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LE BLOG TOTEMS DE CHRISTIAN VANCAU


 


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Site traduit en Allemand :

http://fp.reverso.net/christianvancautotems/3733/de/index.html

 

Site traduit en Anglais :

http://fp.reverso.net/christianvancautotems/3733/en/index.html


Sur cette photo, Christian Vancau dans son jardin avec quelques uns de ses totems et sa guitare à la main


Présentation

  • : le blog totems par : Christian VANCAU
  • : Il s'agit de la réflexion d'un peintre de 78 ans, au départ d'un territoire peint et sculpté par lui, au coeur de l'Ardenne et dans lequel il vit en solitaire, tout en y accueillant de nombreux visiteurs!
  • Contact

Profil

  • Christian VANCAU
  • Journal quotidien d'un peintre de 81 ans qui a créé un territoire naturel et artistique au centre le forêt ardennaise belge. Aussi écrivain, musicien et photographe, sans compter le jardinage 6 mois par an. Et voyageur... et adorant les animaux.
  • Journal quotidien d'un peintre de 81 ans qui a créé un territoire naturel et artistique au centre le forêt ardennaise belge. Aussi écrivain, musicien et photographe, sans compter le jardinage 6 mois par an. Et voyageur... et adorant les animaux.

Carte mondiale des Blogueurs

J'habite dans le Sud de la Belgique, à 10 Kms au Nord de Libramont, 50 Kms au Nord  de Sedan et 75 Kms au Nord de Longwy. Sur cette carte, la Belgique au Nord de la France et au Sud, une flèche noire indiquant mon village, situé au Nord de LibramontUne autre perspective. Moircy encadré, Bastogne 30 Kms Nord-Est, Luxembourg- ville au Sud-Est, Carte-Prov.Lux2-jpgSedan et Carte-Prov.Lux-jpgCharleville au Sud-Ouest

Recherche

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Mon adresse-mail est la suivante:  christian.vancau@base.be


" C'est d'abord un combat contre les parents et ensuite un combat contre les maîtres qu'il faut mener et gagner, et mener et gagner avec la brutalité la plus impitoyable, si le jeune être humain ne veut pas être contraint à l'abandon par les parents et par les maîtres, et par là, être détruit et anéanti "
( Thomas Bernhard, écrivain autrichien décédé en 1989 )

Ma biographie c'est ce combat et rien d'autre




Je suis un homme de 74 ans retiré dans un tout petit village des ardennes belges,  un endroit magnifique au bord de la forêt. J'y vis seul . J'ai une fille de 46 ans et deux petit-fils de 21 et 6 ans, qui vivent tous les trois à 10 Kms de chez moi.. Je suis donc un homme d'avant-guerre (1937), né à Gand en Flandre, de père gantois et de mère liégeoise (Gand et Liège sont les deux villes rebelles de Belgique ). Je suis arrivé à Liège en 1940 avec ma mère et ma soeur, alors que mon père s'était embarqué pour l'Angleterre, dans l'armée belge et y exerçait son métier de chirurgien orthopédiste. Je n'ai donc réellement rencontré mon père qu'à l'âge de 8 ans, après la guerre, en 1945. Mis à part 2 années à Bruxelles et une année en Suisse à Saint-Moritz, j'ai vécu à Liège et y ai fait toutes mes études, humanités gréco-latines chez les Jésuites et Droit à l'Université de Liège. Je me suis marié en 1962, ai eu une petite fille Valérie et ai cherché une situation, muni de mon diplôme de Docteur en Droit. J'ai trouvé un emploi dans la banque. Je n'aimais ni le Droit ni la banque, je ne me savais pas encore artiste, je voulais être journaliste. Ma famille bourgeoise m'avait dit "Fais d'abord ton droit" !  En 1966, j'ai commencé une psychanalyse qui a duré 5 anset demi. En 1967, j'ai commencé à peindre. En 1971, ma Banque m'a envoyé créer un réseau d'agences dans le Sud de la Belgique, ce que j'avais déjà fait dans la province de Liège. Je me suis donc retrouvé en permanence sur les routes explorant village après village, formant les agents recrutés et les faisant "produire". Il ne m'aurait jamais été possible d'être un banquier enfermé. Je ne tiens pas en place. Pendant 8 ans j'ai vécu au-dessus de ma banque à Libramont, créant mon réseau. En 1975, j'ai été nommé Directeur et Fondé de Pouvoirs. En 1978 j'ai acheté une maison en ruines à Moircy, mon territoire actuel. Je l'ai restaurée et y suis entré en 1979. En 1980, ma banque a été absorbée par une banque plus puissante et l'enfer a commencé. En 1983, mon bureau a été fermé. Je suis devenu Inspecteur, puis Audit en 1985 avec un réseau de 140 agences couvrant tout le Sud et l'Est de la Belgique. Dans le même temps je transformais mon territoire, creusais des étangs, installais plantations et totems et peignais abondamment. En 1989, j'étais "liquidé" par ma Banque avec beaucoup d'autres, pour des raisons économiques. Ma femme est partie.Je me suis retrouvé libre avec 28 mois de préavis et puis ensuite chômeur. Mais j'ai  intenté un procés à ma Banque. Ca a duré 4 ans et j'ai gagné. Quelle jouissance de pouvoir écraser une banque (à suivre)
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Archives

