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LE BLOG TOTEMS DE CHRISTIAN VANCAU


 


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Site traduit en Allemand :

http://fp.reverso.net/christianvancautotems/3733/de/index.html

 

Site traduit en Anglais :

http://fp.reverso.net/christianvancautotems/3733/en/index.html


Sur cette photo, Christian Vancau dans son jardin avec quelques uns de ses totems et sa guitare à la main


Présentation

  • : le blog totems par : Christian VANCAU
  • : Il s'agit de la réflexion d'un peintre de 78 ans, au départ d'un territoire peint et sculpté par lui, au coeur de l'Ardenne et dans lequel il vit en solitaire, tout en y accueillant de nombreux visiteurs!
  • Contact

Profil

  • Christian VANCAU
  • Journal quotidien d'un peintre de 81 ans qui a créé un territoire naturel et artistique au centre le forêt ardennaise belge. Aussi écrivain, musicien et photographe, sans compter le jardinage 6 mois par an. Et voyageur... et adorant les animaux.
  • Journal quotidien d'un peintre de 81 ans qui a créé un territoire naturel et artistique au centre le forêt ardennaise belge. Aussi écrivain, musicien et photographe, sans compter le jardinage 6 mois par an. Et voyageur... et adorant les animaux.

Carte mondiale des Blogueurs

J'habite dans le Sud de la Belgique, à 10 Kms au Nord de Libramont, 50 Kms au Nord  de Sedan et 75 Kms au Nord de Longwy. Sur cette carte, la Belgique au Nord de la France et au Sud, une flèche noire indiquant mon village, situé au Nord de LibramontUne autre perspective. Moircy encadré, Bastogne 30 Kms Nord-Est, Luxembourg- ville au Sud-Est, Carte-Prov.Lux2-jpgSedan et Carte-Prov.Lux-jpgCharleville au Sud-Ouest

Recherche

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Mon adresse-mail est la suivante:  christian.vancau@base.be


" C'est d'abord un combat contre les parents et ensuite un combat contre les maîtres qu'il faut mener et gagner, et mener et gagner avec la brutalité la plus impitoyable, si le jeune être humain ne veut pas être contraint à l'abandon par les parents et par les maîtres, et par là, être détruit et anéanti "
( Thomas Bernhard, écrivain autrichien décédé en 1989 )

Ma biographie c'est ce combat et rien d'autre




Je suis un homme de 74 ans retiré dans un tout petit village des ardennes belges,  un endroit magnifique au bord de la forêt. J'y vis seul . J'ai une fille de 46 ans et deux petit-fils de 21 et 6 ans, qui vivent tous les trois à 10 Kms de chez moi.. Je suis donc un homme d'avant-guerre (1937), né à Gand en Flandre, de père gantois et de mère liégeoise (Gand et Liège sont les deux villes rebelles de Belgique ). Je suis arrivé à Liège en 1940 avec ma mère et ma soeur, alors que mon père s'était embarqué pour l'Angleterre, dans l'armée belge et y exerçait son métier de chirurgien orthopédiste. Je n'ai donc réellement rencontré mon père qu'à l'âge de 8 ans, après la guerre, en 1945. Mis à part 2 années à Bruxelles et une année en Suisse à Saint-Moritz, j'ai vécu à Liège et y ai fait toutes mes études, humanités gréco-latines chez les Jésuites et Droit à l'Université de Liège. Je me suis marié en 1962, ai eu une petite fille Valérie et ai cherché une situation, muni de mon diplôme de Docteur en Droit. J'ai trouvé un emploi dans la banque. Je n'aimais ni le Droit ni la banque, je ne me savais pas encore artiste, je voulais être journaliste. Ma famille bourgeoise m'avait dit "Fais d'abord ton droit" !  En 1966, j'ai commencé une psychanalyse qui a duré 5 anset demi. En 1967, j'ai commencé à peindre. En 1971, ma Banque m'a envoyé créer un réseau d'agences dans le Sud de la Belgique, ce que j'avais déjà fait dans la province de Liège. Je me suis donc retrouvé en permanence sur les routes explorant village après village, formant les agents recrutés et les faisant "produire". Il ne m'aurait jamais été possible d'être un banquier enfermé. Je ne tiens pas en place. Pendant 8 ans j'ai vécu au-dessus de ma banque à Libramont, créant mon réseau. En 1975, j'ai été nommé Directeur et Fondé de Pouvoirs. En 1978 j'ai acheté une maison en ruines à Moircy, mon territoire actuel. Je l'ai restaurée et y suis entré en 1979. En 1980, ma banque a été absorbée par une banque plus puissante et l'enfer a commencé. En 1983, mon bureau a été fermé. Je suis devenu Inspecteur, puis Audit en 1985 avec un réseau de 140 agences couvrant tout le Sud et l'Est de la Belgique. Dans le même temps je transformais mon territoire, creusais des étangs, installais plantations et totems et peignais abondamment. En 1989, j'étais "liquidé" par ma Banque avec beaucoup d'autres, pour des raisons économiques. Ma femme est partie.Je me suis retrouvé libre avec 28 mois de préavis et puis ensuite chômeur. Mais j'ai  intenté un procés à ma Banque. Ca a duré 4 ans et j'ai gagné. Quelle jouissance de pouvoir écraser une banque (à suivre)
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Archives

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J'ai commençé à exposer en 1976 et celà a duré jusqu'en 1995, le temps de réaliser que le monde de l'Art  n'était pas plus reluisant que celui de la Banque. Je n'avais en outre, nul besoin de vendre et encore moins d'être célèbre. A chercher l'argent et la gloire, on est sûrs de perdre son âme, tôt ou tard (et de toutes façons, la réputation monte quand le cercueil descend ). J'ai donc quitté les mileux de l'art. J'ai encore peint jusqu'en 2002. Celà aura tout de même fait 35 ans. Je n'ai plus besoin de la peinture. Elle m'a permis de survivre psychologiquement et de me chercher. Pour moi l'Art est ce qui doit rendre la Vie plus belle que l'Art
Je suis un HOMME LIBRE, un sauvage, proche de la nature et des animaux, misanthrope, profondément rebelle, tout d'une pièce, physique, violent contrôlé à savoir positif dans ma violence, agnostique. Je ne crois absolument pas à l'avenir de l'Humanité. L'Homme est indécrottable. Il est UN LOUP pour l'Homme. Aucune leçon de l'Histoire ne lui a servi
Je ne crois pas à la politique. J'ai le coeur à gauche, instinctivement du côté des défavorisés, contre toute exploitation et abus de pouvoir, contre tout racisme, mais je ne suis pas de gauche, ça ne veut plus rien dire ! Et encore moins de droite, celà va de soi !
Je pense que si l'homme n'arrive pas à créer le bonheur dans sa vie personnelle intérieure, il est incapable de le créer pour les autres. La meilleure chose que l'on puisse faire pour les autres est d'être heureux soi-même !
Je préfère nettement les femmes aux hommes. Je me sens de leur sensibilité, je m'efforce de faire fleurir les mêmes valeurs qu'elles
Je pense que réussir sa vie, c'est réussir l'amour. Toutes les autres formes de "réussite", sont des ersatz qui ne "comblent "pas
Je suis né un 1er Novembre, suis donc Scorpion, Ascendant Gemeaux, Milieu du Ciel en Verseau, Mercure en Scorpion comme le Soleil, Mars et Jupiter en Capricorne, Saturne en Poissons, Uranus en Taureau, Neptune en Vierge, Pluton en Lion, Vénus en Balance, ainsi que la Lune, j'ai mes Noeuds lunaires ( sens de ma vie, mon destin ici bas ) et Lilith (la lune noire) en Sagittaire. Du Scorpion, j'ai l'agressivité, le côté piquant, le côté rebelle. Du Gemeaux, j'ai le goût des langues , de l'écriture, des voyages, et l'incapacité à rentrer dans des hiérarchies ou dans des groupes,
quels qu'ils soient, et à me soumettre à une autorité
Dans mes jeunes années j'ai pratiqué beaucoup de sports: tennis, natation, cyclisme, ping-pong, ski, boxe et karaté. Aujourd'hui toute mon activité physique est concentrée sur les travaux d'entretien de mon territoire. Je suis jardinier 6 mois par an.
En dehors de la peinture, je pratique d'autres activités: 1) Lecture (romans, polars compris, poésie, théâtre, ouvrages de philosophie et de psychologie, mythologies etc..) 2) Ecriture (Un journal quotidien depuis 1980, comptant à ce jour 45.000 pages ), 3) Musique (Guitare et piano). Toutes les musiques m'intéressent, blues, jazz, rock, chanson française, musique classique et contemporaine. 4) Photo et Video. 5)Jardinage et rapport constant avec le monde animal. 6)Et enfin l'informatique, activité nouvelle que je pratique depuis3 ans et qui a abouti à la création de ce blog

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Texte Libre


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Jetez un oeil dans mes LIENS sur Richard OLIVIER, BIG MEMORY, mon ami Richard, Cinéaste belge, étant sur un gigantesque projet: Filmer tous les CINEASTES BELGES, morts ou vifs. Enfin, un artiste qui s'intéresse à ses pairs !http://www.bigmemory.be

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COHEN Eveybody Knows
Tibetan Song

Je suis sur les blogs pro-tibétains:

www.candle4tibet.org
www.ning.com

VENEZ M'Y REJOINDRE !

Christian VANCAU

10 août 2014 7 10 /08 /août /2014 08:56
nous y sommes arrivés le vendredi 23 mai 2014 et après avoir visité la ville, nous sommes allés nous balader du côté de chez BErnard L'OisEAU, de son hôtel-restaurant et de sa boutiqUe. Non nous n'y avons pas mangé, les menus oscillant autour des 150 à 200 euros

Nous irons manger plus modestement dans le Parc du Morvan après avoir tourné autour du Lac de Chamboux et du Lac des Settons, puis nous gagnerons Châteauchinon dans le Sud du Morvan et remonterons vers le Nord par Montsauche et le Saut de Gouloux

SAULIEU PORTE DU PARC NATUREL RÉGIONAL DU MORVAN.

Faite de nature intacte et sauvage, de monuments purs de l’art romain, d’une chère exceptionnelle, d’une situation géographique privilégiée et d’uncertain art de vivre.

Ne manquez surtout pas la Basilique Saint Andoche, joyau du Moyen-Âge roman. On la visite pour sa nef sortie d’un seul élan de la création des maîtres de la pierre du XIIe siècle mais aussi pour ses chapiteaux illustrant les scènes de l’ancien et du nouveau testament, la flore universelle, les animaux familiers et fantastiques.
Vous admirerez le Sarcophage de Saint Andoche en marbre de Carrare, il daterait du IIIe siècle et les stalles sculptées du XIVe siècle. Dernièrement restauré, l’orgue se positionne comme un des instruments les plus novateurs de Bourgogne.

Passez par le Musée « François Pompon », enfant du pays, sculpteur animalier, élève de Rodin.

François Pompon
 
 

François Pompon

Naissance 9 mai 1855
Saulieu
Décès 6 mai 1933 (à 77 ans)
Paris
Nationalité Drapeau de la France France
Activités sculpteur
Maîtres Pierre Louis Rouillard
Élèves René DemeurissePaul Bablet
Mouvement artistique Artiste animalier
Influencé par Auguste Rodin
Récompenses Légion d'honneur

Œuvres réputées

François Pompon, né le 9 mai 1855 à Saulieu, mort le 6 mai 1933 à Paris, est un sculpteur français. Il est connu pour ses sculptures animalières dont le style se caractérise par une simplification des formes et des surfaces polies.

 

Biographie

François Pompon voit le jour à Saulieu, le 9 mai 1855, avec son faux-jumeau Hector (1855-1907). Il entre comme apprenti dans l'atelier de son père, Alban Pompon (1823-1907) qui était compagnon du devoir menuisier-ébéniste. Grâce à une bourse de 50 francs obtenue par le curé, il part en 1870 pour Dijon où il devient apprenti tailleur de pierre chez un marbrier. Il suit les cours du soir à l'école des beaux-arts de cette ville, d'abord en architecture et en gravure avec Célestin Nanteuil, puis de sculpture avec François Dameron (1835-1900).

Après un court passage dans l'armée en 1875, Pompon arrive à Paris où il devient ouvrier marbrier dans une entreprise funéraire près du cimetière Montparnasse. Il suit des cours du soir à la Petite École. Ses professeurs sont les sculpteurs Aimé Millet (1819-1891) et Pierre Louis Rouillard (1820-1881), également professeur d'anatomie, avec lequel il découvre la ménagerie du jardin des plantes.

Pompon débute au Salon de peinture et de sculpture de 1879 et, en 1880, travaille comme ornemaniste sur le chantier de reconstruction de l'Hôtel de ville de Paris. En 1882, il épouse la couturière Berthe Velain (1894-1932). Le couple emménage dans un atelier-logement au 3 rue Campagne-Première à Paris.

Collaboration avec Rodin et Saint-Marceaux
Coq dormant, 1923, plâtre,muséum national d'histoire naturelle,Paris.

En 1890, François Pompon entre dans l'atelier d'Auguste Rodin (1840-1917), où il travaille comme praticien au dépôt des marbres, rue de l'Université. Il y dirige l'atelier dès 1893, transmettant les comptes, payant les marbres et supervisant le travail. Dans l'effervescence et l'émulation créées par de jeunes talents, il fait la connaissance d'Ernest Nivet et de Camille Claudel. Il a pendant longtemps exercé son métier de praticien pour d'autres sculpteurs comme Jean Dampt en 1885, Antonin Mercié en 1888 et Alexandre Falguière en 1890, ouRené de Saint-Marceaux de 1896 à 1914.

Pompon s'intéressait à l'art d'Extrême-Orient et il fut profondément marqué par le japonisme en vogue. Il admirait aussi l'art égyptien exposé au musée du Louvre, comme le Taureau ApisHorus ou Babouin. Sa première sculpture animalière connue représente un Lucane(1874). Son choix définitif de ne travailler que des animaux fut pris en 1905, alors que l'animal-sujet était dans l'air du temps, avec la diffusion des découvertes de civilisations primitives et préhistoriques dans les revues comme Le Premier Volume des albums Reiber(1877) et Le Japon artistique (1888-1891), les expositions universelles de Paris (1867, 1878 et 1889) et les bronzes animaliers orientaux rapportés à Paris par Henri Cernuschi dès 1873.

Lors de la Première Guerre mondiale et la disparition de René de Saint-Marceaux en 1915, Pompon, trop âgé pour être mobilisé, se retrouve sans travail. Sa femme Berthe étant paralysée, ils ne peuvent plus aller dans leur petite maison de campagne à Cuy-Saint-Fiacre pour dessiner, et les animaux du Jardin des plantes sont abattus. Pompon doit arrêter son métier de sculpteur, et vit de petits métiers, comme employé de la Samaritaine en 1916, ou ouvrier dans des ateliers.

L’Ours blanc, 1928-1929, pierre de Lens, musée d'OrsayParis.
Le Grand Cerf, 1929, bronze,Arnhem.
Première grande œuvre et succès

En 1905, il prend définitivement le parti de simplifier la forme de ses sculptures. Il polit les surfaces et supprime les détails. Il envoie l’Ours blanc au Salon d'automne de 1922 où son œuvre tranche par son modernisme sur l'esthétique de la sculpture réaliste héritée duxixe siècle. Cette œuvre lui vaut une célébrité tardive.

Disparition et postérité

Pompon meurt seul, veuf et sans descendance, le 6 mai 1933 à la suite d'une opération de la prostate, à la clinique Saint-Jean de Dieu,rue Oudinot. Il est enterré le 10 mai à Saulieu, où sera installé un musée François-Pompon. Pompon accède à titre posthume à la reconnaissance de sa ville natale, lui qui avait été meurtri de n'avoir pas été sollicité pour le monument aux morts de Saulieu en 1919, alors qu'il vivait dans la pauvreté. On reconstitue son atelier de la rue Campagne-Première au muséum national d'histoire naturelle, dans l'attente des dix ans pour entrer au Louvre.

Le chanoine Kir (maire de Dijon) fit venir l'atelier au palais des ducs de Bourgogne, à Dijon en 1948, malgré les protestations de son exécuteur testamentaire et ami René Demeurisse dès 1936 pour que l’œuvre reste à Paris. Le musée national d'art moderne déposa ses œuvres au musée de Vire en 1972.

Citations

  • « C'est le mouvement qui détermine la forme. (…) ce que j'ai essayé de rendre, c'est le sens du mouvement. Au Jardin des Plantes, je suis les animaux quand ils marchent.(…) Ce qui est intéressant, c'est l'animal qui se déplace. »6
  • « Je fais l'animal avec presque tous ses falbalas. Autrement je me perds. Et puis, petit à petit, j'élimine de façon à ne plus conserver que ce qui est indispensable. »6
  • « Quand le public se décide à marcher, tu comprends, il faut toujours se méfier. »7
  • « Quand vous avez un succès, enfermez-vous dans votre atelier et travaillez. »

Prenez le temps de découvrir la ville dans  « les pas de l’ours » (circuit fléché au sol), rues paisibles, vieilles demeures, statues de Vierge nichées…, admirez l’élégant clocher de bois de l’église Saint Saturnin et la promenade Jean Macé à l’ombre de ses tilleuls centenaires.

Ne pas oublier d'aller boire un verre au Café parisien

 

Le Café  Parisien

Jean-Marie Tingaud, enfant du pays et photographe de renom à Paris, a choisi de sauver ce vieux café datant de 1832. Sous les glaces qui couvrent les murs, jeunes et moins jeunes se donnent rendez-vous autour des grandes tables pour le café du matin, l'apéritif ou la pause déjeuner. Au 1er étage c'est le coin des joueurs en tout ganre : billards, tables de jeux permettent de se retrouver pour papoter. Demandez le programme des concerts et des soirées contes

Saint-Andoche- Le Café parisien. Pompon et son taureau, Pompon et son Ours-Le Musée Pompon-Cartes de Saulieu et du Morvan
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Saint-Andoche- Le Café parisien. Pompon et son taureau, Pompon et son Ours-Le Musée Pompon-Cartes de Saulieu et du Morvan
Saint-Andoche- Le Café parisien. Pompon et son taureau, Pompon et son Ours-Le Musée Pompon-Cartes de Saulieu et du Morvan

Saint-Andoche- Le Café parisien. Pompon et son taureau, Pompon et son Ours-Le Musée Pompon-Cartes de Saulieu et du Morvan

Saulieu est une commune française située dans le département de la Côte-d'Or en région Bourgogne. Capitale du Morvan, commune du Parc naturel régional du Morvan, située au sud-est de Paris sur la route départementale 906, ex-nationale . Enbourguignon-morvandiau, on dit Saûyeu.

Ses habitants sont appelés les Sédélociens.

Géographie]

Saulieu est une ville fleurie.


Histoire

Le territoire de la commune était habité dès l'époque gallo-romaine, sous le nom de Sidolocus (ou Sedelocus), comme en attestent des stèles gravées et tombes retrouvées sur les collines qui dominent l'actuelle commune, ainsi que la célèbre Table de Peutinger.

Aux xiie et xiiie siècles, la famille féodale de Saulieu, vassale des évêques d'Autun, dirige la ville : Guillaume I vers 1147(chevalier), Guillaume II vers 1198 (chevalier, seigneur de Montbroin, vicomte et maire de Saulieu), Geoffroy vers 1252 (chevalier, vicomte et maire de Saulieu), puis Guillaume III vers 1276 (chevalier, vicomte et maire de Saulieu). L'unique fille de Guillaume III de Saulieu, dernière représentante de la branche aînée des vicomtes, épouse Ponce de Trechery et vend la vicomté en 1288.

En 1359, pendant la guerre de Cent Ans, la ville fut brûlée par les troupes anglaises.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, Saulieu est libérée le 10 septembre 1944, lorsque le 2e régiment de dragons (débarqué en Provence) et le U.S. 86th Cavalry Reconnaissance Squadron (Mechanized) (débarqué en Normandie) font leur jonction sur la commune

Le Tacot du Morvan
Article détaillé : Chemin de fer de Corbigny à Saulieu.

Au début du xxe siècle, la commune était desservie par une des lignes du Tacot du Morvan : le chemin de fer de Corbigny à Saulieu.

Sa gare terminus était située aux côtés de la gare de la liaison PLM. La ligne disposait ensuite de deux autres arrêts dans la commune : aux lieux-dits le Fourneau et Montivent. Le trafic voyaheurs fut stoppé le 15 mars 1939

 

Démographie

En 2011, la commune comptait 2 538 habitants. L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du xxie siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans, contrairement aux autres communes qui ont une enquête par sondage chaque année

 

Saulieu, Porte du Morvan en Bourgogne
Saulieu, Porte du Morvan en Bourgogne
Saulieu, Porte du Morvan en Bourgogne
Saulieu, Porte du Morvan en Bourgogne

Bernard Loiseau (13 janvier 1951 - 24 février 2003) est un des principaux chefs cuisiniers et restaurateurs français de la fin du xxe siècle, du restaurant gastronomique La Côte d'Or (trois étoiles au Guide Michelin et 19/20 au Gault et Millau). Il est un des cuisiniers les plus médiatiques des années 1980 et années 1990.

 

Biographie

Il naît le 13 janvier 1951 à Chamalières en Auvergne dans un milieu modeste. Sa mère est une fine cuisinière qui lui transmet l’amour de la cuisine française et ses recettes de prédilection : la tourte aux champignons et l’épaule d’agneau. Il épouse Dominique Brunet en 1989, avec qui il aura 3 enfants Bérangère, Bastien et Blanche.

En 1968, il entre en apprentissage à l'âge de 16 ans chez les frères Troisgros à Roanne, l'année où le restaurant obtient sa troisième étoile au Guide Michelin, et obtient son CAP de cuisine en 1971.

Il est engagé par le chef Claude Verger à La Barrière de Clichy à Paris, qui lui confie dès 1975 la gérance du restaurant qu'il vient d'acheter, La Côte d'Or de Saulieu en Bourgogne, où le chef Alexandre Dumaine a contribué à la gloire de la gastronomie française de 1935 à 1964.

Boutique Bernard Loiseau de Saulieu.

En 1982, après sept ans de gérance, Bernard Loiseau achète La Côte d'Or en s'endettant lourdement et voue alors sa vie à refaire de cet établissement, après Alexandre Dumaine qu'il admire, l'un des hauts lieux de la gastronomie et du prestige culinaire français.

En 1991, il obtient la consécration du milieu gastronomiquetrois étoiles au Guide Michelin, et publie son premier livre L'Envolée des saveurs.

Il sélectionne les meilleurs produits du terroir bourguignon, limite l’usage du beurre et de la crème, et privilégie les jus de cuisson. Sa cuisine aspire à la simplicité et à l'équilibre, aux goûts du terroir francs et puissants.

Il devient un chef populaire grâce à son sens des médias dont il se sert pour acquérir la renommée et pour faire vivre son établissement.

En 1995, il ouvre la Boutique Bernard Loiseau à côté de son hôtel-restaurant de Saulieu, dans lequel sont proposés des produits gourmands du terroir bourguignon, des vins sélectionnés, des accessoires et du textile de cuisine, des livres de cuisine, ainsi qu'une sélection d'articles issus de l'artisanat régional bourguignon.

Comme ses pairs Paul BocuseJoël RobuchonGeorges BlancAlain Ducasse ou Marc Veyrat, il souhaite développer des produits dérivés sous son nom, ce qui se révèle indispensable pour équilibrer les frais que génère la gestion d'un établissement comme La Côte d'Or, situé loin d'une grande ville. Deux restaurants ouvrent à Paris : Tante Louise et Tante Marguerite. Il développe aussi une gamme de plats cuisinés pour la grande distribution avec la société AGIS.

