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LE BLOG TOTEMS DE CHRISTIAN VANCAU


 


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Site traduit en Allemand :

http://fp.reverso.net/christianvancautotems/3733/de/index.html

 

Site traduit en Anglais :

http://fp.reverso.net/christianvancautotems/3733/en/index.html


Sur cette photo, Christian Vancau dans son jardin avec quelques uns de ses totems et sa guitare à la main


Présentation

  • : le blog totems par : Christian VANCAU
  • : Il s'agit de la réflexion d'un peintre de 78 ans, au départ d'un territoire peint et sculpté par lui, au coeur de l'Ardenne et dans lequel il vit en solitaire, tout en y accueillant de nombreux visiteurs!
  • Contact

Profil

  • Christian VANCAU
  • Journal quotidien d'un peintre de 81 ans qui a créé un territoire naturel et artistique au centre le forêt ardennaise belge. Aussi écrivain, musicien et photographe, sans compter le jardinage 6 mois par an. Et voyageur... et adorant les animaux.
  • Journal quotidien d'un peintre de 81 ans qui a créé un territoire naturel et artistique au centre le forêt ardennaise belge. Aussi écrivain, musicien et photographe, sans compter le jardinage 6 mois par an. Et voyageur... et adorant les animaux.

Carte mondiale des Blogueurs

J'habite dans le Sud de la Belgique, à 10 Kms au Nord de Libramont, 50 Kms au Nord  de Sedan et 75 Kms au Nord de Longwy. Sur cette carte, la Belgique au Nord de la France et au Sud, une flèche noire indiquant mon village, situé au Nord de LibramontUne autre perspective. Moircy encadré, Bastogne 30 Kms Nord-Est, Luxembourg- ville au Sud-Est, Carte-Prov.Lux2-jpgSedan et Carte-Prov.Lux-jpgCharleville au Sud-Ouest

Recherche

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Mon adresse-mail est la suivante:  christian.vancau@base.be


" C'est d'abord un combat contre les parents et ensuite un combat contre les maîtres qu'il faut mener et gagner, et mener et gagner avec la brutalité la plus impitoyable, si le jeune être humain ne veut pas être contraint à l'abandon par les parents et par les maîtres, et par là, être détruit et anéanti "
( Thomas Bernhard, écrivain autrichien décédé en 1989 )

Ma biographie c'est ce combat et rien d'autre




Je suis un homme de 74 ans retiré dans un tout petit village des ardennes belges,  un endroit magnifique au bord de la forêt. J'y vis seul . J'ai une fille de 46 ans et deux petit-fils de 21 et 6 ans, qui vivent tous les trois à 10 Kms de chez moi.. Je suis donc un homme d'avant-guerre (1937), né à Gand en Flandre, de père gantois et de mère liégeoise (Gand et Liège sont les deux villes rebelles de Belgique ). Je suis arrivé à Liège en 1940 avec ma mère et ma soeur, alors que mon père s'était embarqué pour l'Angleterre, dans l'armée belge et y exerçait son métier de chirurgien orthopédiste. Je n'ai donc réellement rencontré mon père qu'à l'âge de 8 ans, après la guerre, en 1945. Mis à part 2 années à Bruxelles et une année en Suisse à Saint-Moritz, j'ai vécu à Liège et y ai fait toutes mes études, humanités gréco-latines chez les Jésuites et Droit à l'Université de Liège. Je me suis marié en 1962, ai eu une petite fille Valérie et ai cherché une situation, muni de mon diplôme de Docteur en Droit. J'ai trouvé un emploi dans la banque. Je n'aimais ni le Droit ni la banque, je ne me savais pas encore artiste, je voulais être journaliste. Ma famille bourgeoise m'avait dit "Fais d'abord ton droit" !  En 1966, j'ai commencé une psychanalyse qui a duré 5 anset demi. En 1967, j'ai commencé à peindre. En 1971, ma Banque m'a envoyé créer un réseau d'agences dans le Sud de la Belgique, ce que j'avais déjà fait dans la province de Liège. Je me suis donc retrouvé en permanence sur les routes explorant village après village, formant les agents recrutés et les faisant "produire". Il ne m'aurait jamais été possible d'être un banquier enfermé. Je ne tiens pas en place. Pendant 8 ans j'ai vécu au-dessus de ma banque à Libramont, créant mon réseau. En 1975, j'ai été nommé Directeur et Fondé de Pouvoirs. En 1978 j'ai acheté une maison en ruines à Moircy, mon territoire actuel. Je l'ai restaurée et y suis entré en 1979. En 1980, ma banque a été absorbée par une banque plus puissante et l'enfer a commencé. En 1983, mon bureau a été fermé. Je suis devenu Inspecteur, puis Audit en 1985 avec un réseau de 140 agences couvrant tout le Sud et l'Est de la Belgique. Dans le même temps je transformais mon territoire, creusais des étangs, installais plantations et totems et peignais abondamment. En 1989, j'étais "liquidé" par ma Banque avec beaucoup d'autres, pour des raisons économiques. Ma femme est partie.Je me suis retrouvé libre avec 28 mois de préavis et puis ensuite chômeur. Mais j'ai  intenté un procés à ma Banque. Ca a duré 4 ans et j'ai gagné. Quelle jouissance de pouvoir écraser une banque (à suivre)
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Archives