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J'ai commençé à exposer en 1976 et celà a duré jusqu'en 1995, le temps de réaliser que le monde de l'Art  n'était pas plus reluisant que celui de la Banque. Je n'avais en outre, nul besoin de vendre et encore moins d'être célèbre. A chercher l'argent et la gloire, on est sûrs de perdre son âme, tôt ou tard (et de toutes façons, la réputation monte quand le cercueil descend ). J'ai donc quitté les mileux de l'art. J'ai encore peint jusqu'en 2002. Celà aura tout de même fait 35 ans. Je n'ai plus besoin de la peinture. Elle m'a permis de survivre psychologiquement et de me chercher. Pour moi l'Art est ce qui doit rendre la Vie plus belle que l'Art
Je suis un HOMME LIBRE, un sauvage, proche de la nature et des animaux, misanthrope, profondément rebelle, tout d'une pièce, physique, violent contrôlé à savoir positif dans ma violence, agnostique. Je ne crois absolument pas à l'avenir de l'Humanité. L'Homme est indécrottable. Il est UN LOUP pour l'Homme. Aucune leçon de l'Histoire ne lui a servi
Je ne crois pas à la politique. J'ai le coeur à gauche, instinctivement du côté des défavorisés, contre toute exploitation et abus de pouvoir, contre tout racisme, mais je ne suis pas de gauche, ça ne veut plus rien dire ! Et encore moins de droite, celà va de soi !
Je pense que si l'homme n'arrive pas à créer le bonheur dans sa vie personnelle intérieure, il est incapable de le créer pour les autres. La meilleure chose que l'on puisse faire pour les autres est d'être heureux soi-même !
Je préfère nettement les femmes aux hommes. Je me sens de leur sensibilité, je m'efforce de faire fleurir les mêmes valeurs qu'elles
Je pense que réussir sa vie, c'est réussir l'amour. Toutes les autres formes de "réussite", sont des ersatz qui ne "comblent "pas
Je suis né un 1er Novembre, suis donc Scorpion, Ascendant Gemeaux, Milieu du Ciel en Verseau, Mercure en Scorpion comme le Soleil, Mars et Jupiter en Capricorne, Saturne en Poissons, Uranus en Taureau, Neptune en Vierge, Pluton en Lion, Vénus en Balance, ainsi que la Lune, j'ai mes Noeuds lunaires ( sens de ma vie, mon destin ici bas ) et Lilith (la lune noire) en Sagittaire. Du Scorpion, j'ai l'agressivité, le côté piquant, le côté rebelle. Du Gemeaux, j'ai le goût des langues , de l'écriture, des voyages, et l'incapacité à rentrer dans des hiérarchies ou dans des groupes,
quels qu'ils soient, et à me soumettre à une autorité
Dans mes jeunes années j'ai pratiqué beaucoup de sports: tennis, natation, cyclisme, ping-pong, ski, boxe et karaté. Aujourd'hui toute mon activité physique est concentrée sur les travaux d'entretien de mon territoire. Je suis jardinier 6 mois par an.
En dehors de la peinture, je pratique d'autres activités: 1) Lecture (romans, polars compris, poésie, théâtre, ouvrages de philosophie et de psychologie, mythologies etc..) 2) Ecriture (Un journal quotidien depuis 1980, comptant à ce jour 45.000 pages ), 3) Musique (Guitare et piano). Toutes les musiques m'intéressent, blues, jazz, rock, chanson française, musique classique et contemporaine. 4) Photo et Video. 5)Jardinage et rapport constant avec le monde animal. 6)Et enfin l'informatique, activité nouvelle que je pratique depuis3 ans et qui a abouti à la création de ce blog

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Jetez un oeil dans mes LIENS sur Richard OLIVIER, BIG MEMORY, mon ami Richard, Cinéaste belge, étant sur un gigantesque projet: Filmer tous les CINEASTES BELGES, morts ou vifs. Enfin, un artiste qui s'intéresse à ses pairs !http://www.bigmemory.be

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COHEN Eveybody Knows
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Je suis sur les blogs pro-tibétains:

www.candle4tibet.org
www.ning.com

VENEZ M'Y REJOINDRE !