En décembre 1998, il fonde la société Bernard Loiseau SA qu'il introduit sur le second marché boursier devenant ainsi le premier chef au monde à être coté en Bourse, ce qui lui vaut la une du New York Times. Il poursuit ensuite son programme de développement dans son établissement bourguignon ; un spa de charme et une piscine extérieure sont créés.

En 2003, tout le programme d'embellissement du Relais & Châteaux est terminé, Bernard Loiseau conserve sa troisième étoile au Guide Michelin. Malgré cela, il fait l'objet d'une rétrogradation de 19/20 à 17/20 dans le guide Gault et Millau et d'une vive critique de François Simon dans Le Figaro début février 2003 qui indique qu'il perdrait légitimement sa troisième étoile. Très affecté par ce jugement, Bernard Loiseau indique à ses proches que les médias veulent sa peau. Il met fin à ses jours sans explication le 24 février 2003, à l'heure de sa sieste habituelle, à l'âge de 52 ans, dans sa maison de Saulieu, d'un coup de fusil de chasse.

Suite à sa disparition, son groupe et son épouse Dominique Loiseau, ainsi que le chef Patrick Bertron (son élève et bras droit durant 21 ans), ont repris le restaurant La Côte d'Or, qui, à ce jour, possède toujours ses trois étoiles au Guide Michelin et ce depuis 20 années sans discontinuer.

Ses enfants Bérangère, Bastien et Blanche sont tous les trois impliqués dans l'entreprise et souhaitent perpétuer l'œuvre de leur père.

En juillet 2007, son épouse Dominique Loiseau fait l'acquisition d'un quatrième restaurant, Loiseau des Vignes à côté des hospices de Beaune à Beaune, proposant plus de 70 grands vins au verre au cœur du vignoble bourguignon. Loiseau des Vignes obtient sa première étoile au guide Michelin en mars 2010.

 En juillet 2013, un cinquième restaurant ouvre ses portes à Dijon rue Vauban sous le nom Loiseau des Ducs. Situé au rez de chaussée d'un hôtel classé monument historique : l’hôtel de Talmay, anciennement dit hôtel des Barres, datant du xvie siècle. Il se distingue par une salle ornée de voûtes gothiques. Loiseau des Ducs obtient sa première étoile au guide Michelin en février 2014.

 

 

 

 

 

Biographie[modifier | modifier le code]

Il naît le 13 janvier 1951 à Chamalières en Auvergne dans un milieu modeste. Sa mère est une fine cuisinière qui lui transmet l’amour de la cuisine française et ses recettes de prédilection : la tourte aux champignons et l’épaule d’agneau. Il épouse Dominique Brunet en 1989, avec qui il aura 3 enfants Bérangère, Bastien et Blanche.

En 1968, il entre en apprentissage à l'âge de 16 ans chez les frères Troisgros à Roanne, l'année où le restaurant obtient satroisième étoile au Guide Michelin, et obtient son CAP de cuisine en 1971.

Il est engagé par le chef Claude Verger à La Barrière de Clichy à Paris, qui lui confie dès 1975 la gérance du restaurant qu'il vient d'acheter, La Côte d'Or de Saulieu en Bourgogne, où le chef Alexandre Dumaine a contribué à la gloire de la gastronomie française de 1935 à 1964.

Boutique Bernard Loiseau de Saulieu.

En 1982, après sept ans de gérance, Bernard Loiseau achète La Côte d'Or en s'endettant lourdement et voue alors sa vie à refaire de cet établissement, après Alexandre Dumaine qu'il admire, l'un des hauts lieux de la gastronomie et du prestige culinaire français.

En 1991, il obtient la consécration du milieu gastronomiquetrois étoiles au Guide Michelin, et publie son premier livre L'Envolée des saveurs.

Il sélectionne les meilleurs produits du terroir bourguignon, limite l’usage du beurre et de la crème, et privilégie les jus de cuisson. Sa cuisine aspire à la simplicité et à l'équilibre, aux goûts du terroir francs et puissants.

Il devient un chef populaire grâce à son sens des médias dont il se sert pour acquérir la renommée et pour faire vivre son établissement.

En 1995, il ouvre la Boutique Bernard Loiseau à côté de son hôtel-restaurant de Saulieu, dans lequel sont proposés des produits gourmands du terroir bourguignon, des vins sélectionnés, des accessoires et du textile de cuisine, des livres de cuisine, ainsi qu'une sélection d'articles issus de l'artisanat régional bourguignon.

Comme ses pairs Paul BocuseJoël RobuchonGeorges BlancAlain Ducasse ou Marc Veyrat, il souhaite développer des produits dérivés sous son nom, ce qui se révèle indispensable pour équilibrer les frais que génère la gestion d'un établissement comme La Côte d'Or, situé loin d'une grande ville. Deux restaurants ouvrent à Paris : Tante Louise et Tante Marguerite. Il développe aussi une gamme de plats cuisinés pour la grande distribution avec la société AGIS.

En décembre 1998, il fonde la société Bernard Loiseau SA qu'il introduit sur le second marché boursier devenant ainsi le premier chef au monde à être coté en Bourse, ce qui lui vaut la une du New York Times. Il poursuit ensuite son programme de développement dans son établissement bourguignon ; un spa de charme et une piscine extérieure sont créés.

En 2003, tout le programme d'embellissement du Relais & Châteaux est terminé, Bernard Loiseau conserve sa troisième étoile au Guide Michelin. Malgré cela, il fait l'objet d'une rétrogradation de 19/20 à 17/20 dans le guide Gault et Millau et d'une vive critique de François Simon dans Le Figaro début février 2003 qui indique qu'il perdrait légitimement sa troisième étoile. Très affecté par ce jugement, Bernard Loiseau indique à ses proches que les médias veulent sa peau1. Il met fin à ses jours sans explication le 24 février 2003, à l'heure de sa sieste habituelle, à l'âge de 52 ans, dans sa maison de Saulieu, d'un coup de fusil de chasse2.

Suite à sa disparition, son groupe et son épouse Dominique Loiseau, ainsi que le chef Patrick Bertron (son élève et bras droit durant 21 ans), ont repris le restaurant La Côte d'Or, qui, à ce jour, possède toujours ses trois étoiles au Guide Michelin et ce depuis 20 années sans discontinuer.

Ses enfants Bérangère, Bastien et Blanche sont tous les trois impliqués dans l'entreprise et souhaitent perpétuer l'œuvre de leur père.

En juillet 2007, son épouse Dominique Loiseau fait l'acquisition d'un quatrième restaurant, Loiseau des Vignes à côté des hospices de Beaune à Beaune, proposant plus de 70 grands vins au verre au cœur du vignoble bourguignon. Loiseau des Vignes obtient sa première étoile au guide Michelin en mars 2010.

En juillet 2013, un cinquième restaurant ouvre ses portes à Dijon rue Vauban sous le nom Loiseau des Ducs. Situé au rez de chaussée d'un hôtel classé monument historique : l’hôtel de Talmay, anciennement dit hôtel des Barres, datant du xvie siècle. Il se distingue par une salle ornée de voûtes gothiques. Loiseau des Ducs obtient sa première étoile au guide Michelin en février 2014.

La Côte d'Or-Bernard er Dominique Loiseau-Dominique Loiseau en 2006-La jardin de la Côte d'Or-Patrick Bertron, Bras droit de Dominique Loiseau, en 2006
La Côte d'Or-Bernard er Dominique Loiseau-Dominique Loiseau en 2006-La jardin de la Côte d'Or-Patrick Bertron, Bras droit de Dominique Loiseau, en 2006
La Côte d'Or-Bernard er Dominique Loiseau-Dominique Loiseau en 2006-La jardin de la Côte d'Or-Patrick Bertron, Bras droit de Dominique Loiseau, en 2006
La Côte d'Or-Bernard er Dominique Loiseau-Dominique Loiseau en 2006-La jardin de la Côte d'Or-Patrick Bertron, Bras droit de Dominique Loiseau, en 2006
La Côte d'Or-Bernard er Dominique Loiseau-Dominique Loiseau en 2006-La jardin de la Côte d'Or-Patrick Bertron, Bras droit de Dominique Loiseau, en 2006
La Côte d'Or-Bernard er Dominique Loiseau-Dominique Loiseau en 2006-La jardin de la Côte d'Or-Patrick Bertron, Bras droit de Dominique Loiseau, en 2006
La Côte d'Or-Bernard er Dominique Loiseau-Dominique Loiseau en 2006-La jardin de la Côte d'Or-Patrick Bertron, Bras droit de Dominique Loiseau, en 2006
La Côte d'Or-Bernard er Dominique Loiseau-Dominique Loiseau en 2006-La jardin de la Côte d'Or-Patrick Bertron, Bras droit de Dominique Loiseau, en 2006

La Côte d'Or-Bernard er Dominique Loiseau-Dominique Loiseau en 2006-La jardin de la Côte d'Or-Patrick Bertron, Bras droit de Dominique Loiseau, en 2006

Lundi 24 février 2003. Beau fixe sur le Morvan. A 15 heures, le cuisinier quitte le service du déjeuner. Il roule soigneusement son tablier, prend sa voiture, salue un habitant de Saulieu devant l'église d'un grand geste de la main, arrive chez lui et monte dans sa chambre. C'est l'heure de sa sieste. Bastien, son fils âgé de 10 ans, est allongé sur le lit devant un match de foot. Le chef l'envoie sans ménagement jouer dans le jardin.  

Puis Bernard Loiseau s'enferme à clef, se saisit du fusil de chasse offert deux ans plus tôt par sa femme, Dominique, et se tire une balle dans la tête. Le lendemain, la France se réveille sous le choc.  

Et Bernard Loiseau n'est pas encore enterré qu'une violente tempête médiatique se déchaîne. C'est Paul Bocuse, le chef 3 étoiles de Collonges-au-Mont-d'Or, considéré comme le "parrain" de Loiseau dans le métier, qui tire la première rafale : "Bravo Gault & Millau, vous avez gagné, votre appréciation aura coûté la vie d'un homme."  

Dans son édition 2003, publiée quelques semaines plus tôt, le célèbre guide gastronomique avait en effet rétrogradé le chef bourguignon de 19 à 17/20. Une grosse claque, certes, mais qui n'aurait sans doute pas suffi à déstabiliser le maestro du sandre sauce vin rouge.  

Très vite, l'opinion se trouve une nouvelle cibleFrançois Simon. Le critique gastronomique du Figaro entretient des relations complexes avec la toque de Saulieu. Il est parfois miel: en 2000, à la suite d'un article louangeur, Loiseau l'a remercié avec ce mot prémonitoire: "Cher François, je vous remercie pour le papier que vous avez fait. Si avec ça je ne remplis pas, c'est à se tirer une balle dans la tête." 

Et parfois fiel: quelques semaines avant le drame, le chroniqueur s'est fait l'écho de fuites en provenance du guide Michelin, selon lesquelles le chef de Saulieu serait "légitimement menacé" au sein de la célèbre institution. Loiseau se sent les ailes brisées.  

"Les médias veulent ma peau !" répète-t-il en boucle à sa femme et à ses amis. L'affaire prend un tour sulfureux lorsque Jacques Pourcel, chef du Jardin des sens, à MONTPELLIER, et président de la chambre syndicale de la haute cuisine, adresse une lettre indignée à ses confrères, où il désigne François Simon comme le "premier" coupable de la mort de Loiseau. "On a voulu me faire passer pour un assassin, confie aujourd'hui François Simon. Et le Michelin, qui a bel et bien envisagé de retirer la troisième étoile à Bernard Loiseau, s'est dédouané de toute responsabilité."  

Un dossier soigneusement dissimulé chez Michelin depuis 2003

Interviewé la semaine dernière par L'Express, Derek Brown, directeur du guide rouge à l'époque, affirme: "Nous n'avions aucun problème de fond avec Bernard Loiseau, juste des points de détail, comme la température d'une soupe." 

Vraiment? S'il y a bien eu entretien, celui-ci n'avait rien d'une simple visite de courtoisie, comme le confirment les deux documents confidentiels que nous publions. Ceux-ci ont été extraits du dossier "Bernard Loiseau", constitué par le guide Michelin et soigneusement dissimulé depuis 2003. Il n'est jamais réapparu depuis.  

Le premier document renferme le compte rendu d'une visite du couple Loiseau au siège du guide Michelin, avenue de Breteuil, daté du 6 novembre 2002.  

Derek Brown, le patron du guide rouge, y signale dans une note confidentielle avoir averti Bernard Loiseau de leurs "soucis" ; il précise, dans un français qui trahit sa nationalité anglaise, ce qui lui est reproché: "Irrégularité, manque d'âme, de caractère récente [sic] dans sa cuisine", ainsi que le courrier des lecteurs, "très mitigé en termes de qualité". Brown conclut sa note par cette formule : "Visiblement "shocké" [sic], [Bernard Loiseau] l'a pris au sérieux." On ne saurait mieux dire...  

Deux jours plus tard, le 8 novembre, Dominique Loiseau s'empresse de faire allégeance à Bibendum dans une lettre à en-tête du Relais & Châteaux bourguignon: "Nous avons bien compris votre avertissement et, dorénavant, tout est mis en oeuvre pour redresser au plus vite la barre." Las... Non seulement le capitaine de Saulieu ne redresse pas la barre, mais il est au début d'un irréversible naufrage.  

Ce n'était pas la première fois qu'il manquait de dévisser

Editeur, critique gastronomique et intime de Bernard Loiseau, Claude Lebey sort aujourd'hui de son silence: "A l'automne 2002, un inspecteur du Michelin que je connaissais bien m'a laissé entendre que la direction du Guide n'appréciait pas que Loiseau parade dans les médias sans avoir pris la peine de se rendre au siège depuis plusieurs années.  

Je me suis empressé d'en parler à Bernard, en lui conseillant de solliciter un rendez-vous urgemment. Ce qu'il fit. Bernard est sorti de ce rendez-vous dépité; il ne s'en est jamais relevé. Son talent en cuisine s'en est trouvé définitivement paralysé." Et Lebey d'ajouter: "L'histoire de Bernard Loiseau est celle d'un conquérant fragile, qui a escaladé l'Everest des 3-étoiles sans jamais envisager l'hypothèse de la redescente."  

Ce n'était pourtant pas la première fois que le chef manquait de dévisser. En 1992, après avoir vécu l'ivresse de la troisième étoile, obtenue un an plus tôt, Bernard Loiseau est frappé de graves crises d'angoisse alors qu'il se trouve au Japon pour y ouvrir un restaurant. Les médias n'en ont jamais rien su.  

En rentrant, il consulte un spécialiste, et vient à bout de cette première dépression après une cure de trois mois de Prozac. A nouveau "au taquet", Loiseau fanfaronne face aux micros: "Je suis dans les starting-blocks ! Si le Michelin créait une quatrième étoile, j'irais la chercher!"  

Pour comprendre la dépendance pathologique de Bernard Loiseau à ces fameux trois macarons, il faut remonter à un événement crucial survenu aux tout premiers jours de sa carrière. Le 1er mars 1968, l'adolescent né à Chamalières d'un père représentant de commerce et d'une mère charcutière, débarque à Roanne (il a 17 ans), chez Pierre et Jean Troisgros, pour son apprentissage. Quinze jours plus tard, les deux frères inventeurs du saumon à l'oseille décrochent leur troisième étoile. Le champagne coule à flots, les caméras du monde entier accourent.  

"A ce moment, il s'est passé quelque chose dans sa tête, comme un électrochoc, confie le chef Guy Savoy, qui fit partie de la même brigade. Il me serinait en permanence : "Un jour, moi aussi j'aurai trois étoiles." Jean Troisgros, qui méprise son côté grande gueule, réplique : "Si toi t'es cuisinier, moi je me fais archevêque!" Cette humiliation décuple la "niaque" de Loiseau et le pousse dans sa quête obsessionnelle de gloire.  

Un statut de star qui a suscité des jalousies

Il prend son envol à partir de 1975, à la Côte-d'Or, à Saulieu. "Il était comme l'entraîneur d'une équipe de foot : il nous répétait à longueur de journée qu'on était les meilleurs", raconte Patrick Berton, second de Loiseau à partir de 1982 et son successeur aujourd'hui. Perfectionniste, charismatique, le maître de Saulieu mène tambour battant sa petite révolution culinaire. Son obsession du produit, sa règle du "pas plus de trois saveurs dans l'assiette", ses sauces sans farine et ses déglaçages à l'eau lui valent, en 1991, de décrocher le Graal.  

Grâce au guide rouge, le monde entier sait désormais que ses jambonnettes de grenouille à la purée d'ail et au jus de persil valent le voyage.  

Ce nouveau statut de star en tablier suscite aussi des jalousies. "Beaucoup de chefs le méprisaient, témoigne Périco Légasse, critique gastronomique à Marianne. On le surnommait "Cui-Cui" en référence à son nom, on le prenait pour un simplet, et ses confrères bourguignons trouvaient qu'il prenait un peu trop de place dans la région!"  

Certains prétendent même que Loiseau aurait gagné sa récompense grâce à François Mitterrand. Le président socialiste, qui s'attablait deux ou trois fois par an chez son ami de droite, serait intervenu auprès de sa compagne Anne Pingeot, cousine de François Michelin, le patron de Bibendum. Et que n'entend-on pas quand Mitterrand remet à Loiseau la Légion d'honneur, en 1995...  

Trop occupé à filer sa légende étoilée, le "Monsieur 100.000 volts de la gastronomie" ne prête pas attention aux ragots. Ses chroniques dominicales sur RTL enflamment les foyers, ses livres de recettes s'arrachent en librairie. Sa notoriété internationale lui vaut la Une du New York Times, en 1995, et la visite en hélicoptère de Robert De Niro.  

Celui qui s'est toujours défini comme un "aubergiste" verse dans la folie des grandeurs. Travaux pharaoniques, spa et piscine dans son Relais & Châteaux de Saulieu, trois bistrots à Paris...  

Avec sa femme, il bâtit un petit empire à coups de millions, et l'introduit même en Bourse en 1998, au second marché, pour lever de nouveaux fonds. Une première mondiale pour un chef triplement étoilé. Loiseau exulte devant le Tout-Paris, qui défile à Saulieu. "Bernard était shooté au succès", explique Christophe Dechavanne, un habitué qui le recevait souvent dans ses émissions. En veine de confidences, le chef confia un jour à son ami présentateur: "Avec toutes mes dettes, je ne peux pas perdre mes étoiles. J'ai une épée de Damoclès au-dessus de la tête!"  

Les derniers temps, le chef répétait en boucle: perdre une étoile au Michelin, c'est dire adieu à 40% de son chiffre d'affaires. Or, quand on a tant investi d'argent... Deux semaines avant le drame, alors qu'il vient d'éteindre la télévision, il lâche un soir à sa femme, d'un air détaché : "Je crois que je vais me suicider." "Ceux qui le disent ne le font pas", se rassurait-elle. "D'autant, précise-t-elle aujourd'hui, qu'il venait d'apprendre, lors de la conférence de presse du Michelin, qu'il conservait son étoile dans l'édition 2003."  

Aujourd'hui, le Relais Bernard Loiseau est à l'équilibre financier grâce à Dominique Loiseau, qui a pris la succession de son mari. Et pourtant, le fantôme du grand chef s'agite toujours en coulisse, comme jadis lorsque l'homme s'enflammait devant les fourneaux. La façade saumon arbore toujours son nom - sa marque ! - en grosses lettres capitales. Dans la boutique, le moindre pot de confiture porte ses initiales entrelacées.  

Même à la table du restaurant 3 étoiles, ses mythiques grenouilles semblent coasser son nom et son éternelle rengaine : "Le produit! Rien que le produit!" A 1 kilomètre de là, au cimetière de Saulieu, la tombe de Bernard Loiseau est à son image: simple, en pierre de Bourgogne, fleurie de buis et de chrysanthèmes. Ornée aussi de curiosités: un poivrier ou une corne de cerf, grigris laissés par des anonymes sous la photo-portrait du chef au faîte de sa gloire. Tout sourire.  

Par F.-R.Gaudry 

 


En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/styles/saveurs/restaurant/la-verite-sur-le-suicide-du-chef-bernard-loiseau_1212381.html#7O7YuYi21k0ulDpF.99

La Vérité sur le suicide de Bernard Loiseau
En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/styles/saveurs/restaurant/la-verite-sur-le-suicide-du-chef-bernard Loiseau

-Lundi 24 février 2003. Beau fixe sur le Morvan. A 15 heures, le cuisinier quitte le service du déjeuner. Il roule soigneusement son tablier, prend sa voiture, salue un habitant de Saulieu devant l'église d'un grand geste de la main, arrive chez lui et monte dans sa chambre. C'est l'heure de sa sieste. Bastien, son fils âgé de 10 ans, est allongé sur le lit devant un match de foot. Le chef l'envoie sans ménagement jouer dans le jardin.  

Puis Bernard Loiseau s'enferme à clef, se saisit du fusil de chasse offert deux ans plus tôt par sa femme, Dominique, et se tire une balle dans la tête. Le lendemain, la France se réveille sous le choc.  

Et Bernard Loiseau n'est pas encore enterré qu'une violente tempête médiatique se déchaîne. C'est Paul Bocuse, le chef 3 étoiles de Collonges-au-Mont-d'Or, considéré comme le "parrain" de Loiseau dans le métier, qui tire la première rafale : "Bravo Gault & Millau, vous avez gagné, votre appréciation aura coûté la vie d'un homme."  

Dans son édition 2003, publiée quelques semaines plus tôt, le célèbre guide gastronomique avait en effet rétrogradé le chef bourguignon de 19 à 17/20. Une grosse claque, certes, mais qui n'aurait sans doute pas suffi à déstabiliser le maestro du sandre sauce vin rouge.  

Très vite, l'opinion se trouve une nouvelle cibleFrançois Simon. Le critique gastronomique du Figaro entretient des relations complexes avec la toque de Saulieu. Il est parfois miel: en 2000, à la suite d'un article louangeur, Loiseau l'a remercié avec ce mot prémonitoire: "Cher François, je vous remercie pour le papier que vous avez fait. Si avec ça je ne remplis pas, c'est à se tirer une balle dans la tête." 

Et parfois fiel: quelques semaines avant le drame, le chroniqueur s'est fait l'écho de fuites en provenance du guide Michelin, selon lesquelles le chef de Saulieu serait "légitimement menacé" au sein de la célèbre institution. Loiseau se sent les ailes brisées.  

"Les médias veulent ma peau !" répète-t-il en boucle à sa femme et à ses amis. L'affaire prend un tour sulfureux lorsque Jacques Pourcel, chef du Jardin des sens, à MONTPELLIER, et président de la chambre syndicale de la haute cuisine, adresse une lettre indignée à ses confrères, où il désigne François Simon comme le "premier" coupable de la mort de Loiseau. "On a voulu me faire passer pour un assassin, confie aujourd'hui François Simon. Et le Michelin, qui a bel et bien envisagé de retirer la troisième étoile à Bernard Loiseau, s'est dédouané de toute responsabilité."  

Un dossier soigneusement dissimulé chez Michelin depuis 2003

Interviewé la semaine dernière par L'Express, Derek Brown, directeur du guide rouge à l'époque, affirme: "Nous n'avions aucun problème de fond avec Bernard Loiseau, juste des points de détail, comme la température d'une soupe." 

