Le jour de notre retour, dimanche 25 mai 2014, nous avons fait un crochet par Châtillon, qui en vaut la peine. Partis de Semur à 7h35, nous arrivons à 8h40 à Châtillon
Châtillon-sur-Seine | |||
Le vieux pont sur la Seine et l'église Saint-Vorles. |
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Blason |
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Administration | |||
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Pays | France | ||
Région | Bourgogne | ||
Département | Côte-d'Or | ||
Arrondissement | Montbard | ||
Canton | Châtillon-sur-Seine (chef-lieu) |
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Intercommunalité | Pays Châtillonnais | ||
Maire Mandat |
Hubert Brigand 2014-2020 |
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Code postal | 21400 | ||
Code commune | 21154 | ||
Démographie | |||
Population municipale |
5 515 hab. (2011) | ||
Densité | 166 hab./km2 | ||
Géographie | |||
Coordonnées | 47° 52′ 12″ Nord4° 34′ 22″ Est | ||
Altitude | Min. 211 m – Max. 298 m | ||
Superficie | 33,15 km2 | ||
Localisation | |||
Géolocalisation sur la carte : France |
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Châtillon-sur-Seine est une commune française située dans le nord
6269 habitants) du département de la Côte-d'Or en région Bourgogne. La ville est traversée par le haut cours dee la Seine et se situe dans une région d'importants massifs forestiers. C'est le centre du Pays Châtillonnais qui regroupe 113 communes, et la ville de Haute Côte-d'Or la plus peuplée avec 6269 habitants au recensement provisoire de 2013.
La commune possède le label Ville fleurie (deux fleurs) et celui des plus beaux détours de France.
Géographie
La ville est située au cœur d'importants axes routiers et est avantagée par sa proximité à l'autoroute A6. Elle se trouve à234 km de Paris (2 h 45), 83 km de Dijon par la RD 971 (1 h 15), 68 km de Troyes par la RD 971 (1 h), 83 km d'Auxerre (1 h 15), 58 km de Chaumont par RD 965 (1 h), 49 km de Tonnerre (Yonne) (40 min), 75 km de Langres par RD 928 (1 h) et 33 kmde Montbard par RD 980 (30 min).
On peut se rendre à Paris en 1 h 50 par la gare TGV de Montbard et le bus de ligne Châtillon-sur-Seine - Montbard.
La ville est traversée par la Seine (qui prend sa source à 40 km) reçoit les eaux abondantes de la Douix, source de type vauclusien émergeant au coeur de la Cité. Elle est située sur un plateau dont l'altitude moyenne est supérieure à 300 m. Sa forêt est une des plus grandes forêts domaniales de Bourgogne avec ses 8 875 ha.
Son autre curiosité est le cratère de Vix. C'est au pied de la grosse colline(NO par la D971) du Mont Lassois qu'a été découvert le trésor de Vix. On suivra la petite route qui grimpe jusqu'au sommet pour la vue panoramique sur la plaine environnante et la petite église Saint-marcel du XIIe siécle
Le Musée du Pays châtillonais, Trésor de Vix, 14 rue de la Libération. Il est installé dans les bâtiments conventuels de l'Abbaye Notre Dame de Châtillon. Il présente un panorama élargi de l'histoire du Châtillonnais de la préhistoire à l période moderne: de la dame de Vix à l(histoire de la Métallurgie du XIXe siècle. Une dame très mystérieuse que cette dame de Vix, dont les archéologues pensent avoir redécouvert le palis (une demeure digne des premiers rois de Rome) sur le site du Mont Lassois. Incontournable le trésor de Vix (VIe siècle av J.C) qui comprend, entre autres, cet énorme vase en bronze (cratère) haut d'1m64 et pesant 208 Kgs, qui reste l'attraction n°1 du Châtillonais
Histoire
La région compte de nombreux vestiges d’occupation aux époques pré-celtiques et celtiques (Lingons), pierres levées et surtout oppidum du mont Lassois, situé à 6 km de la ville et qui fut un important centre d’habitat dès l’âge du bronze. On sait qu’auviiie siècle, les populations se sont déplacées sur l’actuel site de laville et ont fortifié une colline, le Castel qui donna son nom à Châtillon. En 886, l’évêque de Langres, afin de mettre à l’abri les reliques de saint Vorles, les apporta à Châtillon. Cependant, une autre enceinte fortifiée existait sur l’autre rive de la Seine et Châtillon fut pendant tout le Moyen Âge séparée en deux entités rivales, l’une appartenant aux Bourguignons (Chaumont), dont le chancelier Nicolas Rolin fut propriétaire d’une maison forte, et l’autre à l’évêque de Langres (le Bourg). En 1638, les deux villes furent réunies par un traité sous l’autorité du roi de France.