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J'ai commençé à exposer en 1976 et celà a duré jusqu'en 1995, le temps de réaliser que le monde de l'Art  n'était pas plus reluisant que celui de la Banque. Je n'avais en outre, nul besoin de vendre et encore moins d'être célèbre. A chercher l'argent et la gloire, on est sûrs de perdre son âme, tôt ou tard (et de toutes façons, la réputation monte quand le cercueil descend ). J'ai donc quitté les mileux de l'art. J'ai encore peint jusqu'en 2002. Celà aura tout de même fait 35 ans. Je n'ai plus besoin de la peinture. Elle m'a permis de survivre psychologiquement et de me chercher. Pour moi l'Art est ce qui doit rendre la Vie plus belle que l'Art
Je suis un HOMME LIBRE, un sauvage, proche de la nature et des animaux, misanthrope, profondément rebelle, tout d'une pièce, physique, violent contrôlé à savoir positif dans ma violence, agnostique. Je ne crois absolument pas à l'avenir de l'Humanité. L'Homme est indécrottable. Il est UN LOUP pour l'Homme. Aucune leçon de l'Histoire ne lui a servi
Je ne crois pas à la politique. J'ai le coeur à gauche, instinctivement du côté des défavorisés, contre toute exploitation et abus de pouvoir, contre tout racisme, mais je ne suis pas de gauche, ça ne veut plus rien dire ! Et encore moins de droite, celà va de soi !
Je pense que si l'homme n'arrive pas à créer le bonheur dans sa vie personnelle intérieure, il est incapable de le créer pour les autres. La meilleure chose que l'on puisse faire pour les autres est d'être heureux soi-même !
Je préfère nettement les femmes aux hommes. Je me sens de leur sensibilité, je m'efforce de faire fleurir les mêmes valeurs qu'elles
Je pense que réussir sa vie, c'est réussir l'amour. Toutes les autres formes de "réussite", sont des ersatz qui ne "comblent "pas
Je suis né un 1er Novembre, suis donc Scorpion, Ascendant Gemeaux, Milieu du Ciel en Verseau, Mercure en Scorpion comme le Soleil, Mars et Jupiter en Capricorne, Saturne en Poissons, Uranus en Taureau, Neptune en Vierge, Pluton en Lion, Vénus en Balance, ainsi que la Lune, j'ai mes Noeuds lunaires ( sens de ma vie, mon destin ici bas ) et Lilith (la lune noire) en Sagittaire. Du Scorpion, j'ai l'agressivité, le côté piquant, le côté rebelle. Du Gemeaux, j'ai le goût des langues , de l'écriture, des voyages, et l'incapacité à rentrer dans des hiérarchies ou dans des groupes,
quels qu'ils soient, et à me soumettre à une autorité
Dans mes jeunes années j'ai pratiqué beaucoup de sports: tennis, natation, cyclisme, ping-pong, ski, boxe et karaté. Aujourd'hui toute mon activité physique est concentrée sur les travaux d'entretien de mon territoire. Je suis jardinier 6 mois par an.
En dehors de la peinture, je pratique d'autres activités: 1) Lecture (romans, polars compris, poésie, théâtre, ouvrages de philosophie et de psychologie, mythologies etc..) 2) Ecriture (Un journal quotidien depuis 1980, comptant à ce jour 45.000 pages ), 3) Musique (Guitare et piano). Toutes les musiques m'intéressent, blues, jazz, rock, chanson française, musique classique et contemporaine. 4) Photo et Video. 5)Jardinage et rapport constant avec le monde animal. 6)Et enfin l'informatique, activité nouvelle que je pratique depuis3 ans et qui a abouti à la création de ce blog