Vraiment? S'il y a bien eu entretien, celui-ci n'avait rien d'une simple visite de courtoisie, comme le confirment les deux documents confidentiels que nous publions. Ceux-ci ont été extraits du dossier "Bernard Loiseau", constitué par le guide Michelin et soigneusement dissimulé depuis 2003. Il n'est jamais réapparu depuis.  

Le premier document renferme le compte rendu d'une visite du couple Loiseau au siège du guide Michelin, avenue de Breteuil, daté du 6 novembre 2002.  

Derek Brown, le patron du guide rouge, y signale dans une note confidentielle avoir averti Bernard Loiseau de leurs "soucis" ; il précise, dans un français qui trahit sa nationalité anglaise, ce qui lui est reproché: "Irrégularité, manque d'âme, de caractère récente [sic] dans sa cuisine", ainsi que le courrier des lecteurs, "très mitigé en termes de qualité". Brown conclut sa note par cette formule : "Visiblement "shocké" [sic], [Bernard Loiseau] l'a pris au sérieux." On ne saurait mieux dire...  

Deux jours plus tard, le 8 novembre, Dominique Loiseau s'empresse de faire allégeance à Bibendum dans une lettre à en-tête du Relais & Châteaux bourguignon: "Nous avons bien compris votre avertissement et, dorénavant, tout est mis en oeuvre pour redresser au plus vite la barre." Las... Non seulement le capitaine de Saulieu ne redresse pas la barre, mais il est au début d'un irréversible naufrage.  

Ce n'était pas la première fois qu'il manquait de dévisser

Editeur, critique gastronomique et intime de Bernard Loiseau, Claude Lebey sort aujourd'hui de son silence: "A l'automne 2002, un inspecteur du Michelin que je connaissais bien m'a laissé entendre que la direction du Guide n'appréciait pas que Loiseau parade dans les médias sans avoir pris la peine de se rendre au siège depuis plusieurs années.  

Je me suis empressé d'en parler à Bernard, en lui conseillant de solliciter un rendez-vous urgemment. Ce qu'il fit. Bernard est sorti de ce rendez-vous dépité; il ne s'en est jamais relevé. Son talent en cuisine s'en est trouvé définitivement paralysé." Et Lebey d'ajouter: "L'histoire de Bernard Loiseau est celle d'un conquérant fragile, qui a escaladé l'Everest des 3-étoiles sans jamais envisager l'hypothèse de la redescente."  

Ce n'était pourtant pas la première fois que le chef manquait de dévisser. En 1992, après avoir vécu l'ivresse de la troisième étoile, obtenue un an plus tôt, Bernard Loiseau est frappé de graves crises d'angoisse alors qu'il se trouve au Japon pour y ouvrir un restaurant. Les médias n'en ont jamais rien su.  

En rentrant, il consulte un spécialiste, et vient à bout de cette première dépression après une cure de trois mois de Prozac. A nouveau "au taquet", Loiseau fanfaronne face aux micros: "Je suis dans les starting-blocks ! Si le Michelin créait une quatrième étoile, j'irais la chercher!"  

Pour comprendre la dépendance pathologique de Bernard Loiseau à ces fameux trois macarons, il faut remonter à un événement crucial survenu aux tout premiers jours de sa carrière. Le 1er mars 1968, l'adolescent né à Chamalières d'un père représentant de commerce et d'une mère charcutière, débarque à Roanne (il a 17 ans), chez Pierre et Jean Troisgros, pour son apprentissage. Quinze jours plus tard, les deux frères inventeurs du saumon à l'oseille décrochent leur troisième étoile. Le champagne coule à flots, les caméras du monde entier accourent.  

"A ce moment, il s'est passé quelque chose dans sa tête, comme un électrochoc, confie le chef Guy Savoy, qui fit partie de la même brigade. Il me serinait en permanence : "Un jour, moi aussi j'aurai trois étoiles." Jean Troisgros, qui méprise son côté grande gueule, réplique : "Si toi t'es cuisinier, moi je me fais archevêque!" Cette humiliation décuple la "niaque" de Loiseau et le pousse dans sa quête obsessionnelle de gloire.  

Un statut de star qui a suscité des jalousies

Il prend son envol à partir de 1975, à la Côte-d'Or, à Saulieu. "Il était comme l'entraîneur d'une équipe de foot : il nous répétait à longueur de journée qu'on était les meilleurs", raconte Patrick Berton, second de Loiseau à partir de 1982 et son successeur aujourd'hui. Perfectionniste, charismatique, le maître de Saulieu mène tambour battant sa petite révolution culinaire. Son obsession du produit, sa règle du "pas plus de trois saveurs dans l'assiette", ses sauces sans farine et ses déglaçages à l'eau lui valent, en 1991, de décrocher le Graal.  

Grâce au guide rouge, le monde entier sait désormais que ses jambonnettes de grenouille à la purée d'ail et au jus de persil valent le voyage.  

Ce nouveau statut de star en tablier suscite aussi des jalousies. "Beaucoup de chefs le méprisaient, témoigne Périco Légasse, critique gastronomique à Marianne. On le surnommait "Cui-Cui" en référence à son nom, on le prenait pour un simplet, et ses confrères bourguignons trouvaient qu'il prenait un peu trop de place dans la région!"  

Certains prétendent même que Loiseau aurait gagné sa récompense grâce à François Mitterrand. Le président socialiste, qui s'attablait deux ou trois fois par an chez son ami de droite, serait intervenu auprès de sa compagne Anne Pingeot, cousine de François Michelin, le patron de Bibendum. Et que n'entend-on pas quand Mitterrand remet à Loiseau la Légion d'honneur, en 1995...  

Trop occupé à filer sa légende étoilée, le "Monsieur 100.000 volts de la gastronomie" ne prête pas attention aux ragots. Ses chroniques dominicales sur RTL enflamment les foyers, ses livres de recettes s'arrachent en librairie. Sa notoriété internationale lui vaut la Une du New York Times, en 1995, et la visite en hélicoptère de Robert De Niro.  

Celui qui s'est toujours défini comme un "aubergiste" verse dans la folie des grandeurs. Travaux pharaoniques, spa et piscine dans son Relais & Châteaux de Saulieu, trois bistrots à Paris...  

Avec sa femme, il bâtit un petit empire à coups de millions, et l'introduit même en Bourse en 1998, au second marché, pour lever de nouveaux fonds. Une première mondiale pour un chef triplement étoilé. Loiseau exulte devant le Tout-Paris, qui défile à Saulieu. "Bernard était shooté au succès", explique Christophe Dechavanne, un habitué qui le recevait souvent dans ses émissions. En veine de confidences, le chef confia un jour à son ami présentateur: "Avec toutes mes dettes, je ne peux pas perdre mes étoiles. J'ai une épée de Damoclès au-dessus de la tête!"  

Les derniers temps, le chef répétait en boucle: perdre une étoile au Michelin, c'est dire adieu à 40% de son chiffre d'affaires. Or, quand on a tant investi d'argent... Deux semaines avant le drame, alors qu'il vient d'éteindre la télévision, il lâche un soir à sa femme, d'un air détaché : "Je crois que je vais me suicider." "Ceux qui le disent ne le font pas", se rassurait-elle. "D'autant, précise-t-elle aujourd'hui, qu'il venait d'apprendre, lors de la conférence de presse du Michelin, qu'il conservait son étoile dans l'édition 2003."  

Aujourd'hui, le Relais Bernard Loiseau est à l'équilibre financier grâce à Dominique Loiseau, qui a pris la succession de son mari. Et pourtant, le fantôme du grand chef s'agite toujours en coulisse, comme jadis lorsque l'homme s'enflammait devant les fourneaux. La façade saumon arbore toujours son nom - sa marque ! - en grosses lettres capitales. Dans la boutique, le moindre pot de confiture porte ses initiales entrelacées.  

Même à la table du restaurant 3 étoiles, ses mythiques grenouilles semblent coasser son nom et son éternelle rengaine : "Le produit! Rien que le produit!" A 1 kilomètre de là, au cimetière de Saulieu, la tombe de Bernard Loiseau est à son image: simple, en pierre de Bourgogne, fleurie de buis et de chrysanthèmes. Ornée aussi de curiosités: un poivrier ou une corne de cerf, grigris laissés par des anonymes sous la photo-portrait du chef au faîte de sa gloire. Tout sourire.  

Par F.-R.Gaudry 

 


En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/styles/saveurs/restaurant/la-verite-sur-le-suicide-du-chef-bernard-loiseau_1212381.html#7O7YuYi21k0ulDpF.99

Puis Bernard Loiseau s'enferme à clef, se saisit du fusil de chasse offert deux ans plus tôt par sa femme, Dominique, et se tire une balle dans la tête. Le lendemain, la France se réveille sous le choc.

Et Bernard Loiseau n'est pas encore enterré qu'une violente tempête médiatique se déchaîne. C'est Paul Bocuse, le chef 3 étoiles de Collonges-au-Mont-d'Or, considéré comme le "parrain" de Loiseau dans le métier, qui tire la première rafale : "Bravo Gault & Millau, vous avez gagné, votre appréciation aura coûté la vie d'un homme."  

 

Dans son édition 2003, publiée quelques semaines plus tôt, le célèbre guide gastronomique avait en effet rétrogradé le chef bourguignon de 19 à 17/20. Une grosse claque, certes, mais qui n'aurait sans doute pas suffi à déstabiliser le maestro du sandre sauce vin rouge.  

 

Très vite, l'opinion se trouve une nouvelle cibleFrançois Simon. Le critique gastronomique du Figaro entretient des relations complexes avec la toque de Saulieu. Il est parfois miel: en 2000, à la suite d'un article louangeur, Loiseau l'a remercié avec ce mot prémonitoire: "Cher François, je vous remercie pour le papier que vous avez fait. Si avec ça je ne remplis pas, c'est à se tirer une balle dans la tête." 

Et parfois fiel: quelques semaines avant le drame, le chroniqueur s'est fait l'écho de fuites en provenance du guide Michelin, selon lesquelles le chef de Saulieu serait "légitimement menacé" au sein de la célèbre institution. Loiseau se sent les ailes brisées.  

 

"Les médias veulent ma peau !" répète-t-il en boucle à sa femme et à ses amis. L'affaire prend un tour sulfureux lorsque Jacques Pourcel, chef du Jardin des sens, à MONTPELLIER, et président de la chambre syndicale de la haute cuisine, adresse une lettre indignée à ses confrères, où il désigne François Simon comme le "premier" coupable de la mort de Loiseau. "On a voulu me faire passer pour un assassin, confie aujourd'hui François Simon. Et le Michelin, qui a bel et bien envisagé de retirer la troisième étoile à Bernard Loiseau, s'est dédouané de toute responsabilité."  

Un dossier soigneusement dissimulé chez Michelin depuis 2003

Interviewé la semaine dernière par L'Express, Derek Brown, directeur du guide rouge à l'époque, affirme: "Nous n'avions aucun problème de fond avec Bernard Loiseau, juste des points de détail, comme la température d'une soupe." 

Vraiment? S'il y a bien eu entretien, celui-ci n'avait rien d'une simple visite de courtoisie, comme le confirment les deux documents confidentiels que nous publions. Ceux-ci ont été extraits du dossier "Bernard Loiseau", constitué par le guide Michelin et soigneusement dissimulé depuis 2003. Il n'est jamais réapparu depuis.  

Le premier document renferme le compte rendu d'une visite du couple Loiseau au siège du guide Michelin, avenue de Breteuil, daté du 6 novembre 2002.  

Derek Brown, le patron du guide rouge, y signale dans une note confidentielle avoir averti Bernard Loiseau de leurs "soucis" ; il précise, dans un français qui trahit sa nationalité anglaise, ce qui lui est reproché: "Irrégularité, manque d'âme, de caractère récente [sic] dans sa cuisine", ainsi que le courrier des lecteurs, "très mitigé en termes de qualité". Brown conclut sa note par cette formule : "Visiblement "shocké" [sic], [Bernard Loiseau] l'a pris au sérieux." On ne saurait mieux dire...  

 

Deux jours plus tard, le 8 novembre, Dominique Loiseau s'empresse de faire allégeance à Bibendum dans une lettre à en-tête du Relais & Châteaux bourguignon: "Nous avons bien compris votre avertissement et, dorénavant, tout est mis en oeuvre pour redresser au plus vite la barre." Las... Non seulement le capitaine de Saulieu ne redresse pas la barre, mais il est au début d'un irréversible naufrage.  

Ce n'était pas la première fois qu'il manquait de dévisser

Editeur, critique gastronomique et intime de Bernard Loiseau, Claude Lebey sort aujourd'hui de son silence: "A l'automne 2002, un inspecteur du Michelin que je connaissais bien m'a laissé entendre que la direction du Guide n'appréciait pas que Loiseau parade dans les médias sans avoir pris la peine de se rendre au siège depuis plusieurs années.  

Je me suis empressé d'en parler à Bernard, en lui conseillant de solliciter un rendez-vous urgemment. Ce qu'il fit. Bernard est sorti de ce rendez-vous dépité; il ne s'en est jamais relevé. Son talent en cuisine s'en est trouvé définitivement paralysé." Et Lebey d'ajouter: "L'histoire de Bernard Loiseau est celle d'un conquérant fragile, qui a escaladé l'Everest des 3-étoiles sans jamais envisager l'hypothèse de la redescente."  

 

Ce n'était pourtant pas la première fois que le chef manquait de dévisser. En 1992, après avoir vécu l'ivresse de la troisième étoile, obtenue un an plus tôt, Bernard Loiseau est frappé de graves crises d'angoisse alors qu'il se trouve au Japon pour y ouvrir un restaurant. Les médias n'en ont jamais rien su.  

En rentrant, il consulte un spécialiste, et vient à bout de cette première dépression après une cure de trois mois de Prozac. A nouveau "au taquet", Loiseau fanfaronne face aux micros: "Je suis dans les starting-blocks ! Si le Michelin créait une quatrième étoile, j'irais la chercher!"  

 

Pour comprendre la dépendance pathologique de Bernard Loiseau à ces fameux trois macarons, il faut remonter à un événement crucial survenu aux tout premiers jours de sa carrière. Le 1er mars 1968, l'adolescent né à Chamalières d'un père représentant de commerce et d'une mère charcutière, débarque à Roanne (il a 17 ans), chez Pierre et Jean Troisgros, pour son apprentissage. Quinze jours plus tard, les deux frères inventeurs du saumon à l'oseille décrochent leur troisième étoile. Le champagne coule à flots, les caméras du monde entier accourent.  

 

"A ce moment, il s'est passé quelque chose dans sa tête, comme un électrochoc, confie le chef Guy Savoy, qui fit partie de la même brigade. Il me serinait en permanence : "Un jour, moi aussi j'aurai trois étoiles." Jean Troisgros, qui méprise son côté grande gueule, réplique : "Si toi t'es cuisinier, moi je me fais archevêque!" Cette humiliation décuple la "niaque" de Loiseau et le pousse dans sa quête obsessionnelle de gloire.  

Un statut de star qui a suscité des jalousies

Il prend son envol à partir de 1975, à la Côte-d'Or, à Saulieu. "Il était comme l'entraîneur d'une équipe de foot : il nous répétait à longueur de journée qu'on était les meilleurs", raconte Patrick Berton, second de Loiseau à partir de 1982 et son successeur aujourd'hui. Perfectionniste, charismatique, le maître de Saulieu mène tambour battant sa petite révolution culinaire. Son obsession du produit, sa règle du "pas plus de trois saveurs dans l'assiette", ses sauces sans farine et ses déglaçages à l'eau lui valent, en 1991, de décrocher le Graal.  

Grâce au guide rouge, le monde entier sait désormais que ses jambonnettes de grenouille à la purée d'ail et au jus de persil valent le voyage.  

 

Ce nouveau statut de star en tablier suscite aussi des jalousies. "Beaucoup de chefs le méprisaient, témoigne Périco Légasse, critique gastronomique à Marianne. On le surnommait "Cui-Cui" en référence à son nom, on le prenait pour un simplet, et ses confrères bourguignons trouvaient qu'il prenait un peu trop de place dans la région!"  

 

Certains prétendent même que Loiseau aurait gagné sa récompense grâce à François Mitterrand. Le président socialiste, qui s'attablait deux ou trois fois par an chez son ami de droite, serait intervenu auprès de sa compagne Anne Pingeot, cousine de François Michelin, le patron de Bibendum. Et que n'entend-on pas quand Mitterrand remet à Loiseau la Légion d'honneur, en 1995...  

Trop occupé à filer sa légende étoilée, le "Monsieur 100.000 volts de la gastronomie" ne prête pas attention aux ragots. Ses chroniques dominicales sur RTL enflamment les foyers, ses livres de recettes s'arrachent en librairie. Sa notoriété internationale lui vaut la Une du New York Times, en 1995, et la visite en hélicoptère de Robert De Niro.  

 

Celui qui s'est toujours défini comme un "aubergiste" verse dans la folie des grandeurs. Travaux pharaoniques, spa et piscine dans son Relais & Châteaux de Saulieu, trois bistrots à Paris...  

 

Avec sa femme, il bâtit un petit empire à coups de millions, et l'introduit même en Bourse en 1998, au second marché, pour lever de nouveaux fonds. Une première mondiale pour un chef triplement étoilé. Loiseau exulte devant le Tout-Paris, qui défile à Saulieu. "Bernard était shooté au succès", explique Christophe Dechavanne, un habitué qui le recevait souvent dans ses émissions. En veine de confidences, le chef confia un jour à son ami présentateur: "Avec toutes mes dettes, je ne peux pas perdre mes étoiles. J'ai une épée de Damoclès au-dessus de la tête!"  

Les derniers temps, le chef répétait en boucle: perdre une étoile au Michelin, c'est dire adieu à 40% de son chiffre d'affaires. Or, quand on a tant investi d'argent... Deux semaines avant le drame, alors qu'il vient d'éteindre la télévision, il lâche un soir à sa femme, d'un air détaché : "Je crois que je vais me suicider." "Ceux qui le disent ne le font pas", se rassurait-elle. "D'autant, précise-t-elle aujourd'hui, qu'il venait d'apprendre, lors de la conférence de presse du Michelin, qu'il conservait son étoile dans l'édition 2003."  

Aujourd'hui, le Relais Bernard Loiseau est à l'équilibre financier grâce à Dominique Loiseau, qui a pris la succession de son mari. Et pourtant, le fantôme du grand chef s'agite toujours en coulisse, comme jadis lorsque l'homme s'enflammait devant les fourneaux. La façade saumon arbore toujours son nom - sa marque ! - en grosses lettres capitales. Dans la boutique, le moindre pot de confiture porte ses initiales entrelacées.  

Même à la table du restaurant 3 étoiles, ses mythiques grenouilles semblent coasser son nom et son éternelle rengaine : "Le produit! Rien que le produit!" A 1 kilomètre de là, au cimetière de Saulieu, la tombe de Bernard Loiseau est à son image: simple, en pierre de Bourgogne, fleurie de buis et de chrysanthèmes. Ornée aussi de curiosités: un poivrier ou une corne de cerf, grigris laissés par des anonymes sous la photo-portrait du chef au faîte de sa gloire. Tout sourire.  

Par F.-R.Gaudry 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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8 août 2014 5 08 /08 /août /2014 09:35
Beaune et ses Hospices
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Beaune et ses Hospices

Nous y fûmes le mercredi 21 mai vers 10h15 2014, après une route difficille à cause de ma Macula à l'oeil droit. Les marquages de l'autoroute se confondaient et venaient à ma rencontre à toute allure. Epuisant...!!! Et dangereux

Les Hospices une merveille. 15 euros d'entrée pour nous deux. Obligés de laisser Canaille dans la voiture à 10 minutes de l'Hospice et de la Place des Halles où nous avons mangé ensuite au Pavillon Baltar

Dans l'après-midi nous reparrtirons pour le Pont d'Ouche (Canal de Bourgogne) et visiterons Châteauneuf-en-Auxois, puis Commarin pour aller voir la maison d'Henri Vincenot. En arrivant dans le village désert, nous demandons à un habitant qui est sur son seuil. Je dis à Danielle "Tu vas voir celui-là, il saura" Et en effet, il l'a connu et nous pilotera jusqu'à la maison de Vincenot. Nous apprendrons qu'il est le Maire de Commarin et s'appelle Michel Raffeau. Un ex-compagnon de François Mitterrand. Nous échangeons nos coordonnées car il se fait tard et nous devons rentrer à Semur

Beaune est une commune française située dans le département de la Côte-d'Or et la région Bourgogne. Située à 45 kilomètres au sud de Dijon et 150 km au nord de Lyon, elle est la sous-préfecture de l'arrondissement de Beaune. Seshabitants sont appelés les Beaunois.

En 2007, la population de Beaune intra-muros était de 22 012 habitants1, ce qui en fait la 2e commune de Côte-d'Or. Lacommunauté d'agglomération beaunoise, créée le 1er janvier 2007 et nommée le « Beaune, Côte et Sud », compte quant à elle 52 741 habitants.

Il s'agit également de la 8e ville de Bourgogne, derrière la capitale et chef-lieu régionale DijonChalon-sur-SaôneNevers,AuxerreMâconSens (Yonne)Le Creusot et devant Montceau-les-Mines.

Héritière d'un riche patrimoine historique et architectural, siège de nombre de maisons de négoce, Beaune peut être considérée comme la capitale des vins de Bourgogne.

Elle est une Ville fleurie récompensée de quatre fleurs et de la distinction Grand Prix National. Médaille d’Or au concours européen de l’Entente Florale en 2006.

 

 

 

Localisation
Voir l’image vierge
Géolocalisation de Beaune en Bourgogne

Beaune est la sous-préfecture de l'arrondissement de Beaune, l'un des trois arrondissements de la Côte-d'Or. La commune se situe sur la Côte des Vins de Bourgogne aussi nommée Route des Grands Crus (qui s'étend de Dijon à Beaune pour sa partie côte-d'orienne).

Beaune est bordée au sud par le cours d'eau de la Bouzaise, qui prend sa source dans l'agglomération. Sur le flanc ouest de la commune se trouve la côte de vignobles qui donne son nom au département. Elle se situe à 45 kilomètres au sud-sud-ouest de Dijon, et 150 au nord de Lyon.

Beaune et ses Hospices
Beaune et ses Hospices
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Histoire

La charte des privilèges de Beaune : 1203

La charte de franchise de la commune de Beaune confère à ses habitants droits et privilèges. Eudes IIIduc de Bourgogne, permet à Beaune d’exister en tant qu’institution autonome dès 1203 sur le modèle de Dijon. Cette charte est conservée aux Archives municipales de Beaune.

Fondation des Hospices de Beaune en 1443

En 1422Nicolas Rolin fut nommé chancelier de Philippe le Bonduc de Bourgogne. Il fut très lié à Jean sans Peur, qui fut le parrain de son troisième fils. Veuf, il épouse en 1421Guigone de Salins issue de la noblesse comtoise, avec qui il fonde les Hospices de Beaune, en 1443, où il crée en 1452 un nouvel ordre religieux : les sœurs hospitalières de Beaune. C'est lui qui commande le polyptyque du Jugement dernier au peintre flamand Rogier van der Weyden, pour les hospices.

Révolte de Beaune et ralliement à Marie de Bourgogne en 1477

Les États de Bourgogne reconnaissent Louis XI comme souverain le 29 janvier 1477, à la mort deCharles le Téméraire. Avec l'occupation de la Bourgogne par l’armée royale conduite par Jean IV de ChalonGeorges de la Trémoille et Charles d’Amboise, Beaune se rallie à Marie de Bourgogne, contre le roi de France Louis XI. Les révoltes de Beaune ainsi que Semur-en-Auxois et Châtillon-sur-Seine sont rapidement étouffées. Cependant, le roi confirme finalement les privilèges de la ville par ses lettres patentes en octobre 14785.