Christian VANCAU

10 septembre 2008 3 10 /09 /septembre /2008 09:42

undefinedSt Moritz-Engadine-Montalia-Vancau 1952-53Voici l'Institut Montalia, 2000 mètres d'altitude. Je vais y vivre  pendant une année scolaire 1952-1953. J'arrive donc là-bas, un soir de septembre 1952, dans l'obscurité. Il faut imaginer ces deux photos avec d'énormes masses neigeuses, car elles ont été prises au printemps 1953 et l'effet est tout différent. Le lendemain  de mon arrivée, je réaliserai que je suis sur le toit du monde et qu'il n'y a aucune autre habitation aux alentours. C'est un peu la demeure du "Psychose" d'Hitchcock. J'arrive donc un soir dans une salle où je suis accueilli par élèves et professeurs. Je me souviens d'un liégeois très chaleureux (comme tous les liégeois) qui s'appelait Ricardo des Mezières (Franco-Espagnol); il y a une majorité de belges, mais aussi un anglais et un italien. Parmi les belges, je me souviens de Frédéric de Limelette et de Patrick Dumont de Chassart. Rien que du beau linge,une fois de plus.
La directrice Mrs. Bird est anglaise (en un mot, quoique..). Son fils John, plus âgé que nous, vit avec elle. Et puis les trois professeurs, un suisse, un italien et une françaiseSt Moritz from Corvatsch

A six heures du matin, on se retrouve tous en training, pour faire notre gymnastique dans la neige. On se croirait à la Starac. A 7 heures nous sommes en classe et les  3 professeurs défilent toute le matinée. Comment font-ils pour donner le même cours à des élèves de différentes classes d'Humanités ?Je n'ai toujours pas compris ! Après le repas de midi, il y a une sieste d'une heure et puis on skie jusqu'à 17 heures ! Alors là, c'est le pied ! Je n'ai plus skié depuis 7 ans, à Morzine, mais ça revient très vite, car dés le premier WE, je suis embarqué avec la troupe et je me tape le glacier de la Diavolezza, en peau de phoque, les skieurs me comprendront et je le redescends en glisse, avec les autres. Voiic une des raes photos convenables que j'ai prises, sur le glacier. Inoubliable randonnée.1953-54. SAINT-MORITZ Glacier de la Diavolezza Je porte des lunettes de glaciers, le soleil tape dur et le soir, lorsque je les enlève, j'ai des yeux de hibou (chouette alors!!!). Visage brûlé et deux cercles blancs à la place des lunettes.. Le voici le glacier de la Diavolezza mais en été, au lever du soleil. On y a érigé un stupa comme en IndeGlacier de la Diavolezza st Moritz 800px-Corviglia StMoritz
A 17h00, il y a étude jusqu'au souper. Comme à midi, on mange tous à la même table familiale- tous à savoir cinq adultes et quinze élèves, table où trône majestueusement notre directrice anglaise, la" grande mère". Quand l'un de nous a terminé son repas et veut quitter la table, il doit prononcer une phrase rituelle " Puis-je disposer, Mrs Bird " et attendre l'autorisation qui parfois se fait attendre et il faut recommencer plusieurs fois, en criant de plus en plus fort. Dire une telle phrase avec une insistance menaçante, ce n'est pas évident. Essayez et vous verrez! C'est donc dans ce décor que je vais fêter mes quinze ans le 1er Novembre 1952!Le Col de la Bernina vu de la gare deMorterratsch322 001SAINT-MORITZ.jpg
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10 septembre 2008 3 10 /09 /septembre /2008 09:40

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Hé bien oui fin septembre, nous les élèves de quatrièle latine, nous passons à la cuti, la cuti_réaction, j'ignore si celà existe toujours, mais le but recherché était de détecter une tuberculose éventuelle. Et je suis "positif"; je fais ce qu'on appelle une primo-infection tuberculeuse. Enfin, il paraît, je n'y ai jamais cru et n'en ai jamais rien ressenti.  Et on m'envoie faire ma 4e latine à Saint-Moritz dans un établissement bien connu des jésuites de Saint-Servais, l'Institut Montalia, situé à 2ooo mètresd'altitude, soit à 200 mètres au-dessus de la vallée de l'Engadine, en fait, une grande villa, complètement isolée dans la montagne. Une directrice anglaise, Mrs Bird, 3 professeurs:  Mr Julmy,un Suisse Mr.Cattaneo un Italien et une dame dont j'ai oublié le nom et qui avait un pied bot (ça par contre je m'en souviens)