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Jetez un oeil dans mes LIENS sur Richard OLIVIER, BIG MEMORY, mon ami Richard, Cinéaste belge, étant sur un gigantesque projet: Filmer tous les CINEASTES BELGES, morts ou vifs. Enfin, un artiste qui s'intéresse à ses pairs !http://www.bigmemory.be

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Je suis sur les blogs pro-tibétains:

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VENEZ M'Y REJOINDRE !

Christian VANCAU

24 février 2014 1 24 /02 /février /2014 18:51

Merveilleuse promenade hier sur les bords de la Semois.  Départ ce samedi 1 septembre 2012 à 10h00. Nous allons d'abord à Noirefontaine, voir le cabanon de Danielle au bord de la Semois. Nous y sommes vers 10h45.P1110779P1110782Tiens une femelle de Colvert, seuleP1110784

Puis nous fonçons sur Bouillon, que voicibouillon-11

 

BOUILLON (en wallon Bouyon) est une ville francophone de Belgique, située en Région wallonne dans la province de Luxembourg.

L'avoué du saint sépulcre dont l'origine demande encore quelques approfondissements scientifiques, le duc Godefroy dit de Bouillon est le personnage le plus célèbre de la localité. Il a vendu son château de Bouillon à l'évêché de Liège pour financer la première croisade, en 1099. La légende prétend qu'il serait né dans les Ardennes. La légende de son origine ardennaise trouve son origine dans les écrits de Jacques de Vitry qui trouva commode pour convaincre les gens originaires de l'évêché de Liège du bienfondé d'une participation à la croisade contre les Albigeois de manipuler un peu l'histoire et de faire naître ce personnage héroïque en bord de Meuse,. Bouillon est également la ville natale du leader rexiste Léon Degrelle. La localité est un centre touristique important (notamment le célèbre château qui domine la Semois du haut de son rocher). L'altitude de la ville est d'environ 220 mètres.800px-Bouillon vue du belvédère

Histoire

Au Moyen Âge, Bouillon était une seigneurie de Lotharingie et le siège principal de la dynastie des Ardennes-Bouillon aux Xe et XIe siècles. Au XIe siècle, ils dominaient la région et tenaient le titre de duc ainsi que de nombreux autres titres dans la région. Bouillon était la concentration dominante urbaine dans les possessions du duc3.

Une erreur courante est de croire que Bouillon était un comté. Bien que les seigneurs de Bouillon fussent fréquemment des comtes et des ducs, Bouillon en lui-même n'était cependant pas un comté. La fortification de Bouillon étaient, avec le comté de Verdun, le noyau central des possessions de la dynastie des Ardennes-Bouillon, et ils combinaient leur territoire avec une mixture complexe de fiefs, de terres allodiales et d'autres droits héréditaires à travers toute la zone. Un exemple de cela est l'avouerie du monastère de Saint-Hubert, qui a été donné à Godefroy II par le prince-évêque de Liège.800px-Bouillon - CF1 JPG

Le plus connu des seigneurs de Bouillon était Godefroy de Bouillon qui vendit Bouillon à la principauté de Liège. Les évêques commencèrent alors à s'appeler eux-mêmes Ducs de Bouillon, et la ville devint la capitale d'un duché souverain en 1678, quand il fut pris par l'armée française, et donné à la famille de La Tour d'Auvergne. Le duché était prisé pour sa position stratégique en tant que « clé des Ardennes » (appelée ainsi par Vauban, le grand architecte militaire de Louis XIV, qui entoura Bouillon d'une enceinte laquelle fut rasée au XIXe siècle) et ainsi donc de la France. Il est resté un protectorat quasi-indépendant, comme Orange ou Monaco, jusqu'en 1795 quand l'armée républicaine l'a finalement annexée à la France.