Les guerres de Religion
Le grand hiver de 1709

De fortes pluies s’abattent sur l’été 1708 et nuisent à la récolte annuelle, et le 2 janvier 1709 lorsque la pluie se met à tomber, immédiatement suivie d’un vent glacial : un hiver exceptionnel commence. Le vent qui souffle jusqu’au 25 janvier, sans que la neige ne soit venue protéger les cultures, anéantit les semailles et les arbres fruitiers, altère les vignes et gèle les cours d’eau. La Bouzaise est gelée en deux heures. Même le vin tourne en glace dans les bouteilles et les tonneaux. Les oiseaux et les volailles ne survivent pas à ce froid polaire. Pour sauver les vagabonds, les voyageurs et les indigents, des feux publics sont allumés. Après une courte période de répit accompagnée par la pluie, la neige tombe à partir du début du mois de février, et lorsque celle-ci fond les rivières débordent et inondent la campagne. Le soleil apparaît au mois d’avril, redonnant vie aux champs, et apportant de la chaleur aux habitants, mais une pluie verglaçante vient détruire les semences jusqu’aux racines.

Les conséquences de ce Grand Hiver sont désastreuses pour la population. Les habitants s’attendent à une grande famine, ce qui crée un sentiment général de panique. On craint les accapareurs, on s’oppose à libre circulation des blés. Pour calmer les tensions, le conseil municipal décide de bloquer toutes les provisions de blé et de les recenser pour mieux les gérer et les distribuer. Mais des émeutes ont lieu à Pommard où les habitants s’opposent à la réquisition de leur stock, alors que Beaune se constitue une réserve, alors que les récoltes de blés et les vendanges sont quasi inexistantes en 1709.

Beaune, sous-préfecture de la Côte-d’Or en 1790

Le département de la Côte-d’Or a été créé le 4 mars 1790 par l'Assemblée constituante à partir de l'ancienne province de Bourgogne.

Occupation de Beaune par l'armée autrichienne en 1814

En février 1814, 6000 hommes sont à Beaune sous les ordres du baron de Scheither qui conduit les opérations dans le Sud-Est de la France, pour prendre Chalon-sur-Saôneaux troupes de Napoléon, pendant la campagne de France de 1814, où Napoléon tente d'empêcher l'invasion de la France par la Sixième Coalition10.

Création de l'École pratique d'Agriculture et de Viticulture, la "Viti" en 1884

En 1881, la commission des Hospices de Beaune met en place un projet pour transformer son école horticole en école de viticulture. Le projet soutenu par la municipalité et le département voit le jour en 1884 comme l'École pratique d'Agriculture et de Viticulture de Beaune. C'est le député Sadi Carnot qui intervient auprès du ministre de l'agriculture, en mars 1884, pour faire de ce projet, une priorité nationale et l'arrêté de création paraît le 25 octobre. L'école est destinée à former des chefs de culture et une instruction professionnelle aux fils de viticulteurs. L'entrée de l'école se fait alors sur concours, et accueille 30 élèves la première année, pour un cycle de 3 ans d'études. En 1962, avec la transformation de l'enseignement agricole, "la Viti", devint un lycée agricole : le Lycée viticole de Beaune.

L'hôpital militaire américain de 1918-1919
  • Lors de la Première Guerre mondiale, Beaune devient l'une des bases arrière du corps expéditionnaire américain (A.E.F.) et de ses 2 millions d'hommes en France. En 1918, l'hôpital militaire américain est construit aux portes de la ville avec 20 000 lits il sera l'un des plus importants en Europe.
A.E.F. University of Beaune en 1919
  • L'hôpital sera transformé après l'Armistice en Université américaine, par l'A.E.F. pour former les soldats qui ne peuvent pas rentrer immédiatement aux États-Unis, dans les forces d'occupation de l'Allemagne. L'"A.E.F. University of Beaune" ouvre de février à juin 1919 avec 15 000 militaires étudiants américains qui y suivent une formation et sa faculté de 600 enseignants et personnels. L'A.E.F. University de Beaune avait un collège d'agriculture avec 2500 étudiants dans une ferme de 13 hectares a Allerey, et une branche de 1 000 étudiants, dans un collège d'art et d'architecture situé au château de Bellevue près de Versailles. Près de 30 000 ouvrages furent rassemblés dans sa bibliothèque et seront ensuite donnés à la bibliothèque municipale de Beaune. L'université fut dirigée par John Erskine, professeur d'anglais à l'université Columbia deNew York, qui fut chargé de l'organisation de cette université militaire avec le colonel Ira Reeves.
Libération de Beaune en 1944
Beaune et ses Hospices
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Les Hospices de Beaune ou Hôtel-Dieu de Beaune est un Hôtel-Dieu / Hospices de style gothique flamboyant avec toitureen tuile vernissée de Bourgogne, fondé au xve siècle par le chancelier des ducs de Bourgogne Nicolas Rolin et son épouse Guigone de Salins, à Beaune en Côte-d'Or en Bourgogne. Il est célèbre, tant par son architecture traditionnelle bourguignonne que par son prestigieux domaine viticole bourguignon dont la production est vendue aux enchères pour financer son fonctionnement, sous le nom de vente des hospices de Beaune. Actif jusque dans les années 1960, classé aux monuments historiques depuis 1862, il est à ce jour un musée de la médecine et expose entre autres le polyptyque Le Jugement dernier deRogier van der Weyden.

 

Historique

En 1443, à la fin de la guerre de Cent Ans, après avoir hésité entre Autun et BeauneNicolas Rolin, richissime chancelier du duc Philippe III de Bourgogne (Philippe le Bon, souverain de l'État bourguignon), et son épouse Guigone de Salins fondent cetHôtel-Dieu richement doté, proche de la collégiale Notre-Dame de Beaune du xiie siècle, et de l'Hôtel des ducs de Bourgogne de Beaune du xive siècle (siège du Parlement de Bourgogne).

Beaune est choisie pour son important taux de passage et de par son absence de grande fondation religieuse. L'influence flamande se fait ressentir dans cette importante cité de l'État bourguignon qui s’étend alors jusqu'aux Pays-Bas bourguignons.

« Moi, Nicolas Rolin, chevalier, citoyen d’Autun, seigneur d’Authume et chancelier de Bourgogne, en ce jour de dimanche, le 4 du mois d’août, en l’an de Seigneur 1443 ... dans l’intérêt de mon salut, désireux d’échanger contre des biens célestes, les biens temporels ... je fonde, et dote irrévocablement en la ville de Beaune, un hôpital pour les pauvres malades, avec une chapelle, en l’honneur de Dieu et de sa glorieuse mère ... »

Le 1er janvier 1452, ce « Palais pour les pôvres malades » accueille ses premiers patients : vieillards, infirmes, orphelins, malades, parturientes, indigents, fréquentent l'institution gratuitement du Moyen Âge au xxe siècle.

En 1459 Nicolas Rolin obtient la création de l'ordre des Sœurs Hospitalières de Beaune dont la règle associe vie monastique et soins aux pauvres et aux malades.

Description

La façade extérieure, relativement austère, contraste avec la richesse de la décoration de la cour centrale avec ses toits en tuile vernissée de Bourgogne et celle de l'intérieur de l'édifice.

Cour intérieure

De forme rectangulaire, elle comporte un puits à eau en ferronnerie gothique. Elle donne vue sur les différents bâtiments aux toits en tuile vernissée de Bourgogne, technique probablement originaire d'Europe centrale, mais qui est devenue caractéristique des monuments bourguignons (la grande salle est couverte de simples ardoises).

Ces tuiles ont quatre couleurs (rouge, brun, jaune et vert) formant des motifs d'entrelacs géométriques. Elles ont été reconstruites entre 1902 et 1907 par Sauvageot qui a recréé des motifs personnels, les dessins originaux ayant été perdus. Les parties Nord, Est et Ouest comprennent deux étages à galerie, avec colonnettes de pierre au rez-de-chaussée et de bois au premier, permettant le passage à l'abri des sœurs soignantes. De nombreuses lucarnes arborent des décorations sculptées en bois et en ferronnerie.

Chapelle

Elle fait partie intégrante de la salle des « pôvres » et était décorée, à l'origine du polyptyque du jugement dernier, attribué au peintre flamand Rogier van der Weyden,(Roger de la Pasture originaire de Tournai-Belgique) fermé en semaine et ouvert pour les dimanches et fêtes solennelles. Guigone de Salins y repose. Un jubé en bois sépare, depuis la restauration des bâtiments, chapelle et salle des malades.

Grande salle « des pôvres »

De dimensions imposantes (près de 50 m de long, 14 m de large et 16 m de haut), elle est couverte d'une charpente monumentale apparente et peinte, en forme de carène de bateau (renversée). Les poutres traversières sortent de la gueule de dragons multicolores qui évoquent les monstres de l'enfer. De petites têtes sculptées, représentant des caricatures des bourgeois beaunois dont les visages sont accompagnés de tête d'animaux qui symbolisent leurs défauts respectifs, rythment les travées. Le carrelage comprend le monogramme de Rolin et sa devise : « Seulle * ». Ce mot accompagné de l'étoile signifie que sa femme, Guigone de Salins est la seule dame de ses pensées.

La salle est occupée par deux rangées de lits à rideaux bordant les murs sud et nord, la place centrale étant réservée aux tables et aux bancs pour les repas. Le mobilier a été reconstitué en 1875 par le gendre de l'architecte Eugène Viollet-le-Duc. Deux patients pouvaient se coucher sur chaque lit. Derrière chaque lit un coffre permettait de ranger les vêtements des malades. Un couloir comporte une banquette équipée de chaises d'aisance court le long du mur derrière les rideaux.

Salle Sainte-Anne

Située à l'ouest, au contact de la salle des « pôvres ». Elle ne comprenait que quatre lits.

Salle Saint-Hugues

Voisine de la dernière, elle a été créée en 1645 et comprend quelques lits destinés à des malades plus aisés. Elle est remarquable par ses peintures murales d'Isaac Moillonreprésentant différents miracles du Christ ainsi que saint Hughes, en évêque et chartreux.

Il est aussi représenté sur le retable de l'autel, ressuscitant des enfants morts de la peste. Cette salle de malades a été réaménagée dans son décor du xviie siècle.

Salle Saint-Louis

Dédiée au roi Saint Louis, elle ferme la cour à l'est et a été construite en 1661 à l'emplacement d'une grange. Cette pièce contient aussi de beaux coffres gothiques, une fontaine et deux séries de tapisseries du xvie siècle, dont l'une tissée à Tournai raconte en sept épisodes la parabole du Fils Prodigue et l'autre provenant de Bruxelles évoque l'histoire de Jacob.

Salle Saint-Nicolas

Située au nord-ouest de la cour, elle était destinée aux malades les plus graves et contenait 12 lits. Elle sert actuellement de salle d'exposition sur l'histoire des Hospices et de son vignoble. Un pavage de verre permet de voir couler la Bouzaise qui servait à l'évacuation des eaux usées.

Salle Polyptyque du Jugement Dernier

Les Hospices de Beaune abritent une œuvre remarquable, peinte au xve siècle, le polyptyque du Jugement dernier du peintre flamand Rogier van der Weydenpolyptyque à volets mobiles rectangulaires, composé à l'origine de neuf panneaux de chêne à fil vertical peints, dont six sur les deux faces initialement exposé dans la chapelle des « pôvres » malades.

Probablement réalisé entre 1446 et 1452, ce retable a d'abord été attribué à Jan van Eyck en 1836 avant d'être attribué à Rogier van der Weyden en 1843. Scié sur toute l'épaisseur des panneaux, l'envers et l'endroit (correspondants aux positions ouverte et fermée) sont exposés conjointement dans une même salle climatisée.

Apothicairerie (pharmacie)

Elle comprend deux petites pièces avec ses étagères de flacons et de fioles. La première salle présente un mortier en bronze doté d'un arc accroché au pilon permettant d'alléger son poids et ainsi de faciliter le travail des apothicaires lors de la préparation des remèdes.

Dans la deuxième salle, les étagères présentent une collection de 130 pots de faïence datés de 1782 dans lesquels étaient conservés les onguents, huiles, pilules et sirops ...

Cuisine

Dotée d'une vaste cheminée à deux foyers, elle est meublée de différents éléments dont un tourne-broche automatisé datant de 1698, animé par un petit automate en costume traditionnel appelé « Messire Bertrand » qui semble tourner la manivelle en veillant aux activités de la cuisine.

La cuisine est aujourd'hui présentée comme elle était au début du xixe siècle avec son grand fourneau muni de deux robinets d'eau chaude appelés « cols de cygne ». Une sainte Marthe en bois polychrome veille sur la pièce, encadrée de bassines de cuivre.

Anciennes caves

Une ancienne cave à vin voûtée médiévale de plus de 300 m est construite sous les Hospices de Beaune. La réserve particulière de vin des Hospices y est conservée. Cette cave est ouverte à la visite publique uniquement durant la vente des hospices de Beaune.

Vignoble et vente de charité des vins des hospices

 

Les Hospices de Beaune sont propriétaires d'un domaine viticole bourguignon grâce à des dons et des héritages de riches seigneurs bourguignons du Moyen Âge depuis 1471 et à cinq siècles de gestion du patrimoine. Il comporte actuellement près de 60 hectares situés notamment dans les côte de Beaune et dans les côte de Nuits dont la plupart des parcelles sont situées dans des zones d'appellation premiers crus et grands crus d'exceptions. Les quarante-et-une cuvées de prestige obtenues sont vendues depuis 1794 sous forme d'enchères traditionnelles de charité

 « à la bougie », le troisième dimanche de novembre sous le nom de vente des hospices de Beaune. Le résultat des ventes, qui se situe entre 1,8 et 5,2 millions d'euros pour les meilleures années ainsi que les dons, est, depuis cinq siècles, consacré entièrement aux fonctionnements charitable et religieux des anciens hospices et des nouvelles institutions hospitalières civiles et laïques.

À cette occasion, les élèves de l'école hôtelière internationale Savoie-Léman de Thonon-les-Bains, se chargent du service de plus de 500 convives, depuis 1955.

Les Hospices de Beaune, devenus aujourd'hui musée, ont été modernisés avec les Hospices civils de Beaune qui emploient à ce jour 700 salariés et financent :

  • Le centre hospitalier Philippe Le Bon de court séjour de Beaune, ouvert en 1971
  • Le Centre Nicolas Rolin de long et moyen séjour
  • Deux structures d'hébergement pour personnes âgées dépendantes : l'Hôtel-Dieu et la Charité
Beaune et ses Hospices
Beaune et ses Hospices
Beaune et ses Hospices
Beaune et ses Hospices
Beaune et ses Hospices
Beaune et ses Hospices
Beaune et ses Hospices
Beaune et ses Hospices
Beaune et ses Hospices
Beaune et ses Hospices
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Beaune et ses Hospices
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5 août 2014 2 05 /08 /août /2014 19:19

Vézelay est une commune française située dans le département de l'Yonne en région Bourgogne. Elle est un chef-lieu de canton de l'arrondissement d'Avallon. Elle est renommée en raison de la Basilique Sainte-Marie-Madeleine et de la colline classées au patrimoine mondial de l'humanité. Elle est le point de départ de l'une des principales voie de pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle, la Via Lemovicensis.

Nous y débarquons ce jeudi 22 mai 2014, après avoir visité Avallon. Montée très ardue de la grand'rue, visite de 'Abbaye et de ses alentours, un apéro sur la place face à l a Basilique, redescente de la rue, où notre chienne Canaille rencontre son 1er sanglier, , repas dans les bas de la rue principale au Restaurant "Le Bougainville" où nous mangeons, seuls en dépit de la foule  environnante et enfin la visite du Musée Zervos (2e série de photos ci-dessous)

VEZELAY en Bourgogne
VEZELAY en Bourgogne
VEZELAY en Bourgogne
VEZELAY en Bourgogne
VEZELAY en Bourgogne
VEZELAY en Bourgogne
VEZELAY en Bourgogne
VEZELAY en Bourgogne
VEZELAY en Bourgogne
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VEZELAY en Bourgogne
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VEZELAY en Bourgogne
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Géographie

Situation

La ville est située sur une haute colline. Celle-ci a valu à Vézelay d'être renommée Vézelay-la-Montagne en 1793, pendant la révolution. La raison en est simple : seul le côté ouest est facilement accessible, les versants sud, nord et est étant plus abrupts. La rue principale suit la ligne de crête de cette colline et permet de rejoindre l'église abbatiale située sur le point culminant. Vézelay domine la vallée de la Cure qui a longtemps été la voie de navigation principale de la région et la frontière entre le Nivernais et la Bourgogne.

Vézelay est distante de 15 km d'Avallon et de 45 km d'Auxerre.

De grands écrivains du xxe siècle, comme Romain RollandGeorges Bataille ou Jules Roy, ont habités sur la « colline inspirée ».

La montée de la Grand'Rue jusqu'à la Basilique Sainte-Madeleine, puis la redescente, notre chienne Canaille flirtant avec un sanglier et un autre chien, le resto Le Bougainville et le Musée Zervos
La montée de la Grand'Rue jusqu'à la Basilique Sainte-Madeleine, puis la redescente, notre chienne Canaille flirtant avec un sanglier et un autre chien, le resto Le Bougainville et le Musée Zervos
La montée de la Grand'Rue jusqu'à la Basilique Sainte-Madeleine, puis la redescente, notre chienne Canaille flirtant avec un sanglier et un autre chien, le resto Le Bougainville et le Musée Zervos
La montée de la Grand'Rue jusqu'à la Basilique Sainte-Madeleine, puis la redescente, notre chienne Canaille flirtant avec un sanglier et un autre chien, le resto Le Bougainville et le Musée Zervos
La montée de la Grand'Rue jusqu'à la Basilique Sainte-Madeleine, puis la redescente, notre chienne Canaille flirtant avec un sanglier et un autre chien, le resto Le Bougainville et le Musée Zervos
La montée de la Grand'Rue jusqu'à la Basilique Sainte-Madeleine, puis la redescente, notre chienne Canaille flirtant avec un sanglier et un autre chien, le resto Le Bougainville et le Musée Zervos
La montée de la Grand'Rue jusqu'à la Basilique Sainte-Madeleine, puis la redescente, notre chienne Canaille flirtant avec un sanglier et un autre chien, le resto Le Bougainville et le Musée Zervos
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La montée de la Grand'Rue jusqu'à la Basilique Sainte-Madeleine, puis la redescente, notre chienne Canaille flirtant avec un sanglier et un autre chien, le resto Le Bougainville et le Musée Zervos

La montée de la Grand'Rue jusqu'à la Basilique Sainte-Madeleine, puis la redescente, notre chienne Canaille flirtant avec un sanglier et un autre chien, le resto Le Bougainville et le Musée Zervos

Géologie

« La montagne sur laquelle est bâti Vézelay appartient tout entière aux différentes assises de la Grande-Oolithe. Vers la base, du côté de Saint-Père, se montrent encore quelques-unes des couches du lias et au-dessus les calcaires de l'oolite inférieure avec débris de pentacrinites et radioles de Cidaris Courtaudina, mais cet ensemble est promptement recouvert par les calcaires oolithiques subschistoïdes plus ou moins marneux de la grande oolite, que caractérisent les pholadomyes, les panopées, les mytilus, lesammonites. Du côté opposé, en descendant la route de Vézelay à Clamecy, la succession des couches oolitiques est plus apparente encore. Sous les calcaires compacts et résistants qui constituent le sommet de la montagne, on voit se développer des calcaires argileux très riches en Pholadomyes et qui renferment abondamment le Pholadomya Vezelayi. Au pied de la montagne, d'anciennes carrières aujourd'hui abandonnées, ont été exploitées dans la partie inférieure de cette assise. Les couches sont plus compactes, moins marneuses ; les pholadomyes n'apparaissent pas encore ; les fossiles, assez rares, se bornent à quelques Ammonites. »
La toponymie des bois environnants dévoile un sous-sol riche en minerai de fer : bois des Ferrières, bois du Fourneau.

Hydrographie

Les eaux de pluie étaient « soigneusement recueillies dans trois grandes citernes publiques, deux réservoirs et un grand nombre de citernes particulières ». Les constructions les plus grandes sont au sein de l'abbaye, à la hauteur de l'ancien préau du cloître ; l'une d'entre elles a 16,85 m de longueur, 6,30 m de largeur et 3,60 m de profondeur. Des piliers en pierre carrée soutiennent des voûtes d'arêtes en moellons. Elle recueille les eaux pluviales des toitures plates de l'église et autrefois de tous les bâtiments du monastère.

Démographie

En 2011, la commune comptait 433 habitants. L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du xxie siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans, contrairement aux autres communes qui ont une enquête par sondage chaque année

 
 
 
VEZELAY en Bourgogne

Histoire

Vue aérienne du village de Vézelay (Yonne)

L'établissement humain sur la colline de Vézelay est très antérieur à l'abbaye bénédictine. On a découvert en 2012 un mur carolingien sous le cloître de Vézelay. Des sarcophages mérovingiens ont été retrouvés dans le sous-sol de l'église Saint-Pierre, et sous l'un d'eux un sarcophage plus ancien. Du matériel gallo-romain trouvé sur la colline montre un centre d'activité économique (marché), un refuge et probablement un lieu de pèlerinage. Par ailleurs le site de Saint-Père, au pied de la colline, a été occupé par un important domaine gallo-romain avec plusieurs sanctuaires, et les sources des Fontaines Salées proches l'ont été depuis 2200 à 2300 avant J.C.

Vers 858Girart de Roussillon choisira d‘assurer la pérennité de ses possessions en les transformant en deux communautés bénédictines, respectivement masculine et féminine : Pothières et Vézelay. Il fonde ainsi un monastère de femmes à l'emplacement actuel de Saint-Père. Il possède une villa, entourée de grands domaines. Le finage dans lequel les habitations se trouvent porte le nom de Vezeliacus qui deviendra Vizeliac puis Vézelay.

L‘existence et l‘organisation de ce Vézelay primitif n‘aura toutefois qu‘une faible postérité puisqu‘elle s‘interrompt brutalement environ dix ans plus tard, entre 871 et 877, lorsque les Normands poussent les moniales à la fuite. Girard demande alors leur remplacement par une communauté d‘hommes. L’abbaye est alors transférée sur la colline et des moines bénédictins remplacent les moniales. La position du monastère attira nombre de familles afin de profiter de la protection des murs du nouvel établissement. Celui-ci est dédié à la Vierge et aux apôtres saint Pierre et saint Paul. Son statut est assez particulier car elle a été affiliée à Cluny qui a bénéficié d'une exemption jusqu'en 1744 : « moyennant la redevance annuelle d'une livre d'argent, qu'elle payait au Saint-Siège, elle fut autorisée à ne reconnaître ni chef d'ordre, ni évêque diocésain, ni prince, ni seigneur quelconque. Elle forme une espèce de république théocratique, détachée d'abord de la monarchiecarolingienne, ensuite de la féodalité française, et ne conservant, ni avec l'une ni avec l'autre, aucun lien, aucun rapport de subordination. » Eudes, premier abbé, est mentionné en 897.

Certains auteurs affirment qu'en 882 le moine Badilon aurait apporté de Saint-Maximin-la-Sainte-Baume à Vézelay, des reliques de Marie-Madeleine. Par contre, Eudes, premier abbé, est mentionné en 897.

