissent.
La Sainte-Chapelle doit son édification à un vœu fait par le duc Hugues III. Pris dans une tempête alors qu'il se rend en Terre Sainte, il promet de construire près de son palais une église dédiée à la Vierge et à saint Jean l'Évangéliste. Notre-Dame de Dijon. La construction commence en 1172. Elle possède un chœur à déambulatoire, achevé dès 1196. La triple nef est élevée au XIIIe siècle dans le style gothique bourguignon. Les tours de la façade sont édifiées de 1495 à 1515. La flèche mesure plus de 50 mètres. La dédicace n'a toutefois lieu qu'en 1500].
Nous débarquons au Parc d'ARCY, à gauche et au milieu de ce plan, en face de l'Hôtel de la CLOCHEJuste derrière La Cloche, la place Grangier et son immeuble d'angle "magnifique specimen de l'art nouveau"
Le JARDIN DARCY a été créé en 1888, en plein centre de la ville pour rafraîchir les poumons des ouvriers de l'époque, dans un souci d'hygiène morale. Imaginé autour du réservoir construit par l'Ingénieur Darcy pour amener l'eau en ville. Un assemblage d'escaliers et de balustrades encadrent des vasques en terrasses d'où l'eau s'écoule en cascade, dans le style italien alors en vogue. Jardin aujourd'hui domaine des galipettes juvéniles et des rendez-vous en ville
La fontaine du Parc d'Arcyet le fameux Ours de Pompon qui en fait n'est pas de liui mais d'un de ses élèves: Martinet
Le sculpteur POMPON
La sortie du Parc et la Porte Guillaume
Dijon connaît une période brillante sous les quatre ducs Valois de Bourgogne, qui règnent de 1363 à 1477. Elle est la capitale du duché de Bourgogne, ensemble d'États qui s'étendent jusqu'aux Pays-Bas. Centré sur ce duché, l'État bourguignon s'étend alors, pendant plus d'un siècle (1363-1477), par héritages et mariages jusqu'en Picardie, Champagne, Pays-Bas bourguignons, Belgique, Germanie, duché de Luxembourg, Alsace, comté de Flandre et Suisse.
Le duc Philippe le Hardi (1364-1404) est le premier duc de la dynastie des Valois et prend possession de Dijon, sur ordre du roi, en 1363. Il fonde à Dijon sa nécropole dynastique, la chartreuse de Champmol, dont il fait un foyer d'art.Philippe épousera une riche héritière, Marguerite de Flandre, qui fut à l'origine de l'Etat bourguignon
Jean Ier sans Peur (1404-1419) lui succède.En pleine guerre de Cent ans, il s'allie aux Anglais. Il a en face de lui son cousin Louis d'Orléans, un Armagnac, qui se voit conférer la régence du royaume, suite à la folie de Charles VI. Jean fait don assassiner son rival en 1407. La voie semble libre pour conquérir le Royaume de France. Mais c'est sans compter sur Bertrand d'Armagnac, beau-frère du Duc s'Orlans et de ses oartisans, les Armagnacs. La guerre civile set inévitable et c'est le momenrt choisi par l'Angleterre pour débarquer en Normandie. Jean refuse son aide aux Armagnacs qui se font écraser par les anglais à la Bataille d'Azincourt en 1412. Et Jean passe un accord secret avec les anglais. Mais le Dauphin Charles VII va le faire assassiner en 1419
Le duc Philippe III le Bon (1419-1467). Son règne commence en 1419 par un drame, l'assassinat de son père Jean sans Peur, par son beau-frère, le dauphin Charles VII. Quelle famille. Du coup Philippe jette son duché dans les bras des anglais, en pleine guerre de Cent Ans. La guerre entre Français, Bourguignons et Anglais cessera grâce à Jeanne d'Arc, que les Bourguignons remercieront en la livrant aux Anglais. Le bon Philippe réussira un coup de maître en négociant la paix avec Charles VII, et la Bourgogne devient un Duché indépendant. Créateur de la TOISON D'OR, mécène amoureux de la peinture flamande, Philippe fut également grand amateur de livres à tel point que la bibliothèque ducale devint l'une des plus riches du monde occidental.
Il reconstruit l'hôtel ducal et institue en 1432 la chapelle de son palais comme siège de l'ordre de la Toison d'or. Pourtant, Dijon n'est pas une ville populeuse ; encore rurale et en raison des épidémies, elle ne compte que 13 000 habitants en 1474 .