En 1814, Bouillon resta française, dans le département des Ardennes. En 1815, au second traité de Paris, elle fut rattachée au Royaume des Pays-Bas en même temps que Mariembourg, Fagnolle, Philippeville et Couvin. Lors de la Révolution belge de 1830, Bouillon devint Belge.

330px-Bouillon_Pl1JPG.jpg
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Plan ancien de la ville fortifiée et du château fort.

800px-Château de bouillon depuis la semois

La ville moderne

Bouillon a deux écoles, un collège et un lycée, des bancs et un square ainsi que de nombreux pédalos (simples ou ornés de cygnes ou dauphins colorés).P1110809

La ville se situe sur un méandre de la Semois. La ville est entourée de forêts.

Le château de Bouillon est toujours situé au-dessus du centre ville, et est une attraction touristique populaire.

La commune a lancé en 2010 son deuxième programme communal de développement rural associé à un agenda 21 local.

Célébrités

  • Philippe Albert, né en 1967 à Bouillon, ancien footballeur
  • Léon Degrelle (1906–1994), né à Bouillon, écrivain et politicien
  • Madeleine Ozeray (1908–1989), née et enterrée à Bouillon, actrice
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  • Nous piquons sur BouillonP1110787 et allons d'abord à la grande papeterie de Bouillon acheter des classeurs et autres accessoires pour ma nouvelle bibliothèquePapeterie Bouillon018Ensuite Danielle m'entraîne dans le quartier de Bretagne, à gauche quand on monte sur le Château-fort et là nous découvrons un café-resto-gîte, des années 1600, avec un hommage rendu à Maurice Pirotte  , poète bouillonnais, que j'ai rencontré dans les années 1975, chez  Albert Conniasselle, marchand de tabac à Corbion 
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Que fait Maurice Pirotte à 96 ans ? Il écrit, dessine, lit et, de sa fenêtre, dialogue avec le bastion de Bretagne et la Semois. En entrant chez lui, il vous accueille par un : « Je vous écrivais justement un poème ». Ah, l'élégance du mensonge bien tourné !

Il savoure les mots et les idées, les dispose en arabesques et les partage. Intelligence, humour et sens de l'humain pétillent dans son regard. Sa poésie ne livre pas toujours son secret à la première lecture et le symbolisme utilisé se teinte volontiers de couleurs mystérieuses. Depuis plusieurs années, Guy Adam se passionne pour les écrits et autres oeuvres artistiques de Maurice Pirotte. Aujourd'hui, il lui consacre l'espace de sa galerie « Les Miquelets ». « J'ai essayé de rassembler tous les visages de Maurice Pirotte : contes, poésies, dessins, revues, articles, sculptures, etc. Le 22 août, dans le cadre de la fête du quartier de Bretagne, nous présenterons le recueil qui lui est dédié. Un beau livre, édité chez Weyrich, qui contera 170 pages. Des hommages, une centaine de poésies illustrées par l'auteur, et une cinquantaine de contes ». C'est ainsi que dans la galerie « Les Miquelets » sont rassemblés des contes inédits, des poèmes, des dessins, des sculptures, des coupures de journaux... du poète et écrivain bouillonnais.