La grandeur de l'abbaye de Vézelay

Élu en 1037, l'abbé Geoffroy réforme l'abbaye et convainc ses contemporains que l'abbaye possède les restes de Marie-Madeleine : d'où pèlerinages, donc offrandes et donations.

Entre les années 1050 et 1250, Vézelay fut le plus grand sanctuaire magdalénien d‘Europe occidentale. Ceci profita naturellement aux habitants et le village devint une petite ville. « De là, chez eux, un esprit d'indépendance que le despotisme monastique irrita, et qui bientôt se manifesta par des révoltes sanglantes, des luttes opiniâtres ». Il faudra attendre une bulle pontificale pour que Madeleine devienne officiellement la patronne de l'abbaye (1050). Une telle prospérité attira Cluny : celle-ci soumit Vézelay et lui imposa l'abbé clunisien Artaud.

En 1060, Vézelay obtient le droit de commune

En 1096Urbain II prêche la première croisade ; la construction de l’abbatiale est décidée. Elle est consacrée en 1104. L'impôt établi pour réaliser cette entreprise avait exaspéré les habitants qui se révoltèrent : l'abbé Artaud fut assassiné en 1106. Après bien des vicissitudes (révoltes, conflits seigneuriaux, incendie de 1120), le narthex ou église des Pèlerins pénitents fut construit : il ne sera dédicacé qu'en 1132). En 1137 l’abbé Albéric signa avec les habitants une charte qui définissait les droits de l'abbaye et des bourgeois : acte de sagesse qui fut loué en termes élogieux par Saint Bernard.

 

En 1146 la réputation de Vézelay est telle que Bernard de Clairvaux y prêche la deuxième croisade. Le lieu du prêche sera transformé en église commémorative : il en reste quelques débris connus sous le nom de la Cordelle.

 

L'abbé Ponce de Montbossier rétablit temporairement l'abbaye dans ses privilèges anciens d'indépendance (« pote, potestas Vezeliacensis »). Les abbés reçoivent du Vatican d'énormes prérogatives : le droit de porter la mitre, la crosse, l'anneau et les sandales La ville obtient des institutionscommunales en 1152, qui lui sont retirées dès 1155 par Louis VII le Jeune. Après la révolte de 1167, les habitants obtiennent des moines une charte écrite qui leur garantit des libertés enviables dans la région (« libertas Vezeliacensis  »).

 

En 1190Philippe Auguste et Richard Cœur de Lion s'y donnent rendez-vous pour la troisième croisade. Le chœur de l'église romane est reconstruit en plus vaste. L'abbé Hugues, homme corrompu, dilapide les richesse de l'abbaye et sera destitué en 1207. Le déclin de l'abbaye commence, coïncidant en cela avec le déclin des ordres monastiques et celui des bénédictins en particulier.

Le déclin de l'abbaye et la fin du pèlerinage

Si vers 1215 l'abbatiale est achevée, les conflits avec les comtes de Nevers reprennent. Les différents papes et les rois de France ne pourront rien pour protéger la communauté religieuse. La protection des reliques de la Madeleine semble peu efficace, et les pèlerins se détournent de cette ville agitée par tant de conflits (soulèvement de 1250). Le papeClément IV lance une enquête pour comprendre les raisons d'une telle déchéance et ordonne une vérification solennelle des reliques de la Madeleine. Le roi saint Louis s'est associé à la cérémonie (24 avril 1267). Mais en 1279 le pape proclame que le corps retrouvé à Saint-Maximin-la-Sainte-Baume est bien le corps de Marie Madeleine. Les pèlerins se détournent de Vézelay et la prospérité aussi : d'ailleurs l'apport, fête de Vézelay, change de date et se célèbre le jour de la Quasimodo.

En 1280 une ordonnance signée de Philippe le Hardi proclame le rattachement plus ou moins complet de Vézelay au domaine royal. Le pape Martin IV approuve le décret. L’ordonnance de 1312 de Philippe le Bel confirme que ville et abbaye sont une dépendance ordinaire du domaine royal. Les habitants ont compris que cette autorité leur permettait de contenir l'omnipotence abbatiale et d'échapper aux brutalités de seigneurs féodaux. Vézelay entre dans le cercle restreint des bonnes villes du royaume (il n'y en avait alors que 16).

Vézelay dans la guerre de Cent Ans

Le 27 juillet 1421, les troupes du duc de BourgognePhilippe Le Bon attendent l'armée de secours à Vézelay. Elles font leur jonction avec les contingents anglais du roi Henri V, commandées par son frère, le duc de Bedford, Jean de Lancastre. Les deux armées rassemblent 12,000 hommes et se réunissent pour contrer les forces du Dauphin Charles àLa Charité-sur-Loire7.

L'abbé Hugues de Maison-Comte, conseiller de Charles V est reconnu pour son équité dans ses rapports avec les habitants de Vézelay, (1353-1383), et l'abbé Alexandre, conseiller de Philippe Le Bon pour son rôle diplomatique. Il exhorte les Vézeliens à quitter la ligue anglo-bourguignonne, et contribue au rapprochement entre Philippe le Bon etCharles VII et provoque la réunion du concile de Bâle en 1431. Il participe enfin à l'élaboration de la Pragmatique Sanction de Bourges en 1438.

Louis XI ne tolère pas que les abbés soient liés au duc de Bourgogne, Charles le Téméraire. Afin de s'assurer d'une place forte il impose brutalement un de ses courtisans Pierre de Balzac.

En 1538, une bulle accorde ce que les moines demandent depuis longtemps : à savoir la sécularisation. L'abbaye devient une simple collégiale, un chapitre de chanoines remplace les moines bénédictins et surtout le domaine est mis entre les mains d'abbés commendatairesFrançois Ier essaie en vain d'obtenir que Vézelay devienne un évêché. La bulle de 1541 ne sera enregistrée par le Parlement de Paris qu'en 1653. Elle ne laisse au chapitre que des revenus insuffisants et favorise les abbés commendataires.

Vézelay dans les guerres de religion

Lors des guerres de religion elle passe au gré de ses abbés, de place forte des Réformés à citadelle de la Ligue. L'influence de Théodore de Bèze, l'abbaye en pleine décadence, font de Vézelay une des premières villes de la région acquise au protestantisme. En mars 1569, la ville est prise par les troupes protestantes des capitaines Sarrasin et Blosset soucieuses de gagner une belle position militaire.

La ville est bientôt assiégée par les armées de Charles IX commandées par Louis Prévost de Sansac. La cavalerie est lancée sur Vézelay le 6 octobre, mais les capitaines retranchés dans la ville se défendent très bien en attaquant à leur tour. Les bombardements depuis Asquins et Saint-Père ne donnent rien. Le siège se transforme en blocus pour affamer la ville. La ville ne se rend pas malgré huit mois de siège et de combats intenses, grâce à un ravitaillement de secours de troupes protestantes. Sansac lève le camp, laissant la ville invaincue, le 25 février 15708.

Au traité de Saint-Germain (1570) Vézelay est l'une des deux villes du gouvernement de Champagne à autoriser les protestants à exercer librement leur culte.

En 1594Edme de Rochefort, sieur de Pluvault, qui gouverne la ville au nom de la Ligue, livre la place à Henri IV et prend la tête des troupes royalistes pour prendre Avallon.

Le long sommeil

Son successeur Erard de Rochefort s'ingénie à réparer l'église de la Madeleine et ses dépendances, en particulier la chapelle basse : il fait des concessions équitables à la population. Mais les calamités s'abattent de nouveau sur la région avec la nomination de Louis Fouquet frère du surintendant : ce sont des procès interminables, l'abandon du privilège d'échapper à la juridiction de l'ordinaire et enfin les persécutions des protestants et ce bien avant la révocation de l'édit de NantesVauban dans sa Statistique de l'Élection de Vézelay nous montre à quel point de misère et de ruines le pays se trouve confronté.

C'est sous l'abbé Jacques Berthier, prédicateur du roi que le château gaillard est détruit : l'abbé de Cours le trouve trop triste et lui préfère une construction plus au goût de l'époque (1752-1769). À la veille de la Révolution, Vézelay a perdu ses privilèges municipaux, voit sa population diminuer et n'est plus qu'un petit bourg.

Le 6 septembre 1790, les membres du Directoire d'Avallon, agissant en vertu des lois votées par l'Assemblée Constituante, et en exécution des arrêtés spéciaux du Directoire du département, signifièrent aux chanoines que désormais la Madeleine avait cessé d'exister".

Viollet-le-Duc et la réinvention de Vézelay

En août 1834Prosper Mérimée découvre en Bourgogne l'église abbatiale de Vézelay. Immédiatement il alerte le ministre de l'Intérieur sur l'état du monument : "il me reste à parler des dégradations épouvantables qu'a subies cette magnifique église. Les murs sont déjetés, pourris par l'humidité. On a peine à comprendre que la voûte toute crevassée subsiste encore. Lorsque je dessinais dans l'église, j'entendais à chaque instant des petites pierres se détacher et tomber autour de moi… enfin il n'est aucune partie de ce monument qui n'ait besoin de réparations… Si l'on tarde encore à donner des secours à la Madeleine, il faudra bientôt prendre le parti de l'abattre pour éviter des accidents"9.

De 1840 à 1859, la très longue campagne de restauration de l'église abbatiale de Vézelay est dirigée par l'architecte Eugène Viollet-le-Duc, assisté par ses inspecteurs des travaux, François Nicolas Comynet puis d'Émile Amé.

Le renouveau de Vézelay et le mouvement de reconquête catholique

Les autorités ecclésiastiques et administratives locales décident de relancer le pèlerinage de la Sainte-Madeleine.

  • Le 22 juillet 1876, la fête de la Sainte Madeleine est rétablie et Mgr Bernadou, archevêque de Sens, restitue à Vézelay la relique donnée en 1267 au Chapitre cathédrale de Sens par le pape Martin IV et le pèlerinage est rétabli. L'activité de l'abbé Barret, prêtre militant d'une reconquête catholique se heurte aux républicains, qui ne se privent pas de troubler les processions et même de dérober les nouvelles reliques en 1898.
  • En 1919Mgr Chesnelong, archevêque de Sens, nomme le chanoine Marie-Augustin Despiney comme curé doyen et qui va lancer une véritable politique culturelle pour faire connaitre Vézelay pendant 25 ans.
  • En 1920, l'ancienne église abbatiale, paroissiale depuis la Révolution, reçoit le titre de basilique du Vatican, pour signaler son importance historique pour la chrétienté.
Le sauvetage d'enfants juifs 1942-1944

l'école des sœurs de Sainte-Madeleine, aujourd'hui le Centre Sainte-Madeleine, fut l'abri d'une quinzaine d'élèves réfugiées juives entre 1942 et 1944. Elles furent accueillies par la directrice, sœur Léocadie, Marie Arnol (1880-1952), élevée au rang des Justes parmi les Nations par l'état d'Israël en 2006.

Photos de Saint-Père et des Fontaines salées
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Vézelay et le cinéma
Personnalités liées à la commune
Au Moyen Âge
Au xviie siècle
  • Théodore de Bèze (1519-1605), pasteur, écrivain, historien, ambassadeur et théologien protestant, successeur de Jean Calvin à Genève. Il est né au 55, rue Saint-Étienne, fils du bailli de Vézelay.
Au xixe siècle
  • Edme Étienne Borne Desfourneaux (1767-1849), général des armées de la République et de l'Empire.
  • Prosper Mérimée (1803-1870), sa redécouverte de Vézelay, a lancé le programme de sauvegarde et de rénovation de la basilique.
  • Eugène Viollet-le-Duc (1814-1879), architecte, archéologue et écrivain français, a séjourné a de très nombreuses reprises à Vézelay pendant les 19 années qu'ont pris la reconstruction et la restauration de l'église abbatiale de Vézelay entre 1840 et 1859.
Au xxe siècle
Le Musée Zervoz qui fut la maison de Romain Rolland. Son bureau
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Le Musée Zervoz qui fut la maison de Romain Rolland. Son bureau
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Le Musée Zervoz qui fut la maison de Romain Rolland. Son bureau

Le Musée Zervoz qui fut la maison de Romain Rolland. Son bureau

L"ABBAYE SAINTE-MADELEINE

 
  • En 873 l'abbaye de Saint-Père est dévastée par les Normands qui remontent la Seine, l'Yonne et la Cure. Les moines bénédictin s'installent au sommet de la colline de Vézelay, l'abbaye passe sous le vocable de Saint-Pierre.
  • Les premiers conflits entre les abbés de Vézelay et les comtes de Nevers éclatent en 1027. Ces conflits reviennent en 1147, en 1149, en 1152, en 1161. Avec l'appui du comte de Nevers, Landry de Nevers, l'abbé de Cluny, Odilon, intervient à Vézelay pour rétablir l'ordre. Il chasse de l'abbaye de Vézelay l'abbé Hermann. Cette intervention de l'abbé de Cluny intervient à un moment d'affrontement entre Cluny, les évêques et la papauté. L'abbé de Cluny, Odilon, prétextant d'un privilège du pape Grégoire V sur le libre choix du prélat consécrateur avait choisi un autre prélat que l'évêque du diocèse dont relevait Cluny. Les évêques réunis dans un concile à Anse en 1025 rappellent que ce privilège était en violation du canon IV du concile de Chalcédoine qui soumettait les monastères à l'évêque de leur diocèse. Le 26 mars 1027 le pape Jean XIX répond au cours d'un concile réunit à Rome la primauté de l'église romaine, « tête et gond » de toutes les églises de la chrétienté. Il ajoute qu'une traditio avait fait de Cluny la propriété de la seule papauté qui était, de ce fait, placé sous la seule juridiction de l'évêque de Rome. L'acte pontifical du 28 mars 1027 confirme l'exemption clunisienne. Pour justifier l'intervention de Cluny les responsables citent les privilèges apostoliques consacrant la liberté de l'abbaye de Vézelay face à la règle de soumission de l'abbaye à l'évêque du diocèse. Cette liberté était basée sur les privilèges pontificaux obtenus depuis 863. À partir de cette tradition rattachant Vézelay à Rome, les abbés de Cluny cherchent à obtenir que tous les monastères dépendant du siège de Rome relèvent de l'acte pontifical du28 mars 1027. L'évêque Adalbéron de Laon raille en 1027 le « roi Odilon ». Les évêques s'opposent violemment à cette intervention de Cluny. Guillaume de Volpiano, pourtant proche de Cluny, écrit que la réforme de Vézelay était dangereuse pour Cluny. Cluny doit abandonner son projet et, Hermann, l'abbé « ignominieusement » chassé peut revenir à Vézelay avec ses moines.
La grandeur de l'abbaye de Vézelay
  • En 1037, l'abbé Geoffroy (1037-1052) remplace l'abbé Hermann et réforme l'abbaye. Il expose les reliques de Marie-Madeleine. Des miracles se produisent. Les pèlerins affluent et font de Vézelay le point de départ du chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle.
  • En 1050 l'abbaye, qui était à l'origine placée sous l'invocation de Sainte-Marie, passe sous le patronage de Marie-Madeleine.
  • En 1058 le pape reconnaît solennellement les reliques. Les textes ne permettent pas de connaître la succession des abbés de Vézelay entre 1050 et 1096, date de l'élection de l'abbé Artaud. On suppose que le rattachement de l'abbaye de Vézelay à l'abbaye de Cluny n'a pu intervenir qu'après la mort de l'abbé Geoffroy, probablement avant1058, et que l'abbé de Cluny, Hugues de Semur, a rempli la fonction d'abbé de Vézelay pour rétablir la discipline monastique. C'est ce que laisse penser la Vie de SaintHugues rédigée par Renaud de Semur vers 1126 : « Qui ramena l'église Sainte-Marie-Madeleine à la primitive observance régulière, si ce n'est ce sainthomme ! ». Un acte délivré par le pape Étienne IX en mars 1058 place l'abbaye de Vézelay au nombre des monastères soumis, à cette époque, à l'abbé Hugues de Cluny. Cette hypothèse est d'autant plus probable qu'un acte du pape Victor II délivré le 11 juin 1055 confirmant les concessions de Cluny ne mentionne pas l'abbaye de Vézelay. En 1069 les textes mentionnent un abbé Boniface.
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  • La réputation de l'abbaye permet au village de prospérer. Le bourg se développe et devient une ville qui attire de plus en plus de pèlerins tels que le duc de BourgogneHugues II et sa cour en 1084. Ou, plus tard, Bernard de Clairvaux (SaintBernard) qui vient pour prêcher la 2e croisade en 1146Philippe-Auguste et Richard Cœur de Lion, avant leur départ pour la 3e croisade en 1190, ou encore Louis IX en 1248… En 1076 le pape Grégoire VII cite l'abbaye de Vézelay parmi les neuf abbayes soumises à l'ordinatio de Cluny.
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  • 1096 : L'abbé Artaud entreprend l'édification d'une nouvelle église, un nouveau chœur et un nouveau transept sont construits, les travaux dureront jusqu'en 1104. Seule lanef de l'église carolingienne sera conservée.
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  • En 1098 l'évêque d'Autun, Norgaud de Toucy, (1098-1112), profitant de la querelle avec l'église de Saint-Maximin, jaloux de l'indépendance de l'abbaye, interdit le pèlerinage.
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  • Dans un acte du 15 novembre 1100 le pape Pascal II confirme le rattachement de l'abbaye de Vézelay à celle de Cluny. Dans cet acte il réduit les dépendances de Cluny au rang de prieurés, mais autorise douze maisons à garder leur titre d'abbayes. Il rappelle que l'abbé doit être désigné, sans violence ni ruse, par l'accord de tous les frères ou par la sanior pars, selon la Règle de Saint Benoît, mais avec l'avis de l'abbé de Cluny. Ces abbayes, comme Vézelay, étaient souvent plus anciennes que Cluny et acceptaient mal cette dépendance. En 1103 les moines obtiennent l'appui du pape Pascal II qui fait une bulle d'approbation des reliques.
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  • Le 21 avril 1104 a lieu la dédicace du chœur et du transept de la nouvelle église. Mais en 1106 les habitants, qui ne supportent plus la charge du financement des travaux de construction de la nouvelle église, se révoltent et tuent l'abbé Artaud. Renaud de Semur (1106-7 août 1129), petit-neveu de l'abbé de Cluny Hugues de Semur, devient abbé de Vézelay avant d'être archevêque de Lyon. Les chapiteaux sont peut-être commencés dès cette date.
  • Nommé en 1116/1117 par l'abbé Pons de MelgueilPierre le Vénérable est écolâtre et prieur à Vézelay jusqu'en 1120 avant de rejoindre l'abbaye de Cluny et d'en devenir l'abbé en 1122. Il est probable qu'il a dû inspirer les thèmes des chapiteaux et des tympans2.
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  • Le 21 juillet 1120 c'est lors de la veillée de Sainte-Madeleine que la charpente de l'abbatiale prend feu et s'effondre (causant la mort de 1 127 personnes d'après la Chronique de Saint-Maixent).
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  • L'abbé Renaud de Semur, reparator monasterii Vezeliacensis, entreprend la reconstruction de la nef. Elle est achevée vers 1132. Les irrégularités du plan de la nef près du transept sont dues au raccordement avec les piles de l'église de l'abbé Artaud. La construction aurait été entreprise d'ouest en est. Après 1125 les moines auraient fait appel au célèbre Gislebertus d’Autun pour le tympan du portail central qui offre, malgré les destructions révolutionnaires, quelques traces de son style. Par contre Jean Adhémarattribue le tympan du portail central au maître des chapiteaux du déambulatoire de Cluny.
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  • En 1129, malgré les avis répétés du pape Calixte II en 1120 et Honorius II en 1125, après le départ de Renaud de Semur qui a été nommé archevêque de Lyon, les moines passent outre l'avis de l'abbé de Cluny et désignent un abbé qui reçoit la bénédiction de l'évêque d'Autun trop heureux de rétablir son autorité sur l'abbaye. En 1131, avec l'approbation du pape Innocent II, l'abbé de Cluny Pierre le Vénérable choisit le sous-prieur de Cluny, Albéric, comme abbé de Vézelay. Les moines rebelles à l'autorité de Cluny sont répartis dans des monastères clunisiens. Le nouvel abbé doit affronter l'opposition des moines, celle de l'évêque d'Autun Étienne Ier de Baugé puis Robert de Bourgogne, et l'hostilité des comtes de Nevers Guillaume II et Guillaume III.
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  • En 1132 consécration de la chapelle des pèlerins qui est très probablement la chapelle de l'hôtellerie. Après 1135 et l’achèvement de la nef, les travaux se poursuivirent par l’avant-nef, construction des trois travées du narthex roman à l'avant de la nef. Renaud de Semur avait voulu donner une signification particulière à sa réalisation grâce à un vaste programme sculpté : les trois portails de la nef ont été confiés à des sculpteurs dont le principal avait exécuté les chapiteaux de l’abside de Cluny. La construction de cette avant-nef s'était imposée pour permettre la formation des processions comme à Cluny.
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  • En 1138 Albéric est nommé cardinal-évêque d'Ostie. C'est le propre frère de l'abbé de Cluny Pierre le Vénérable, Ponce de Montboissier, qui est élu abbé de Vézelay. Ce nouvel abbé voulut assoir l'indépendance de l'abbaye vis-à-vis de l'évêque d'Autun. Entre 1145 et 1152 réalisation de la voûte de la chapelle Saint-Michel située à l'étage sur la tribune avec une croisée d'ogives, la plus ancienne de Bourgogne et l'une des plus anciennes de France. Consécration de la chapelle par Hugues d'Amiens, archevêque de Rouen (1129-1164).
  • En 1151 le pape Eugène III institue une enquête sur les droits respectifs des évêques d'Autun et des abbés de Vézelay.
Saint Bernard prêchant la 2ecroisade à Vézelay en 1146, d'après un tableau d'Émile Signol (1804–1892).
Louis VII prend la croix à Vézelay en présence de l'évêque de Versailles et de saint Bernard. Miniature deSébastien Mamerot (vers 1490).
 
 
 
    Le déclin de l'abbaye
    • Cette reconnaissance est suivi deux ans plus tard, le 24 avril 1267 par un transfert officiel des reliques en présence du cardinal Simon de Brion, légat du pape, et du roi Saint Louis, venus spécialement à l'abbaye à qui il offrit deux reliquaires. D'autres grands personnages sont présents comme le duc de Bourgogne et le comte de Champagne.
    • En 1279, l'ouverture du tombeau de la Sainte à Saint-Maximin confirme aux yeux de l'église qu'il contenait bien les reliques de la Sainte et les pèlerins vont progressivement se détourner de l'abbaye.
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    • Le 6 avril 1295 le pape Boniface VIII prend alors le parti de l'abbaye de Saint-Maximin et réunit les reliques de la Sainte Baume avec celles de Saint Jean de Latran à Rome. Une bulle pontificale confirme l'établissement de dominicains à Saint-Maximin.
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    • Vers 1347 construction de la tour occidentale en style gothique. Ce sera le dernier grand chantier de l'abbaye avant son déclin.
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    • L'Abbé de Vézelay délivre un certificat le 10 février 1449 constatant les titres établissant l'exemption de l'Abbé de l'Abbaye de Saint-Martin d'Autun de la juridiction de l'évêque d'Autun au sujet d'Anzy.
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    • En 1458 le pape Pie II constate que les pèlerins ont délaissé l'abbaye et que les aumônes sont trop faibles pour les finances de l'abbaye.

