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LE BLOG TOTEMS DE CHRISTIAN VANCAU


 


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Site traduit en Allemand :

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Site traduit en Anglais :

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Sur cette photo, Christian Vancau dans son jardin avec quelques uns de ses totems et sa guitare à la main


Présentation

  • : le blog totems par : Christian VANCAU
  • : Il s'agit de la réflexion d'un peintre de 78 ans, au départ d'un territoire peint et sculpté par lui, au coeur de l'Ardenne et dans lequel il vit en solitaire, tout en y accueillant de nombreux visiteurs!
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Profil

  • Christian VANCAU
  • Journal quotidien d'un peintre de 81 ans qui a créé un territoire naturel et artistique au centre le forêt ardennaise belge. Aussi écrivain, musicien et photographe, sans compter le jardinage 6 mois par an. Et voyageur... et adorant les animaux.
  • Journal quotidien d'un peintre de 81 ans qui a créé un territoire naturel et artistique au centre le forêt ardennaise belge. Aussi écrivain, musicien et photographe, sans compter le jardinage 6 mois par an. Et voyageur... et adorant les animaux.

Carte mondiale des Blogueurs

J'habite dans le Sud de la Belgique, à 10 Kms au Nord de Libramont, 50 Kms au Nord  de Sedan et 75 Kms au Nord de Longwy. Sur cette carte, la Belgique au Nord de la France et au Sud, une flèche noire indiquant mon village, situé au Nord de LibramontUne autre perspective. Moircy encadré, Bastogne 30 Kms Nord-Est, Luxembourg- ville au Sud-Est, Carte-Prov.Lux2-jpgSedan et Carte-Prov.Lux-jpgCharleville au Sud-Ouest

Recherche

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Mon adresse-mail est la suivante:  christian.vancau@base.be


" C'est d'abord un combat contre les parents et ensuite un combat contre les maîtres qu'il faut mener et gagner, et mener et gagner avec la brutalité la plus impitoyable, si le jeune être humain ne veut pas être contraint à l'abandon par les parents et par les maîtres, et par là, être détruit et anéanti "
( Thomas Bernhard, écrivain autrichien décédé en 1989 )

Ma biographie c'est ce combat et rien d'autre




Je suis un homme de 74 ans retiré dans un tout petit village des ardennes belges,  un endroit magnifique au bord de la forêt. J'y vis seul . J'ai une fille de 46 ans et deux petit-fils de 21 et 6 ans, qui vivent tous les trois à 10 Kms de chez moi.. Je suis donc un homme d'avant-guerre (1937), né à Gand en Flandre, de père gantois et de mère liégeoise (Gand et Liège sont les deux villes rebelles de Belgique ). Je suis arrivé à Liège en 1940 avec ma mère et ma soeur, alors que mon père s'était embarqué pour l'Angleterre, dans l'armée belge et y exerçait son métier de chirurgien orthopédiste. Je n'ai donc réellement rencontré mon père qu'à l'âge de 8 ans, après la guerre, en 1945. Mis à part 2 années à Bruxelles et une année en Suisse à Saint-Moritz, j'ai vécu à Liège et y ai fait toutes mes études, humanités gréco-latines chez les Jésuites et Droit à l'Université de Liège. Je me suis marié en 1962, ai eu une petite fille Valérie et ai cherché une situation, muni de mon diplôme de Docteur en Droit. J'ai trouvé un emploi dans la banque. Je n'aimais ni le Droit ni la banque, je ne me savais pas encore artiste, je voulais être journaliste. Ma famille bourgeoise m'avait dit "Fais d'abord ton droit" !  En 1966, j'ai commencé une psychanalyse qui a duré 5 anset demi. En 1967, j'ai commencé à peindre. En 1971, ma Banque m'a envoyé créer un réseau d'agences dans le Sud de la Belgique, ce que j'avais déjà fait dans la province de Liège. Je me suis donc retrouvé en permanence sur les routes explorant village après village, formant les agents recrutés et les faisant "produire". Il ne m'aurait jamais été possible d'être un banquier enfermé. Je ne tiens pas en place. Pendant 8 ans j'ai vécu au-dessus de ma banque à Libramont, créant mon réseau. En 1975, j'ai été nommé Directeur et Fondé de Pouvoirs. En 1978 j'ai acheté une maison en ruines à Moircy, mon territoire actuel. Je l'ai restaurée et y suis entré en 1979. En 1980, ma banque a été absorbée par une banque plus puissante et l'enfer a commencé. En 1983, mon bureau a été fermé. Je suis devenu Inspecteur, puis Audit en 1985 avec un réseau de 140 agences couvrant tout le Sud et l'Est de la Belgique. Dans le même temps je transformais mon territoire, creusais des étangs, installais plantations et totems et peignais abondamment. En 1989, j'étais "liquidé" par ma Banque avec beaucoup d'autres, pour des raisons économiques. Ma femme est partie.Je me suis retrouvé libre avec 28 mois de préavis et puis ensuite chômeur. Mais j'ai  intenté un procés à ma Banque. Ca a duré 4 ans et j'ai gagné. Quelle jouissance de pouvoir écraser une banque (à suivre)
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Archives

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J'ai commençé à exposer en 1976 et celà a duré jusqu'en 1995, le temps de réaliser que le monde de l'Art  n'était pas plus reluisant que celui de la Banque. Je n'avais en outre, nul besoin de vendre et encore moins d'être célèbre. A chercher l'argent et la gloire, on est sûrs de perdre son âme, tôt ou tard (et de toutes façons, la réputation monte quand le cercueil descend ). J'ai donc quitté les mileux de l'art. J'ai encore peint jusqu'en 2002. Celà aura tout de même fait 35 ans. Je n'ai plus besoin de la peinture. Elle m'a permis de survivre psychologiquement et de me chercher. Pour moi l'Art est ce qui doit rendre la Vie plus belle que l'Art
Je suis un HOMME LIBRE, un sauvage, proche de la nature et des animaux, misanthrope, profondément rebelle, tout d'une pièce, physique, violent contrôlé à savoir positif dans ma violence, agnostique. Je ne crois absolument pas à l'avenir de l'Humanité. L'Homme est indécrottable. Il est UN LOUP pour l'Homme. Aucune leçon de l'Histoire ne lui a servi
Je ne crois pas à la politique. J'ai le coeur à gauche, instinctivement du côté des défavorisés, contre toute exploitation et abus de pouvoir, contre tout racisme, mais je ne suis pas de gauche, ça ne veut plus rien dire ! Et encore moins de droite, celà va de soi !
Je pense que si l'homme n'arrive pas à créer le bonheur dans sa vie personnelle intérieure, il est incapable de le créer pour les autres. La meilleure chose que l'on puisse faire pour les autres est d'être heureux soi-même !
Je préfère nettement les femmes aux hommes. Je me sens de leur sensibilité, je m'efforce de faire fleurir les mêmes valeurs qu'elles
Je pense que réussir sa vie, c'est réussir l'amour. Toutes les autres formes de "réussite", sont des ersatz qui ne "comblent "pas
Je suis né un 1er Novembre, suis donc Scorpion, Ascendant Gemeaux, Milieu du Ciel en Verseau, Mercure en Scorpion comme le Soleil, Mars et Jupiter en Capricorne, Saturne en Poissons, Uranus en Taureau, Neptune en Vierge, Pluton en Lion, Vénus en Balance, ainsi que la Lune, j'ai mes Noeuds lunaires ( sens de ma vie, mon destin ici bas ) et Lilith (la lune noire) en Sagittaire. Du Scorpion, j'ai l'agressivité, le côté piquant, le côté rebelle. Du Gemeaux, j'ai le goût des langues , de l'écriture, des voyages, et l'incapacité à rentrer dans des hiérarchies ou dans des groupes,
quels qu'ils soient, et à me soumettre à une autorité
Dans mes jeunes années j'ai pratiqué beaucoup de sports: tennis, natation, cyclisme, ping-pong, ski, boxe et karaté. Aujourd'hui toute mon activité physique est concentrée sur les travaux d'entretien de mon territoire. Je suis jardinier 6 mois par an.
En dehors de la peinture, je pratique d'autres activités: 1) Lecture (romans, polars compris, poésie, théâtre, ouvrages de philosophie et de psychologie, mythologies etc..) 2) Ecriture (Un journal quotidien depuis 1980, comptant à ce jour 45.000 pages ), 3) Musique (Guitare et piano). Toutes les musiques m'intéressent, blues, jazz, rock, chanson française, musique classique et contemporaine. 4) Photo et Video. 5)Jardinage et rapport constant avec le monde animal. 6)Et enfin l'informatique, activité nouvelle que je pratique depuis3 ans et qui a abouti à la création de ce blog

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Christian VANCAU

26 mars 2014 3 26 /03 /mars /2014 10:19

 

William Faulkner (1897-1962)
    fg

Romancier
William Faulkner, né le 25 septembre 1897 à New Albany dans l'État du Mississippi et mort le 6 juillet 1962 à Byhalia dans le même État des États-Unis, est un romancier américain.
Pièces de théâtre  : Requiem pour une nonne
Films  : Le Grand Sommeil, Le Port de l'angoisse, Les Feux de l'été, Plus
Distinctions et récompenses  : Prix Nobel de littérature, Prix Pulitzer de la fiction
LivresLe Bruit et la Fureur-copie-1
Le Bruit et la Fureur (1929)
1929images-copie-2
Tandis que j'agonise (1930)

1930
Lumière d'août (1932)lumiere-d-aout couv
1932
Absalon, Absalon ! (1936)Absalon-Absalon
   
1936
Sanctuaire (1931)
  36596407-copie-1

 

William Faulkner, né le 25 septembre 1897 à New Albany dans l'État du Mississippi et mort le 6 juillet 1962 à Byhalia dans le même État des États-Unis, est un romancier américain.

Même s'il a publié des poèmes et exercé occasionnellement comme scénariste pour le cinéma, il est surtout connu pour ses romans et ses nouvelles. Publié depuis les années 1920, il était encore peu connu avant de recevoir le Prix Nobel de littérature en 1949. 200px-William Faulkner 1949

Ayant situé la plupart de ses récits dans son état natal du Mississippi, Faulkner demeure l'un des écrivains du Sud les plus marquants, aux côtés de Mark Twain, Robert Penn Warren, Flannery O'Connor, Truman Capote, Eudora Welty, et Tennessee Williams. Mais au-delà il est reconnu comme un des plus grands écrivains américains de tous les temps 1 et un écrivain majeur du XXe siècle qui a eu une grande influence sur les générations suivantes.

Ses romans les plus connus sont probablement Le Bruit et la Fureur (1929), Tandis que j'agonise (1930), Sanctuaire (1931), Lumière d'août (1932), et Absalon, Absalon! (1936), souvent considéré comme son chef-d'œuvre.

Biographie

Fils de Murry Cuthbert Falkner et Maud Butlet, il est issu d'une famille d'hommes d'affaire et de loi, d'anciens riches déchus et désargentés2 à New Albany dans le comté de Union (Mississippi). Profondément influencé par la vie des États du sud américain, le Mississippi marque son sens de l'humour, du tragique (par le clivage social entre race Noire et race Blanche de l'époque), sa capacité à forger des personnages typiques du sud. Il prend le nom de Faulkner pour, dit-il, « se singulariser », principalement vis-à-vis de son père qu'il n'aimait guère ; ce fut aussi pour lui une façon de s'affirmer comme écrivain.faulkner Il s'engage dans l'aviation canadienne durant la Première Guerre mondiale, mais l'armistice de 1918 est signé avant qu'il n'ait pu faire son premier vol, ce qui ne l'empêche pas à son retour d'affecter un boitillement dû à une blessure qu'il aurait reçue au combat. Expliquant entre autres qu'il avait une plaque de fer suite à ses batailles ; il continuera longtemps à mentir à ses proches sur ses exploits. images

Affabulateur, alcoolique, Faulkner est vendeur en librairie, puis postier, mais passe l'essentiel de son temps à écrire et lire. Parmi ses auteurs favoris, on trouve Melville et Honoré de Balzac. Les biographes font d'ailleurs un rapprochement entre la Yoknapatawpha saga de l'auteur américain et la Comédie humaine dont on a retrouvé une traduction complète dans sa bibliothèque de Rowan Oak, maison qu'il achète en 1930 à Oxford (Mississippi)imagesbnet où il s'installe peu après son mariage avec Estelle Oldham Franklin, qu'il connaît depuis 1907. Le couple donne naissance à une fille, Jill, mais le mariage avec Estelle est un désastre : les époux sont alcooliques. Estelle fait une cure par la suite. Dans les années 1940 et 1950, William Faulkner multiplie les liaisons avec des jeunes femmes.