Tout celà, pour une quinzaine d'élèves de toutes nationalités, dont l'âge oscillait entre 12 et 18 ans. On pourrait dire, des gosses de riches dont les parents n'avaient pas le temps de s'occuper, ils avaient juste l'argent pour ne pas devoir s'en occuper. Bref un soir de septembre, me voilà embarqué à la Gare des Guillemins à Liège dans le train de nuit pour Bâle. Je me souviens de ce réveil au petit matin avec les premières montagnes neigeuses; on n'y croit pas parce qu'on a dormi et on n'a rien vu arriver.
A Bâle, changement de train pour Chur (Choir) dans les Grisons, je traverse la Suisse d'Ouest en Est et à Choir, nouveau train pour St Moritz où je vais arriver vers les 17 heures. On vient me chercher à la Gare et on grimpe, on grimpe. Voici sur la photo du bas, St Moritz vu du haut avec un des lacs de l'Engadine, lacs bordés par d'autres petits villages, Campfer, Silvaplana, et enfin  Pontresina où je vais rencontrer Nietzsche, 52 ans après sa mort.
Voici le trajet accompli en 3 cartes successives. Carte de Suisse d'abord avec un fléchage en noir de la Région de l'Engadine, en bas à droiteImageCarte suisseLa Gare de CHOIR-CHUR en allemand- où j'ai changé de train, sur la 2e carte à droiteChur321 001cChur 272 001cChur235 001EEt l'arrivée dans le décor de Saint-MoritzSt-Moritz 04 2004xSt Moritz004777AvSaint-Moritz en 1881St Moritz Bains en 1881xLe Palace Hôtel. On se croirait dans "THE SHINING"St Moritz Palace Hotel StMoritzCeci dit moi j'arrive dans le noir mais j'ai une année devant moi pour découvrir ce monde de palaces que je n'aime pas, mais par contre les montagnes environnantes et cette succession de lacs plendides, quel régal !!!
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10 septembre 2008 3 10 /09 /septembre /2008 09:38
Je continue à remporter les premiers prix en composition française, en lecture et en orthographe. En Mathématiques je suis toujours aussi nul.1952.-4e-Latine.-copie-1.jpg
Sur cette photo de fin d'année, je suis à la deuxième rangée, en partant du bas, l'avant-dernier sur la droite, à côté de mon ami Paul Gielen, le premier de la classe avec de Lamotte.1953-Juin.-4e-Latine-Portos--Retour-de-Suisse.jpg
Notre professeur, nous l'appelons Portos, j'ai oublié son vrai nom. Un des trois mousquetaires, mais j'ignore l'origine de ce surnom. Il était bien gentil mais il devait avoir un problème. Comme j'étais souvent avec mon ami Paul G., dans les rangs, dans la cour et à la Chapelle, il n'arrêtait pas de nous séparer en nous faisant changer de place. Personne ne comprenait pourquoi. Il avait dû lire Gide, nous pas encore. Bref c'est celà, l'éducation. Projeter ses manques sur les gosses en les culpabilisant.
Quand je me regarde, je me dis que je devenais complètement difforme et bouffi, adipeux, boulot.  A la rangée du bas, le 2e, en partant de la gauche, il y a un phénomène dont je me souviendrai toujours, Justin Furnelle, le clown de la classe, prestidigitateur et capable d'improviser à tout moment. Par exemple, en se confectionnant une sorte de béret avec 2 pinces à linge, et en empoignant une chaise à barreaux qu'il renversait sous son bras pour en faire une cornemuse dont il reproduisait le son, de sa voix nasillarde, avec un réalisme surprenant. Chaque fois qu'en classe ou à l'étude, il y avait un changement de professeur ou de pion, il empoignait sa chaise et traversait la classe en cornemusant. Ceci dit, il ne fallait pas l'emmerder car il faisait du Judo. J'aimais beaucoup ce mec-là! A ce propos,  c'était aussi l'époque des combats de boxe, organisés par notre professeur de gym, Monsieur Alain, qui était un ami d'une vedette de l'époque, le celèbre Kid Dussart (le Cerdan wallon). je me suis donc retrouvé deux fois sur le ring opposé à un collègue, Guy Philippart, qui tenait absolument à me casser la gueule, je n'ai jamais su pourquoi. Il a remporté le 1er match et nous avons fait match nul au second. Ce garçon est devenu Jésuite, comme beaucoup d'autres et en est sorti comme presqu' autant d'autres.
De tout celà, je reparlerai plus tard. Cette classe, je ne l'ai vécue qu'en septembre 1952, mon départ en Suisse, et ne l'ai retrouvée qu'en Juin 1953, date de la photo, juste avant les vacances 
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10 septembre 2008 3 10 /09 /septembre /2008 09:35
undefinedScouts-Jamboree 51-Vancau-Bad Ischl-AutricheJ'ai oublié de dire qu'en Eté 1951, j'ai  la chance d'être sélectionné alors que je n'ai pas l'âge requis de 15 ans, à un Jamboree Scout qui se déroule à Bad-Ischl, en Autriche, non loin de Salzbourg. une immense plaine entre deux chaines de montagnes, avec des milliers de tentes et des scouts de tous les pays, des noirs, des rouges , des jjaunes. Souvenir fort, mais assez brumeux ; j'ai 14 ans et ne suis pas bien dans ma peau; je vis tout au travers dScoutisme Autriche-Jamboree 51-Vancau'une vitre. J'ignore même que je suis à deux pas de la ferme de Thomas Bernhard (Gmunden), qui, probablement ne s'y trouve pas encore. un des plus grands écrivains autrichiens (oh si peu) contemporains, que je ne découvrirai que dans les années 1990, soit 40 ans plus tard. J'ai bien fait d'attendre. Oui bien sûr, c'était aussi le festival de Salzbourg et nous sommes allés entendre Amadeus. J'ignorais que 33 ans plus tard, un certain Milosz Forman...mais on n'en finirait plus...
Voici le gamin en 1951, à droite, j'ai en fait, treize ans et demi, les jambes ont pousssé mais pas le reste
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10 septembre 2008 3 10 /09 /septembre /2008 09:30
Bouteilles aux couteaux - Maurice Pirenne