    « L'église du monastère de sainte Marie-Madeleine de Vézelay (…) a besoin de réparations considérables (…). Il faut en particulier reconstruire son clocher principal, détruit dernièrement par la foudre, lequel était fort beau et répondait à l’importance dudit monastère, ses cloches ont été fondues (…). Mais, à raison des guerres cruelles et meurtrières qui ont duré longtemps en France et surtout dans ces régions, très dépeuplées pour ce motif, à raison aussi des épidémies qui ont sévi, des sinistres événements qui s’y sont produits, ce lieu est peu fréquenté aujourd’hui, et les populations sont tellement appauvries et la piété s’est tellement refroidie, que le sacristie a peine maintenant, et aura plus de difficultés encore dans la suite, à subvenir, par ces offrandes et ces aumônes si modiques, à une partie du luminaire de la sonnerie des cloches. »

    La fin de l'abbaye
     
    • En 1568 et 1569 l'abbaye est occupée par les soldats huguenots puis par les troupes royales.
    • L'indépendance de l'abbaye vis-à-vis du pouvoir ecclésiastique, réalisée par Girart d’Arcy prend fin par un arrêt du Conseil d’État de 1673, les évêques conquéraient légalement un droit de prédominance hiérarchique sur l’abbaye7.
    • L'ensemble des bâtiments sont au bord de la ruine dans un rapport de 1668 et 16808.
    • En 1760 les bâtiments abbatiaux à l'abandon sont partiellement vendus et démolis.
    • En 1790 l'abbatiale Sainte-Marie-Madeleine devient une simple église paroissiale.
    • Le collège des chanoines est supprimé le 6 décembre 1790.
    • L'abbaye est vendue à la Révolution, et sert de carrière de pierres : il n'en reste pratiquement rien. Seule la salle capitulaire est encore en bon état de conservation, servant aujourd'hui de chapelle. Le long de cette salle, il reste quelques arcades du cloître. Les maisons adjacentes portent toutes des traces des bâtiments conventuels qui étaient sans doute de grande proportion.
    • En 1793 les sculptures extérieures et intérieures des portails sont décapitées et mutilées par Hubert Lerond, maçon qui travailla ensuite à la restauration de l'église.
    • Le 22 octobre 1819 nouvel incendie dû à la foudre qui s'est abattue sur la tour Saint-Michel.
    Redécouverte et restauration de l'église abbatiale de Vézelay
    • Le 9 août 1834Prosper Mérimée découvre l'église abbatiale de Vézelay en ruine et décrit la majesté du monument dans ses Notes de voyage dans le midi de la France.

    « il me reste à parler des dégradations épouvantables qu'a subies cette magnifique église. Les murs sont déjetés, pourris par l'humidité. On a peine à comprendre que la voûte toute crevassée subsiste encore. Lorsque je dessinais dans l'église, j'entendais à chaque instant des petites pierres se détacher et tomber autour de moi… enfin il n'est aucune partie de ce monument qui n'ait besoin de réparations… Si l'on tarde encore à donner des secours à la Madeleine, il faudra bientôt prendre le parti de l'abattre pour éviter des accidents »

    Article détaillé : Eugène Viollet-le-Duc.
    VEZELAY en Bourgogne
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    Les Remparts de Vezelay

    La muraille d'enceinte a été construite au tout début du xiie siècle. Elle épouse la forme de la colline. Les guerres de Cent Ans puis celles de religion ont eu raison du bel ensemble.

    • L'ancienne église Saint-Étienne
     

    Sise aux 2, 4, 6, rue Saint-Étienne, près de la porte du Barle présente la façade du bas-côté nord sur rue. Cette église de fondation ancienne date du début du xiie siècle. La paroisse de Saint-Étienne est supprimée par décret en 1791 ; à partir de 1794 l'église sert de marché aux grains, avant d'être vendue en 1797. Bien qu'ayant subi de nombreuses transformations (« elle est raccourcie d'une ou deuxtravées lors de la construction, au xviie siècle d'un clocher carré que surmontait une haute toiture qui fut démolie peu de temps après laRévolution française », les contreforts ont été arasés au nu du mur, de nouveaux percements ont été effectués, etc.), elle présente encore aujourd'hui encore un porche ouvert voûté en berceau plein-cintre typique de l'architecture romane.
    L'ancienne église Saint-Étienne est inscrite à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques depuis 1960.

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    L'ancienne église Saint-Pierre
    • L'ancienne église Saint-Pierre

    Le clocher de cette église subsiste a mi-parcours de la colline, place Borot. Fondée en 1152, son histoire est peu documentée : on sait que la voûte s'effondre le 26 février 1587 et que la grosse cloche (fondue en 1633 de l'horloge est placée dans la tour en 1688. En l'an II, l'église est détruite, à l'exception de la tour de l'horloge (conservée pour cause d'utilité publique). Le clocher semble dater du xviie siècle, il porte une inscription selon laquelle il a été restauré en 1859. L'emplacement de l'église Saint-Pierre est resté non bâti, il est marqué par un mur bahut, il s'appelle actuellement place Borot. À la fin du xixe siècle six tilleuls sont plantés autour de la place Borot. Il a été question pendant le xixe siècle d'y bâtir un marché couvert, cependant la place Borot sert de parking.
     

    • La chapelle de la Cordelle
     

    Située sur le flanc nord de la Colline (à gauche de la basilique lorsqu'on en regarde la façade), à mi-pente en direction du village d'Asquins, la chapelle Sainte-Croix dénommée aujourd'hui La Cordelle, a été construite dans l'année qui a suivi la prédication de la seconde croisade en 1146 par saint Bernard. Les premiers franciscains venus d'Italie, en 1217, y construisirent un couvent. « L'église désignée sous le nom de chapelle Saint-Fiacre, subsiste encore ; elle présente, en plan, une forme à peu près carrée de 7 mètres 50 de largeur. La voûte est en berceau ogival et s'appuie sur des murs décorés d'arcatures plein-cintre reposant sur des colonnes élégantes. Le profil des moulures est d'une très grande pureté et habileté d'exécution. Une petite chapelle absidale est murée ; sa voûte est défoncée... ». En 2011, 3 frères franciscains résident à la Cordelle.

    Institutions culturelles :
    Catalogue du Musée Zervos et ensuite La Chapelle de la Cordelle
    Catalogue du Musée Zervos et ensuite La Chapelle de la Cordelle
    Catalogue du Musée Zervos et ensuite La Chapelle de la Cordelle
    Catalogue du Musée Zervos et ensuite La Chapelle de la Cordelle
    Catalogue du Musée Zervos et ensuite La Chapelle de la Cordelle
    Catalogue du Musée Zervos et ensuite La Chapelle de la Cordelle
    Catalogue du Musée Zervos et ensuite La Chapelle de la Cordelle

    Catalogue du Musée Zervos et ensuite La Chapelle de la Cordelle

    En apparence, rien ne prédisposait Christian Zervos à venir s’installer au hameau de La Goulotte à Vézelay, sinon pour fuir le Tout-Paris des années 30. Un ami de jeunesse, Jean Badovici, l’y aurait attiré avec sa future épouse Yvonne Marion, à l’occasion d’une pendaison de crémaillère. Son associée Eileen Gray, déjà partie dans le sud à Roquebrune ou à Castellar, ne serait pas intervenue dans la transformation du futur séjour des Zervos. Une de ses biographes, l’historienne d’art Caroline Constant, admet simplement une "assistance possible d'Eileen Gray". C’est cependant à Vézelay que la designer expérimenta ce qui fit d’elle une authentique architecte. 

    Dans une carte postale datée d’août 1937, Yvonne Zervos évoque les lieux qu’ils viennent d’acquérir: "Une chambre à feu et une chambre à four au rez-de-chaussée, une chambre et un cabinet au premier étage, un grenier dessus couvert de tuiles, une cave derrière ayant entrée par la grange". La description sommaire ne mentionne pas la pittoresque tour hors-oeuvre, qui n’eut jamais d’usage précis. Certifiée par aucun plan, la maison fut-elle achevée ultérieurement?

    Extérieurement asymétrique, La Goulotte atteste un réel souci de composition intérieure, digne de praticiens d’une architecture qu’aucun artisan ne pouvait maîtriser seul. Une double mezzanine libre de tout cloisonnement, une large baie en bandeau coulissant pour l’étage surélevé, quelques éléments intérieurs et la répartition de la lumière naturelle sont typiques de ce que Badovici et Gray avaient déjà conçu dans le bourg de Vézelay. 

    Certains agencements nous rappellent d’une manière troublante la facture d'Eileen Gray. L’escalier en vis de la tour, par exemple, et les étroites montées aux mezzanines font étrangement écho à ceux de l’E1027. Une pièce de rangement a même été conçue comme un véritable meuble, ajouré d’une percée vers l’extérieur. Par ailleurs, une habitation attenante, qui servit de maison de gardiennage, nous rappelle encore la distribution des espaces réduits prisés par Gray. Ce bâtiment, tout en longueur et coiffé d’une couverture à pente unique, crée un bel effet de volume en trompe-l’oeil avec le toit mitoyen.

     

    Agréable lieu de villégiature, hormis la période de guerre où les Zervos s’y réfugièrent, La Goulotte fut organisée pour l’accueil des amis de passage, mais aussi pensée pour le travail et le repos. Artistes, poètes, critiques d’art, architectes et mécènes s’y succédèrent. Léguée en 1970 par Christian Zerrvos à la ville de Vézelay, La Goulotte est aujourd’hui administrée par l’association "Fondation Christian et Yvonne Zervos" qui entretient et fait vivre le lieu. Les visites de la maison sont organisées lors des Journées du Patrimoine.

     

    Une
    collection
    d'art
    moderne
    Musée ZERVOS - Collection d'art moderne - Conseil Général de l'Yonne
    Max ERNST (1891-1976) La Sauterelle, huile sur toile, 1934 (détail).
    Acquisition du musée Zervos avec le Fonds du Patrimoine
    et le Fram de Bourgogne. © ADAGP, Paris 2013.
     Calder
    Ernst
    Giacometti
    Hélion
    Kandinsky
    Laurens
    Léger
    Miró
    Picasso...
      

    MUSÉE ZERVOS - MAISON ROMAIN-ROLLAND
    Rue Saint-Étienne - 89450 Vézelay
    Ouverture :
    - du 15 mars au 15 novembre : ouvert tous les jours sauf le mardi
    - du 1er juillet au 31 août : ouvert tous les jours
    Horaires :
    - de 10 h à 18 h (attention : dernières entrées à 17 h 20)

    Site officiel du musée ZERVOS à Vézelay - Conseil Général de l'Yonne - Maison Romain-Rolland - Expositions temporaires - Cahiers du Musée national d'art moderne - Musée de France - collection d'art moderne

     

     

     

    Vézelay dans la guerre de Cent Ans

    Le 27 juillet 1421, les troupes du duc de BourgognePhilippe Le Bon attendent l'armée de secours à Vézelay. Elles font leur jonction avec les contingents anglais du roi Henri V, commandées par son frère, le duc de Bedford, Jean de Lancastre. Les deux armées rassemblent 12,000 hommes et se réunissent pour contrer les forces du Dauphin Charles àLa Charité-sur-Loire7.

    L'abbé Hugues de Maison-Comte, conseiller de Charles V est reconnu pour son équité dans ses rapports avec les habitants de Vézelay, (1353-1383), et l'abbé Alexandre, conseiller de Philippe Le Bon pour son rôle diplomatique. Il exhorte les Vézeliens à quitter la ligue anglo-bourguignonne, et contribue au rapprochement entre Philippe le Bon etCharles VII et provoque la réunion du concile de Bâle en 1431. Il participe enfin à l'élaboration de la Pragmatique Sanction de Bourges en 1438.

    Louis XI ne tolère pas que les abbés soient liés au duc de Bourgogne, Charles le Téméraire. Afin de s'assurer d'une place forte il impose brutalement un de ses courtisans Pierre de Balzac.

    En 1538, une bulle accorde ce que les moines demandent depuis longtemps : à savoir la sécularisation. L'abbaye devient une simple collégiale, un chapitre de chanoines remplace les moines bénédictins et surtout le domaine est mis entre les mains d'abbés commendatairesFrançois Ier essaie en vain d'obtenir que Vézelay devienne un évêché. La bulle de 1541 ne sera enregistrée par le Parlement de Paris qu'en 1653. Elle ne laisse au chapitre que des revenus insuffisants et favorise les abbés commendataires.

    Vézelay dans les guerres de religion

    Lors des guerres de religion elle passe au gré de ses abbés, de place forte des Réformés à citadelle de la Ligue. L'influence de Théodore de Bèze, l'abbaye en pleine décadence, font de Vézelay une des premières villes de la région acquise au protestantisme. En mars 1569, la ville est prise par les troupes protestantes des capitaines Sarrasin et Blosset soucieuses de gagner une belle position militaire.

    La ville est bientôt assiégée par les armées de Charles IX commandées par Louis Prévost de Sansac. La cavalerie est lancée sur Vézelay le 6 octobre, mais les capitaines retranchés dans la ville se défendent très bien en attaquant à leur tour. Les bombardements depuis Asquins et Saint-Père ne donnent rien. Le siège se transforme en blocus pour affamer la ville. La ville ne se rend pas malgré huit mois de siège et de combats intenses, grâce à un ravitaillement de secours de troupes protestantes. Sansac lève le camp, laissant la ville invaincue, le 25 février 15708.

    Au traité de Saint-Germain (1570) Vézelay est l'une des deux villes du gouvernement de Champagne à autoriser les protestants à exercer librement leur culte.

    En 1594Edme de Rochefort, sieur de Pluvault, qui gouverne la ville au nom de la Ligue, livre la place à Henri IV et prend la tête des troupes royalistes pour prendre Avallon.

    Le long sommeil

    Son successeur Erard de Rochefort s'ingénie à réparer l'église de la Madeleine et ses dépendances, en particulier la chapelle basse : il fait des concessions équitables à la population. Mais les calamités s'abattent de nouveau sur la région avec la nomination de Louis Fouquet frère du surintendant : ce sont des procès interminables, l'abandon du privilège d'échapper à la juridiction de l'ordinaire et enfin les persécutions des protestants et ce bien avant la révocation de l'édit de NantesVauban dans sa Statistique de l'Élection de Vézelay nous montre à quel point de misère et de ruines le pays se trouve confronté.

    C'est sous l'abbé Jacques Berthier, prédicateur du roi que le château gaillard est détruit : l'abbé de Cours le trouve trop triste et lui préfère une construction plus au goût de l'époque (1752-1769). À la veille de la Révolution, Vézelay a perdu ses privilèges municipaux, voit sa population diminuer et n'est plus qu'un petit bourg.

    Le 6 septembre 1790, les membres du Directoire d'Avallon, agissant en vertu des lois votées par l'Assemblée Constituante, et en exécution des arrêtés spéciaux du Directoire du département, signifièrent aux chanoines que désormais la Madeleine avait cessé d'exister".

    Viollet-le-Duc et la réinvention de Vézelay

    En août 1834Prosper Mérimée découvre en Bourgogne l'église abbatiale de Vézelay. Immédiatement il alerte le ministre de l'Intérieur sur l'état du monument : "il me reste à parler des dégradations épouvantables qu'a subies cette magnifique église. Les murs sont déjetés, pourris par l'humidité. On a peine à comprendre que la voûte toute crevassée subsiste encore. Lorsque je dessinais dans l'église, j'entendais à chaque instant des petites pierres se détacher et tomber autour de moi… enfin il n'est aucune partie de ce monument qui n'ait besoin de réparations… Si l'on tarde encore à donner des secours à la Madeleine, il faudra bientôt prendre le parti de l'abattre pour éviter des accidents"9.

    De 1840 à 1859, la très longue campagne de restauration de l'église abbatiale de Vézelay est dirigée par l'architecte Eugène Viollet-le-Duc, assisté par ses inspecteurs des travaux, François Nicolas Comynet puis d'Émile Amé.

    Le renouveau de Vézelay et le mouvement de reconquête catholique

    Les autorités ecclésiastiques et administratives locales décident de relancer le pèlerinage de la Sainte-Madeleine.

    • Le 22 juillet 1876, la fête de la Sainte Madeleine est rétablie et Mgr Bernadou, archevêque de Sens, restitue à Vézelay la relique donnée en 1267 au Chapitre cathédrale de Sens par le pape Martin IV et le pèlerinage est rétabli. L'activité de l'abbé Barret, prêtre militant d'une reconquête catholique se heurte aux républicains, qui ne se privent pas de troubler les processions et même de dérober les nouvelles reliques en 1898.
    • En 1919Mgr Chesnelong, archevêque de Sens, nomme le chanoine Marie-Augustin Despiney comme curé doyen et qui va lancer une véritable politique culturelle pour faire connaitre Vézelay pendant 25 ans.
    • En 1920, l'ancienne église abbatiale, paroissiale depuis la Révolution, reçoit le titre de basilique du Vatican, pour signaler son importance historique pour la chrétienté.
    Le sauvetage d'enfants juifs 1942-1944

    l'école des sœurs de Sainte-Madeleine, aujourd'hui le Centre Sainte-Madeleine, fut l'abri d'une quinzaine d'élèves réfugiées juives entre 1942 et 1944. Elles furent accueillies par la directrice, sœur Léocadie, Marie Arnol (1880-1952), élevée au rang des Justes parmi les Nations par l'état d'Israël en 2006.

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    4 août 2014 1 04 /08 /août /2014 07:12

     

    Petit bourg fortifié, perché sur un escarpement rocheux, dominant la campagne environnante
     

    Cadre utilisé pour le tournage du film "Chocolat" avec Juliette Binoche et Johnny Depp.
     

    Dans l'abbaye bénédictine, construite au 7e siècle, on  fabrique toujours des bonbons à l'anis,  dans la fabrique artisanale de la famille Troubet
     

    L'Eglise Saint-Genest date du 13e siècle
     

    Sur la carte Savigny en tout petit et en jaune à un doigt à L'Est de Semur-en-Auxois (entouré d'un cercle)Carte Noyers-SemurBourgogne 2006-07 288Bourgogne 2006-07 292La porte du BourgBourgogne-Flavigny-sur-Ozerain-Porte du BourgBourgogne 2006-07 295L'Eglise Saint-GenestBourgogne 2006-07 308Bourgogne 2006-07 321Et voici La Grange où nous avons pris un repas collectif, Place de l'Eglise. En effet les agricultrices de la région servent à partir de 12h30, un copieux repas, à base de produits de la fermeBourgogne 2006-07 314Bourgogne 2006-07 323Bourgogne 2006-07 334Bourgogne 2006-07 345Bourgogne 2006-07 353

    Nous y sommes retournés le 19 mai 2014, à Savigny-sur-Ozerain et ce fût à nouveau l'enchantement.La vue du village, de loin et de ses carrières d'abord. Le passage du Pont sur l'Ozerain.  Après avoir renoncé à garer devant l'entrée de la ville, nous avons trouvé un vaste parking en contrebas sur la gauche de la route d'accès vers la ville. Lorsque l'on remonte de ce parking, on se trouve en face d'une autre entrée avec "Le Restaurant de l'Abbaye" qui fait le coin. Nous y prendrons notre déjeuner dans la cour plus tard

    Après avoir franchi l'allée arborée qui longe le mur d'enceinte et mène à la porte principale de la ville, la Porte du Bourg, nous avons entamé notre grimpette vers le haut du village et là quel régal que ce village de l'Anis

    D'abord cette fameuse maison jaune sur la gauche avec une statuette ancrée dans le mur, au-dessus de la porte de la Grange et puis à droite l'Abbaye Saint-Joseph de Clairval...et puis plus haut l'arrivée sur la place de la Fontaine et puis on se perd dans les rues perpendiculaires et nous voici à l'Eglise Saint-Genest, ensuite à LA GRANGE où l'on peut se restaurer à midi, tous publics et habitants mélangés. Et nous continuons à nous éparpiller dans toutes ces rues qui montent et qui montent, avec des maisons et des jardins superbes, sans oublier La Maison au Donataire jusqu'à ce que nous arrivions au rempart de l'ancien couvent des Ursulines et face à cette muraille d'enceinte, une accueillante habitante d'adoption depuis 10 ans, Madame SOULIER qui nous parle d'un photographe du village, connu, un certain TALON et nous continuons notre déambulation jusqu'au sommet avec un panorama magnifique donnant sur des jardins croustillants

    Et c'est la redescente vers le bas du Village et le Restaurant de l'Abbaye. Nous nous installons dans la cour. Il fait plein soleil. Nous surplombons notre parking

    Et sur le parking nous rencontrons la camionnette des ANIS de FLAVIGNY

    Nous quittons ce village classé parmi les cent plus beaux de France, pour nous ditiger vers Alesia, Alice Ste Reine et Vercingétorix, notre ancêtre gaulois

    Bourgogne : Flavigny-sur-Ozerain
    Bourgogne : Flavigny-sur-Ozerain
    Bourgogne : Flavigny-sur-Ozerain
    Bourgogne : Flavigny-sur-Ozerain
    Bourgogne : Flavigny-sur-Ozerain
    Bourgogne : Flavigny-sur-Ozerain
    Bourgogne : Flavigny-sur-Ozerain
    Bourgogne : Flavigny-sur-Ozerain
    Bourgogne : Flavigny-sur-Ozerain
    Bourgogne : Flavigny-sur-Ozerain
    Bourgogne : Flavigny-sur-Ozerain
    Bourgogne : Flavigny-sur-Ozerain
    Bourgogne : Flavigny-sur-Ozerain
    Bourgogne : Flavigny-sur-Ozerain
    Bourgogne : Flavigny-sur-Ozerain
    Bourgogne : Flavigny-sur-Ozerain
    Bourgogne : Flavigny-sur-Ozerain
    Bourgogne : Flavigny-sur-Ozerain
    Bourgogne : Flavigny-sur-Ozerain
    Bourgogne : Flavigny-sur-Ozerain
    Bourgogne : Flavigny-sur-Ozerain
    Bourgogne : Flavigny-sur-Ozerain
    Bourgogne : Flavigny-sur-Ozerain
    Bourgogne : Flavigny-sur-Ozerain
    Bourgogne : Flavigny-sur-Ozerain
    Bourgogne : Flavigny-sur-Ozerain
    Bourgogne : Flavigny-sur-Ozerain
    Bourgogne : Flavigny-sur-Ozerain
    Bourgogne : Flavigny-sur-Ozerain
    Bourgogne : Flavigny-sur-Ozerain
    Bourgogne : Flavigny-sur-Ozerain
    Bourgogne : Flavigny-sur-Ozerain
    Bourgogne : Flavigny-sur-Ozerain
    Bourgogne : Flavigny-sur-Ozerain
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    Bourgogne : Flavigny-sur-Ozerain
    Bourgogne : Flavigny-sur-Ozerain
    Bourgogne : Flavigny-sur-Ozerain
    Bourgogne : Flavigny-sur-Ozerain
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    Bourgogne : Flavigny-sur-Ozerain
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    Bourgogne : Flavigny-sur-Ozerain
    Bourgogne : Flavigny-sur-Ozerain
    Bourgogne : Flavigny-sur-Ozerain
    Bourgogne : Flavigny-sur-Ozerain
    Bourgogne : Flavigny-sur-Ozerain
    Bourgogne : Flavigny-sur-Ozerain
    Bourgogne : Flavigny-sur-Ozerain
    Bourgogne : Flavigny-sur-Ozerain
    Bourgogne : Flavigny-sur-Ozerain
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    Bourgogne : Flavigny-sur-Ozerain
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    Bourgogne : Flavigny-sur-Ozerain
    Bourgogne : Flavigny-sur-Ozerain
    Bourgogne : Flavigny-sur-Ozerain
    Bourgogne : Flavigny-sur-Ozerain
    Bourgogne : Flavigny-sur-Ozerain
    Bourgogne : Flavigny-sur-Ozerain

    Flavigny-sur-Ozerain est une commune française située dans le département de la Côte-d'Or en région Bourgogne.
    Le vieux bourg est classé parmi 
    les plus beaux villages de France. C'est aussi l'unique lieu de fabrication des Anis de Flavigny.