Si dans sa jeunesse, il n'écrit que des poèmes, c'est par ses nouvelles et romans qu'il devient célèbre. En 1925, il publie son premier roman : Monnaie de singeMonnaie de Singe. Faulkner visite ensuite l'Europe, s'arrêtant en Italie du Nord, et à Paris, où il entreprend l'écriture de Moustiques, son deuxième roman. Il commence une tournée des champs de bataille français (Rouen, Amiens, Compiègne, Dieppe) et se rend à Londres, qu'il n'apprécie pas. Il rentre à Oxford, où il rédige Étendards dans la poussière (1927)Etendards dans la poussière dont il est très fier. C'est dans ce roman que ses personnages évoluent pour la première fois dans le comté de Yoknapatawpha, cadre de la plupart de ses romans futurs. Alors qu'il n'arrive toujours pas à vivre de sa plume, il continue d'alterner petits travaux et écriture, publiant quatre de ses romans majeurs (le Bruit et la Fureur, Tandis que j'agonise, Sanctuaire, Lumière d'août)762885 en seulement quatre ans (1929-1932). Sanctuaire ("l'intrusion de la tragédie grecque dans le roman policier" selon la formule célèbre de Malraux) fait scandale, mais apporte à l'auteur argent et notoriété.36596407-copie-1 Son premier recueil Treize Histoires (1931) réunit ses nouvelles les plus connues, parmi lesquelles Une rose pour Emily. C'est également l'époque où il rencontre l'écrivain de romans noirs Dashiell Hammet, grand buveur comme lui : les deux hommes deviennent amis. Plus tard dans sa carrière (1932-1937), Faulkner commence une longue série d'allers-retours entre Oxford et Hollywood où il devient scénariste. Le cinéma ne l'intéresse pas particulièrement, mais l'argent qu'il lui procure le fait persévérer ; surtout il se lie d'amitié avec Howard Hawks : les deux hommes ont en commun un goût prononcé pour l'alcool, l'aviation et la chasse. Lors de son premier séjour à Hollywood, Faulkner travaille successivement pour la MGM, puis pour la Twentieth Century Fox. À cette époque, il a une liaison avec la secrétaire de Howard Hawks, Meta Carpenter qui sera le grand amour (plus tard trahi) de sa vie. Son travail de scénariste ne l'empêche pas de publier romans et nouvelles et non des moindres puisque l'année 1936 voit notamment la publication d'Absalon, Absalon ! et l'année 1940 celle du roman Le Hameau premier tome de ce qui deviendra, avec La Ville (1954) et Le Domaine (1959)Le HameauLe Domaine : La Trilogie des Snopes.

Lorsque les États-Unis rentrent dans la Seconde Guerre mondiale, Faulkner s'engage dans la défense passive. Toujours pour l'argent, il retourne alors à Hollywood écrivant entre autres pour Howard Hawks et en collaboration avec Francis Scott Fitzgerald le scénario du film Le Grand Sommeil, tiré du livre de Raymond Chandler, ainsi que celui du film Le Port de l'angoisse, tiré du livre d'Ernest Hemingway En avoir ou pas. Le Port de l'angoisse, en anglais "To have and have not", est la première rencontre à l'écran du couple Humphrey Bogart-Lauren Bacall, et contient des répliques restées célèbres : "You know how to whistle don't ya? Just put your lips together and blow" (Lauren Bacall) et "Have you ever been bitten by a dead bee?" (Walter Brennan).

 

Il collabore au film de Jean Renoir L'Homme du sud et écrit un scénario fleuve pour un film retraçant la carrière du Général de Gaulle, mais qui ne se fera jamais.

 

En 1946, de retour à Oxford, il rencontre une de ses jeunes admiratrices, Joan Williams qu'il prend sous son aile. En 1948 paraît L'Intrus,L'Intrus roman dans lequel un fermier noir est accusé à tort d'avoir tué un Blanc. Il reçoit le prix Nobel de littérature en 1949 (cinq ans avant Hemingway). Il boit peu de temps avant de partir chercher la récompense à Stockholm où il donne un discours, déclarant  d'accepter la fin de l'Homme [...]. L'Homme ne fera pas que subir, il prévaudra [...] ». Faulkner donne la somme reçue afin « d'établir un fonds de soutien aux nouveaux romanciers », qui devint le PEN/Faulkner Award for Fiction. Passant par Paris à son retour, une interview de lui est publiée par le journal Le Monde où il a cette formule quand il est interrogé sur le « problème noir dans le sud de l'Amérique » : « Dans trois cents ans, ils seront à notre niveau, et la guerre des races sera terminée, pas avant . » 1101640717 400

Par la suite, Faulkner voyage, acceptant une mission du Secrétariat d'État au Japon et en Italie.

En 1953, il retrouve Howard Hawks pour travailler au scénario de ce qui deviendra La Terre des pharaons. sdf

Il devient « écrivain-résident » à l'Université de Virginie, de 1957 à 1958. Il y passe l'essentiel de son temps, se consacrant à ses passions pour l'équitation (qui lui vaudra de nombreuses chutes) et l'écriture, ne sortant que peu. Il refusa même une invitation à diner à la Maison blanche "parce qu'un dîner ne vaut pas 200 kilomètres". Son alcoolisme est source de nombreuses hospitalisations. Faulkner meurt dans la nuit du 5 au 6 juillet 1962, après une dernière chute de cheval survenue quelques jours plus tôt. AVT William-Faulkner 4379

Il reçut le prix Pulitzer de la Fiction pour Parabole (A Fable), puis le National Book Award à titre posthume pour l'ensemble de son œuvre.

L'œuvre

 

William Faulkner écrivit des romans relevant du drame psychologique, dans un grand souci des émotions, et faits d'une prose tortueuse et subtile et d'une prosodie très travaillée. Comme la plupart des auteurs prolifiques, il souffrit de la jalousie et du mépris des autres, et fut considéré comme le rival stylistique d'Ernest Hemingway (ses longues phrases s'opposant au style incisif et minimaliste de Hemingway). Il est aussi vu de nos jours comme un représentant majeur du modernisme littéraire américain des années 1930, suivant la tradition expérimentale d'auteurs européens tels que James Joyce, Virginia Woolf, et Marcel Proust, connus pour leur usage de la narration multiple, du point de vue multiple, de la focalisation interne, et des ellipses narratives. Faulkner élabora quant à lui ce qu'il convient d'appeler le « courant de conscience », style donnant une apparence erratique et spontanée, et pourtant très travaillé.

 

Les romans les plus connus de Faulkner sont probablement Le Bruit et la Fureur (1929), Tandis que j'agonise (1930), Sanctuaire (1931), Lumière d'août (1932), et Absalon, Absalon! (1936), qui dépeint la réussite d'un planteur et sa déchéance provoquée par les préjugés raciaux et le manque d'amour10.

 

Plus encore on peut lire son œuvre comme une longue interrogation sur les raisons du naufrage sudiste ; la population du Sud se survivait après l'événement que constitue la défaite lors de la guerre de Sécession ; Faulkner lui-même insistait sur le poids de celle-ci et disait être né en 1898, mais mort en 1865. Cette insistance à tourner autour de cette matrice de ses romans se retrouve dans Absalon ! Absalon ! qui refuse un Sud victime du Nord et de ses Carpet Baggers, mais insiste - et c'est la fonction de tous les anormaux de ses romans, à commencer par celui du Bruit et de la fureur - sur la pourriture intérieure et antérieure du Sud avant même l'événement de la défaite. Il peut se lire alors comme un anti-Margaret Mitchell ; Autant en emporte le vent est d'ailleurs publié la même année qu'Absalon, Absalon ! et en est le complet contrepoids (à succès qui plus est) car ce roman flattait l'héroïsme du Sud là où Faulkner l'enterrait. Il y a donc chez Faulkner une haine de soi autant qu'une proclamation d'amour pour le Sud qui conclut le roman ; celle-ci reste étrange car son auteur (Mitchell) meurt - sans raison apparente - l'année suivante. La longue narration, quasi psychanalytique, qui ouvre le texte n'est là que pour dire l'immense colère et la frustration de ce Sud qui se sent bafoué - comme l'héroïne - à la fois abusée et reniée et qui rumine sa colère dans sa pudeur outragée alors qu'elle porte autant les causes de la défaite en elle que les événements extérieurs. Le héros Sutpen n'apparaît alors que comme un ferment antérieur, un signe du pourrissement du Sud, car son irruption est celle de toutes les corruptions, celle du sang et de l'argent ; la reconnaissance qui fait suite à celle-ci, bien qu'elle fût tardive et le fait d'hommes à l'esprit trop ouvert, montre que le Sud, même s'il se voulait encore aristocratique, acceptait déjà ce qu'il reniera plus tard (la place de l'argent : ce que décrira plus tard la trilogie des Snopes, Le Hameau, La Ville, Le Domaine) et dont il prétendra que c'est une valeur venue du Nord à laquelle il serait resté étranger sans cela. La quête éperdue du fils caché et noir (plus précisément octavon dans le langage épris de précision de l'époque - mais cela fait quand même de lui un Noir pour les Blancs – n'est que le signe que Sutpen, qui cherche une respectabilité faite de préjugés, érigés d'abord contre lui, tente lui même d'effacer sa propre vie pour obtenir cette reconnaissance et tente de construire un mythe sudiste de pureté. La participation de ses deux fils (qui s'entretueront à la fin du conflit) à la guerre sonne comme une adhésion à un système de valeurs (aristocratiques et racistes) que le fils caché - en réalité l'aîné - veut pousser son père à renier - en reconnaissant sa faute antérieure (il a eu un enfant avec une métis et l'a reconnu un temps) en lui demandant en mariage sa fille et donc sa propre sœur ; c'est pour cela - taire l'inceste possible ou la mixité du sang - que le fils cadet (celui qui pense être le seul et légitime enfant) tue son frère. Difficile après cela de proclamer que Faulkner aime ou n'aime pas le Sud, il est du Sud et, à ce titre, porte sa défaite comme il porte le fardeau d'avoir été mobilisé en 1918 sans avoir pu combattre.

Sa littérature peut tenir en cette idée qu'il développe à propos de son personnage quasi éponyme - le colonel Sartoris qui "s'était fixé un idéal assez grand pour ne jamais le perdre de vue, on pourrait ajouter même en lui tournant le dos.Sartoris.jpg Ce personnage meurt d'une façon loufoque, abattu pour être allé récupérer une boite d'anchois qu'il ne voulait pas laisser aux mains des Nordistes. Il y a de la grandeur et de la dérision dans l'œuvre de Faulkner, comme une sorte de grand écart entre une vie - et une mort - rêvées et une destinée qu'il n'arrivait pas à accomplir ; pas plus et pas moins que le Sud. La haine rancie - puisqu'elle est celle d'une morte, et le loufoque - son cercueil manque de descendre un rapide et son jeune fils la prend pour un poisson - se retrouvent d'ailleurs dans Tandis que j'agonise images-copie-2; ils sont comme le cœur de l'œuvre, laquelle semble toujours plus complexe au fur et à mesure qu'on l'analyse ; la comparaison avec la psychanalyse n'est donc pas fortuite : des événements mineurs acquièrent une résonance quasi mythologique et semblent autant de traumatismes fondateurs ; ceux du Sud se confondant d'ailleurs avec les traumatismes intimes dans un chassé-croisé permanent et vertigineux. Une telle œuvre explique à elle seule pourquoi Faulkner passe pour être le père de la littérature contemporaine ; c'est pourquoi tant de grands et de petits maitres se réclament de lui et disent ne pouvoir écrire qu'à l'ombre de ses romans.

Mais le plus abordable et le plus représentatif de son style est L'Intrus ; une histoire digne d'un western de John Ford. Une enquête policière, menée par des gamins avant tout, une dame âgée, et des adultes dont le fameux oncle Gavin Stevens que l'on retrouvera dans d'autres romans. Une histoire grave et truculente dans laquelle il s'agit de sauver la vie d'un Noir, ce qui n'est alors pas très bien vu dans le Sud. On sent Faulkner à son aise dans ce type d'histoire, sombre et pleine d'humour. Faulkner fut aussi un prolifique auteur de nouvelles.

Il fut également un auteur apprécié pour ses histoires policières, publiant cinq nouvelles noires sous le titre Le Gambit du cavalier dont le héros commun, Gavin Stevens, est le procureur d'une petite ville du Mississippi dans le comté de Yoknapatawpha. Plusieurs de ses autres nouvelles et romans se déroulent dans ce comté, avatar littéraire du comté de Lafayette où se situe Oxford. Yoknapatawpha prit une telle place dans l'œuvre de Faulkner qu'il en est devenu une des créations de fiction les plus monumentales de l'histoire de la littérature.

William Faulkner est entré dans la Bibliothèque de la Pléiade (Paris, Gallimard) en 1977 : quatre tomes ont été consacrés à son œuvre romanesque, dans des traductions révisées et avec un important apparat critique, l'ensemble ayant été placé sous la direction successive de Michel Gresset, André Bleikasten, François Pitavy et Jacques Pothier, et un Album Faulkner de la Pléiade a été édité en 1995 sous la direction de Michel Mohrt ; un cinquième tome devrait être publié à la fin de 2012 et un sixième réunira toutes ses nouvelles. La collection « Quarto », du même éditeur, a publié la trilogie des Snopes en 2007.