« Après guerre, et pendant plusieurs années, poursuit Guy Adam, Maurice Pirotte avait mis en place « La Revue bouillonnaise ». Cette satire du temps avait fait vibrer la salle des fêtes et le coeur des spectateurs. On y retrouve l'humour bouillonnais, les trempinettes et les canados aux rousses. Le tout accompagné d'un orchestre symphonique . » T 'aimer entre les roses et le silence... et puis descendre en moi-même ». La voix claire, lente, ou forte, entre silence et intonations chantantes, déploie ses ailes, le temps de quelques vers. Dans la petite cave voûtée des Miquelets, le CD consacré au poète anime les murs, les écrits, les dessins, les sculptures de l'artiste. Car si ses muses favorites l'ont conduit vers les mots, Maurice Pirotte a également dansé avec le bois et la terre pour épancher son âme amoureuse. Sans oublier que dans les années '60, '70, il était le critique d'art de la province. Tous les peintres de la région sont passés sous sa plume. Maurice Pirotte se verra récompensé par de nombreux prix : un premier prix de poésie, le prix Phare, le grand prix littéraire de Wallonie, un deuxième prix de poésie en concours international (Guadeloupe)...

«Pour moi, Maurice Pirotte représente un rayon de gloire sur Bouillon, conclut Guy Adam. L'année prochaine, j'essayerai de rassembler d'autres écrits, tels ses "Revues" qu'il a créées, et de les faire éditer. »

Une rue très pittoresque avec un accès dans un passage souterrainADAM020VP1110791Voici un panneau d'entréeP1110795La maison donne sur deux rues. Voici la façade principale, dans la rue qui monte vers le châteauP1110789Et voici la cour-ruelle à l'arrièreP1110796P1110799P1110801P1110803P1110804P1110805Voici la ruelle, vue du dessusP1110807P1110808Ensuite nous allons prendre l'apéro à la Porte de France au pied du Château-fortP1110811à l'entrée de la route qui mène à Corbion-sur-Semois
 
  •  P1110809et en face l'Hôtel de France et L'Auberge d'AlsaceP1110812
  • 7 kms de côte en lacets et arrivée à Corbion,Corbion JPG02

 

Corbion (en wallon Côrbion) est une section de la ville belge de Bouillon située en Région wallonne dans la province de Luxembourg.

C'était une commune à part entière avant la fusion des communes de 1977.

Corbion se situe à 7 kilomètres du centre-ville.

Son altitude de 400 mètres permet de découvrir huit points de vue le long de 70 kilomètres de promenades balisées équipées de bancs de repos. Parmi les attractions touristiques figurent les vestiges de la « Maison des Couleuvres », où le poète Paul Verlaine séjourna vers 1885, ainsi que le « Moulin Joly » (propriété privée) qui date du XVIe siècle.

C'est le lieu de naissance de Sébastien de Corbion (né en 1520, dit Sébastien « Pistolet », inventeur de l'arme à feu qui porte son nom).

Corbion est aussi une cité de l'Italie centrale qui, selon Tite-Live (Histoire Romaine, livre III, 30) fut détruite par les Romains en 457 avant J.-C.

Étymologie

1315 Corbion

Cours d'eau (suffixe -on) à méandres (latin curuus « courbe »)1, désigne sans doute la Semois.

Histoire

Commune du département des Ardennes sous le régime français, elle fut transférée à la province de Luxembourg lors de sa création. Amputé de Frahan en faveur de Rochehaut en 1856, et de Poupehan (érigé en commune) le 18 juillet 1877. En 2002, un gros incendie avait ravagé une partie de l'usine Pierret.


  •  
  • ...nous piquons en direction de Rochehaut et nous arrêtons à Frahan-sur-Semois, dans un merveilleux petit restaurant "Les Croisettes", avec Gîte rural Trois Epis et Galerie d'art, le tout tenu par Michel Conniasselle, le fils d'Albert Conniasselle, de Corbion ( décédé en 1998), et son épouseFrahan015Frahan2016P1110814et nous nous installons en terrasseP1110816P1110821Avec le repas de viande et de poisson, nous dégustons un Côte du Rhône que voici, issu des Dentelles de Montmirail, Domaine des Auzières à ROAIXP1110819Voici l'intérieur de la Taverne. D'abord l'EntréeP1110818P1110822Le BarP1110825P1110823P1110826P1110827Et la veranda qui donne à l'arrièreP1110830P1110828P1110829-copie-1P1110831gAprès le repas nous visitons la galerie d'artP1110833 et puis nous remontons en direction de Rochehaut et de son point de vue sur le Tombeau du Géant et Botassart encerclé par la Semois