Le duc Charles le Téméraire (1467-1477),hérite d'un Duché prestigieux à la dimension d'un royaume. Luis XI ne mettra que dix années pour venir à bout d'un homme belliqueux, croyant un peu trop en sa force et ne voyant pas le travail de sape mené par le roi de France.
Il marie sa fille Marie de Bourgogne à Maximilien d'Autriche mais il échouera dans sa lutte contre le roi de France Louis XI
Marie de Bourgogne | |
La duchesse Marie de Bourgogne
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Titre | |
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Duchesse de Bourgogne, de Brabant, de Limbourg, de Luxembourg et de Gueldre Comtesse d'Artois, de Flandre, de Hainaut, de Hollande et de Zélande, de Zutphen, Comtesse palatine de Bourgogne |
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5 janvier 1477 – 27 mars 1482 | |
En tandem avec | Maximilien Ier |
Prédécesseur | Charles le Téméraire |
Successeur | Philippe IV |
Biographie | |
Dynastie | Maison de Valois |
Date de naissance | 13 février 1457 |
Lieu de naissance | Bruxelles (Pays-Bas) |
Date de décès | 27 mars 1482 (à 25 ans) |
Lieu de décès | Prinsenhof, Bruges (Pays-Bas) |
Père | Charles le Téméraire |
Mère | Isabelle de Bourbon |
Conjoint | Maximilien de Habsbourg (1477-1482) |
Enfants | Philippe le Beau Marguerite d'Autriche |
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Ducs de Bourgogne | |
modifier |
Marie de Bourgogne, née à Bruxelles le 13 février 1457 et morte en Flandre au château des ducs de Bourgogne à Bruges le 27 mars 1482, fut duchesse titulaire de Bourgogne, de Brabant, de Lothier, de Gueldre, de Limbourg et de Luxembourg, comtesse de Flandre, d'Artois, de Bourgogne, de Hainaut, de Hollande, de Zélande, de Namur, de Charolais et de Zutphen, marquise du Saint-Empire, dame de Frise, de Malines et de Salins.
Fille unique du duc de Bourgogne Charles le Téméraire (1433-1477), et d'Isabelle de Bourbon (1437-1465), elle passe l'essentiel de son principat (1477-1482) à défendre ses droits à l'héritage de son père, disputé par le roi de France. Son mariage, en 1477, avec l'archiduc Maximilien d'Autriche oriente pour près de deux siècles la géopolitique de l'Europe. Elle est la grand-mère de Charles Quint.
Charles le Téméraire affrontera Louis [XI et mourra à la bataille de Nancy(finissant sous les crocs des loups) contre le duc de Lorraine René II de Lorraine, allié à Louis XI. Le puissant État bourguignon s'effondre alors, permettant à Louis XI d'annexer le duché le 19 janvier 1477 .
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Avec Françoise nous descendons devant le cinema Le Darcy
En dépit de quelques révoltes contre l'autorité du roi, Dijon s'est soumis à son autorité . Louis XI ordonne le transfert à Dijon du parlement de Bourgogne, qui se trouvait à Beaune. Il fait aussi construire à Dijon un château , à l'emplacement de l'actuelle place Grangier, pour surveiller les habitant]. Lors d'une visite à Dijon le 31 juillet 1479, le roi confirme solennellement les privilèges de la ville, dans l'église Saint-Bénigne de Dijon . La duchesse Marie de Bourgogne (1457-1482), alors âgée de 20 ans et fille unique du duc Charles le Téméraire, épouse Maximilien Ier du Saint-Empire, auquel elle apporte le comté de Bourgogne et les possessions des Flandres. Le traité de Senlis de 1493 divise les deux Bourgognes et Dijon devient une ville-frontière. En 1513, l'empereur Maximilien espère récupérer le duché de Bourgogne en envoyant une troupe formée de 14 000 hommes des corps francs suisses, 5 000 Allemands et 2 000 Francs-Comtois assiéger Dijon . Le gouverneur Louis II de La Trémoille, qui a été envoyé pour défendre la ville, ne peut faire partir les assiégeants qu'en jouant habilement des dissensions entre Suisses et Allemands et en promettant 400 000 écus dont seulement une partie sera payée. Les Suisses lèvent le siège le 13 septembre. Les Dijonnais ayant prié avec ferveur pour leur délivrance, le départ des assiégeants est attribué par beaucoup à l'intercession de la Vierge, dont une statue, Notre-Dame de Bon-Espoir, conservée à l'église Notre-Dame, a été portée en procession.