Bibliographie

Romans
Nouvelles
  • 1919 : Landing in Luck
  • 1922 : The Hill
  • New Orleans
  • 1925 : Mirrors of Chartres Street
  • 1925 : Damon and Pythias Unlimited
  • 1925 : Jealousy
  • 1925 : Cheest
  • 1925 : Out of Nazareth
  • 1925 : The Kingdom of God
  • 1925 : The Rosary
  • 1925 : The Cobbler
  • 1925 : Chance
  • 1925 : Sunset
  • 1925 : The Kid Learns
  • 1925 : The Liar
  • 1925 : Home
  • 1925 : Episode
  • 1925 : Country Mice
  • 1925 : Yo Ho and Two Bottles of Rum
  • Music - Sweeter than the Angels Sing
  • 1930 : A Rose for Emily
  • 1930 : Honor
  • 1930 : Thrift
  • 1930 : Red Leaves
  • 1931 : Ad Astra
  • 1931 : Dry September
  • 1931 : That Evening Sun
  • 1931 : Hair
  • 1931 : Spotted Horses
  • 1931 : The Hound
  • 1931 : Fox Hunt
  • 1931 : Carcassonne
  • 1931 : Divorce in Naples
  • 1931 : Victory
  • 1931 : All the Dead Pilots
  • 1931 : Crevasse
  • 1931 : Mistral
  • 1931 : A Justice
  • 1931 : Dr. Martino bookssd
  • 1931 : Idyll in the Desert
  • 1932 : Miss Zilphia Gant
  • 1932 : Death Drag
  • 1932 : Centaur in Brass
  • 1032 : Once Aboard the Lugger (I)
  • 1932 : Lizards in Jamshyd's Courtyard
  • 1932 : Turn about
  • 1932 : Smoke
  • 1932 : Mountain Victory
  • 1933 : There Was a Queen
  • 1933 : Artist at Home
  • 1933 : Beyond
  • 1934 : Elly
  • 1934 : Pennsylvania Station
  • 1934 : Wash
  • 1934 : A Bear Hunt
  • 1934 : The Leg
  • 1934 : Black Music
  • 1934 : Mule in the Yard
  • 1934 : Ambuscade
  • 1934 : Retreat
  • 1934 : Lo!
  • 1934 : Raid
  • 1935 : Skirmish at Sartoris
  • 1935 : Golden Land
  • 1935 : That Will Be Fine
  • 1935 : Uncle Willy
  • 1935 : Lion
  • 1936 : The Brooch
  • 1936 : Two Dollar Wife
  • 1936 : Fool About a Horse
  • 1936 : The Unvanquished L' Invaincu
  • 1936 : Vendee
  • 1937 : Monk
  • 1939 : Barn Burning
  • 1939 : Hand Upon the Waters
  • 1940 : A Point of Law
  • 1940 : The Old People
  • 1940 : Pantaloon in Black
  • 1940 : Gold Is Not Always
  • 1940 : Tomorrow
  • 1941 : Go Down, Moses
  • 1941 : The Tall Men
  • 1942 : Two Soldiers
  • 1942 : Delta Autumn
  • 1942 : The Bear
  • 1943 : Afternoon of a Cow
  • 1943 : Shingles for the Lord
  • 1943 : My Grandmother Millard and General Bedford Forrest and the Battle of Harrykin Creek
  • 1943 : Shall Not Perish
  • 1946 : Appendix, Compson, 1699-1945
  • 1946 : An Error in Chemistry
  • 1948 : A Courtship
  • 1949 : Knight's Gambit
  • 1950 : A Name for the City
  • 1951 : Notes on a Horsethief
  • 1954 : Mississippi
  • 1954 : Sepulture South: Gaslight
  • 1955 : Race at Morning
  • 1955 : By the People
  • 1962 : Hell Creek Crossing
  • 1965 : Mr. Acarius
  • 1967 : The Wishing Tree
  • 1971 : Al Jackson
  • 1973 : And Now What's To Do
  • 1973 : Nympholepsy
  • 1976 : The Priest
  • 1977 : Mayday
  • 1978 : Frankie and Johnny
  • 1979 : Don Giovanni
  • 1979 : Peter
  • 1979 : A Portrait of Elmer
  • 1979 : Adolescence
  • 1979 : Snow
  • 1979 : Moonlight
  • 1979 : With Caution and Dispatch
  • 1979 : Hog Pawn
  • 1979 : A Dangerous Man
  • 1979 : A Return
  • 1979 : The Big Shot
  • 1979 : Once Aboard the Lugger (II)
  • 1979 : Dull Tale
  • 1979 : Evangeline
  • 1988 : Love
  • 1995 : Christmas Tree
  • 1995 : Rose of Lebanon
  • 1999 : Lucas Beauchamp
Poésies
  • 1921 : Vision in Spring
  • 1924 : Le faune de marbre (The Marble Faun)
  • 1932 : This Earth, a Poem
  • 1965 : A Green Bough
  • 1979 : Mississippi Poems
  • 1981 : Helen, a Courtship and Mississippi Poems

 

Essais, discours et lettres
  • Faulkner à l'Université, Paris, Gallimard, 1964.
  • Essais, discours et lettres ouvertes, Paris, Gallimard, 1969.
  • Lettres choisies, Paris, Gallimard, 1981.
  • Croquis de La Nouvelle-Orléans, suivi de Mayday, Paris, Gallimard, 1988.

 

Scénarios (publiés en français)
  • De Gaulle : scénario, Paris, Gallimard, 1989.
  • Stallion Road, suivi de L'Avocat de province et autres histoires pour l'écran, Paris, Gallimard, 1994.

 

Filmographie

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6 mars 2014 4 06 /03 /mars /2014 08:00

JEAN GIONO

2805-4f3d0a044f21b-304x339-9cJean Gionocpays de Giono

Giono Le soleil...485719 2442959888809 1857220571 nJean Giono (Manosque30 mars 1895 - Maison « Le Paraïs » de Manosque, 9 octobre 1970) est un écrivain et scénariste français, d'une famille d'origine piémontaise. Un grand nombre de ses ouvrages a pour cadre le monde paysan provençal.1297846622p.airieau fvdev lus-giono 048 Inspirée par son imagination et ses visions de la Grèce antique, son œuvre romanesque dépeint la condition de l'homme dans le monde, face aux questions morales et métaphysiques et possède une portée universelle. Il fut accusé de soutenir le Régime de Vichy et d'être collaborateur avec l'Allemagne nazie pendant la Seconde Guerre mondiale. Ses défenseurs affirment que son pacifisme l'avait conduit à refuser toute opposition armée au nazisme, alors que ses détracteurs soulignent qu'il était un soutien complaisant au régime1.

Il devint l'ami de Lucien Jacques, d'André Gide et de Jean Guéhenno, ainsi que du peintre Georges Gimel. Il resta néanmoins en marge de tous les courants de littérature de son temps.


Biographie]


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Enfance et Première Guerre mondiale 

Giono est né à Manosque. Voici la Maison natale de Jean GionoGiono Maison natale786px-Jean Giono's house in Manosque le 30 mars 1895. Il n'a ni frère ni sœur. Son père est un cordonnier anarchiste d'origine italienne qui passe beaucoup de temps à lire la Bible ; sa mère, née à Paris et d'origine picarde, dirige un atelier de repassage américain. Giono a évoqué son enfance dans Jean le Bleu. Son père aurait accueilli nombre de proscrits2.

En 1911, la mauvaise santé de son père et les faibles ressources de sa famille l'obligent à arrêter les études. Il travaille dans une banque, le Comptoir national d'escompte3. Il doit parallèlement s'instruire en autodidactepour assouvir sa soif de savoir. En 1915, pendant la Première Guerre mondiale, son entrée en guerre, au cœur d'une des batailles les plus terribles du conflit, le traumatise. Son meilleur ami et nombre de ses camarades sont tués à ses côtés. Lui n’est que « légèrement » gazé. Il reste choqué par l'horreur de la guerre, les massacres, la barbarie, l'atrocité de ce qu'il a vécu dans cet enfer, et il devient un pacifisteconvaincu4, comme bon nombre d’anciens combattants de la Première Guerre mondiale.

Des débuts littéraires à la Seconde Guerre mondiale]

Plus tard, la lecture des écrivains classiques (en particulier Virgile) l'amène à l'écriture. Son ami le peintre Lucien Jacques lit ses poésies, l’encourage et publie dans sa revue Les Cahiers de l’Artisan ses premiers poèmes : Accompagnés de la flûte5. Son premier ouvrage Colline rencontre un certain succès. Ses trois romans suivants rencontrent le même succès, ce qui lui permet d’acheter sa Maison « Le Paraïs » à Manosque3ManosqueParaisGiono10-4-01CRmanosque-giono.jpgag. L'écriture prend de plus en plus d'importance dans sa vie, si bien qu'après la liquidation, en 1929, de la banque où il était employé, il décide d'arrêter toute activité professionnelle pour se consacrer exclusivement à son œuvre. Il reçoit en 1929, le prix américain Brentano pour Colline, ainsi que le prix Northcliffe en 1930 pour son roman Regain.Regain010jean-giono-regain-dedicace-885054815 ML Il est fait chevalier de la Légion d'honneur en 1932.

Les événements du début des années 1930 le poussent à s'engager politiquement. Il adhère à l'Association des écrivains et artistes révolutionnaires (mouvance communiste), mais, par méfiance, il s'en dégage très rapidement.

En avril 1935, il publie Que ma joie demeure qui connaît un grand succès, particulièrement auprès de la jeunesse.Gionoquemajoiedemeure Que ma Joie demeure012Ce titre est une allusion explicite à la cantate de Jean-Sébastien BachJésus que ma joie demeure, par laquelle il souhaitait exprimer sa foi en une communauté des hommes, par-delà les religions6. Il traduit également Moby Dick en français7.

Giono et quelques amis, bloqués accidentellement dans le hameau du Contadour lors d'une randonnée sur la montagne de Lure, décident, subjugués par la beauté des lieux, de s'y retrouver régulièrement : ainsi naissent les Rencontres du Contadour. C'est l'époque de la publication de l'essai Les Vraies Richesses, dédié aux habitants du Contadour.giono les vraies richessesContadourCentrejeangionogiono-bergers

Les prémices d'une nouvelle guerre se manifestent bientôt. Jean Giono rédige alors ses suppliques Refus d'obéissanceLettre aux paysans sur la pauvreté et la paixPrécisions et Recherche de la pureté. La déclaration de guerre interrompt la neuvième réunion. Les « disciples » attendent la réaction de Giono. Elle est difficile pour cet homme libre qui ne voulait pas être directeur de conscience et qui écrit « Vous êtes, vous, de l’humain tout frais et tout neuf. Restez-le ! Ne vous laissez pas transformer comme de la matière première [...] Ne suivez personne. Marchez seuls. Que votre clarté vous suffise. »8.

Seconde Guerre mondiale À la déclaration de guerre, il va au centre de mobilisation de Digne9. Cependant, à cause de son pacifisme (il n'assimilait pas les Allemands aux nazis), il est arrêté le 14 septembre1939. Il est relâché après un non-lieu, et libéré de ses obligations militaires10.

Ayant acheté deux fermes en 1939, il dispose d’abondantes ressources alimentaires, ce qui selon sa fille lui permet d’accueillir nombre de personnes de passage11. Pendant la guerre, Giono continue à publier sans respecter la directive du Comité national des écrivains. Le passage obligatoire par la censure de l'occupant l'a amené à avoir des contacts avec les autorités allemandes. Le succès de ses oeuvres l'a enrichi considérablement12. Il se consacre longuement aux soins à donner à sa fille touchée par la tuberculose, en l’emmenant dans la montagne, à Lalley13.

Dès avant la fin de la Seconde Guerre mondiale, on lui reproche sa proximité avec la collaboration. Une bombe est déposée devant la maison de son domicile la nuit du 11 au 12 janvier 1943 et explose sans faire de blessés, emportant cependant la porte d’entrée14. Après la guerre, il est accusé d'avoir collaboré et de nouveau emprisonné, en septembre 1944, principalement pour avoir fait paraître Deux cavaliers de l'orage dans La Gerbe, journal collaborationniste, et un reportage photo (publié sans son accord]) dans Signal, sorte de Paris Match nazi15. Il n'est libéré qu'en janvier 1945, sans avoir été inculpé. Néanmoins, le Comité national des écrivains, organisme issu de la Résistance, l'inscrit sur sa liste noire, ce qui interdisait de fait toute publication de son œuvre en France. Bien des résistants qui avaient été torturés et avaient risqué leur vie pour libérer le pays du joug nazi et du régime de Vichy ne lui avaient pas pardonné cette phrase :« Je préfère être un Allemand vivant qu'un Français mort », considérant cette citation comme une offense à leurs morts. Cette mise à l'index ne prend fin qu'en 1947, avec la parution de Un roi sans divertissement, livres-magazines-jean-giono-divertissement-imgUn Roi sans D008première en date des Chroniques. Giono a cependant abrité Karl Fiedler, trotskiste allemand, l’épouse de Max Ernst, et dit avoir aidé Jan Meyerowitz, musicien juif, qui, lui, n'en fait jamais mention. Sa fille mentionne également plusieurs autres personnes en fuite recueillies au Paraïs16Pierre Citron affirme, dans la biographie de Giono, détenir les preuves de ces aides, sans les publier[9782020122122

Pour sa fille, cette longue période de mise à l’écart et de mépris populaire lui inspire l’épisode du Hussard sur le toit où Angelo, poursuivi par la foule qui cherche un bouc émissaire, se réfugie sur les toits de Manosque. D’après elle, ce fut une satisfaction de « faire mourir les habitants de Manosque de manière horrible, sale, souffrant physiquement et moralement, au milieu de vomissures et de diarrhée. »17.Le Hussard sur le Toit013

Giono et la collaboration

Les défenseurs de Giono le présentent comme un pacifiste trompé par le Régime de Vichy qui, pour lui, amenait la paix. Cela l'aurait poussé en 1938 à donner son soutien aux Accords de Munich. Le fait que le « néoprimitivisme » ou le « tarzanisme »18 de Giono ait été admiré à la fois par les nazis et par le Régime de Vichy n'est pas selon eux une preuve que Giono était réciproquement un soutien au régime. Du reste, les Allemands ont tenté à plusieurs reprises de le faire venir au « Congrès des écrivains de l'Europe » à Weimar. Giono n'y a jamais participé. Mais il a exprimé une reconnaissance qui a les accents de la sincérité19.