Huile: 0.36/0.28
1957

Bouteilles aux couteaux=Huile de Maurice Pirenneundefined
Je l'ai achetée 3000 FB en 1967 (J'en gagnais 12000), et payée en 6 mensualités de 500 FB)

Après le dernier versem ent, Maurice Pirenne a dit à André Blavier : " Tiens, m'fi, je n'aurais jamais cru que mon neveu me paierait jusqu'au bout... ".


Cette peinture est exposée dans la Galerie permanente de la Fondation Vancau, à Libramont (Belgique)
Pirenne a été à la base de ma longue amitié avec André et Odette Blavier, que je côtoierai jusqu'à leurs décès respectifs
André était bibliothécaire à la ville de Verviers, pataphysicien et ami de Raymond Queneau, qui lui avait légué son oeuvre littéraire. Voici André Blavier peint par Maurice PirennePortrait d'André Blavier mar Mauroce Pirenne=Verviers-Belgique

Des oeuvres  d'André Blavier, ami de Raymond Queneau, membre du Collège de Pataphysique comme Queneau et VianQueneauBlavierCorrespondance André Blavier-Raymond QuenauFrance 3 Un JOUR, un Livre - Olivier Barrot

Occupe-Toi d'Homélies d'André BlavierLes Fous Littéraires d'Anfré BlavierMaurice Pirenne par André BlavierEt voici le vrai BlavierBLAVIER Andre

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10 septembre 2008 3 10 /09 /septembre /2008 09:11
Le peintre Verviétois ( (1872-1968 ), frère de l'Historien Henri Pirenne, mort à 96 ans. C'était mon grand'Oncle, à savoir qu'il avait épousé, la soeur de mon grand-père Jules Duesberg, chez qui j'ai vécu pendant la guerre 40-45. Chaque année à la Noêl, il amenait sa femme au Quai Mativa, pour la grande réunion de famille mais il n'entrait pas dans la maison. En plein hiver, il allait s'installer avec ses tartines, sur un banc, au bord de la dérivation, si bien que je ne l'ai jamais vu. Mais j'aurais pu, car moi, irrité par ces réunions de famille, je sortais aussi sur ce quai, pour m'aérer. ( Lui ne rentrait pas, moi je sortais ) Maurice était autodidacte; il avait seulement pris des cours du soir à Gand, dans sa jeunesse. Je ne l'ai connu qu'en 1967, amené chez lui par le couple Vandeloise. André Blavier était chez lui et faisait son ménage, car Maurice était veuf et habitait une petite maison ouvrière, sur la route de Stembert. J'ai acheté, ce jour-là, une peinture magnifique, une huile "Bouteilles au couteau", datée de 1967, un an avant sa mort; il ne faisait plus que peindre l'intérieur de sa chambre. 1967, c'est l'année où j'ai commencé à peindre et j'ai apporté mes premières peintures à Maurice!