    Géographie

    Au cœur de l'Auxois, la cité médiévale de Flavigny-sur-Ozerain est située sur un éperon rocheux, cerné de trois rivières, l'Ozerain, la Recluse et le Verpant.


    HISTOIRE

    En 52 avant J.-C., le chef gaulois Vercingétorix dirige la rébellion et conduit une armée contre César. Vercingétorix se replie sur le mont Auxois et César établit des lignes de défense tout autour de l'oppidum, et défait les armées gauloises. C'est notamment sur la colline de Flavigny qu'il installe l'un de ses campements militaires.

    Après le siège d'Alésia (oppidum situé alors sur une colline voisine) et le départ des armées romaines, le général de Jules César et vétéran romain Flavinius se voit offrir une partie de cette terre formée de la colline où sera bâtie peu après la cité de Flavianiacum, aujourd'hui commune de Flavigny-sur-Ozerain.

    Le village tient aussi son origine d'une abbaye bénédictine fondée en 719 par Wideradus, fils de Corbon, le chef burgonde(peuple germano-scandinave) puis rénovée au xve siècle par Quentin Ménardarchevêque de Besançon et natif du lieu. C'est la règle bénédictine écrite par saint Benoît de Nursie au vie siècle qui organise la vie quotidienne des moines. Elle rythme leur temps entre la prière, le travail manuel et le travail intellectuel.

    En 1590Henri IV crée à Flavigny un Parlement rival de celui du Parlement de Dijon qui ne le reconnaît pas pour roi. Ainsi se rendent à Flavigny les parlementaires qui lui sont fidèles1.

    Démographie

    En 2011, la commune comptait 304 habitants. L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du xxie siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans, contrairement aux autres communes qui ont une enquête par sondage chaque annéeNote 1,Note 2.

     

    Spécialités

    Flavigny est le lieu de fabrication des Anis de Flavigny. Ce sont des dragées contenant en leur cœur une graine d'anis. Fabriqués simplement avec du sucre, une graine d'anis et des arômes naturels, les Anis sont déclinés en plusieurs arômes naturels : l'anis, la violette, la menthe, le citron, la réglisse, la rose, la fleur d'oranger, le cassis, le gingembre, la mandarine. Les dragéistes successifs sont fidèles à la même recette depuis 1591 et les Anis sont toujours fabriqués dans l'abbaye Saint-Pierre à Flavigny. Cette fabrique artisanale et familiale a reçu le ruban bleu de l'interprofession Intersuc en 1988 et la reconnaissance des Ministères de la Culture, du Tourisme, de l'Agriculture et de l'Environnement en 1992 avec le titre de Site Remarquable du Goût. Il est possible de visiter l'atelier de dragéification au sein de l'abbaye.

    Lieux et monuments

    Vue d'une des portes du village de Flavigny-sur-Ozerain.
    La crypte carolingienne de l'Abbaye Saint-Pierre.
    Abbaye de Flavigny

    L'abbaye bénédictine Saint-Pierre, fondée à Flavigny au viiie siècle, a été reconstruite au xviie siècle. Elle comporte des vestiges d'époque carolingienne : la crypte Sainte-Reine. Il est possible de visiter la crypte carolingienne de l'abbaye.

    Église Saint-Genest

    L'église Saint-Genest, édifiée au xiiie siècle, a été remaniée aux xve et xvie siècles. Elle possède de remarquables stalles duxvie siècle, une tribune centrale de style gothique et une importante statuaire.

    Hôtel particulier du marquis de Souhey

    Construit en 1700, l'hôtel particulier du

    Marquis de Souhey est aujourd'hui occupé par les moines bénédictins de l'abbaye Saint-Joseph de Clairval.

    Maison des Arts Textiles & du Design

    Flavigny abrite la Maison des Arts textiles et du Design créée par le designer Daniel Algranate. Elle est constituée d'un musée retraçant l'histoire du design textile et d'un jardin botanique composé de plantes à usages textiles.

    Personnalités liées à la commune

    Flavinius, général de Jules César et fondateur de la ville

    Flavigny et le cinéma

    Un dernier hommage à l'Eglise Saint-Genest, édifiée au 13e siècle

    Bourgogne : Flavigny-sur-Ozerain
    Bourgogne : Flavigny-sur-Ozerain
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    Bourgogne : Flavigny-sur-Ozerain
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    30 juillet 2014 3 30 /07 /juillet /2014 17:03

    Prononcer Noyère pour faire vrai. Méconnu du grand public, Noyers est pourtant un des cent plus beaux villages  et de France. . Il compte 78 maisons du XVè siècle, classées "Monuments Histotiques. Encore protégé par quelques unes de ses tours massives du XIIe siècle, il se love dans les méandres du Serein. Les habitants se nomment "Les Nucériens"
     

    Ses rues aux noms évocateurs, bordées de maisons anciennes à pans de bois, sur la façade desquelles grimpe parfois, un charmant petit escalier extérieur, forment un ensemble très original. Un vrai décor pour le cinéma. On ya d'ailleurs tourné des scènes de "La Grande Vadrouille" et de "Mon Oncle Benjamin" avec Jacques Brel et le Groupe Duran-Duran y a tourné un de ses clips. En 2006 y a été tourné le Milière de Laurent Tirard avec Romain Duris et Fabrice Lucchini. Henri Cartier-Bresson y a passé son enfance
     

    Noyers est méconnue parce que Louis XVI a fait détourner la route royale qui passait par là. Tout le négoce a alors été dévié et les bourgeois de la ville ont été ruinésCarte Noyers-SemurLa Porte de TonnerreBourgogne -Noyers-sur Serein-2006Bourgogne 2006-07 751Bourgogne 2006-07 763Le village s'étend sur trois places successives, la Place du Marché-au-Blé, La Petite Etape-aux-Vins et la Place du Grenier à Sel Bourgogne 2006-Noyers-sur-SereinBourgogne 2006-07 766Bourgogne 2006-07 762Bourgogne 2006-07 769Bourgogne 2006-07 788Bourgogne 2006-07 785Bourgogne 2006-07 793Bourgogne 2006-07 796L'écrivain Louis NUCERA est né dans cette ville

     

    Louis Nucéra, né le à Nice et mort le à Carros, était un écrivain français qui reçut le Prix Interallié en 1981 et le Grand prix de littérature de l'Académie française en 1993 pour l’ensemble de son œuvre.

     

    Biographie

    Cycliste (il a refait à vélo le parcours du Tour de France 1949), employé de banque, journaliste, attaché de presse dans une maison de disques, directeur littéraire chez Lattès, écrivain, il publie son premier roman L’obstiné en 1970. Au travers de son œuvre, il retrace la vie des immigrés italiens (Le ruban rouge), évoque ses amitiés avec Cioran, Kessel, Picasso, Cocteau, Hardellet, Brassens ou Moretti (Mes ports d’attache), ou raconte son enfance niçoise (Avenue des Diables bleus). Il intervient cinq fois dans Italiques entre 1971 et 19741.

    Il est mort le 9 août 2000 dans la zone industrielle de Carros : alors qu'il faisait du vélo, il a été fauché par un chauffard. Son ami Bernard Morlino a écrit "Louis Nucera, achevé d'imprimer" (Le Castor Astral) pour témoigner de leur amitié dans une œuvre où il livre un combat avec le langage.

    Écrivain cycliste

    Je suis venu au monde à l'ombre précaire d'une bicyclette suspendue entre ciel et terre.

    Tel est l'incipit que Louis Nucéra place en ouverture du livre "Mes rayons de soleil". Le titre de cet ouvrage est anodin et n'annonce pas vraiment ce dont les quelque 270 pages vont écrire. Pas même un vélo sur la "une" de couverture de l'édition d'origine, juste un paysage vallonné où le vert décline ses nuances. Le 6 mai 1985, à 8 h 30, de Livry-Gargan où le champion Antonin Magne exploita une ferme, l'écrivain s'élance pour une "grande boucle" à vélo, 4 813 kilomètres, les mêmes que le Tour de France avait proposé aux coureurs du Tour, en 1949, ceux-là où Fausto Coppi avait tracé une page de sa légende.

    Le vélo comme source de littérature ne se réduit pas à un livre, dans la bibliographie de Louis Nucéra. Louis Nucéra en connaissait plus d'un rayon en la matière de légende cycliste. Ainsi ce livre "Le Roi René", qui est clairement sous-titré "La passion du vélo", avait ouvert la voie en 19762. Quel romancier aurait pu inventer le vécu d'un jeune coureur, juste 20 ans en 1934, faisant demi-tour alors qu'il était en tête de course, pour aller donner une de ses roues à son leader, cet Antonin Magne qui allait remporter le Tour ? Pas roman, ce "Roi René" n'est pourtant pas la biographie de René Vietto. Peut-être, pour partie, celle de l'auteur ?

    Bourgogne 2006-07 808Bourgogne 2006-07 811Bourgogne 2006-07 809En montant vers l'Esplanade des PlatanesBourgogne 2006-07 812Bourgogne 2006-07 816Bourgogne 2006-07 818

    Retournés à Noyers en mat 2014, Km 371 en venat de Libramont en Belgique, 12h15 et diret au "Restaurant de  La Vieille Tour", à l'entrée de la ville, à droite, rue Porte Peinte. chez le Hollandais Laurens Kluyver et son épouse Hélène Duchesne; J'y suis déjà venu il y a 8 ans. la maman tient un gîte plus haut dans la ville, sur la gauche qui se nomme, La Vieille tour, Place du Grenier à sel

    NOYERS-sur-Serein en BOURGOGNE
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    Et puis cette montée du Village avec des maisons à colombages splendides et des Halles, le dessus du village et ses panoramas et puis le retour à la porte de la ville, la Porte de Tonnerre et les rives du Serein

    NOYERS-sur-Serein en BOURGOGNE
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    30 juillet 2014 3 30 /07 /juillet /2014 11:11

    Voyage mené en 2006

    L'abbaye de Fontenay (chef d'oeuvre roman inscrit au patrimoine mondial par l'Unesco, est restée telle qu'elle fût fondée en 1188 par Saint-Bernard, au sein d'un vallon boisé. Une des rares en France, à avoir conservé son église, les bâtiments claustraux et ses dépendances: boulangerie, forge, pigeonnier, hôtellerie, le tout bien à l'abri derrière un haut mur de pierres
    Admirable cloître roman, remarquable pour sa broderie d'arcades et la simplicité toute cistercienne des quatre parterres de son jardinBourgogne 2006-07 254Bourgogne 2006-07 256Bourgogne 2006-07 260Bourgogne 2006-07 261Bourgogne 2006-07 278Bourgogne 2006-07 262Bourgogne 2006-07 266Bourgogne 2006-07 268Bourgogne 2006-07 277Bourgogne 2006-07 280Bourgogne 2006-07 273Bourgogne 2006-07 275

    L'Abbaye de Fontenay en Bourgogne
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    L'Abbaye de Fontenay en Bourgogne
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    L'abbaye de Fontenay est une abbaye cistercienne (aujourd'hui désaffectée) fondée en 1118 sur la commune française de Marmagne, dans le département de la Côte-d'Or et la région Bourgogne. Elle est située à la confluence de la combe Saint-Bernard et de la vallée du ruisseau de Fontenay.

    Elle est la plus ancienne abbaye cistercienne conservée, caractéristique par son dépouillement dans l'ornementation. Elle est classée au titre des monuments historiques depuis 1862, et inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO en 1981.

     

    Histoire[modifier | modifier le code]

    L'abbaye de Fontenay est fondée en 1118 par Bernard de Clairvaux. Elle est consacrée par le pape cistercien Eugène III le21 septembre 1147 en présence de dix cardinaux, huit évêques et de nombreux abbés du jeune Ordre, dont celui de Clairvaux.

    • Le premier abbé est Geoffroi de la Roche-Vanneau, proche de Bernard de Clairvaux, dont il était cousin et l’un des compagnons lorsque celui-ci entra à Cîteaux, l’un des premiers moines de Clairvaux et bénéficiant toute sa vie de la confiance de l’abbé de Clairvaux. Il démissionne en 1126 pour revenir à Clairvaux, où il remplace le prieur parti fonder Igny. Il deviendra ensuite évêque de Langres où Bernard de Clairvaux le poussa et l’installa, au péril de la querelle (« la tempête de Langres » selon le mot de Pierre le Vénérable) de 1139 à 1162 (date incertaine), avant de se retirer une nouvelle fois à Clairvaux pour y mourir en 1165.
    • Son successeur est Guillaume d’Épiry (de Spiriaco), autre parent de Bernard de Clairvaux.

    Sous son abbatiat, en 1131, Fontenay fonde l’abbaye des Écharlis. Il reçoit, vraisemblablement en 1145, Ebrard ou Everard de Calne, évêque de Norwich consacré le 21 juin 1121, ancien chapelain du roi Henri Ier Beauclerc, qui se retire à Fontenay, peut-être pour expier des aliénations du temporel épiscopal

    Malgré cette protection royale, elle est pillée à plusieurs reprises pendant les guerres qui ravagent la Bourgogne. Elle jouit d'une influence croissante jusqu'au xvie siècle. Mais l'instauration du régime de la « commende », qui supprime l'élection des abbés par les moines au profit de l'arbitraire royal, marque le début du déclin.

    À partir du xviiie siècle, l'abbaye de Fontenay n'est plus que l'ombre de ce qu'elle avait été : les moines sont obligés, faute de pouvoir l'entretenir financièrement, de détruire le réfectoire. L'hôtel particulier de Montbard, le Petit Fontenet est vendu en 1768 au naturaliste Buffon qui y installe sa Bibliothèque et son laboratoire de Chimie. La Révolution ne chasse qu'une dizaine de moines de l'abbaye alors qu'elle en avait abrité plusieurs centaines.

    En 1791, l'abbaye est vendue pour 78 000 francs, avec toutes ses terres à Claude Hugot qui la transforme en papeterie, elle le reste pendant près d'un siècle.

    En 1820, elle devient la propriété d'Élie de Montgolfier (de la famille des inventeurs de la montgolfière).

    En 1906, l'abbaye est rachetée par Édouard Aynard (grand-père d'Andrée Putman), banquier lyonnais et amateur d'art. Entre 1905 et 1911 de grands travaux de restauration sont entrepris pour lui rendre son aspect médiéval. Les usines sont démolies, le sol de l'église dégagé sur 80 cm et l'aile gauche du cloître est remontée pierre par pierre.

    En 1981, l'abbaye est inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO.

    En 2006, elle est toujours la propriété de la famille Aynard. On peut en visiter une grande partie.

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    30 juillet 2014 3 30 /07 /juillet /2014 11:01

    Que l'on arrive par le Nord ou par l'Ouest, la vue est doublement saisissante: le Pont Joly, les remparts, les tours du donjon, les vieilles maisons, la flèche de la Cathédrale, la falaise finissant dans l'Armençon et toute la ville qui se reflète dans ses eaux calmes
    Pénétrez à pied dans la vieille ville par la Porte Sauvigny. La devise de la Cité inscrite sur cette belle porte fortifiée du XIVe siècle, devrait vous rassurer "Les Semurois se plaisent fort en l'accointance des estrangers" On accède à la rue Buffon, piétonne et commerçante, bordée de maisons anciennes. Cette rue Buffon débouche sur la Collégiale

    Semur-en-Auxois (prononcé [səmʁɑ̃nswɑ ]1) est une commune française située dans le département de la Côte-d'Or enrégion Bourgogne.

     

    Géographie

    Situé à l'ouest de la Côte-d'Or, au cœur de la Bourgogne, émergeant d'une boucle de l'Armançon, Semur-en-Auxois est dressée sur un plateau de granit rose. La ville se situe dans la plus vaste des quatre vallées formant le pays d'Auxois (région), au carrefour des contreforts du Morvan, des plaines du Châtillonais et des abords de l'Autunois. Située sur la départementaleD 980 entre Montbard et Saulieu, Semur-en-Auxois est une sortie de l'autoroute A6.

    HISTOIRE

     

    Lieu d'habitation séculaire, la légende raconte que Semur fut bâtie par Hercule lors de son retour d'Espagne.

     

    C'est en 606, dans la charte de fondation de l'abbaye de Flavigny-sur-Ozerain, que l'on trouve la première trace écrite de Semur, nommée alors sene muro : vieilles murailles soulignant ainsi le caractère défensif et ancestral du site.

     

    Au fil des siècles, Semur se développe, et en 1276 elle bénéficie d'une charte d'affranchissement (charte de coutumes) octroyée par le duc de Bourgogne Robert II.

     

    La ville prend toute son ampleur au milieu du XIVe siècle, au moment de la guerre de Cent Ans, quand le duc Philippe le Hardi décide de renforcer les défenses naturelles du Site par des enceintes renforcées de tours et un imposant donjon scindant directement[pas clair] le château et le bourg.

     

    La vie religieuse est aussi intense, avec deux paroisses et des établissements monastiques qui ne cessent de croître au cours du temps.

     

    Place forte de l'Auxois, Semur est fidèle aux ducs de Bourgogne, au point de s'opposer à l'autorité royale. Une position qu'elle paie au prix fort quand, en 1478, les troupes françaises de Louis XI investissent la ville et l'occupent.

     

    En 1589, Semur connaît son ultime siège. Durant les guerres de la Ligue, la ville est soumise par Guillaume de Saulx, fils du maréchal de Tavannes. Henri IV décide le démantèlement des fortifications dans une ordonnance de 1602. La ville perd sa vocation défensive pour devenir la capitale du bailliage d'Auxois, avec tout ce que cela comporte comme prérogatives (présidial, grenier à sel…).

     

    En 1790, elle devient chef-lieu du district de Semur puis de l'arrondissement de Semur

    en 1800. Elle le reste jusqu'en 1926, où la sous-préfecture est transférée à Montbard.

    Pour suivre le décret de la Convention du 25 vendémiaire an II invitant les communes ayant des noms pouvant rappeler les souvenirs de la royauté, de la féodalité ou des superstitions, à les remplacer par d'autres dénominations, la commune porte le nom abrégé de Semur.

    Carte MontrealBourgogne 2006-07 1133Mardi 5 Septembre 2006

    Six heures de route en venant de Moircy, arrivée à notre auberge, au Lac de Pont à 4 kms de Semur, nous entrons dans la ville, très animée,par un soleil d'enfer. Il est 13 heures et nous nous attablons pour manger dans un décor "plus médiéval que ça tu  meurs". Franchement c'est magnifique !Bourgogne 2006-07 951Bourgogne 2006-07 953Bourgogne 2006-07 956Bourgogne 2006-07 1053Bourgogne 2006-07 1001Bourgogne 2006-07 1000Bourgogne 2006-07 970Bourgogne 2006-07 974Bourgogne 2006-07 986Bourgogne 2006-07 988Bourgogne 2006-07 982La collégiale Notre-Dame, une des plus belles eglises gothiques de la Côte d'Or, restaurée au 19e siècle par Viollet-le-DucBourgogne 2006-07 995Bourgogne 2006-07 998

    La Collégiale Notre-Dame- La porte de Sauvigny-Resto L'Omnibus (Ex-Goulue)- Le Café des Arts
    La Collégiale Notre-Dame- La porte de Sauvigny-Resto L'Omnibus (Ex-Goulue)- Le Café des Arts
    La Collégiale Notre-Dame- La porte de Sauvigny-Resto L'Omnibus (Ex-Goulue)- Le Café des Arts
    La Collégiale Notre-Dame- La porte de Sauvigny-Resto L'Omnibus (Ex-Goulue)- Le Café des Arts
    La Collégiale Notre-Dame- La porte de Sauvigny-Resto L'Omnibus (Ex-Goulue)- Le Café des Arts
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    La Collégiale Notre-Dame- La porte de Sauvigny-Resto L'Omnibus (Ex-Goulue)- Le Café des Arts
    La Collégiale Notre-Dame- La porte de Sauvigny-Resto L'Omnibus (Ex-Goulue)- Le Café des Arts
    La Collégiale Notre-Dame- La porte de Sauvigny-Resto L'Omnibus (Ex-Goulue)- Le Café des Arts
    La Collégiale Notre-Dame- La porte de Sauvigny-Resto L'Omnibus (Ex-Goulue)- Le Café des Arts
    La Collégiale Notre-Dame- La porte de Sauvigny-Resto L'Omnibus (Ex-Goulue)- Le Café des Arts
    La Collégiale Notre-Dame- La porte de Sauvigny-Resto L'Omnibus (Ex-Goulue)- Le Café des Arts
    La Collégiale Notre-Dame- La porte de Sauvigny-Resto L'Omnibus (Ex-Goulue)- Le Café des Arts

    La Collégiale Notre-Dame- La porte de Sauvigny-Resto L'Omnibus (Ex-Goulue)- Le Café des Arts

    Retour à Semur ce dimanche 18 mai jusqu'au dimanche 25. Arrivés à 17h00, à Pont et Massène, au Pari des Gourmets, à 4 Kms au Sud de Semur

    Lieux et monuments

    Semur-en-Auxois est une ville pittoresque qui offre de nombreuses traces de son passé :

    • La Collégiale Notre-Dame, bâtie à partir de 1225 mais complétée à plusieurs occasions, et restaurée par Viollet-le-Duc au xixe siècle. Le tympan du croisillon nord (tympan de la porte des Bleds, xive siècle) évoque de manière remarquable la légende de Saint-Thomas. La collégiale constitue l'un des joyaux du gothique flamboyant bourguignon, et une richesse pour le patrimoine de la région. Son patrimoine pictural et sculptural est exceptionnel. La hauteur de sa voûte en ogive est impressionnante.
    • La porte Sauvigny, du xve siècle qui marquait jadis l'entrée du Bourg. L'édifice quadrangulaire est établi devant la porte Guillier duxive siècle.
    • Le château fort (également dit le Donjon), reconstruit au xiiie siècle. Après son démantèlement au xviie siècle, les principaux éléments visibles de nos jours sont les quatre tours d'angle circulaires de l'ancienne citadelle :
      • La Tour de l'Orle d'Or, la plus imposante par sa hauteur de 44 mètres et par ses murs dont la base a 5 mètres d'épaisseur. Sa lézarde date de 1602 et son sommet était autrefois cerclé de métal doré. Elle est le siège depuis 1904 de la Société des Sciences de Semur-en-Auxois, dont elle est "affectataire" par accord avec la municipalité de Semur afin d'exposer ses collections, d'aménager sa bibliothèque. La Tour est par ailleurs ouverte au public par le biais de visite touristique, mené par le plus jeune sociétaire, Antoine LACAILLE7.
    • Les ponts de Semur sur l'Armançon :
      • Le pont Joly, qui offre une vue pittoresque sur la ville.
      • Le pont Pinard.
      • Le pont des Minimes.
    • La promenade des remparts, récemment restaurée et qui offre une très belle vue sur l'Armançon.
    • Maisons à pans de bois et en encorbellement et hôtels particuliers dont plusieurs sont classés monuments historiques
    • Hôpital avec sa grille d'entrée en fer forgé.
    • le Musée municipal (situé dans l'ancien couvent des Jacobins, xviie siècle) : archéologie locale, sculptures du Moyen Âge, peinture, collections géologiques et paléontologiques.
    • la Bibliothèque contient 30 000 volumes dont des incunables et des manuscrits anciens.