Des études récentes montrent que Giono a pris lui-même contact avec les autorités allemandes1. Le colonel Gerhard Heller le trouvait « « extrêmement bien disposé » envers la collaboration »19. Dans La Gerbe du 19 mars 1942, Jean Giono qualifie la défaite de 1940 et Vichy de « grande expérience » après des « années d'erreurs ». Dans son journal il affirme que nazis et alliés sont « semblables »20, tandis que les résistants sont des « assassins » et des « voyous ». Les mots durs que Giono utilise pour qualifier les résistants contrastent avec l'insensibilité qu'il affiche à l'égard des juifs20 :

« Il (une connaissance juive) me demande ce que je pense du problème juif. Il voudrait que je prenne position. Je lui dis que des Juifs je m'en fous comme de ma première culotte : qu'il y a mieux sur terre que de s'occuper des Juifs. Quel narcissisme ! Pour lui il n'y a pas d'autre sujet. Il n'y a pas d'autres chose à faire sur la terre qu'à s'occuper des Juifs. Non je m'occupe d'autre chose. »21
Le Giono d’après-guerreDans les années qui suivent, Giono publie notamment Mort d'un personnage (1948), Les Âmes fortes (1950), Le Hussard sur le toit (1951), Le Moulin de Pologne (1953).

Avec le succès de ces livres, surtout celui du Hussard sur le toit (qui est porté à l'écran en 1995 par Jean-Paul Rappeneau), Giono est de nouveau considéré comme l’un des plus grands écrivains français du xxe siècle. En 1953, le Prix littéraire du Prince-Pierre-de-Monaco lui est décerné pour l'ensemble de son œuvre. Il est élu l'année suivante au sein de l'Académie Goncourt 2. De plus en plus intéressé par le cinéma (son film Crésus sort en 1960), il préside le jury du Festival de Cannes en 1961. Son dernier roman L'Iri s de Suse, paraît l'année de sa mort. Emporté par une crise cardiaque le 9 octobre 1970 dans sa Maison « Le Paraïs » de Manosque, Jean Giono est enterré à Manosque.

Giono et Manosque

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Paysage de Giono
Article détaillé : Rencontres du Contadour.

Giono s'est surnommé « le voyageur immobile ». De fait, son œuvre évoque souvent de longs voyages ou cheminements, alors que lui-même n'a presque pas voyagé, sauf de courts séjours en Écosse, à Majorque et en Italie (Voyage en Italie, œuvres complètes, La Pléiade). Avant de vivre dans sa Maison « Le Paraïs , qui surplombe Manosque, à partir de 1929, Jean Giono a habité à Manosque même : 1, rue Torte, où il est né le 30 mars 1895 ; 14, rue Grande, où ses parents déménagèrent peu de temps après ; 8, rue Grande, où il emménagea en 1930, après son mariage.

Sur le boulevard circulaire de Manosque se trouve aujourd'hui le Crédit agricole, qui était le Comptoir d’escompte lorsque Giono y travaillait.

Il a également souvent séjourné dans le Trièves où il passait ses vacances, avant la guerre (à Tréminis) et après (à Lalley)giono-et-les-alpes-est-sorti-dans-la-collection-les-patrimo. Cette belle région montagneuse, située au nord du col de la Croix-Haute et qu'il qualifiait de « cloître de montagnes », lui a inspiré notamment Le Chant du monde,Bataille dans la montagne (situé à Tréminis), Un roi sans divertissement (dont l'action se déroule dans un village correspondant à la situation de Lalley),i Les Vraies richesses et Tromphe de la vie, essais qui empruntent beaucoup à la sérénité bucolique du Trièves.giono les vraies richesses57 giono-affiche

L'œuvre[

L'œuvre de Jean Giono mêle un humanisme naturel à une révolte violente contre la société du xxe siècle, traversée par le totalitarisme et rongée par la médiocrité. Elle se divise en deux parties : les premiers livres sont écrits d'une façon très lyrique (ces œuvres sont souvent dites de « première manière ») et leur style est très différent des œuvres tardives plus élaborées et plus narratives, telles que les Chroniques romanesques et le Cycle du Hussard (œuvres dites de « seconde manière »). La nature est d'une certaine façon le personnage principal des premiers livres, tandis que l'Homme est celui des seconds.

Soldat durant la Première Guerre mondiale, Jean Giono n'aborde objectivement cette période de sa vie que dans Refus d'obéissance, c'est-à-dire bien après ses premières publications. L'influence de la guerre est pourtant très forte tout au long de son œuvre. S'il est inclassable, Giono est sans conteste un humaniste et un pacifiste.

Les premières œuvres : la Nature prééminente Après Naissance de l'Odyssée, qui ne sera publié que plus tard, les trois premiers livres de Jean Giono (CollineUn de Baumugnes et Regain) constituent la trilogie de Pan.Colline011 Un de Baumugnes009Le dieu Pan est une figure importante dans les livres de Giono. Il est explicitement présent au tout début, et restera jusqu'à la fin en filigrane. Il représente la nature unifiée dans un être unique. Bien que peu adepte des discussions philosophiques, Giono fait quelques brèves allusions au panthéisme (cf. SpinozaParménide), qu'il développe allègrement de façon lyrique dans ses premiers livres. La nature y est présentée d'une façon bien différente de l'idyllique et bienveillante Provence de Pagnol. Chez Giono, la nature est belle, mais elle est aussi cruelle, destructrice et purificatrice : l'Homme en fait partie, mais elle n'est pas l'Homme. Ainsi, dans Le Hussard sur le toit (1951), la nature se manifeste par le choléra qui dévaste la Provence et tue aveuglément sans se soucier des préoccupations politiques qui agitent les hommes. On retrouve du reste cette conception de la nature, particulièrement absente des idées de cette époque, dans un texte contemporain d'Albert Camus, intitulé L'Exil d'Hélène.

 

La seconde manière où l’Homme est au centre 

À l'instar de Balzac, et très impressionné par La Comédie humaine, Giono avait en tête le projet d'un cycle romanesque en dix volumes « à la manière de Balzac ». Le premier volume de la série, écrit en six jours, a pour titre Angelo. Ceci devait être le premier volume de dix ouvrages qui auraient retracé « réinventer le XIXe siècle, pour mieux faire ressortir les tares du XXe siècle ».Angelo I, écrit en 1934, paru en 1958, est considéré sans doute à tort comme le brouillon du Le Hussard sur le toit. Il devait être suivi par une série d'Angelo dont le petit-fils, Angelo III, serait un Résistant en 1940. Peut-être effrayé par l'ampleur de la tâche, Giono renonça au projet initial et ne publia que trois romans pour ce cycle : Le Hussard sur le toitLe Bonheur fou et Mort d’un personnage24 (le personnage en question est la marquise Pauline de Théus dans sa vieillesse) .

Une spiritualité imprégnée de paganisme JEAN-GIONO-LA-NOSTALGIE-DE-L--ANGE

Peut-on parler de spiritualité chez Giono ? La question est posée par l'un de ses biographes, Jean Carrière, qui répond "Oui, dans la mesure où celle-ci lui est venue non comme une expérience délibérée, mais comme une lente maturation à jouir des choses sans les posséder."25 Et cet esprit de jouissance-dépossession, qui s'apparente au carpe diem des antiques sagesses, accorde à celui qui s'y livre sans réserve et sans fausse pudeur, selon les propres termes de l'auteur, un sentiment de libération païenne :

« Ce n'est pas seulement l'homme qu'il faut libérer, c'est toute la terre... la maîtrise de la terre et des forces de la terre, c'est un rêve bourgeois chez les tenants des sociétés nouvelles. Il faut libérer la terre et l'homme pour que ce dernier puisse vivre sa vie de liberté sur la terre de liberté [...] Ce champ n'est à personne. Je ne veux pas de ce champ; je veux vivre avec ce champ et que ce champ vive avec moi, qu'il jouisse sous le vent et le soleil et la pluie, et que nous soyons en accord. Voilà la grande libération païenne26. »Giono's Manosque landscape

Cet appel à la libération de l'homme et de la terre s'inscrit en faux contre l'injonction biblique de prise de possession de la terre et de ses animaux par l'homme. Il est aussi une invitation à renouer pleinement avec les joies du corps, la sensualité naturelle, longtemps niée ou occultée par la morale chrétienne :

« J'ai pris pour titre de mon livre le titre d'un choral de Bach : Jésus, que ma joie demeure ! Mais j'ai supprimé le premier mot [...] parce qu'il est un renoncement. Il ne faut renoncer à rien. Il est facile d'acquérir une joie intérieure en se privant de son corps. Je crois plus honnête de rechercher une joie totale, en tenant compte de ce corps, puisque nous l'avons27. »

Le paganisme de Jean Giono, apparaît dès les premiers romans écrit à la fin des années 1920, sous la forme d'une vision panthéiste, qui replonge les êtres au cœur du cosmos étoilé, mais aussi par la perception d'un sentiment tragique de la vie inspiré notamment par sa lecture enthousiaste des récits homériques dès la plus tendre enfance :

« Je lus L'Iliade au milieu des blés mûrs. [...] C'est en moi qu'Antiloque lançait l'épieu. C'est en moi qu'Achille damait le sol de sa tente, dans la colère de ses lourds pieds. C'est en moi que Patrocle saignait. C'est en moi que le vent de la mer se fendait sur les proues28 »

La violence inspirée par une lecture sensuelle du récit homérique traverse toute l'œuvre de Jean Giono. Qu'on pense, par exemple, à la fin tragique de Que ma joie demeure, ou, trente ans après, à la rivalité mortelle qui oppose les deux frères de Deux cavaliers de l'orage. Elle est assumée sans jugement moral, et sans jamais faire ombre à la profonde joie païenne de celui qui ne croyait pas au problème résolu pour tout le monde ni au bonheur commun, mais qui disait : « Je crois que ce qui importe c'est d'être un joyeux pessimiste. »

Œuvres

Article détaillé : Bibliographie de Jean Giono.

L'œuvre de Jean Giono est assez dense et très variée. Certains de ses romans sont devenus des grands classiques de la littérature française du xxe siècle (RegainLe Hussard sur le toit ou Un Roi sans divertissement). Certains, traduits dans de nombreuses langues étrangères, ont acquis une renommée internationale. Au-delà de ses romans, Jean Giono écrivit de nombreux essais grâce auxquels il transmit à ses lecteurs ses points de vue sur ses idées (ses écrits pacifistes), les événements qu'il vivait tels qu'il les ressentait (ses notes sur l'Affaire Dominici) ou ses idéaux (Les Vraies Richesses). Il s'est essayé, avec une pointe de causticité, aux chroniques journalistiques. Bien que la poésie ait toujours été présente dans ses textes, il a publié peu de recueils de poésie. Jean Giono a signé en 1955 la préface du livre Moi mes souliers de Félix Leclerc. Il a également préfacé les Œuvres de Machiavel édité par La Pléiade.

Giono et le cinéma

jean giono et le cinéma20100424Très tôt, Jean Giono s'intéresse au cinéma. Il a vu, dans les années 1930, l'impact qu'ont eu sur le public les films de Marcel Pagnol tirés de ses propres romans (RegainLa Femme du boulangerJofroi ou Angèle). Après quelques courts essais, la première coréalisation est un documentaire de Georges Régnier, Manosque, pays de Jean Giono avec des textes du livre Manosque des Plateaux. Il s'essaie ensuite en 1942 à l'adaptation du roman Le Chant du monde qu'il ne termine pas. Dans les années 1950, Jean Giono travaille avec Alain Allioux au scénario de L'Eau vive(1956), film de François Villiers, avec qui il tourne le court-métrage le Foulard de Smyrne (1957). L'Eau vive est présenté en avant-première au festival de Cannes, en 1958.

Giono écrit le scénario, les dialogues, met en scène le film Crésus avec Claude Pinoteau et Costa-Gavras.dvd-jean-giono-cresus-un-roi-sans-divertiss En 1963, dans la froideur de l'Aubrac, Giono supervise le tournage de l'adaptation de son roman Un roi sans divertissement, réalisé par François Leterrier. Ces deux derniers films sont produits par la société de production que Giono avait créée : Les films Jean Giono. Giono reconnaît dans la presse que le cinéma est un art difficile mais qu'il permet de raconter autrement les histoires.

D'autres réalisateurs ont adapté des œuvres de Giono, de son vivant ou après sa mort, et ont réalisé : Les Grands Chemins (Christian Marquand – 1963Les Grands Chemins007), Deux cavaliers de l'orage (Gérard Vergez– 1983), Le Hussard sur le toit (Jean-Paul Rappeneau – 1995), Les Âmes fortes (Raoul Ruiz – 2001), Le Chant du monde (Marcel Camus – 1965) ou L'homme qui plantait des arbres, film d'animation du québécois Frédéric Back en 1987.giono

Scénariste[modifier]

Odonymie 

 

L'Association des amis de Jean Giono 

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Centre Jean Giono

Créée en 1972 à la Maison « Le Paraïs » de Manosque, par Henri Fluchère et Aline Giono l'Association des amis de Jean Giono concourt à la mémoire de l'œuvre et de la vie de l'écrivain. Elle encourage et favorise la recherche universitaire, inventorie et conserve les archives de Giono, soutient et organise différentes manifestations (colloques, journées d'études, expositions, spectacles) comme les Rencontres Giono, en juillet à Manosque, pour les adhérents de l'association et pour tous les publics. Depuis sa création, l'association rassemble des lecteurs fervents et fidèles qui partagent une connaissance et une admiration de l'œuvre de Giono. Le Bulletin de l'Association des Amis de Jean Giono a été remplacé en 2007 par la Revue Giono.