 

Pirenne disait "La peinture compte plus que le peintre, qu'on n'a nulle raison de faire connaître, contrairement à ce qui se passe de nos jours"! No comment !
Il a une tête de vieux sage chinois, une gueule terrible !Cundefinedundefined

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10 septembre 2008 3 10 /09 /septembre /2008 08:19


En partant du bas, undefined je suis au 3e rang, à l'extrême droite, près du vase de Soissons. En bas, au centre, notre Professeur, le Père Jacquemin
Les noms qui me reviennent sur la photo, en commençant par la rangée du bas: Pierre Verlaine, Pierre Couvreur, Darimont, Jeukens, Witmeur, Gielen. Dans ma rangée, au centre, Robert Seghers et Michel Mersch. Au-dessus, Brisbois, Gevers, De Lamotte

Je repère encore, Malmédy et Hardenne, Noirhomme, Albert Hemmerlin, Brassine
J'en ai revu quelques uns aux 20 ans de Rhéto (Terminale) en 1976, pour la dernière fois.
Les autres je ne les ai jamais revus.
Et pourtant je suis à même de reconnaître et de nommer les deux-tiers d'entre eux.
C'est dire si ces années d'enfance et d'adolescence sont gravées dans notre mémoire, au-delà de toutes les autres! Alors qu'elles sont les plus anciennes. Et pourtant, contrairement à la plupart, j'ai quitté Liège et n'y retourne jamais

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10 septembre 2008 3 10 /09 /septembre /2008 08:17
Ma mère s'occupait-elle de mes études? Et bien, oui, quand elle était là ! Dans quelles matières? En Histoire et en Géographie. L'Histoire d'abord, mais uniquement en ce qui concernait la France et un peu aussi la Belgique, tout de même! Quelle France, quelle Belgique? Mais celle des Rois et des Reines, bien entendu! Elle connaissait par coeur, toutes les dynasties des Rois de France: Capétiens, Valois, Bourbons etc... (Dans la vie de tous les jours, c'est très utile, vous savez!). Elle me les faisait réciter de mémoire, bien que cette matière ne fût en rien inscrite au programme. Sa Reine préférée, Marie-Antoinette, la "décapitée", la dernière Reine française, en fait!  D'ailleurs en 1945, notre première visite à Paris, a été pour la "Conciergerie", ses cachots, ses salles de torture, ses oubliettes et bien sûr,  le pied...sa guillottine. Après cinq ans de schleus, d'eau de Vichy et de pétarades tueuses, elle m'a emmené directement  là-bas, histoire de m'aérer un peu. Heureusement que nous étions tout de même en route pour les cîmes neigeuses de Haute-Savoie.

 

Et puis, il y avait ma mère et la géographie. Elle passait des heures à me recopier au papier-calque, des cartes géographiques. C'était obsessionnel chez elle. Et ça ne me servait à rien pour mes interros. Elle avait envie de dessiner des cartes,  point barre ! Peu importe que j'en aie besoin ou non !. En outre, de la sorte, elle donnait à tout le monde, l'image d' une mère exemplaire !

Mais très étrangement, il m'en est resté quelquechose de toutes ces cartes. On les retrouve dans certaines de mes peintures et j'ai toujours été féru d'atlas et de cartes routières ( Mais le scoutisme a aussi joué un rôle dans cette manie, car nous devions manipuler cartes et boussoles, à longueur de randonnées ! )                                                                                                                                                    Donc en septembre 1951, j'entre comme semi-interne, en 5e gréco-latine et je m'attaque au Grec. Empoisonnant Xenophon, ses marches forcées et des batailles. Assommant. Par contre je m'entends à nouveau bien avec le titulaire, le Père Conter s.j ( traduisez "de la société de Jesus" ), homme pudique et souffrant. Ses yeux sont blancs derrière ses lunettes un peu fumées, car il est myope. Et comme toujours, lorsqu'un contact s'établit avec un de mes professeurs (celà m'arrivera trois fois en six ans ) je me mets à bien travailler (remplacement du père??) Je suis doué pour les langues mortes, je me hisse dans le peloton de tête et fais trembler les premiers de classe (Hmmm.c'est bon, et ce sera d'ailleurs la seule fois) dans certaines matières, en faisant des résultats insolents, en versions latines et Grecques (Je ne suis pas un "Fort en Thème" ), en composition française et en religion. Sensation tout à fait nouvelle pour un élève, jusque là, très moyen. A telle enseigne que l'on me demande de m'occuper d'un élève laborieux, nouveau-venu au Collège, que j'ai un peu connu aux Scouts, et que je vais aider pendant un an à réussir son année! Peu doué, il terminera néanmoins ses humanités, et rentrera dans les pantoufles de son père, directeur d'une grande aciérie liégoise.
Contrairement aux prévisions de ma mère, ma seconde année d'Humanités, se déroule très bien. C'est probablement la seule année où je serai un "bon élève". Allez savoir pourquoi ? Une erreur de parcours? J'ai toujours préféré les cancres !
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10 septembre 2008 3 10 /09 /septembre /2008 08:15