Ces événements ont prouvé la fermeté du sentiment des Dijonnais d'appartenir à la France . Après cet événement, l'enceinte est renforcée par l'édification des bastions Saint-Pierre (1515), Guise (1547) et Saint-Nicolas (1558). La bourgeoisie se développe par ailleurs, comme en témoignent les nombreux hôtels et maison encore visibles. Au XVIe siècle, la ville s'embellit avec le style de la Renaissance italienne importée par Hugues Sambin.
Nous nous dirigeons vers l'Eglise Notre-Dame et la vieille ville, par la rue de la Liberté
L’église Notre-Dame de Dijon, considérée comme un chef-d'œuvre d'architecture gothique du XIIIe siècle, est située au cœur des 97 hectares du secteur sauvegardé de Dijon. Elle s'élève place Notre-Dame, à proximité du Palais des ducs et des États de Bourgogne et en face de la rue Musette. On estime que l'édifice actuel a été construit des années 1220 aux années 1240 environ[1].
Cette église abrite la statue de Notre-Dame de Bon-Espoir, auparavant appelée Vierge noire. Elle s'orne aussi de deux symboles de la ville de Dijon : le Jacquemart et la chouette.L'Eglise Notre-Dame et ses "fausses gargouilles
Les cinquante et une « gargouilles » de la façade occidentale de Notre-Dame de Dijon sont de fausses gargouilles : n'évacuant pas l'eau de pluie, elles sont seulement décoratives. L'église comporte de vraies gargouilles sur les murs gouttereaux et l'abside.
Selon le récit du moine Étienne de Bourbon, les gargouilles originelles sont restées peu de temps en place : elles ont été déposées dès 1240 environ, à la suite d'un accident mortel. En effet, un usurier trouva la mort sur le parvis de l'église alors qu'il allait se marier, après qu'une figure de pierre représentant justement un usurier se fut détachée, le tuant sur le coup. Les confrères de la victime auraient alors obtenu la destruction de toutes les fausses gargouilles de la façade. Seule demeura, comme témoin, la gargouille de l'angle supérieur droit, jusqu'aux années 1960, époque à laquelle elle fut remplacée[. Certaines gravures du XIXe siècle ne la représentent pas, mais elle se voit sur des photographies prises avant 1880. Les gargouilles des côtés et du revers de la façade subsistèrent également.
Les fausses gargouilles qui ornent actuellement la façade, et qui représentent des êtres humains, des animaux et des monstres, ont été réalisées de 1880 à 1882, lors de la restauration de l'église. Les archives attestent qu'elles sont l'œuvre de sept sculpteurs parisiens : Chapot, Corbel, Geoffroy, Lagoule dit Delagoule, Pascal, Thiébault et Tournier]. Delagoule fut l'un de ceux qui réalisa le moins de sculptures. Les gargouilles de Notre-Dame ne sont donc pas dues au sculpteur Lagoule, contrairement à l'affirmation d'un historien dijonnais en 1910 , reprise encore aujourd'hui par certains dépliants touristiques et sites Internet.
L'intérieur de l'Eglise Notre-DameEt à la sortie Françoise, telle une Pieta
Et de tourner dans les rues qui entourent cette église, en commençant par admirer son clocher, avec le fameux JACQUEMART
Le Jacquemart de Notre-Dame de Dijon[modifier]
Cette horloge est située sur un campanile qui s'élève sur l'amorce de la tour sud de la façade occidentale de Notre-Dame. Elle comporte quatre automates métalliques dont deux, nommés Jacquemart et Jacqueline, sonnent les heures avec un marteau sur une grosse cloche, les deux autres automates, leurs « enfants » Jacquelinet et Jacquelinette, frappant de quart d'heure en quart d'heure, chacun sur une petite cloche.