La maison de Giono

Jean Giono achète en 1929, une petite maison au lieu-dit « Lou Paraïs » sur le flanc sud du Mont d'Or, qui domine Manosque. « Un palmier, un laurier, un abricotier, un kaki, des vignes, un bassin grand comme un chapeau, une fontaine. »

   

Il Il transforme et agrandit cette maison où il écrit la plus grande partie de son œuvre. C'est aujourd'hui le siège de l'association des amis de Jean Giono.Giono in Manosque Centre Jean Giono

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Sources sur Jean Giono Magnan-Pierre-Les-Promenades-De-Jean-Giono-Livre-896623654
Souvenirs 
  • Aline Giono (fille de Jean Giono), Mon père, contes des jours ordinaires, Gallimard Jeunesse, 2003
  • Sylvie Giono, Jean Giono à Manosque. Le Paraïs, la maison d’un rêveur, Belin, 2012. Collection « De l’intérieur ». ISBN 978-2-7011-5980-5, 103 p.
Biographies de Jean Giono[modifier]
  • Pierre Citron, Giono, 1895-1970, Paris, éditions du Seuil, 1990, 665 p.  9782020122122
  • Jean CarrièreJean Giono, qui suis-je ?, Lyon, édition la Manufacture, coll. « Qui suis-je ? », 1985, 214 p. (ISBN 290463844X) 
  • Pierre Citron, Giono, Paris, éditions du Seuil, coll. « Écrivains de toujours », 1995, 188 p. (ISBN 2020197855)
  • Claudine Chonez, Giono, éditions du Seuil, coll. « Écrivains de toujours », 1956
  • Henri GodardGiono : Le roman, un divertissement de roi, Gallimard, coll. « Découvertes Gallimard », Paris, 2004 (ISBN 2070315436)
  • Pierre MagnanPour saluer Giono, Denoël, Paris, 1990
  • Maurice Chevaly, Giono vivant, éditions Autres Temps, Marseille, 1995
  • Alfred Campozet, Le Pain d'étoiles : Giono au Contadour, éditions Pierre Fanlac, Périgueux, 1980
  • Pierre-Emile Blairon, Giono : la nostalgie de l'ange, Lambesc, Prolégomènes, 2009, 216 p. (ISBN 9782917584132) (OCLC 488486921)giono bureau
Études de l'œuvre de Jean Gionogiono-manosque1
  • Philippe Arnaud, Anatomie d'un chef-d'œuvre : essai sur « Un roi sans divertissement », L’Harmattan (coll. « Critiques littéraires »), 2001 (ISBN 2-747-51326-2)
  • Collectif sous la direction de Jean-François Durand et Jean-Yves Laurichesse, Giono dans sa culture, Presses Universitaires de Perpignan, 2001
  • Jean-François Durand, Jean Giono - le Sud imaginaire, Edisud, 2003
  • Julie Sabiani, Giono et la terre, Édition Sang de la Terre, 1988
  • Le Page Patricia, Space of passion : the love letters of Jean Giono to Blanche Meyer, 2004
  • Colette Trout et Derk Visser, Jean Giono, Collection Monographique Rodopi en Littérature Française Contemporaine, 2006
  • Annick Stevenson, Blanche Meyer et Jean Giono, Actes Sud, 2007
  • Sous la direction de Jean-Yves Laurichesse et Sylvie Vignes, Giono : La mémoire à l'œuvre, Presses universitaires du Mirail, collection « Cribles », 2009 (ISBN 978-2-8107-0083-7)
  • Sylvie Vignes, Giono et le travail des sensations, Nizet, 1999
  • Corinne Von Kymmel-Zimmermann, Jean Giono ou l'expérience du désordre, Thèse présentée en vue du Doctorat ès-Lettres Analyses littéraires et histoire de la langue française, sous la direction de Monsieur le Professeur Christian Morzewski,Université d’Artois Laboratoire Textes et Cultures (EA 4028), 2010giono-et-les-faits-divers
Documentaire sur Jean Giono[modifier]
  • Le Mystère Giono, un film de Jacques Mény (1995)

     

  • Giono et les peintres

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    L’objectif de cette recherche est de dresser l’état des lieux des relations de Giono avec la peinture et les peintres, et ce tout au long de sa vie.


    Ces relations sont complexes et diverses. L’écrivain a, par exemple, tenté de reproduire des techniques picturales (je songe à Bruegel), il a décrit longuement de nombreux tableaux en les modifiant quelque peu pour qu’ils correspondent à ses intentions, il a fait de très nombreuses références, plus ou moins développées, à de nombreux peintres, de Bosch à Cézanne ou Van Gogh, il a rédigé la biographie imaginaire d’un peintre valaisan du 19e siècle… Il a également fréquenté personnellement des peintres, Lucien Jacques, Eugène Martel (voir le portrait ci-dessus, dont vous lirez l'histoire mouvementée), pour ne citer qu’eux, et, jusqu’à ses toutes dernières années, rédigé des présentations d’expositions, des chroniques journalistiques où il théorisait sur la peinture, et même des ouvrages, sur Buffet ou Brayer.

    Bref, on voit que la peinture occupe une place très importante, tant dans l’œuvre que dans la vie de Giono. Mais il reste encore des pans inexplorés dans cette « œuvre monde » qu’est l’œuvre de Giono, et j’espère que les lecteurs pourront apporter l’une ou l’autre information à cette recherche…

    Cette troisième édition mise à jour début 2012 apporte à nouveau pas mal d’informations complémentaires, essentiellement bien sûr en ce qui concerne les contemporains de Giono (Martel, Fiorio etc.). Quelques noms ont également été ajoutés (Samivel, Jules Mougin, Louis Trabuc entre autres).
    Mais ce tour d’horizon n’est certes pas encore complet… Je suis toujours à la recherche d’informations plus précises, notamment sur les relations de Giono avec Camille Hilaire, Isis Kischka, Jean Lurçat, Edgard Tytgat, André Michel-Carrière, Renée Arbour, Danielle Dhumez, Stan Appenzeller, Gracieuse Christof, Louis-Marie Jullien, Josette Mercier, R. Thuillier ou Félix Tisot par exemple… Ainsi que de renseignements réellement fiables sur les relations entre Giono et Auguste Chabaud. Tout ce que je sais, c’est que le peintre admirait l’écrivain, qu’ils se sont sans doute rencontrés, et que Chabaud a réalisé dans les années 1950 un portrait de Giono, portrait acquis il y a plus de vingt ans par la ville de Manosque, mais qui n’est guère ressemblant…
    Ce sera pour une prochaine mise à jour…

     

    Michèle Ducheny

     

     

     

    Jean Giono et Blanche Meyer
    giono3 Blanche



  • Le premier à soulever le voile sur la liaison de Jean Giono et Blanche Meyer semble avoir été Hubert Nyssen, écrivain et éditeur, dans une communication à l'Académie royale de langue et littérature françaises de Belgique, le 10 janvier 2004 : Enquête sur trois mille pages de Giono soustraites à l'édition. Dans ce texte, Hubert Nyssen explique comment il a découvert cette relation de Giono avec Blanche Meyer. Il note également que 1300 lettres de Giono à Blanche Meyer, propriété de l'Université de Yale, sont soumises au bon vouloir de la succession Giono qui fait opposition systématiquement à toute publication. Même l'autobiographie de Blanche Meyer ne peut être publiée en raison du trop grand nombre de citations issues de ces lettres qu'elle renferme. Parallèlement, Patricia Le Page soutient une thèse à l’Université du Maryland, en 2004, Spaces of Passion: The Love Letters of Jean Giono to Blanche Meyer. Particia Le Page a eu accès aux lettres de Giono, mais elle n'en cite que de maigres extraits. Puis Annick Stevenson publie Blanche Meyer et Jean Giono, en 2007. Annick Stevenson a eu accès au manuscrit de l'autobiographie de Blanche Meyer, et c'est à partir de ce texte qu'elle retrace la relation entre Giono et Blanche Meyer. Mais toujours pas de reproduction de lettres de Giono à Blanche Meyer. La succession s'y oppose toujours.

     

    L'amour inconnu de Giono : Blanche MEYER

    Monique Verdussen

    Mis en ligne le 29/06/2007

    Ils s'aimèrent. Elle inspira ses romans et plus de mille lettres conservées hors publication.

    Elle a, durant près de trente-cinq ans, bouleversé la vie de Jean Giono. Qui le sait ? Leur histoire a été évincée de l'histoire qui raconte l'écrivain. Oubliée ou ignorée des biographes. Absente du Centre Jean-Giono de Manosque où, pourtant, du temps où elle habitait à l'étage de la maison, ils vécurent les moments les plus lumineux de leur amour. Et, sans doute, l'existence de cette femme passionnément aimée serait-elle, longtemps encore, demeurée secrète si ce fouineur d'Hubert Nyssen n'avait joué les détectives. Mis en alerte par la traduction - et surtout par la préface - qu'avait faite Giono du "Moby Dick" de Melville, celui-ci soupçonna que l'escapade amoureuse attribuée à l'auteur américain relevait d'un amour de l'écrivain manosquin. Il aurait pu en rester là de conjectures tout de même hasardeuses s'il n'avait reçu, en 1997, un article d'une certaine Jolaine Meyer révélant que sa mère, Blanche Meyer, avait eu avec Giono une liaison qui lui avait inspiré le personnage d'Adelina White dans ce qu'il avait titré "Pour saluer Melville".

    giono2.jpg"LE GIONO QUE J'AI CONNU"

    White... Blanche... La curiosité de l'éditeur d'Arles s'accrut d'autant que la fille révélait, dans la foulée, qu'une correspondance de plus de 1000 lettres, 3300 pages écrites par Giono, se trouvait, sous embargo jusqu'en l'an 2000, à la bibliothèque de l'université de Yale où elle-même avait étudié. Accessibles à la consultation sous autorisation à partir de cette date mais toujours refusées à la publication, ces lettres furent décryptées par Patricia Le Page aux fins d'une thèse soutenue en 2004. Les lettres adressées par Blanche à Giono ayant, quant à elles, été détruites, celle-ci avait tenu, juste avant de mourir, à rédiger des "Mémoires" évoquant "Le Giono que j'ai connu". La succession Jean Giono s'opposa toutefois à ce que toute citation ou extraits des lettres de l'écrivain auxquels il serait fait allusion dans ces souvenirs puissent être publiés. Quoi qu'il en soit, Hubert Nyssen chargea alors la journaliste et traductrice Annick Stevenson d'écrire, à partir de ce que l'on savait et pouvait révéler, le récit de cette passion tenue secrète. Il faut lire "Blanche Meyer et Jean Giono". L'auteur de "Regain" n'a pas besoin de cet éclairage pour être aimé. Hors cette occultation, il apparaît pourtant plus proche et plus humain. Plus compréhensible dans son regard sur certaines de ses héroïnes qui s'en expliquent mieux. Plus dense et réel dans la vie qu'on lui reconnaît.

    Née à Nyons et mariée à 17 ans à un futur notaire qu'elle suit à Manosque, Blanche possède une grâce exceptionnelle. Elle est indépendante, intelligente, romanesque. Ses toilettes et sa liberté affichée font désordre dans la petite ville où elle ne se plaira jamais. Son évasion par la lecture intrigue Giono lorsqu'il apprend par son libraire qu'elle lui a commandé "Ulysse" de Joyce. Ce n'est pas banal à Manosque. Le jour où il l'aperçoit furtivement, il n'a d'autre désir que de la revoir. Ils se croisent parfois au hasard des rues. Se saluent. Se sourient peut-être. Mais il aura déjà 39 ans et elle 26 et une petite fille de 4 ans lorsque, la rencontrant chez des amis, elle lui devient aussitôt indispensable. Aveux. Hésitations. Promenades main dans la main. Lectures de manuscrits. Cadeaux. Bientôt échange de lettres... poste restante. Ce n'est que cinq ans plus tard, l'emmenant à Saint-Paul de Vence, qu'il lui fait découvrir, avec le plaisir, la plénitude de l'amour. Il est désormais en état de dépendance. Elle devient sa muse. Il la réinvente sous les traits d'Adeline, de Pauline, de Julie, de l'Absente des livres de sa seconde période, plus stendhalienne. Elle voudrait pouvoir échapper aux rêves de l'écrivain pour appartenir davantage à sa vraie vie. Mais elle comprend, non sans tristesse, que marié lui-même et père de deux filles qu'il adore, il ne lui appartiendra jamais.

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    PENDANT 35 ANS

    Ils s'aimeront avec passion, se sépareront, se retrouveront, se déchireront durant près de trente-cinq ans. Elle a un mari, Louis, jaloux mais raisonnable et patient. Jean est jaloux, excessif et impatient. Elle sera pourtant frustrée de ses promesses non tenues : un enfant, une maison. La confiance est ébranlée par leurs infidélités respectives. De disputes en réconciliations, ils demeureront pourtant liés à travers les années par la tendresse et par... les lettres. Il est malade lorsqu'il lui écrit la dernière en 1969, avant de mourir l'année suivante.

    "Je ne peux considérer que comme une trahison envers Giono lui-même le silence qui a toujours été entretenu autour de cet amour", souligne Blanche dans ses "Mémoires", pudiques, parcourues d'ellipses, parfois chahutées dans la chronologie. Discrète sur leurs étreintes et leurs relations les plus intimes, Blanche Meyer, grâce à l'aide de sa fille envers laquelle son amant s'est toujours montré attentionné, nous prend par la main pour rejoindre autrement l'écrivain si attachant de "Le hussard sur le toit" ou de "Noé". Elle est une voix. Un point de vue. Un seul écho, diront les sceptiques. Demeurent les lettres. Les mille lettres...

    Savoir Plus

    Blanche Meyer et Jean Giono Annick Stevenson Actes Sud, coll. "Un endroit où aller". 249 pp. env. 22 €
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28 février 2014 5 28 /02 /février /2014 16:53

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Siri Hustvedt

Siri Hustvedt

Description de cette image, également commentée ci-après

Siri Hustvedt

Activités écrivain
Naissance 19 février 1955
Minnesota
Langue d'écriture américain

Siri Hustvedt est une écrivaine américaine née le 19 février 1955 à Northfield dans le Minnesota aux États-UnisAusterXcopy 1173773037 1173773052

 

BIOGRAPHIE

Son père est un américain d'origine norvégienne et sa mère est norvégienne.