En 1790, elle devient le chef-lieu du district de Châtillon-sur-Seine et en 1800, le chef-lieu de l’arrondissement de Châtillon-sur-Seine. Il fut supprimé en 1926.
À la fin du Premier Empire, Châtillon-sur-Seine accueille du 7 février au 11 mars 1814 le congrès de Châtillon, où ont lieu des négociations sans lendemain entre les ambassadeurs des souverains alliés et le représentant de Napoléon Ier, Caulaincourt.
Pendant la Première Guerre mondiale, c’est de son quartier général de Châtillon-sur-Seine (au château Marmont) que le généralissime Joffre lance l’ordre de la première bataille de la Marne, le 5 septembre 1914.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, Châtillon est libérée le 12 septembre 1944, lorsque le 1er régiment de fusiliers marins (débarqué en Provence) et le 1er régiment de marche de spahis marocains (débarqué en Normandie) sont les premières unités des deux armées débarquées à faire leur jonction sur la commune.
Châtillon-sur-Seine | |||
Le vieux pont sur la Seine et l'église Saint-Vorles. |
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Blason |
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Administration | |||
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Pays | France | ||
Région | Bourgogne | ||
Département | Côte-d'Or | ||
Arrondissement | Montbard | ||
Canton | Châtillon-sur-Seine (chef-lieu) |
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Intercommunalité | Pays Châtillonnais | ||
Maire Mandat |
Hubert Brigand 2014-2020 |
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Code postal | 21400 | ||
Code commune | 21154 | ||
Démographie | |||
Population municipale |
5 515 hab. (2011) | ||
Densité | 166 hab./km2 | ||
Géographie | |||
Coordonnées | 47° 52′ 12″ Nord4° 34′ 22″ Est | ||
Altitude | Min. 211 m – Max. 298 m | ||
Superficie | 33,15 km2 | ||
Localisation | |||
Géolocalisation sur la carte : France |
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Liens | |||
Site web | http://www.mairie-chatillon-sur-seine.fr/ | ||
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Châtillon-sur-Seine est une commune française située dans le nord du département de la Côte-d'Or en région Bourgogne. La ville est traversée par le haut cours de la Seine et se situe dans une région d'importants massifs forestiers. C'est le centre du Pays Châtillonnais qui regroupe 113 communes, et la ville de Haute Côte-d'Or la plus peuplée avec 5 564 habitants au recensement provisoire de 2010.
La commune possède le label Ville fleurie (deux fleurs) et celui des plus beaux détours de France.
Sommaire
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Géographie[modifier | modifier le code]
La ville est située au cœur d'importants axes routiers et est avantagée par sa proximité à l'autoroute A6. Elle se trouve à234 km de Paris (2 h 45), 83 km de Dijon par la RD 971 (1 h 15), 68 km de Troyes par la RD 971 (1 h), 83 km d'Auxerre (1 h 15), 58 km de Chaumont par RD 965 (1 h), 49 km de Tonnerre (Yonne) (40 min), 75 km de Langres par RD 928 (1 h) et 33 kmde Montbard par RD 980 (30 min).
On peut se rendre à Paris en 1 h 50 par la gare TGV de Montbard et le bus de ligne Châtillon-sur-Seine - Montbard.
La ville est traversée par la Seine (qui prend sa source à 40 km) et est située sur un plateau dont l'altitude moyenne est supérieure à 300 m. Sa forêt est une des plus grandes forêts domaniales de Bourgogne avec ses 8 875 ha.
Histoire[modifier | modifier le code]
La région compte de nombreux vestiges d’occupation aux époques pré-celtiques et celtiques (Lingons), pierres levées et surtout oppidum du mont Lassois, situé à 6 km de la ville et qui fut un important centre d’habitat dès l’âge du bronze. On sait qu’auviiie siècle, les populations se sont déplacées sur l’actuel site de la ville et ont fortifié une colline, le Castel qui donna son nom à Châtillon. En 886, l’évêque de Langres, afin de mettre à l’abri les reliques de saint Vorles, les apporta à Châtillon. Cependant, une autre enceinte fortifiée existait sur l’autre rive de la Seine et Châtillon fut pendant tout le Moyen Âge séparée en deux entités rivales, l’une appartenant aux Bourguignons (Chaumont), dont le chancelier Nicolas Rolin fut propriétaire d’une maison forte, et l’autre à l’évêque de Langres (le Bourg). En 1638, les deux villes furent réunies par un traité sous l’autorité du roi de France.
En 1790, elle devient le chef-lieu du district de Châtillon-sur-Seine et en 1800, le chef-lieu de l’arrondissement de Châtillon-sur-Seine. Il fut supprimé en 1926.
À la fin du Premier Empire, Châtillon-sur-Seine accueille du 7 février au 11 mars 1814 le congrès de Châtillon, où ont lieu des négociations sans lendemain entre les ambassadeurs des souverains alliés et le représentant de Napoléon Ier, Caulaincourt.