 

Retour provisoire au Collège Saint-Servais, en sixième primaire, en 1950. Nous avons un professeur de religion, le Père Denis, complètement gâteux. Long et décharné comme un personnage du Gréco, un épouvantail croassant. Il ne supporte pas les garçons qui portent des chemises à manches courtes et à col ouvert. Voyez le malade et de quoi, je ne vous fait pas un dessin. Ce sont des gens comme ceux-là qui sont censés nous apprendre la vie. Son grand amusement sadique consiste, durant les cours, à s'approcher de l'un d'entre nous, dont la tenue est normale, enfin décente, pour l'engueuler copieusement, en prononçant finalement le nom de l'élève "impudique", qui, lui, se trouve de l'autre côté de la classe et auquel il tourne le dos. Et ça dure et c'est violent. Et ce vieux corbeau nous fait peur. Une bonne torgnole qu'il lui aurait fallu . "Oh, Gibets noirs, manchots éteintes, dansent, dansent les paladins, les maigres paladins du diable, les squelettes de Saladin (François Villon, faut-il le préciser)


"Je suis François dont il me poise
Né de Paris emprès Pontoise
Et de la corde d'une toise
Saura mon col, que mon cul poise"

Je termine donc mon cycle primaire en Juin 1950, et dés la rentrée scolaire, j'entre en sixième gréco-latine, toujours dans le même Collège Saint-Servais.6e-Latine.jpg Sur la photo, en partant du 1er rang en bas, je suis le garçon du 3e rang à droite.
Jusque là, j'ai eu des professeurs titulaires laïcs. L'heure est venue d'entrer dans les soutanes, dans l'espoir de pouvoir les enfiler six ans plus tard, car, bien sûr, nous serons travaillés au corps, enfin disons, à l'âme. Dés la rentrée, je me signale à l'attention de mon nouveau professeur, le père Jacquemin. Il a un problème, le bégaiement et pour en sortir, il prononce chaque mot en l'articulant exagérément. Il insiste donc sur l'importance du "bien articuler". Il nous demande  dés le premier jour de classe, si l'un d'entre nous estimerait qu'il n'articule pas bien. Oui, moi ! Et je lève le doigt. Surprise, il me félicite de ma franchise et je deviens son chouchou. A la cour de récréation, un petit con au sein du groupe, il s'appelle Darimont, me crie hargneusement "Chouchou, chouchou", suivi évidemment par le troupeau bêlant. je lui file une tarte sur la joue droite et il s'écroule. On parle de tympan perçé et les parents seront à deux doigts de porter plainte. Oh là là, mal barrées mes "gréco-latrines".  Mon ami Robert Seghers, le Tarzan colonial, intervient à nouveau contre la meute vociférante, prenant ma défense et disant que j'ai fait preuve de franchise et qu'il n'y a dans mon attitude aucun "manchabalisme". Et moi j'apprends que j'ai une force dangereuse en moi, qui me jouera des tours par la suite, à savoir que lorsque je frappe, je frappe fort et dur!

 

A la fin de l'année, j'obtiendrai soixante pour cent des points. Donc pas de problème !

 

Mais ma mère va voir mon professeur, le Père Jacquemin
" Christian ne devrait il pas doubler ou alors faire d'autres études?" Lui, interloqué ne comprend pas "Non pas du tout ", lui répond-il. Pour rappel. deux ans auparavant, elle est déjà parvenue à me faire redescendre de classe, mais apparemment celà ne lui suffit pas! Devant la réponse de mon professeur, elle n'ose insister et décide de  me metre en semi-internat pour ma cinquième latine. Celà va lui permettre de se tirer encore plus de chez elle et de ne plus faire à manger à midi (mon père mangeant à la Clinique)