Poétesse, essayiste et romancière reconnue, elle est diplômée (PhD) en littérature anglaise de l'Université Columbia.

Son premier roman, Les Yeux bandés est édité en 1992, et son troisième roman Tout ce que j'aimais connaît un succès international. En 2010, elle édite un essai La femme qui tremble, sur les troubles neurologiques qu'elle a étudiés dans les hopitaux psychiatriques. Ses œuvres sont traduites dans seize langues à ce jour. En France les écrits de Siri Hustvedt sont traduits par Christine Le Bœuf et publiés chez Actes Sud.

Œuvre[modifier]

  • 1983 : Lire pour toi (Reading to You)
  • 1992 : Les Yeux bandés (The Blindfold), trad. française 1996
  • 1996 : L'Envoûtement de Lily Dahl (The Enchantment of Lily Dahl), trad. française 1999
  • 1998 : Yonder, trad. française 1999
  • 2003 : Tout ce que j'aimais (What I Loved)
  • 2005 : Les Mystères du rectangle, essais sur la peinture (Mysteries of the Rectangle: Essays on Painting), trad. française 2006
  • 2006 : Plaidoyer pour Eros (A Plea for Eros), trad. française 2009
  • 2007 : Élégie pour un Américain (The Sorrows of an American ), trad. française 20081
  • 2010 : La femme qui tremble. Une histoire de mes nerfs (The Shaking Woman or A History of My Nerves), trad. française 2010.
  • 2011 : Un été sans les hommes (The Summer without men), trad. française 4 mai 2011Les Yeux bandésL'Envoûtement de Lily Dahl
  • Siri Ustvedt241
  • vElégie pour un américainLa Femme qui tremble (2)Un Eté sans les Hommes

Vie privée

 

Le 23 février 1981, Siri Hustvedt se rend à une séance de lecture de poésie, à laquelle assiste aussi l'écrivain Paul Auster. Elle épousera l'écrivain l'année suivante. Ils vivent à Brooklyn (New York), et ont une fille, Sophie Auster.. Voici Sophie Auster entre ses parents. Quelle beauté.......Siri Hustvedt1824008


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Siri Hustvedt
Siri Hustvedt
Ecrivain américaine
« Siri Hustvedt »
  • date de naissance :
    19 Février 1955
Biographie Siri Hustvedt

Epouse du célèbre auteur Paul Auster, Siri Hustvedt n'a rien à envier à la réputation de son mari. En effet, l'écrivain issue d'une famille norvégienne, titulaire d'un doctorat de littérature anglaise, signe une oeuvre considérable, saluée depuis les premières nouvelles parues dans The Best American Short Stories en 1990 et 1991. Ses premiers romans 'Les Yeux bandés', paru en 1996 en France et 'L' Envoûtement de Lily Dahl' annoncent déjà la singularité d'une oeuvre complexe, enrichie par des romans comme 'Tout ce quej'aimais', publié en 2003. Hantés par la ville de New York et le questionnement identitaire, les textes de Siri Hustvedt font échos aux bouleversements majeurs de la société contemporaine comme en témoigne 'Elégie pour un Américain', qui évoque la tragédie du 11 Septembre. 'Plaidoyer pour Eros', paru en France en 2009, est une exploration de sa propre vie et de son rapport à l'écriture, un regard sur soi et sur les méandres de la création qui constitue le socle fondamental de l'ensemble de son oeuvre. Egalement poète et essayiste, l'auteur exprime sa passion pour la peinture avec 'Les Mystères du rectangle : essais sur la peinture' publié en 2006. Editrice et traductrice, Siri Hustvedt est un véritable pilier de la scène littéraire new-yorkaise et américaine.

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8 février 2013 5 08 /02 /février /2013 07:55

Martin GRAY9782221099247

 
 
Tous les livres de MARTIN GRAY
Son dernier livre et son projet architectural
     
 
 
 
1922
Naissance de Martin Gray le 27 avril 1922 à Varsovie.
1939-1945
  • Combattant du ghetto de Varsovie
  • Arrestation et internement par les Nazis dans le camp d'extermination de TREBLINKA d'où il s'évade.
  • Disparition de 110 membres de sa famille dans l'holocauste
  • Rejoint les maquis russo-polonais
  • Intégration à l'Armée Rouge au grade de Lieutenant
  • Participation aux combats de Pologne et à la bataille de Berlin
   
1946
  • Nomination au grade de Capitaine de l'armée soviétique
  • Titulaire de nombreuses décorations : Ordre Alexandre NEVSLY, Ordre de la Grande Guerre Patriotique, Ordre de l'Etoile Rouge
   
1947
  • Décision de quitter l'armée soviétique et départ vers les Etats-Unis
   
1950
  • Création d'une entreprise de commercialisation d'antiquités entre l'Europe, les Etats-Unis, le Canada et Cuba.
   
1952
  • Acquisition de la nationalité américaine.
   
1959
  • Mariage avec Dina CULT, de nationalité hollandaise, quatre enfants naîtront de cette union.
   
1960
  •  Installation en France, près de Cannes, dans le massif de Tanneron.
  •  Rédaction de ses mémoires sur la deuxième Guerre Mondiale.
   
1970 - 1988
  •  Incendie de Tanneron dans lequel périssent sa femme et ses quatres enfants.
  •  Création de la Fondation DINA  GRAY pour la préservation de l'homme à travers son cadre de vie.
  •  Parution de « Au nom de tous les miens », édité en 26 langues et lu par 30 millions de personnes.
  •  Lancement de l'opération « un Enfant, un Arbre » avec la collaboration du Ministère de l'Education Nationale.
  •  Reçoit le prix « Dag Hammarskjöld ».
  •  Acquisition de la nationalité française.
  •  Remariage et naissance de Barbara, Larissa et Jonathan.
  •  Réalisation par le metteur en scène Robert Enrico du BtnFilm.gif tiré du livre « Au nom de tous les miens » avec dans les rôles principaux : Mickaël YORK, Brigitte FOSSEY, Macha MERIL.
  •  Diffusion sur TF1, ainsi que dans de nombreux pays, du film télévisé « Au nom de tous les miens » en huit épisodes.
   
1989 - 1994
  •  Création de l'Association du FUTUR
  •  Edification de l'Arche du Futur à Tanneron, près de Cannes.
  • Remariage avec Béatrice et naissance de Grégory et Tom
  •  Parution de son 11ème livre « La Prière de l'Enfant"
   
1995
  •  Nomination à la présidence du Toit de la Grande Arche.
  •  Collaboration à la promotion des Droits de l'Homme avec la Fondation de l'Arche de la Fraternité et son Président, Javiez Pérez de Cuellar.
   
2000
  • Reçoit la médaille d'or du Mérite européen.
  • Elevé Docteur Honoris Causa en Sciences Humaines par l'Université Américaine de Paris.
   
   

 

 

 

 

 

Martin Gray, né Mietek Grayewski, est un écrivain franco-américain, d'origine polonaise, Juif, né à Varsovie le 27 avril 19221.

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"Faire que les blessures deviennent, si l'espérance l'emporte sur la souffrance, les veines dans lesquelles ne cesse de battre le sang de la vie." (Martin Gray) Monument érigé non loin de la résidence bruxelloise de MG2.

Il est connu pour son livre Au nom de tous les miens, dans lequel il décrit une partie de sa vie et notamment le drame d'avoir perdu à deux reprises toute sa famille, d'abord dans les camps d'extermination nazis, puis dans l'incendie de sa maison dans le Sud de la France.

Biographie 

Seconde Guerre mondiale 29 cm penot i p au nom de tous le miens

Le 1er septembre 1939, les nazis envahissent la Pologne. Martin Gray a alors dix-sept ans. Transféré dans le ghetto de Varsovie où son père travaille au Judenrat, il trouve le moyen d'en sortir en soudoyant des soldats nazis et devient ainsi un contrebandier. Plusieurs fois par jour, il fait des aller-retour pour ramener de la nourriture dans le ghetto grâce aux tramways. Lors d'une rafle, son père est attrapé pour être déporté. Grâce à ses connaissances, Martin lui sauve la vie en l'aidant à s'échapper.1.jpg

 

 

Plus tard, sa mère, ses deux frères et lui-même sont déportés à Treblinka, où sa mère et ses frères sont exterminés immédiatement. Compte tenu de sa santé physique il n'est pas tué, et travaille dans divers kommandos, dont les sonderkommandos, qui sont chargés d'extraire les corps des chambres à gaz. Il réussit à s'échapper de ce secteur et à retravailler dans les secteurs de réception des déportés.

 

Il travaille alors dans un kommando chargé de trier le linge et de le charger dans les wagons. Il peut ainsi s'enfuir de Treblinka en se camouflant dans un wagon. De nuit, il se jette hors du train et traverse divers villages où il informe la population de ce qui se passe à Treblinka, mais personne ne le croit3.

 

À son retour à Varsovie, il retrouve son père, qu'il croyait mort, mais qui sera abattu devant ses yeux, quelques jours après lors de l'insurrection du ghetto.

 

Il rejoint ensuite l'Armée rouge où il finit la guerre, et marche sur Berlin le 30 avril 1945. Comme officier, il est décoré d'ordres prestigieux de l'Armée rouge : ordre de l’Étoile rouge, ordre de la Guerre patriotique et Ordre d'Alexandre Nevski. 110 membres de sa famille sont morts pendant la seconde guerre mondiale. 

Après la guerre

 

Après la guerre, il décide d'aller rejoindre sa grand-mère maternelle à New York en 1947.

Il s'y enrichit en vendant à des antiquaires américains des porcelaines et des lustres non antiques, qu'il fait fabriquer en Europe.avt2 gray 5593

Citoyen américain en 1952, il rencontre Dina Cult en 1959 qui devient son épouse. Ils s'installent dans le Sud-Est de la France, à Tanneron, non loin de Mandelieu, où il devient exploitant agricole.

Le 3 octobre 1970, lors de l'INCENDIE DU TANNERON il perd son épouse et ses quatre enfants

 
 
jalons Région PACA
Ina 
 
     
     
     
 
     
     
     
 
   
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Fiche média : Incendie dramatique sur la Côte d'Azur
   
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FICHE-MÉDIA
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Incendie dramatique sur la Côte d'Azur
04 octobre 1970
(Fiche média : 00235)
     
     
     
Résumé :

Le massif du Tanneron, à la lisière des Alpes-Maritimes et du Var, est la proie des flammes. Bien qu'il ait épargné Mandelieu, le terrible incendie a provoqué la mort de plusieurs personnes, dont l'épouse et les quatre enfants de Martin Gray et un agent immobilier, Alain Bascoul. Des fermes ont été détruites en même temps qu'une grande partie du massif.

Durée : 7 min 38 sec
Date de diffusion : 04 octobre 1970
Type de document : Video - Journal télévisé
Collection : JT 13H
Diffuseur : ORTF
Personnalités :
   
   
   

À intervalles réguliers, la Basse Provence connaît des années "noires" marquées par des incendies de forêts spectaculaires, faisant partir en cendres des dizaines de milliers d'hectares. Le phénomène n'est pas nouveau dans cette région qui est l'une des plus boisées de France, mais dont les massifs sont couverts d'une végétation souvent dégradée, la garrigue dans les parties calcaires, ou le maquis dans les Maures et l'Estérel. L'année 1970 fait partie de ces épisodes dramatiques où sècheresse et Mistral se conjuguent pour rendre les hommes impuissants devant le feu. Alors que plusieurs incendies ont fait des ravages durant l'été un peu partout, c'est au début de l'automne que le massif du Tanneron s'embrase. Le reportage est à l'évidence fait dans l'urgence alors que la situation n'est absolument pas maitrisée.

Situé à la lisière du Var et des Alpes-Maritimes, ce massif, qui prolonge l'Estérel au Nord, est connu pour être le principal lieu de production de mimosa d'Europe. La commune de Tanneron (Var) en est le centre. Elle est composée de hameaux dispersés et cette dispersion de l'habitat s'est accentuée avec les débuts de la prolifération de résidences principales ou secondaires en arrière de la Côte. L'incendie qui ravage le massif entre le 3 et le 6 octobre 1970 est le plus grave que le massif du Tanneron ait connu. Dans la seule commune de Tanneron, 5 000 ha de bois et plus d'une centaine de bâtiments, maisons, fermes ou dépendances, sont détruits, et surtout huit personnes trouvent la mort. Parmi les victimes, Dina Gray et ses quatre enfants, âgés de 10, 7, 6 et 2 ans, rattrapés par les flammes alors qu'ils cherchaient à fuir en voiture. L'incendie tue d'autres personnes, un agent immobilier lui aussi surpris par le feu dans sa voiture, un retraité qui était sorti de sa maison, une personne de Mandelieu terrassée par une crise cardiaque. Au même moment, trois sapeurs-pompiers succombaient eux aussi en combattant d'autres incendies près de Toulon et dans les Maures. Mais c'est le drame de Martin Gray qui retiendra, bien évidemment l'attention.