Le tombeau du Géant

Botassart se tapit dans un large fond de vallée qui renferme le magnifique site naturel du 'Tombeau du Géant', inscrit sur la liste du Patrimoine exceptionnel de Wallonie. Victor Hugo était lui-même un grand admirateur de ce coin de la Semois, considéré comme un des plus beaux.
Il ne faut pas rater ce point de vue récemment restauré. Le paysage que l'on découvre depuis le point de vue de Botassart, près du village homonyme, est grandiose. Dans un magnifique cadre de forêts, la Semois s'attarde en un long méandre étranglé autour d'une butte rocheuse. La forme régulière de la colline boisée ceinturée par la rivière lui a valu le nom de 'Tombeau du Géant'.

La légende veut qu’un géant gaulois fut assassiné par un centurion de l’armée de Labiénus. Son corps fut trouvé par un vieillard qui l’enterra avec l’aide de jeunes adolescents sur cette colline qui depuis est appelée 'Tombeau du Géant'.botassartp8230412

  • Botassartp8240510Et à Rochehaut, nous nous installons sur la terrasse  de l'Auberge de la Ferme, tenue par Michel BOREUX. Absolument intenable car la petite place est envahie par des motards qui pétaradent entre les tables. Absolument impensable. Nous n'irons jamais manger là-bas en terrasse....
  • Néanmoins Danielle craque devant une crème glacée colossale...Je ne vous raconte pasP1110846P1110845Er c'est le retour vers Moircy par Menuchenet et la 4 bandes qui mène à Recogne-Libramont
  • Nous venons de traverser la célèbre région du Tabac de la Semois

 

LE TABAC, SEMOIS !

Sur les bords de la rivière ardennaise, neuf planteurs et quatre fabricants surviventséchoir

Situé sur les hauteurs de Bouillon, le pays du poète Verlaine domine les méandres de la Semois, au coeur des Ardennes. Cultivé depuis le 16e siècle entre Rochehaut et Poupehan, ou entre Bohan et Corbion, le «tabac Semois» n'y est plus défendu aujourd'hui que par neuf planteurs et quatre fabricants, un chiffre dérisoire au regard des 400 planteurs de l'après-guerre.

C'est à partir de 1847 que le «Semois» connaît un essor considérable, lorsque Joseph Pieret, l'instituteur de Alle, ose le commercialiser hors des Ardennes pour relancer l'économie du pays. Une idée de génie car le succès ne se fait pas attendre : de 85 ha cultivés en 1895, on passe à 400 ha en 1910. Il est loin le temps où les habitants plantaient chacun quelques dizaines de pieds de tabac pour leur propre usage. Et aujourd'hui ? Pour diverses raisons, il ne reste plus que 3 hectares cultivés SéchoirTAPE 2592 BIG

Il n'empêche : l'herbe à Nicot ardennaise conserve une réputation que l'on dit mondiale - les effluves du tabac Semois flottent aujourd'hui encore jusqu'en Afrique et en Asie - et qui tient essentiellement à une exceptionnelle alchimie entre les quatre éléments de la création. La terre (de schiste), l'air, l'eau et le soleil, ce «feu» bienfaisant à un tabac principalement destiné à la pipe. Il y a ici une alternance étonnante entre l'humidité et le sec. Le matin, les feuilles de tabac transpirent sous les serpents de brume de la vallée. Mais vers midi, le temps se lève et les plants bénéficient d'un léger coup de vent ou de soleil qui les conservent de manière idéale, lance Jean-Paul Couvert, fabricant de tabac à Corbion. Voilà qui explique pourquoi, parmi les 400 sortes de tabacs qui existent à travers le monde, le Semois est considéré comme l'un des meilleurs par les fins connaisseurs.séchoirartsemoisced (45)

COMME LE BON VIN,

LE TABAC VIEILLIT BIEN

Maurice Grégoire, bien campé dans son fauteuil, raconte la passion qu'il nourrit pour le tabac depuis une cinquantaine d'années. A presque 70 ans, l'un des neuf derniers planteurs de la région ne fait que perpétuer une tradition amorcée en 1887 par son propre grand-père. De la plantation des graines de tabac au printemps, jusqu'au séchage en automne, en passant par la récolte en été, toutes ces opérations sont depuis longtemps devenues des gestes instinctifs pour Maurice Grégoire.