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10 septembre 2008 3 10 /09 /septembre /2008 08:10
Donc à douze ans, je suis réservé et timide, on pourrait même dire "muet", ce qui paraît invraisemblable, quand on me connait aujourd'hui. Je ressemble donc à mon père, pas du tout à ma mère qui, elle, parle sans arrêt et court chaque jour à travers la ville, pour bavarder avec ses amie cheftaines. Parfois elle reste à la maison, c'est rare, mais alors elle téléphone pendant des heures; elle a dû engloutir une fortune en conversations téléphoniques (et en taxis) Et quand elle n'est pas au téléphone, ele parle seule à mi-voix, pas seule mais avec des amies imaginaires ou non, mais absentes, qui sont censées lui donner la réplique, par la bouche de ma mère, bien sûr. Elle joue alternativement son rôle, puis celui de son amie, vis à vis de laquelle, elle essaie de justifier les actes de sa vie réelle, qui, forcément sont loin d'être clairs. Alors elle explique, se justifie, et en fin de compte, l'amie finit toujours par approuver sa conduite. Ca donne à peu près ceci: "Mais enfin Suzanne, c'est évident, tu as tout à fait raison " dit l'amie ! "Oui mais je me demande tout de même, si je n'aurais pas mieux fait de..." rétorque ma mère ( très honnête avec elle-même ) Et l'amie de s'exclamer: "Mais pas du tout au contraire"
Ce jeu à deux voies, je m'en suis rappelé en voyant Psychose d'Hitchcock, où Perkins, prend la voix de sa mère "morte". En attendant, l'oreille plaquée contre la porte, j'assiste au travail ténébreux de la culpabilisation, suivie d'une habile auto-absolution, au travers d'amies, qui n'étant pas réellement face à elle, l'approuvent à tous les coups, à force. C'est du grand art. Et moi j'assiste à ces faux dialogues, derrière les portes ou du dessus de la cage d'escalier. Un vrai spectacle psychotique (on pourrait dire Psy-Kotick, Kotick étant le totem de ma mère. Le Kotick est un curieux animal, mi-Loup, mi-Phoque ) En attendant ma mère se justifie sans arrêt; elle se sent donc coupable au fond d'elle-même et elle évacue cette culpabilité, non pas en changeant ses comportements, hélas, car elle n'a jamais écouté personne, mais en les accentuant, confortée en celà par ses interlocuteurs imaginaires. C'est très fort!

Les années cinquante marquent aussi l'apprition des premiers chats à la maison. Car, des animaux, j'en veux depuis toujours et n'en ai toujours pas. Combien de chiens abandonnés, ramenés à la maison car ils  me suivaient d'instinct, et impitoyablement laissés sur le seuil, interdits d'entrée par ma mère. Et voici que miracle, il y un chat tigré à la maison. L'expérience sera courte car très rapidement ma mère les fera embarquer par la SPA, sous prétexte qu'ils font des crasses et que je ne m'en occupe pas, ce qui est évidemment faux; "je fais rien d'autre que de m'en occuper", après douze ans de frustration. Elle enferme le chat, avec moi, dans la cave, puis elle quitte la maison. Pour moi on va simplement metrre le chat dans une famille; c'est déjà terrifiant en ce qui me concerne. Et voici l'homme avec son sac. Inquiet je lui demande ce qu'on va faire du chat. Il me répond en ricanant 'Ah, une balle dans la tête, bien entendu" Et voilà, il est beau le monde des adultes. les adultes qui font des enfants à tour de bras et prétendent les éduquer, alors qu'ils sont juste capables de les "cochonner". Mais donc voilà, c'est de ma faute, me répétera ma mère; l'essentiel est là; Il faut que ce soit de ma faute. le chat on s'en fout, il n'est qu'un instrument de castration; les démolisseurs sont à l'ouvrage. Je vais donc être traumatisé à mort (ça et la taque d'égoût, c'est pas mal tout de même, en peu de temps; on a construit des assassins pour moins que celà). Il me faudra vingt ans pour être à même d'accueillir un nouveau chat, ramené à l'essai par ma compagne, à Liège, en 1970. C'est une Siamoise. En rentrant du boulot, je m'exclame "Non pas de ça (de chat) ici!" "Ca," c'est une siamoise. je m'assieds, elle saute sur mes genoux, sachant très bien que c'est moi qu'elle doit séduire, et elle ronronne. et moi je craque. Nous l'appelerons Mistinguett, à cause de ses "bas noirs"de Siamoise. Le déblocage s'est opéré. D'un chat, nous passeron à deux, en quittant Liège pour Libramont, l'année suivante, nous aurons un bâtard de siamoise, une superbe panthère noire, que nous appellerons Figaro et nous finirons par avoir  jusquà sept chats simultanément. Ma première chienne n'apparaîtra qu'en 1985! J'en suis à ma troisième, en 2007. Toujours des femelles! Et la réapparition du chat, en début de cette année, une petite tigresse, apparue à l'aube, au mois d'avril, d'où son nom "Potron-Monette", une chatte perdue, abandonnée, surgie de la forêt toute proche et qui s'est installée d'emblée, sans me demander mon avis. Peut-être la chatte "assassinée" par la SPA, réincarnée, allez savoir !

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