Polonais d'origine, Martin Gray est un rescapé du génocide des juifs, qui a perdu toute sa famille dans les camps d'extermination nazis. Il s'est établi avec son épouse à Tanneron, au Domaine des Barons, en 1960, après avoir fait fortune dans le commerce des objets anciens aux États-Unis. Le drame qui le frappe, le 3 octobre 1970, émeut toute la France et contribue à reconsidérer le problème des feux de forêt. Il est popularisé par un livre, signé avec l'historien Max Gallo, Au nom de tous les miens, où Gray fait le récit d'une partie de sa vie et relate les tragédies qu'il a traversées. Ce récit devient un best-seller international. Afin de contribuer à la lutte contre les incendies de forêts, Gray mettra sur pied la fondation Dina Gray dont la vocation sera écologique, visant à "la protection de l'Homme à travers son cadre de vie". Il fera aussi édifier, en 1989, à Tanneron une "Arche du futur", dont, localement, la construction sera contestée.

D'autres incendies affecteront encore le Tanneron par la suite. Entre juillet 1985 et août 1986, 70 % de la commune seront encore détruits. Un Mémorial sera inauguré le 31 juillet 1986 pour rappeler qu'un an auparavant, cinq sapeurs-pompiers varois y avaient trouvé la mort.

Bibliographie :

Martin Gray, Au nom de tous les miens, récit recueilli par Max Gallo, Paris, Robert Laffont, 1971.

Au bord du suicide après ce drame, il décide de lutter pour devenir un témoin et trouve encore une fois la force de survivre et l'écriture devient alors pour lui une thérapie

   
   
   
   

 

Depuis, Martin Gray s'est remarié deux fois et est père de quatre enfants.

En 2001, après plus de quarante ans passés dans le Var, Martin Gray s'installe en Belgique, à Bruxelles. À partir de 2005, il habite à Cannes11.

Activités philanthropiques
Fondation Dina Gray

S'attachant à faire vivre le souvenir des siens, il créa la Fondation Dina Gray à vocation écologique, chargé de lutter contre les incendies de forêts et pour la protection de l'Homme à travers son cadre de vie.

Arche de la Défense

Martin Gray a été le président de l'Arche de la Défense à Paris durant plusieurs années (1989-2001).

Coordination française pour la Décennie

Il est également membre du comité de parrainage de la Coordination française pour la Décennie de la culture de paix et de non-violence.

Œuvre 

Malgré une douzaine d'ouvrages publiés, Martin Gray dit ne pas se considérer lui-même comme écrivain, mais plutôt comme un témoin. « Je n'écris pas, je crie » affirme-t-il dans une interview récente.
Ses livres sont au service de ses activités philanthropiques, comme le montre la préface de Max Gallo à Au nom de tous les miens : « Martin Gray voulait dire sa vie. Parce que, pour les siens disparus, pour lui-même, pour sa fondation, il avait besoin de parler, besoin qu'on sache. »

   

BibliographieMartinGray
  • Au nom de tous les miens, en collaboration avec Max Gallo,
  • La prière de l'enfant
  • La maison humaine
  • Le nouveau livre
  • La vie renaîtra de la nuit
  • Le livre de la vie
  • Les forces de la vie
  • Vivre debout
  • Les pensées de notre vie
  • Entre la haine et l'amour
  • J'écris aux hommes de demain
  • Au nom de tous les hommes

Distinctions

  • 2007 : citoyen d'honneur de la commune d'Uccle, en Belgique.
  • Prix international Dag Hammarskjoeld pour Au nom de tous les miens.
  • Docteur honoris causa de l'Université américaine de Paris, de l'Université de Genève de diplomatie et relations internationales
  • Médaille d'or du Mérite européen.

Source

 
Liens externes

Notes et références

  1. site officiel de Martin Gray [archive] mais la notice biographique du Who's Who in France indique le 27 avril 1925.
  2. Seconde partie du texte de la plaquette fixée sur le socle du monument.
  3. Cet épisode de sa vie est cependant sujet à caution, lire la section « Controverse sur Treblinka » de l'article Au nom de tous les miens
  4. Au nom de tous les miens, documents joints, Martin Gray, Editions Robert Laffont
  5. (fr) Le dernier combat de Martin Gray [archive] sur lexpress.fr, 11 février 1993
  6. Martin Gray, Au nom de tous les miens, Paris, Laffont, 1971 ; rééd. Pocket, 1998, p. 327-329 et 332.
  7. a et b Notice biographique, Who's Who in France, 2008
  8. [PDF] igf.minefi.gouv.fr, Étude sur les aléas naturels et leurs enjeux, octobre 2005, « Quelques catastrophes récentes en France », page 21 [archive]
  9. Martin Gray, récit recueilli par Max Gallo, Au nom de tous les miens, éd. Robert Laffont, Paris, 1971 ; coédition Robert Laffont-Opéra Mundi, Sélection du Reader's Digest, 1972, p. 168
    « Et j'ai voulu arracher à un gendarme ce revolver qui ferait taire les hurlements en moi [...]. Je ne me suis pas tué. J'ai voulu. je n'ai pas pu : on a veillé sur moi. [...] »
  10. Martin Gray, récit recueilli par Max Gallo, Au nom de tous les miens, éd. Robert Laffont, Paris, 1971 ; coédition Robert Laffont-Opéra Mundi, Sélection du Reader's Digest, 1972, p. 170
    « [...] Mais j'avais renoncé au suicide, il me fallait donc vivre jusqu'au bout. »
    « [...] Je ne veux pas que Dina, mes enfants soient morts pour rien, je ne veux pas qu'on les oublie, je veux que leur avenir soit de mettre en garde, de sauver. Tel est mon combat. »
    « [...] Vivre, jusqu'au bout, [...] pour rendre ma mort, la mort des miens impossible, pour que toujours, tant que dureront les hommes, il y ait l'un d'eux qui parle et qui témoigne au nom de tous les miens. »
  11. « Au nom de tous les hommes » [archive], L'Express, propos recueillis par Gilles Médioni, publié le 12 janvier 2006, sur le site lexpress.fr, consulté le 6 mai 2009.
  12. Martin Gray, récit recueilli par Max Gallo, Au nom de tous les miens, éd. Robert Laffont, Paris, 1971 ; coédition Robert Laffont-Opéra Mundi, Sélection du Reader's Digest, 1972, p. 171
  13. martin-gray.fr, Bibliographie commentée, avec des extraits, sur le site officiel de Martin Gray [archive]
  14. Hélène McClish (2004), « Martin Gray : Au nom de tous les hommes [archive] », LeLibraire.org. Consulté le 24 janvier 2008
  15. Martin Gray, Au nom de tous les miens, rééd. Pocket, 1998, p. 9.
  16. Au nom de tous les miens, Martin Gray (ISBN 2-266-12221-5)
BIBLIOGRAPHIE

Au nom de tous les miens

Au Nom de Tous les Miens

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Paris, 1971 Laffont_small.gif

Martin Gray a subi les épreuves les plus atroces. Trois fois la mort a frappé à ses côtés les êtres qui lui étaient chers, le laissant seul survivant : sa mère et ses frères tués dans la chambre à gaz du camp de Treblinka, son père abattu sous ses yeux à la tête des insurgés du ghetto de Varsovie. Le 3 octobre 1970, sa femme Dina et ses quatre enfants mouraient dans l'incendie de forêt du Tanneron.

Martin Gray a voulu qu'un livre rende hommage à la mémoire de ceux qu'il a perdus, à la mémoire aussi de tous ceux qui ont disparu comme les siens. Son récit est l'un des plus bouleversants qui se puissent lire.

 

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Le livre de la vie

 

Le Livre de la Vie

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Paris, 1973
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Cet ouvrage a obtenu le prix du Mérite littéraire « Dag Hammarskjöld ».

Dans ce livre qui est la suite d’Au nom de tous les miens, Martin Gray analyse sa vie après le décès de son épouse Dina et de ses quatre enfants lors de l’incendie survenu à Tanneron le 3 octobre 1970.

Pendant dix ans, l’écrivain avait vécu des moments de bonheur avec sa famille ; il nous les fait partager. Ensuite survient le drame. Martin Gray perd les siens pour la seconde fois. Durant des semaines, il vit dans leur souvenir, ne changeant aucun jouet de place.

Il nous dévoile aussi les problèmes, les malheurs d’autres couples. Il nous d’écrit comment ceux-ci réagissent face aux épreuves de l’existence. Dans la vie, la passion que l’on voue à quelque chose peut nous aider à vivre, à aller plus loin. Martin Gray nous apprend aussi combien « l’autre » peut nous réconforter, nous redonner espoir grâce à une simple parole, un geste bénin. Tout comme cette vieille femme qui vint un jour le voir, non pour lui demander un autographe, mais pour le remercier d’avoir redonné courage à sa petite fille.

Ce livre est destiné à chaque homme qui, un jour, s’est interrogé sur le sens de sa vie ; a rencontré le désespoir, la tristesse, afin qu’il retrouve « le bonheur, le courage et l’espoir » par lui-même.

On remarquera que chaque chapitre se termine par un dessin : un arbre. Celui-ci a été dessiné par Cécile, la fille d’un imprimeur, ami de Monsieur Gray. « Elle avait du talent malgré ses 12 ou 13 ans. De plus, le thème de l’arbre a été choisi car il est le symbole de l’Homme. L’un et l’autre vont ensemble ».

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Les forces de la vie

Les Forces de la Vie

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Paris, 1975
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Ce livre, Martin Gray l'a écrit pour aider les personnes qui s'interrogent sur le sens de la vie.

Pour ceux qui cherchent comment exprimer la richesse, l'invention, le besoin d'amour qu'ils portent en eux. Ce n'est donc pas un roman. Il comprend des exercices à pratiquer chez soi afin de se connaître et de savoir rester maître de soi.

Nous noterons qu'il est parsemé d'interrogations ainsi que de pages blanches lignées pour que le lecteur puisse y inscrire ses réflexions personnelles.

 

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Les pensées de notre vie

Les Pensées de notre Vie

 

Seghers, 1976

Martin Gray reprend les pensées exprimées en italique dans le Le livre de la vie et les développe plus amplement. Il s'agit en quelque sorte d'un résumé du second livre.

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La vie renaîtra de la nuit

 

La Vie Renaîtra de la Nuit

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Paris, 1977
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Ce livre, Martin Gray l’écrit pour son épouse, « pour Virginia, qui m’a donné Barbara ».

Le premier chapitre nous présente un homme confronté avec la joie que la naissance de sa fille Barbara lui procure et le tourment qui le ronge lorsqu’il pense aux siens exterminés à Treblinka, ou tragiquement disparus lors de l’incendie de Tanneron, sept ans plus tôt.

Ayant laissé son épouse à l’hôpital, Martin Gray se dit qu’il est « heureux ». Cependant, il n’arrive pas à l’admettre. Ses souvenirs le tourmentent. Il n’a plus le courage de vivre. En rentrant chez lui en voiture, il adopte une conduite plus que dangereuse sur la route des « Barons », afin de provoquer la Mort. Lorsqu’il retourne chercher son épouse et sa fille, Martin Gray est en paix avec le passé.

Ensuite, Martin Gray nous dépeint les sept années qui ont précédé sa rencontre avec Virginia, sa jeune épouse. Ces sept années sont peuplées de doutes, de questions, d’espoir et de désespoir, d’insinuations scandaleuses quant à la perte des siens. Mais il y a aussi les amis qui, par leur sollicitude, constituent un facteur d’encouragement.
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Le nouveau livre

 

Le Nouveau Livre

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Paris, 1980
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Dans ce livre, Martin Gray traite de 365 thèmes différents. Un thème pour chaque jour de l’année. Cela va de la naissance à la mort, en passant par l’amour, la vie et d’autres sujets qui peuplent notre quotidien.

 

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J'écris aux hommes de demain

 

J'écris aux hommes de demain

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Paris, 1983
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Comme le titre l'indique, dans ce livre, Martin Gray s'adresse « aux hommes de demain », aux générations à venir qui devront vivre dans le monde que nous leur aurons laissé, un monde d’incertitude, tournant entre « la haine et l’amour », la tendresse et la violence, l’amitié et la haine, l’exploitation d’autrui.

 

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La maison humaine

 

La Maison Humaine

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Paris, 1984
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« J’ai donné la forme d’une fable à ce qui surgit de ma mémoire. Jadis, dans une ville complètement détruite, alors que je n’étais q’un combattant malheureux errant parmi les décombres, j’ai découvert au milieu des ruines et dans la nuit, une petite fille. Et j’ai essayé, en ce temps-là déjà, de construire pour cet enfant une Maison humaine ».

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Enre la haine et l'amour

 

Entre la haine et l'amour

 

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Paris, 1990
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« A ceux que le présent et l’avenir inquiètent et qui ne se résignent pas »
« On n’attend pas l’avenir comme on attend un train. L’avenir, on le fait »
(Georges Bernanos)

Voilà la première page, l’introduction de ce nouveau livre dans lequel Martin Gray nous confie qu’il a peur, non pas de mourir car la mort vient toujours un jour, mais cette crainte qu’il éprouve est pour le futur de ses enfants, de tous les enfants.

Pour vous, vos enfants, pour moi et les miens, pour chacun de nous, les dix ans qui viennent sont le moment du grand choix de nos vies.
L'an 2000 est à nos portes. Sera-t-il pour nous, nos enfants, un âge barbare, celui de la haine, ou bien, parce que nous avons les moyens, le temps de l'amour ?
J'ai parcouru le monde, j'ai vu notre temps tel qu'il est. L'aventure de notre futur, de notre avenir commence ici.
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Vivre debout

 

Vivre debout

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Paris, 1990
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Partant d’un « fait divers » survenu en Grande-Bretagne, Martin Gray essaie de comprendre ce qui a pu pousser deux enfants de dix ans à torturer, puis à tuer, un autre enfant de trois ans. Ce drame lui permet d’introduire le thème de son livre : pourquoi cette haine, cette destruction de l’autre ; pourquoi cette crise ?