L'automate Jacquemart et la grosse cloche ont été ramenés de Courtrai, en Belgique, après le pillage de la ville par les armées de Philippe le Hardi en 1382. Cette année-là, le duc de Bourgogne partit en campagne afin de porter secours à son beau-père, le comte de Flandre, pris de court par une rébellion qui s'étendait entre Lille et Courtrai. La ville de Dijon avait fourni au duc mille hommes d'armes. Après la victoire bourguignonne, Philippe le Hardi s'empara à Courtrai, en novembre 1382, d'une horloge placée sur la tour des halles, munie d'un automate sonnant l'heure sur une cloche, qui passait pour une merveille. Il la fit démonter et l'offrit à Dijon, sa capitale. Ce qui restait de Courtrai fut livré au pillage et les dommages s'ajoutèrent à la perte de vingt mille hommes chez l'adversaire.
La famille ducale et les Dijonnais se cotisèrent pour placer en 1383 l'horloge et l'automate au-dessus de la façade occidentale de l'église Notre-Dame. La cloche, qui s'était brisée lors du transport, fut refondue à Dijon et reçut le prénom de sa marraine, la duchesse Marguerite de Flandre.
L'étymologie du terme Jacquemart est incertaine ; ce nom n'est attesté, pour l'automate de Dijon, que depuis 1458.
Un second automate, figurant une femme, fut ajouté en 1651 à droite du campanile, pour sonner les heures alternativement avec Jacquemart. Les Dijonnais l'appelèrent Jacqueline.
En 1714, le poète dijonnais Aimé Piron demanda à la municipalité de donner des enfants aux époux. Cette année-là ou peu après, un enfant automate fut adjoint au couple pour sonner les demi-heures. Les Dijonnais le nommèrent Jacquelinet.
En 1884 fut ajoutée Jacquelinette, qui frappe les quarts d'heure avec son frère.
Continuons autour de l'Eglise par la rue Musette, le rue des Forges, la Rue de la Chouette ave la Maison MILLIERE, sans oublier les maisons de bopis du XVe siècle, jalonnant la rue de la Verrerie
Et LA MAISON MILLIERE
La maison Millière est une maison à colombages de style gothique du XVe siècle, à Dijon, 10 rue de la Chouette, en Côte-d'Or. Elle est classée monument historique depuis 1943.
Historique
En 1483, le marchand drapier Guillaume Millière et son épouse Guillemette Durand font construire la maison Millière dans le centre historique de Dijon, près du chevet de l'église Notre-Dame de Dijon, et non loin du palais des ducs de Bourgogne. L'hôtel de Vogüé est bâti à côté de cette maison au XVIIe siècle.
En 1998, l'édifice est restauré et aménagé en boutique d'objets artisanaux, produits du terroir, salon de thé et restaurant de cuisine bourguignonne, établissement tenu par Lydia et Jean-François Lieutet.
Film tourné devant la maison Millière
- En 1989, quelques scènes du Cyrano de Bergerac de Jean-Paul Rappeneau sont tournées devant la maison Millière, avec Gérard Depardieu, Anne Brochet et Vincent Perez.
et surtout la rue de la Chouette, où nous irons poser notre main gauche sur la Chouette en faisant un voeuet dans cette même rue de la Chouette, la Maison MillièreEt voici Françoise Lefèvre et Christian Vancau répétant une séquence très proche de celle de Notre-Dame de Paris avec moi dans le rôle de Quasimodo, bien entendu, ou alors de celle " d'Eugène Sue me regarde, je t'aime, je t'aime, je t'aime"
Et Françoise va m'offrir un livre au Marché avec des gravures anciennes de DIjon où l'on retrouve ces lieux que nous venons de parcourir
Nous traversons alors le Palais des Ducs de BourgogneEt rejoignons la Place François Rude ou Place du Bareuzaï, ce vigneron perché sur la fontaine et qui foule le raisin à ses pieds.
Une place piétonne animée. Les jours de Marché, il est même difficile d'y circuler. Le point de mire c'est bien la statue du Bareuzaï, petit personnage rappelant les activités des vendangeurs au travers des bas rosés de ceux qui devaient fouler le raisin
Ensuite nous allons nous diriger vers les Halles et le Marché, du côté de la rue Musette et de la rue Quentin
Au bas de la maison la plus étroite de DIjon, une magnifique épicerie,àa l'angle de la rue Quentin et de la rue RamayMiam, miam, produits régionaux, comment résister????Un dernier tour à l'intérieur des halles
Bon ben, on commence à avoir faim, le marché touche à sa fin, il est temps de retourner. Nous allons retraverser le parc d'Arcy et Françoise me demandera de la photographier aux côtés de l'OURS de POMPON