Neuf mois, c'est la période nécessaire pour transformer le dé à coudre de graines en un hectare de plants de tabac hauts d'un petit mètre. Soit l'équivalent d'un séchoir traditionnel bien rempli (12.000 plants) de feuilles séchées, glisse furtivement le planteur.Séchoirartsemoisced (33)

Les « manoques» (un bouquet d'une trentaine de feuilles) vont lentement brunir et sécher pendant quatre ans. Une étape importante qui détermine la qualité, le goût et la saveur de l'herbe à Nicot. Comme pour le vin, qui est meilleur quand on le laisse vieillir, le tabac se bonifie au fil du temps. Il y a moyen d'accélérer le processus, comme le font les grandes fabriques de tabac, mais la saveur s'en fait alors cruellement ressentir, nous explique Jean-Paul Couvert. Ainsi séchées dans des conditions optimales, les feuilles sont alors prêtes à être transforméespar le fabricant, l'autre maillon essentiel de la chaîne de production.

DU PLANTEUR AU FABRICANT,

DU SÉCHOIR AU TORRÉFACTEUR

Comme c'est le cas pour Maurice Grégoire, la passion que voue Jean-Paul Couvert au tabac s'est transmise au fil des générations. Ce fabricant d'une quarantaine d'années prend visiblement beaucoup de plaisir à expliquer le processus de fabrication du tabac, tant est manifeste son souci de ne pas laisser mourir une légende.

 

(N.B Jean-Paul COUVERT est aussi artiste-peintre et sculpteur et nous nous connaissons)Couvert PORTRAIT

Peintre, dessinateur et sculpteur, JTITRE-JPC.gifJean-Paul COUVERT est né en 1958 à Corbion dans les Ardennes belges.

Après un régendat en Arts Plastiques il poursuit des études supérieures à l'Académie Royale des Beaux-Arts de Liège (section supérieure, peinture de chevalet).
Il obtient le prix de peinture Marie Howet en 1983.


Influencé par la littérature initiatique, particulièrement l'alchimie, il effectue de nombreux voyages au Tibet, en Inde, au Cachemire, au moyen - Orient et en Afrique du Nord.

Son œuvre plastique est plutôt abstraite. Il travaille le bois, la pierre et l’ardoise de la région de la Semois. Il a réalisé plusieurs sculptures monumentales.

Il marque un profond intérêt pour l'oeuvre poétique de Saint John Perse, yves Bonnefoy et J.L.Borges ainsi que pour l'ouverture d'esprit que propose la pensée de Bachelard, C.G.Jung, Mircea Eliade et Gilbert Durand.
Son oeuvre est à envisager comme la pratique de la trace et du signe.

Enseignant les arts plastiques ,

il dirige également l’une des dernières manufactures de tabac
de la vallée de la Semois (Corbion-sur-Semois).

 

Cinq planteurs, dont Maurice Grégoire, lui fournissent quelques 2 tonnes de feuilles de tabac par an, soit 30 % de la production totale de tabac Semois.Séchoir24901164

Après avoir réhumidifié les feuilles rendues cassantes par les années de vieillissement, les manoques sont présentées au hachoir pour y être coupées. Il existe trois sortes de coupes : fine pour la cigarette, moyenne ou grosse pour la pipe. Le tabac ayant été réhumidifié, il faut le sécher à nouveau. C'est le rôle du torréfacteur, un grand cylindre tournant lentement sur son axe et chauffé par un feu de bois participant lui aussi pleinement au goût du tabac. Refroidi dans une soufflerie, le tabac passera ensuite sur des tamis qui le débarrasseront des fines poussières de tabac. Il est alors prêt pour l'empaquetage.SéchoirCP2

Sur un ballot de 13 kilos, il «sort» environ 150 paquets de 100 grammes, vendus au prix de 180 FB a pièce ( 45 Euros). La réputation du Semois auprès des vrais amateurs de tabac n'étant plus à faire, la seule publicité semble provenir du bouche à oreille. Voilà qui explique sans doute pourquoi le Semois est l'apanage de clients réguliers (principalement de Belgique et des pays frontaliers) qui viennent, une fois par an, se réapprovisionner sur les bords de la Semois.