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La prière de l'enfant

 

La prière de l'enfant

 

Paris, 1994
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Un matin, alors qu’il n’était encore qu’un enfant, Martin Gray est entré dans la chambre de ses parents. Ceux-ci étaient assis dans le lit et avaient passé leurs bras au-dessus des épaules l’un de l’autre : leurs têtes se touchaient. Il les avait contemplés et, goûtant à cette paix, il s’était mis à prier « pour que cet instant dure toujours ».

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Au nom de tous les hommes

 

Au Nom de Tous les Hommes

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Seghers 2004

"J'avais depuis dix ans choisi le silence. Mais comment ne pas crier quand me senfants, mes proches, mes lecteurs m'interrogent. Ils sanvent que je suis un témoin de la barbarie. Est-ce que cela recommence ? me demandent-ils.

Ils parlent de cimetières profanés. Des mots de haine. De la guerre. De l'inquiétude. Est-ce que l'injustice, le racisme, la violence vont toujours obscurcir l'avenir des hommes ? Je dois répondre à ces angoisses. je dois montrer d'autres chemins pour l 'homme. Je dois dire que l'espoir demeure. Je veux qu'on entende ma colère, et aussi mon espérance."

A quatre-vingt-deux ans, Martin Gray est la mémoire vivante de la tragédie du XXè siècle, et l'incarnation de l'espoir dans la vie. Evadé du camp d'extermination de Treblinka, combattant du ghetto de Varsovie, il entre en vainqueur à Berlin avec l'armée russe. Aux ETats-Unis, il fait fortune. En France, où il vit, la tragédie le frappe de nouveau. Sa femme et ses quatre enfants succombent dans un incendie de forêt près de Cannes. De ce malheur, il fait une force. Ses livres, Au nom de tous les miens et dix autres ouvrages apportent, sagesse, raison de vivre et d'espérer à àdes millions de lecteurs dans le monde.

Au nom de tous les hommes est un cri de colère, un acte de fraternité et un message d'espoir.

 

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A 82 ans, Martin Gray reprend aujourd’hui la plume, après dix années de silence, pour réagir à l’actualité et pousser un cri d’alarme face aux actes d’antisémitisme toujours plus nombreux. C’est parce qu’il a entendu récemment, en France, « mort aux Juifs ! », c’est parceque les cimetières sont à nouveau profanés, c’est aussi parce qu’il a reçu des centaines de lettres de lecteurs inquiets, qu’il a ressenti encore le besoin de témoigner et d’accomplir le devoir des vivants envers la mémoire des disparus. Son livre est un plaidoyer contre la violence, l’humiliation et l’intolérance envers chaque être humain, quelle que soit son origine ou sa religion.

 

 

 

 
Le dernier combat de Martin Gray

Par Leblond Renaud, publié le 11/02/1993 dans L'EXPRESS

L'écrivain a édifié dans son jardin un temple dédié à la jeunesse. Il n'a oublié qu'une chose: la terre agricole n'est pas constructible. Devra-t-il tout démolir?

 

Il dit que c'est l'Arche du futur. Sur la colline de Tanneron, qui domine majestueusement la baie de Cannes, celui qu'on nomme ici l' «estranger» explique avec des accents exaltés le sens de son hallucinante composition: un amphithéâtre fabriqué à partir de 150 tonnes de chenilles prélevées sur 200 tanks de la Seconde Guerre mondiale, un bassin d'empereur romain en granite noir autour duquel se dressent 12 colonnes de bois de fer, des fontaines somptueuses en chutes de marbre de Carrare, une plate-forme télécommandée qui s'élève d'un pool-house à hublots, mais aussi une guillotine, quatre totems géants et un mirador, dont le maître des lieux précise qu' «il sera bientôt fondu dans un épais cristal afin de créer l'indispensable source de lumière».

Cet «estranger» a un accent polonais, des mains calleuses et le regard très fixe. Très bleu. Il se nomme Martin Gray. Et il est ici dans son jardin. Là où, le 3 octobre 1970, le destin s'est acharné contre lui: le mistral qui claque soudain entre les arbres et, dans un éclair, un front de flammes qui dévalent et rattrapent sa femme et ses quatre enfants. La mort des siens. Comme trente ans plus tôt, lorsque les 110 membres de sa famille ont atrocement péri sous la botte nazie. Le vide. De nouveau. Puis ce livre - «Au nom de tous les miens» - écrit pour exorciser un parcours de survivant et qui, grâce à plus de 20 millions de lecteurs, a fait de lui une sorte d'apôtre. «Je veux vivre, jusqu'au bout, disait-il, et un jour, si vient le temps, donner à nouveau la vie pour rendre ma mort et celle des miens impossibles.»

Il l'a fait. Avec peut-être encore un signe du destin: Martin Gray, remarié, est, une nouvelle fois, père de deux filles et de deux garçons. Comme hier, comme avant le drame, il a dissimulé des enceintes sous les bosquets et s'enivre à l'air libre d'opéras de Mozart. Divine inspiration. Qui l'aide maintenant à bâtir ce temple bourré de symboles. La piscine? Une métaphore, le symétrique en creux de la maison, la conjuration du feu par l'eau. Les colonnes de bois de fer? L'éternité, un matériau inaltérable, indestructible.

A moins que les bulldozers ne viennent détruire tout ça. A 69 ans, Martin Gray revit l'angoisse du chaos. Son temple - sa trace - est en sursis. Il s'est mis hors la loi. Il a oublié - ou ignoré - que son jardin est un terrain agricole inconstructible et qu'autour de lui les planteurs de mimosas n'ont pas le droit de bâtir le moindre cabanon, la plus petite remise. Alors, le 11 mars prochain, les juges de la cour d'appel devront trancher: au mieux, pour lui, une seconde amende - il a déjà été condamné à 100 000 francs en première instance; au pis, la destruction partielle ou totale de son oeuvre. «Je ne veux pas y croire, soupire Martin Gray. Cette arche doit me survivre et accueillir tous les jeunes en quête d'idéal.» Alors que d'autres juifs, dont les familles ont été décimées, choisissent de traquer les anciens nazis, lui dit vouloir regarder l'avenir et offrir les leçons de son passé. Déjà plus de 300 enfants des collèges de la région ont visité son jardin et, chaque jour, il contacte des professeurs pour les amener à Tanneron. A l'entendre, l'arche - symbole de sa vie en dents de scie - ne lui appartiendrait déjà plus. Pourquoi dès lors le condamner?

Un argument fort dans la bouche d'un rescapé du ghetto de Varsovie et du camp d'extermination de Treblinka. «Quand on connaît son histoire, que peuvent signifier pour lui des autorisations administratives?» se demande l'un de ses amis. Il continue d'ailleurs de peaufiner son arche comme si rien ne pouvait arriver. Accrochant des toiles de jeunes peintres dans les galeries souterraines éclairées par le fond de la piscine. Vérifiant avec sa télécommande si la coupole s'élève bien en silence. Briquant les chenilles de ses chars, «qui, dit-il, ne connaîtront plus jamais les combats ni la guerre et sur lesquels on s'assoira».

Soit. Mais au village, en contrebas, il n'est pas sûr que cet idéal de paix et de fraternité émeuve vraiment la population. L'ambiance est plutôt à la sourde colère. «Le destin d'un homme donne-t-il des passe-droits?» fulmine le maire, Jacques Chiabaut, qui redoute qu'une «jurisprudence Martin Gray» n'ouvre des brèches dans un environnement fragile et ultraprotégé. «Après tout, dit-il, dans le même département, l'administration n'a-t-elle pas contraint Olivier Mitterrand, neveu du président de la République, à détruire une partie de sa propriété?» Surtout, le maire ne comprend pas. Il reste confondu devant les risques d'incendie, dont Martin Gray plus que tout autre a déjà eu à souffrir. Et qui, à tout moment, peuvent menacer sa colline. «Que se passera-t-il si le feu prend alors que des dizaines d'enfants arpentent son labyrinthe? Comment les protégera-t-il, alors qu'il est bien placé pour savoir que les mimosas qui brûlent dégagent une essence asphyxiante?»

Martin Gray ne répond pas. Sûr que cette arche sera bien plus que le célèbre palais du facteur Cheval, dans la Drôme: un lieu de vie, de rencontre, de connaissance. Avec des amis parisiens, il rêve d'en faire l'épicentre d'un réseau de clubs répartis dans toute la France. «Des clubs du futur, explique-t-il, où les jeunes disposeront de banques de données sur tous les sujets.» Pour financer l'opération, il s'est mué (sans trop de problèmes...) en homme d'affaires et a fait appel aux grandes entreprises. «Déjà, assure-t-il, nous avons obtenu le partenariat de Gaz de France et du groupe BSN. Et demain nous créerons de vrais journaux pour les jeunes.»

Difficile de ne pas adhérer à cet enthousiasme puisé dans les secrets de son histoire. En l'apprenant, la cour d'appel d'Aix-en-Provence a d'ailleurs décidé - fait rarissime - de se transporter sur le lieu du délit. «C'est ma dernière bataille», a alors confié au juge le rescapé de Treblinka. Le maire, lui, a prévenu: «Les habitants de Tanneron n'accepteront aucune dérogation au droit commun. Que son bénéficiaire se nomme Martin Gray ou pas.»

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27 décembre 2012 4 27 /12 /décembre /2012 08:24

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Siri Hustvedt

Siri Hustvedt

Description de cette image, également commentée ci-après

Siri Hustvedt

Activités écrivain
Naissance 19 février 1955
Minnesota
Langue d'écriture américain

Siri Hustvedt est une écrivaine américaine née le 19 février 1955 à Northfield dans le Minnesota aux États-UnisAusterXcopy 1173773037 1173773052

 

BIOGRAPHIE

Son père est un américain d'origine norvégienne et sa mère est norvégienne.

Poétesse, essayiste et romancière reconnue, elle est diplômée (PhD) en littérature anglaise de l'Université Columbia.

Son premier roman, Les Yeux bandés est édité en 1992, et son troisième roman Tout ce que j'aimais connaît un succès international. En 2010, elle édite un essai La femme qui tremble, sur les troubles neurologiques qu'elle a étudiés dans les hopitaux psychiatriques. Ses œuvres sont traduites dans seize langues à ce jour. En France les écrits de Siri Hustvedt sont traduits par Christine Le Bœuf et publiés chez Actes Sud.

Œuvre[modifier]

  • 1983 : Lire pour toi (Reading to You)
  • 1992 : Les Yeux bandés (The Blindfold), trad. française 1996
  • 1996 : L'Envoûtement de Lily Dahl (The Enchantment of Lily Dahl), trad. française 1999
  • 1998 : Yonder, trad. française 1999
  • 2003 : Tout ce que j'aimais (What I Loved)
  • 2005 : Les Mystères du rectangle, essais sur la peinture (Mysteries of the Rectangle: Essays on Painting), trad. française 2006
  • 2006 : Plaidoyer pour Eros (A Plea for Eros), trad. française 2009
  • 2007 : Élégie pour un Américain (The Sorrows of an American ), trad. française 20081
  • 2010 : La femme qui tremble. Une histoire de mes nerfs (The Shaking Woman or A History of My Nerves), trad. française 2010.
  • 2011 : Un été sans les hommes (The Summer without men), trad. française 4 mai 2011Les Yeux bandésL'Envoûtement de Lily Dahl
  • Siri Ustvedt241
  • vElégie pour un américainLa Femme qui tremble (2)Un Eté sans les Hommes

Vie privée

 

Le 23 février 1981, Siri Hustvedt se rend à une séance de lecture de poésie, à laquelle assiste aussi l'écrivain Paul Auster. Elle épousera l'écrivain l'année suivante. Ils vivent à Brooklyn (New York), et ont une fille, Sophie Auster.. Voici Sophie Auster entre ses parents. Quelle beauté.......Siri Hustvedt1824008


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Siri Hustvedt
Siri Hustvedt
Ecrivain américaine
« Siri Hustvedt »
  • date de naissance :
    19 Février 1955
Biographie Siri Hustvedt

Epouse du célèbre auteur Paul Auster, Siri Hustvedt n'a rien à envier à la réputation de son mari. En effet, l'écrivain issue d'une famille norvégienne, titulaire d'un doctorat de littérature anglaise, signe une oeuvre considérable, saluée depuis les premières nouvelles parues dans The Best American Short Stories en 1990 et 1991. Ses premiers romans 'Les Yeux bandés', paru en 1996 en France et 'L' Envoûtement de Lily Dahl' annoncent déjà la singularité d'une oeuvre complexe, enrichie par des romans comme 'Tout ce quej'aimais', publié en 2003. Hantés par la ville de New York et le questionnement identitaire, les textes de Siri Hustvedt font échos aux bouleversements majeurs de la société contemporaine comme en témoigne 'Elégie pour un Américain', qui évoque la tragédie du 11 Septembre. 'Plaidoyer pour Eros', paru en France en 2009, est une exploration de sa propre vie et de son rapport à l'écriture, un regard sur soi et sur les méandres de la création qui constitue le socle fondamental de l'ensemble de son oeuvre. Egalement poète et essayiste, l'auteur exprime sa passion pour la peinture avec 'Les Mystères du rectangle : essais sur la peinture' publié en 2006. Editrice et traductrice, Siri Hustvedt est un véritable pilier de la scène littéraire new-yorkaise et américaine.

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25 août 2012 6 25 /08 /août /2012 08:40

Dans la foulée de mon article sur Glenn Gould3_1ThomasBernhard-1.jpgLe NaufragéBernhard1-1Bernhard2-1Bernhard3-copie-1         acharné à lui jeter à la figure sa vie durantbernhard1-1.jpg

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