Pendant la Première Guerre mondiale, c’est de son quartier général de Châtillon-sur-Seine (au château Marmont) que le généralissime Joffre lance l’ordre de la première bataille de la Marne, le 5 septembre 1914.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, Châtillon est libérée le 12 septembre 1944, lorsque le 1er régiment de fusiliers marins (débarqué en Provence) et le 1er régiment de marche de spahis marocains (débarqué en Normandie) sont les premières unités des deux armées débarquées à faire leur jonction sur la commune
Nous allons d'abod tomber sur L'église Saint-Nicolas qui est une église catholique située à Châtillon-sur-Seine
Historique
La construction de l'église Saint-Nicolas remonte au dernier quart du xiie siècle Deux chapelles sont ajoutées au xve siècle siècle. Puis le chœur est reconstruit au xve siècle, avec des chapelles latérales. Le sol est surélevé xvie siècle et au xviie siècle, car l'édifice est inondable.
Saint-Nicolas devient église paroissiale en 1807. Une importante campagne de restauration se tient en 1896-97. Au début duxxe siècle siècle, une horloge est installée dans la tourelle, surélevée pour l'occasion en 1902-1903. À la suite des bombardements allemands du 15 juin 1940, l'église subit un incendie qui provoque de gros dégâts. L'édifice est classé au titre des monuments historiques en 1942, puis entièrement restauré en 1947-58.
Description
Saint-Nicolas est à l'origine une église de type cistercien. La voûte de la nef est en berceau brisé, celles des bas-côtés sont à berceaux brisés transversaux.
Le chœur, reconstruit en 1564 dans un style plus gothique, est à voûte d'ogive.
L'église comprend plusieurs verrières classées datant du xvie siècle. L'une d'elles, dans la chapelle nord, représente l'Arbre de Jessé. Une autre, dans la chapelle sud, relate l'histoire des pélerins de Saint-Jacques, connue aussi comme le miracle du pendu-dépendu. D'une hauteur de 8 mètres, cette verrière expose cet épisode en six scènes de trois panneaux chacune, commentées par une légende. Châtillon-sur-Seine était une étape pour les pèlerins venant de l'est de la France, notamment ceux désirant se rendre à Vézelay, point de départ de l'une des principales voies de pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle.
Ces deux verrières seraient l'œuvre de vitraillistes de Troyes.
Dans l'église se trouve aussi un groupe sculpté classé du xvie siècle, figurant sainte Anne enseignant la lecture à Marie.
Ensuite nous prenons en voiture la rue qui monte à gauche de l'Eglise Saint-Nicolas et nous arrivons à L'Eglise Saint-Vorles et à son cimetière.
L'Eglise domine le quartier du Bourg. De la terrasse ombragée, la vue s'étend sur la ville bass. A proximité se dressent les ruines du château et la tour de Gissey.
L'édifice a plus de 1000 ans
L'église Saint-Vorles est une église romane dont la construction commença au xe siècle. Elle se situe à Châtillon-sur-Seine, en Côte-d'Or (Bourgogne).
Avant le xe siècle, une autre église s'élevait sur cet emplacement, et elle abritait depuis 868 les reliques de saint Vorles.
L'église actuellement en place fut principalement construite sous l'impulsion de Brun de Roucy, qui fut évêque de Langres de 980 à 1016. Elle était alors dans l'enceinte du castrum. Édifiée dans un pur style roman, sa façade extérieure est ornée de bandes caractéristiques de l'art lombard. Le clocher qui se situe à la croisée du transept a été reconstruit au xiie siècle. Au xiie siècle fut également construit sur la même colline le château des ducs de Bourgogne, un cimetière existe au moins depuis le xixe siècle au milieu de ses ruines.
Le chœur est entouré de deux petites chapelles, la chapelle Sainte Thérèse et la chapelle du Carmel, qui datent du xive siècle et du xve siècle.
L'église fut l'objet d'importants travaux dans le premier quart du xviie siècle. Elle vit notamment la construction de la chapelle Saint-Bernard et de la chapelle du Rosaire.
Durant le xxe siècle, elle fut trois fois rénovée, entre 1927 et 1934, puis entre 1959 et 1974 et enfin dans les années 1990, puis de nouveau dans les années 2000. Plusieurs manifestations, agrémentées de fêtes à la mode moyenâgeuse, ont eu lieu à l'occasion du millénaire de saint Vorles.
Usage
Tout d'abord collégiale, l'église est paroissiale jusqu'en 1807.
On n'y célèbre plus aujourd'hui de cérémonie régulière. Elle est toutefois rouverte pour certains baptêmes et mariages. Selon la coutume, seules les personnes portant le prénom Vorles ou Vorlette sont autorisées à y être baptisées ou mariées.