Seule ombre au tableau d'une activité artisanale relativement lucrative (Jean-Paul Couvert réalise à lui seul près d'1,5 million de bénéfices par an, soit 125.000 euros) : les fausses appellations du Semois, qui représentent près de 70 % de la production vendue dans les grandes surfaces et même dans les magasins spécialisés. Cet «ersatz» est principalement fabriqué par des anciennes firmes de véritable tabac Semois rachetées par des établissements flamands, dit-on dans la région. Mais il n'y a du Semois que dans le nom et, par ailleurs, ce tabac ne bénéficie pas du label de qualité Semois. A bon fumeur...

Rentabilité dénigrée...

La demande de tabac Semois émane surtout de France, d'où arrivent des commandes de 2 tonnes par mois alors qu'il n'en sort que 2,1 tonnes par an chez moi, affirme Jean-Paul Couvert, fabricant de tabac à Corbion, près de Bouillon.

Le ton est donné : la production ne cesse de diminuer (7 tonnes à l'heure actuelle pour 650 par an au début du siècle), alors que la demande paraît bien réelle. Le nombre de fabricants suit la même évolution (4 aujourd'hui pour 80 au début des années 50) alors que c'est un marché rentable. Comment expliquer, dès lors, que ce secteur soit paradoxalement déserté ? Surtout quand on sait que le tabac est une plante qui a l'un des meilleurs rendements, en termes de prix, par rapport à la surface cultivée.Séchoirs poupehan 020

La première raison invoquée est que la fabrication exige des investissements relativement importants. Il faut savoir que les quatre machines utilisées par le fabricant représentent un coût de 40 millions de FB. Il est donc difficile de s'établir comme fabricant si des prédécesseurs n'ont pas eux-mêmes ouvert la voie. Mais pas impensable : compte tenu d'un chiffre d'affaires que l'on peut estimer à quelque 5 millions de francs par an (125.000 Euros) pour une production limitée à 2 tonnes, et d'une marge bénéficiaire confortable, le retour sur investissement est plutôt favorable.

Deuxième raison invoquée : les taxes et charges professionnelles imposées aux fabricants. Sur les 1.800 FB que coûte le kilo de tabac, l'état en prend près de 1.000 FB. Sur les 800 FB restants, le planteur, qui est seulement taxé sur le bénéfice, ne reçoit du fabricant que 206 FB au kilo. Heureusement que la Communauté européenne aide les planteurs à hauteur de 110 FB au kilo, sinon, les revenus de la plantation seraient réduits à une peau de chagrin, lance Jean-Paul Couvert.Séchoirartsemoisced (37)

Sans oublier les analyses de sol et la désinfection des couches qui vont accueillir les graines de tabac, gracieusement offertes par l'Institut agricole de Gembloux. Par contre, même si les fabricants ne reçoivent aucune aide extérieure, leur situation est autrement plus enviable que celle des planteurs puisque leur marge bénéficiaire est de l'ordre de 25 % (450 FB au kilo pour environ 150 FB au planteur), compte tenu des coûts de transformation.

Reste une interrogation : pourquoi ne pas avoir réuni planteurs et fabricants au sein d'une sorte de coopérative, ce qui aurait singulièrement baissé les coûts de production ? Ce serait l'idéal : nous travaillerions moins, partagerions les bénéfices, et les coûts seraient revus à la baisse. Mais une association demande énormément de confiance..., dit Jean-Paul Couvert. Le jour viendra peut-êtreoù la survie du Semois dépendra de ce raisonnement désormais dans l'air du temps.

 

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commentaires

N
<br /> Superbe ballade à tes côtés dans cette région qui fut un jour française ...rire!<br /> Les Ardennes recèlent des trésors incroyables ...y compris de magnifiques glaces pour les gourmandes ...<br /> <br /> <br />  <br />
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C
<br /> <br /> Là tu as fait rire la gourmande<br /> <br /> <br /> <br />