47° 52′ 12″ N 4° 34′ 22″ Eosm carte
Châtillon-sur-Seine
 
 
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Châtillon-sur-Seine
Le vieux pont sur la Seine et l'église Saint-Vorles.
Le vieux pont sur la Seine et l'église Saint-Vorles.
Blason de Châtillon-sur-Seine
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne
Département Côte-d'Or
Arrondissement Montbard
Canton Châtillon-sur-Seine
(chef-lieu)
Intercommunalité Pays Châtillonnais
Maire
Mandat
Hubert Brigand
2014-2020
Code postal 21400
Code commune 21154
Démographie
Population
municipale
5 515 hab. (2011)
Densité 166 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 52′ 12″ Nord4° 34′ 22″ Est  
Altitude Min. 211 m – Max. 298 m
Superficie 33,15 km2
 
Localisation

Géolocalisation sur la carte : France

Voir la carte topographique de France
City locator 14.svg
Châtillon-sur-Seine
Liens
Site web http://www.mairie-chatillon-sur-seine.fr/
 

Châtillon-sur-Seine est une commune française située dans le nord du département de la Côte-d'Or en région Bourgogne. La ville est traversée par le haut cours de la Seine et se situe dans une région d'importants massifs forestiers. C'est le centre du Pays Châtillonnais qui regroupe 113 communes, et la ville de Haute Côte-d'Or la plus peuplée avec 5 564 habitants au recensement provisoire de 2010.

La commune possède le label Ville fleurie (deux fleurs) et celui des plus beaux détours de France.

 

 

Géographie[modifier | modifier le code]

La ville est située au cœur d'importants axes routiers et est avantagée par sa proximité à l'autoroute A6. Elle se trouve à234 km de Paris (2 h 45), 83 km de Dijon par la RD 971 (1 h 15), 68 km de Troyes par la RD 971 (1 h), 83 km d'Auxerre (1 h 15), 58 km de Chaumont par RD 965 (1 h), 49 km de Tonnerre (Yonne) (40 min), 75 km de Langres par RD 928 (1 h) et 33 kmde Montbard par RD 980 (30 min).

On peut se rendre à Paris en 1 h 50 par la gare TGV de Montbard et le bus de ligne Châtillon-sur-Seine - Montbard.

La ville est traversée par la Seine (qui prend sa source à 40 km) et est située sur un plateau dont l'altitude moyenne est supérieure à 300 m. Sa forêt est une des plus grandes forêts domaniales de Bourgogne avec ses 8 875 ha.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

Châtillon fut relié, de 1891 à 1933, àAignay-le-Duc par une ligne de chemin de fer secondaire à voie métrique, dont on voit une rame passer devant le bâtiment de l’ancienne sous-préfecture.

La région compte de nombreux vestiges d’occupation aux époques pré-celtiques et celtiques (Lingons), pierres levées et surtout oppidum du mont Lassois, situé à 6 km de la ville et qui fut un important centre d’habitat dès l’âge du bronze. On sait qu’auviiie siècle, les populations se sont déplacées sur l’actuel site de la ville et ont fortifié une colline, le Castel qui donna son nom à Châtillon. En 886, l’évêque de Langres, afin de mettre à l’abri les reliques de saint Vorles, les apporta à Châtillon. Cependant, une autre enceinte fortifiée existait sur l’autre rive de la Seine et Châtillon fut pendant tout le Moyen Âge séparée en deux entités rivales, l’une appartenant aux Bourguignons (Chaumont), dont le chancelier Nicolas Rolin fut propriétaire d’une maison forte, et l’autre à l’évêque de Langres (le Bourg). En 1638, les deux villes furent réunies par un traité sous l’autorité du roi de France.

En 1790, elle devient le chef-lieu du district de Châtillon-sur-Seine et en 1800, le chef-lieu de l’arrondissement de Châtillon-sur-Seine. Il fut supprimé en 1926.

À la fin du Premier Empire, Châtillon-sur-Seine accueille du 7 février au 11 mars 1814 le congrès de Châtillon, où ont lieu des négociations sans lendemain entre les ambassadeurs des souverains alliés et le représentant de Napoléon IerCaulaincourt.

Pendant la Première Guerre mondiale, c’est de son quartier général de Châtillon-sur-Seine (au château Marmont) que le généralissime Joffre lance l’ordre de la première bataille de la Marne, le 5 septembre 1914.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, Châtillon est libérée le 12 septembre 1944, lorsque le 1er régiment de fusiliers marins (débarqué en Provence) et le 1er régiment de marche de spahis marocains (débarqué en Normandie) sont les premières unités des deux armées débarquées à faire leur jonction sur la commune