    Et comment ne pas refaire cette superbe promenade des Remparts le long de l'Armençon avec notre griffonne belge "Canaille et les Colverts

    Promenade des remparts : L'avis du Guide Vert MICHELIN

     

    Bibendum

    La promenade des remparts suit l'ancienne muraille bâtie à la proue de l'éperon granitique. Ombragée de tilleuls, elle offre un très joli panorama sur la vallée. Il est possible de prolonger la flânerie en descendant la rue basse du Rempart. Le SITE est alors mis en valeur par les énormes masses de granit rouge pailleté de mica et de quartz qui servent d'assise au donjon.
    Les Remparts et l'Armençon
    Les Remparts et l'Armençon
    Les Remparts et l'Armençon
    Les Remparts et l'Armençon
    Les Remparts et l'Armençon
    Les Remparts et l'Armençon
    Les Remparts et l'Armençon
    Les Remparts et l'Armençon
    Les Remparts et l'Armençon
    Les Remparts et l'Armençon
    Les Remparts et l'Armençon
    Les Remparts et l'Armençon
    Les Remparts et l'Armençon
    Les Remparts et l'Armençon
    Les Remparts et l'Armençon
    Les Remparts et l'Armençon
    Les Remparts et l'Armençon
    Les Remparts et l'Armençon
    Les Remparts et l'Armençon
    Les Remparts et l'Armençon
    Les Remparts et l'Armençon
    Les Remparts et l'Armençon
    Les Remparts et l'Armençon
    Les Remparts et l'Armençon
    Les Remparts et l'Armençon
    Les Remparts et l'Armençon
    Les Remparts et l'Armençon

    Les Remparts et l'Armençon

    Sans oublier lors de cette promenade sur l'Armençon, le célèbre Restaurant des MINIMES

    Restaurant des Minimes 

    Au pied des remparts, cet ancien bistrot de quartier ets devenu le rendez-vous de tous ceux qui cherchent à la fois un supplément d'âme, un accent et des plats du terroir. Ambiance à la bonne franquette. Beau décor rustique mais repas, pas terrible en ce qui nous concerne. Poulet aux Pleurotes mais on avait oublié les Pleurotes et on ne les a jamais vues. Faut le faire tout de même. Aucune proposition réparatoire??? C'était le mardi 20 mai 2014 à midi . Nous étions les seuls clients

    Semur-en Auxois: La ville - Les Remparts-L'Armençon
    Semur-en Auxois: La ville - Les Remparts-L'Armençon
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    23 juillet 2014 3 23 /07 /juillet /2014 06:43
    Un avant goût de paradis
    au Pari des Gourmets


    Bienvenue à l'hôtel restaurant traiteur"Le Pari des Gourmets "Hôtel du Lac de Semur en Auxois en Côte-d'Or. Nous sommes idéalement situés au cœur des  sites touristiques de Haute Côte d'Or (Alésia et l'Abbaye de Fontenay) dans un cadre calme et reposant, Nous sommes situés à Pont et Massène à 4kms au sud-Est de Semur-en-Auxois.

    Les chefs cuisiniers vous proposent une cuisine alliant produits du terroir et le savoir-faire ouvert sur le monde. A découvrir... Notre cuisine vous offre un tour d'horizon exquis des saveurs du terroir tout en cultivant le côté inventif de plats authentiques. Découvrez quelques unes de ses spécialités culinaires comme
    la crème brûlée au foie gras, Médaillon de bœuf des vendangeurs légumes d'automne, Pavé de sandre crémeux d'artichaut, Reders gourmand.

    Notre hôtel familial propose des soirées étapes, des pensions complètes et demi-pensions. Le petit déjeuner peut être servi en salle ou en chambre.

    Dans un souci de satisfaire les clients et de respecter la qualité des prestations, les places sont limitées et la réservation est conseillée

    Toutes les photos ont été prises par Christian Vancau-Belgique qui est allé dans cet hôtel en 2006 et en 2014

    A droite de la Carte, vous avez sur la droite Semur- en- Auxois entouré d'un cercle noir et en-dessous à droite Pont et Massène et donc le Lac de Pont
    A droite de la Carte, vous avez sur la droite Semur- en- Auxois entouré d'un cercle noir et en-dessous à droite Pont et Massène et donc le Lac de Pont
    A droite de la Carte, vous avez sur la droite Semur- en- Auxois entouré d'un cercle noir et en-dessous à droite Pont et Massène et donc le Lac de Pont
    A droite de la Carte, vous avez sur la droite Semur- en- Auxois entouré d'un cercle noir et en-dessous à droite Pont et Massène et donc le Lac de Pont
    A droite de la Carte, vous avez sur la droite Semur- en- Auxois entouré d'un cercle noir et en-dessous à droite Pont et Massène et donc le Lac de Pont
    A droite de la Carte, vous avez sur la droite Semur- en- Auxois entouré d'un cercle noir et en-dessous à droite Pont et Massène et donc le Lac de Pont
    A droite de la Carte, vous avez sur la droite Semur- en- Auxois entouré d'un cercle noir et en-dessous à droite Pont et Massène et donc le Lac de Pont
    A droite de la Carte, vous avez sur la droite Semur- en- Auxois entouré d'un cercle noir et en-dessous à droite Pont et Massène et donc le Lac de Pont
    A droite de la Carte, vous avez sur la droite Semur- en- Auxois entouré d'un cercle noir et en-dessous à droite Pont et Massène et donc le Lac de Pont
    A droite de la Carte, vous avez sur la droite Semur- en- Auxois entouré d'un cercle noir et en-dessous à droite Pont et Massène et donc le Lac de Pont
    A droite de la Carte, vous avez sur la droite Semur- en- Auxois entouré d'un cercle noir et en-dessous à droite Pont et Massène et donc le Lac de Pont
    A droite de la Carte, vous avez sur la droite Semur- en- Auxois entouré d'un cercle noir et en-dessous à droite Pont et Massène et donc le Lac de Pont
    A droite de la Carte, vous avez sur la droite Semur- en- Auxois entouré d'un cercle noir et en-dessous à droite Pont et Massène et donc le Lac de Pont

    A droite de la Carte, vous avez sur la droite Semur- en- Auxois entouré d'un cercle noir et en-dessous à droite Pont et Massène et donc le Lac de Pont

     
    1. Accueil

    2. Yannick et Laurent Savioz Fouillet et toute leur équipe ont le plaisir de vous acceuillir à L'Hôtel du Lac LE PARI DES GOURMETS.
    3.  
    4. Le Pari Des Gourmets accueille avec simplicité et générosité tous les gourmands désireux de découvrir des plats régionaux, créatifs et surprenants.
    5.  
    6. Chaque semaine réinventée, l'Ardoise-Menu saura combler vos papilles avec une cuisine moderne entièrement réalisée à base de produit frais.
    7. Le Week-end, pour que l'habitude ne s'installe jamais la carte change au fil des saisons.
    8.  
    9. L’hôtel, idéalement situé face au Lac de Pont est à proximité de la ville historique de Semur en Auxois. Venez profiter seul, en famille, entre amis ou en déplacement professionnel du calme environnant.. A 4 Kms exactement
    Le Hall d'Entrée, la cour d'entrée, la salle du petit-déjeuner "Self Service", la Salle à manger, les Plats, notre chambre et la salle de bains
    Le Hall d'Entrée, la cour d'entrée, la salle du petit-déjeuner "Self Service", la Salle à manger, les Plats, notre chambre et la salle de bains
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    Le Hall d'Entrée, la cour d'entrée, la salle du petit-déjeuner "Self Service", la Salle à manger, les Plats, notre chambre et la salle de bains

    Le Hall d'Entrée, la cour d'entrée, la salle du petit-déjeuner "Self Service", la Salle à manger, les Plats, notre chambre et la salle de bains

    Et à 100 mètres de l'Hôtel, le Lac de Pont, 8 hectares, alimentés par l'Armençon, magnifique rivière de la région de Semur-en-Auxois et sans oublier le barrage que l'on peut traverser pour se promener au bord du Lac

    &quot;Le Pari des Gourmets&quot; à Semur-en-Auxois- Bourgogne
    &quot;Le Pari des Gourmets&quot; à Semur-en-Auxois- Bourgogne
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    14 mai 2014 3 14 /05 /mai /2014 09:26

    Au 14e siècle, lorsqu'on eût renforcé sa citadelle par un rempart appuyé sur 18 tours. Semur devint la place la plus redoutable du Duché. La ville se divisait alors en 3 parties, entourée chacune d'une enceinte.
     
    Au centre occupant toute la largeur de l'éparon rocheux, le quartier du Donjon, était une vraie citadelle, plongeant à pic, au nord et au Sud, sur la vallée de l'Armençon, et flanquée aux angles de quatre énormes tours rondes: tour de l'Orle d'Or, tour de la Géhenne, tour de la pri!son et tour Margot. A l'Ouest , le quartier du château couvrait la partie haute de la presqu'île enfermée dans le méandre de la rivière. A l'Est le bourg Notre-Dame demeura le quartier le plus peuplé, même lorsque la ville se fut étendue sur la rive gauche de la rivière

    Une première photo de jour avant les photos de nuitBourgogne 2006-07 1123Semur-en-Auxois la nuit-Les Remparts-2006Bourgogne 2006-07 1207Bourgogne 2006-07 1175Bourgogne 2006-07 1206Bourgogne 2006-07 1189Et voici la Porte Sauvigny, entrée pricipale de l'enceinte et qui doit son nom au receveur des finances Jean de Sauvigny, qui la fit construire een 1417Semur-en-Auxois-Porte SauvignyBourgogne 2006-07 1166Bourgogne 2006-07 1159Bourgogne 2006-07 1162Et enfin notre resto "Chez la Goulue", au 15 de la Rue Piétonne, vu de la TerrasseResto Bourgogne 2006-07 941

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    12 mai 2014 1 12 /05 /mai /2014 14:52

    DSCN1153-copie-1Jean-Claude Fish EyeFrançoise Lefèvre et Christian Vancau en tournage à DIJON

     

    Voici quelques images de la fin du troisième et  dernier tournage de " L'Homme de Boue", tourné cette fois en Bourgogne, puisque toute cette aventure est née de l'amitié virtuelle, devenue réelle par la suite, entre Françoise Lefevre et Christian Vancau, un écrivain français et un peintre belge, qui se rencontrent par hasard sur Facebook en février 2010. Voici donc la première lettre que Françoise m'écrit sur FB, alors que je viens d'accepter sa demande d'amitié

    ·        

    18 février 2010

    Françoise Lefèvre

       

    Merci pour l'amitié... Vous me semblez foisonnant de vie, de créativité. Je ne sais même plus où et comment, je vous ai découvert. Je suis très malhabile avec cet engin dont je suis pourtant en train de me servir. Je crois que votre photo est très "parlante", illustrant bien le "Peau- Rouge qui ne marchera jamais dans une file indienne"... Il se trouve que je suis écrivain (auteur d'une vingtaine de livres) Par goût je vis en retrait. Je suis venue à FB à cause de mes enfants (quatre) Tous artistes dans des domaines différents. Peinture, argile, mosaïque, art dramatique, réalisation de films, violoncelle... Ainsi, je peux suivre ces créatures adorées où qu'elles soient dans le monde ! J'ai toujours nagé à contre-courant et je ne suis pas encore épuisée. Je vais tenter de comprendre comment on peut accéder à un blog, le vôtre en tous cas. J'habite en Bourgogne, non loin de Dijon. Heureuse de vous connaitre. Très cordialement à vous. F.L.

     

    ·

            

    18

    février 2010

    Christian Vancau

    Françoise depuis que vous m'avez invité hier, votre nom me turlupine. Donc je suis allé vous voir sur Google et bien sûr que j'ai entendu parler de vous à plus d'une reprise mais, honte à moi, je n'ai rien lu de vous. Je vis dans un trou sans librairie et ma macula à l'oeil droit m'interdit de faire plus d'un quart d'heure en voiture...et je vis seul. Alors je vais commander un de vos livres mais dites-moi celui que vous me conseilleriez en premier "Le petit Prince cannibale" me tente. Chez quel éditeur-libraire me conseillez-vous de commander pour avoir un traitement efficace; je paierai pas Visa. Ma maison est pleine de livres et je suis totalement lié à la littérature, ça peut se voir sur mon blog. J'écris moi-même depuis 1980 un journal qui compte aujourd'hui 47.000 pages. Je suis un grand ami de Christian Bobin.

     

     

    Fraançoise Lefèvre 

    UnCher Christian, une grosse enveloppe (papier bulles) est partie de chez moi Vendredi dernier,19 février. J'espère qu'elle vous arrivera. L'adresse est celle que vous m'avez donnée lors de votre dernier message. J'espère que vous allez bien malgré cette atteinte à l'oeil droit. Parfois je me perds avec bonheur sur votre blog. Votre maison est comme une caverne des premiers temps, me semble t-il... Et vous avez une vitalité hors du commun. J'aime infiniment la photo de Valérie petite fille avec son chapeu de paille dans le dos et son adorable chignon de danseuse. L' atmosphère sur cette photo me rappelle les plages mélancolique en noir et blanc de Jacques Tati dans son film Les Vacance de Monsieur Hulot. En la regardant, j'entends même la musique. Mais j'y pense, Jeux Interdits aussi. Je retourne à un texte qui me résiste et qui devrait devenir mon dix-neuvième livre... Mais quand? Croyez à mon amitié fidèle. Françoise.  

     

    23 février 2010
    Christian Vancau
    • Voici ma lettre de ce matin, pleine d'émotion. Dites-moi si cette fois vous l'avez reçue

      De : christian vancau
      Date : 23/02/2010 11:29:01
      A : Françoise LEFEVRE
      Sujet : VOUS TOUT SIMPLEMENT

      Chère Françoise
       

    • J'étais sur mon seuil il y a 10 minutes, je savais que ce serait aujour'hui et je voulais prendre votre colis en mains propres. Il était bien là dans les mains de la postière, amené donc par une autre femme. Je n'avais pas mes lunettes. Essayer tout de suite de lire votre adresse, je suis encore sur le seuil, j'y arrive, c'est bien vous, je rentre, et impatient j'ouvre et je prends un livre, et monte chercher mes lunettes, je regarde le petit billet jaune, "La première habitude", j'ai un trac fou, tant pis je fonce, j'ouvre, je lis la première page et.... je pleure..des larmes incontrôlables jaillissent..; c'est plus fort que moi.et je pleure encore en vous écrivant, submergé par l'émotion que me procure votre style, une seule page.......
      Et je me suis souvenu immédiatement que c'était la deuxième fois que celà m'arrivait, parce qu'on n'oublie pas ces choses-là, parce que ça n'arrive presque jamais.

    •  La première fois ..devinez............
      une caisse de livres de Christian Bobin ,en 1990 je crois, Christian que je n'ai plus vu depuis des années, qui est à peine connu à l'époque, j'ouvre la caisse en carton, je n'ai jamais rien lu de lui, j'ouvre un livre au hasard, et je commence à pleurer, des frissons, exactement comme avec vous. C'est fabuleux
      C'est une émotion fantastique, inexplicable, bouleversante. Alors voilà, merci, merci, amie, de ce cadeau superbe dont je vais m'imbiber dans les jours qui viennent....dans ce silence total de mon territoire et je vous écrirai évidemment
      Je vous écrirai comme je vous sentirai, sans vous envahir, vous n'êtes pas obligée de me répondre
      Je vais me plonger dans votre oeuvre, que dis-je m'immerger
      Et bien sûr que je vous renverrai la brochure après scannage
      Plein de tendresse et de reconnaissance
      Ce matin une aigrette blanche est venue se poser, annonciatrice de vous, vers 9 heures. J'ai pensé à vous, me suis dit "elle va venir Françoise", (Je crois aux signes et en outre sa blancheur était de cygne) et j'ai photographié cet immense oiseau blanc, un albatros baudelairien. Je vous enverrai la photo que je dois retravailler d'abord. Vous saurez ce qu'elle veut dire, qu'elle est venue ce matin, me parler de "Plume", dans le pays d'Henri Michaux
      A très vite

      Christian Vancau

      Après avoir lu les 18 livres de Françoise, j'ai rédigé 10 articles sur son oeuvre durant les années 2010 et 2011. Un travail de collaboration constant, accompli par couriel et par téléphone..

    Et un jour en juin 2011 elle m' envoie son fils Hugo Horiot "Le Petit Prince Cannibale" qui vient filmer mon territoire en Belgique pendant 5 jours(13 heures de rushes). Et c'est tout de suite, complicité et amitié..Hugo et Moi P1060312-copie-1Homme-de-Boue-Le-bien-Public-Dijon-8-aout-2011013.jpg Le film sera projeté en octobre 2011 en avant-première à Paris-Bastille, puis sera gravé sur DVD et mis en vente.300180 2386356493876 1099692654 32828551 882036820 n DVD Homme de Boue on-8 août 2011014DVD Homme de Boue on-8 août 2011015Homme de Boue110En juin 2012, rebelote mais cette fois avec d'autres personnes qui se joignent à nous, sur mon territoire à Moircy, Merlin Brenot, Violette Gérard, Danielle ma compagne, Valérie ma fille, Jean-Philippe son époux, Sacha, un de mes petit-filsP1100701

    P1100409VLAN 1136VLAN 1137Et fin septembre 2012, nous bouclons la boucle, en réalisant une 3e partie en Bourgogne, dans le pays de Françoise. Deux nouveaux-venus dans le film: Jean-Claude Horiot, le père d'Hugo et Hermine Horiot, violoncelliste et soeur d'Hugo. A la camera, Hugo Horiot et Merlin Brenot, son neveu, petit-fils de Françoise, puisque fils de sa fille aînée Rebecca. Les 3 tournages vont être remixés en un seul long métrageDSCN1074.JPGP1120310.JPGP1120308.JPGP1120316.JPG

      DIJONNotre Dame vue de la Tour Philippe Le Bon

    Notre-Dame de Dijon vue de la tour Philippe Le Bon. avec aussi l'Hotel VOGÜE, que voiciHôtel Vogüé 800px-Vue panoramique de Dijon 10

    L'Hôtel de Vogüé de Dijon en Côte-d'Or est un hôtel particulier de style Classique et Renaissance du XVIIe siècle. Il est situé 8 rue de la Chouette, près du chevet de l'église Notre-Dame.

    L'hôtel a été classé au titre des monuments historiques le 5 janvier 1911Cet hôtel particulier richement décoré, est édifié en 1614 pour Étienne Bouhier de Chevigny si on en croit la date se trouvant sur la grande cheminée de la salle des gardes. Il était magistrat et conseiller au parlement de Bourgogne de 1607 à 1635 et grand amateur d'art. S'adonnant à l'architecture, on lui accorde la possibilité d'avoir été l'architecte de son hôtel. Ce dernier est considéré comme le prototype des hôtels parlementaires dijonnais. Peut-être a-t-il été inspiré par l'architecture qu'il a pu voir au cours d'un voyage en Italie.

       

    La Tour de Philippe le Bon (1450-1460), 6 étages, 46 mètres de Haut, est encastrée dans le Palais de Ducs de Bourgogne. C'était un lieu d'observation crucial, pour prévenir le service du feu, vu le nombre de maisons en bois, alentourDijon - Tour Philippe le Bon

    Dijon est une commune française située entre le bassin parisien et le bassin rhodanien, à 310 kilomètres au sud-est de Paris et 190 kilomètres au nord de Lyon. C'est la préfecture du département de la Côte-d'Or et le chef-lieu de la région Bourgogne. Elle est également considérée comme la capitale des ducs de bourgogne . Ses habitants sont appelés les Dijonnais.

     

    Dijon est actuellement la commune la plus peuplée du département de la Côte-d'Or et de la région bourgogne. En 2008, la population de Dijon intra-muros est de 151 576 d' habitants. Elle est, en 2008, la 17e commune la plus peuplée de France. Avec 238 056 habitants en 2008, son unité urbaine est la 28e de France, juste derrière celle de Mulhouse. La communauté d'agglomération dijonnaise, fondée en 2000 et nommée le « Grand Dijon », compte quant à elle 244 577 habitants. L'aire urbaine dijonnaise, 24e de France entre Angers et Avignon, comptait 336 807 habitants en 2007.

     

    Héritière d'un riche patrimoine historique et architectural, la capitale du duché de Bourgogne aux XIVe et XVe siècles, Dijon est une ville touristique dont l'attrait est renforcé par la réputation gastronomique de la région. C'est aussi une ville verte au secteur tertiaire important, capitale de région dans les domaines scolaire, universitaire, judiciaire, hospitalier et administratif, qui assurent une tradition de vie culturelle forte. Dijon est également un centre économique régional au tissu diversifié mais plutôt en crise avec un pôle agro-alimentaire traditionnel (moutarde de Dijon, crème de cassis de Dijon et kir, pain d'épices, chocolat Lanvin…) et un secteur pharmaceutique réputé.

    Ville de congrès, la capitale de la Région Bourgogne est située sur l'axe Paris-Lyon-Méditerranée et sur la ligne ferroviaire à grande vitesse Rhin-Rhône. Elle est d'ailleurs, en termes démographiques, le principal pôle français de la Métropole Rhin-Rhône qui s'étend de Bâle au Creusot.800px-Panoramique palais duc de Bourgogne

    Palais des Ducs de Bourgogne

     

     

    Dijon est la préfecture de la région de Bourgogne et du département de Côte-d'Or. La commune se situe à l'extrémité nord de la Côte des Vins de Bourgogne aussi nommée « Route des Grands Crus » et qui s'étend de Dijon à Beaune pour sa partie côte-d'orienne. La capitale bourguignonne se situe au cœur d'une campagne composée de deux rivières convergentes : le Suzon, qui la traverse du nord au sud, et l'Ouche, au sud de la ville ; à l'ouest s'étend la « côte » de vignobles qui donne son nom au département. Elle se situe à 310 kilomètres au sud-est de Paris, 190 au nord-ouest de Genève et 190 au nord de Lyon.

    Située sur un carrefour ferroviaire de l'Est de la France (ligne Paris-Lyon-Marseille, bifurcations vers Besançon, Belfort, Nancy, la Suisse, l'Italie (par le tunnel ferroviaire du Fréjus et le Simplon), la ville est desservie par un des principaux nœuds autoroutiers français aux croisements des autoroutes A6, A31, A36 et A39.

    « Dijon prend naissance dans la plaine alluviale du Suzon, creusée dans les argiles tertiaires de la « Plaine » qui s'étend largement à l'est », suivant le cours de la Saône. La plaine est en effet un fossé tectonique situé à une vingtaine de kilomètres de Dijon, remblayé par les marnes et les argiles oligocènes atteignant une hauteur géologique de 100 mètres à DijonDijon est traversée essentiellement par le canal de Bourgogne et deux cours d'eau naturels : l'Ouche et le Suzon. Le premier court à l'air libre alors que le second emprunte une série de canaux souterrains durant sa traversée de Dijon. Le Raine qui passe par le jardin de l'Arquebuse se jette dans l'Ouche. L'agglomération dijonnaise reçoit environ 732 mm de pluie par an, et ce pendant 164 jours en moyenne.

     

    Le Port de plaisance du Canal de Bourgogne

    800px-Dijon - Port du Canal 

    Le Dijon médiéva 
    220px-Le_royaume_Burgonde_au_Ve_si%C3%A8
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    Le royaume burgonde dans la deuxième moitié du Ve siècle

     

    Les évêques de Langres établissent temporairement leur résidence à Dijon après le sac de Langres par les Vandales entre 407 et 411. Leur influence permet l'édification d'édifices religieux et notamment d'un groupe cathédral composé de trois bâtiments : Saint-Étienne, Sainte-Marie et Saint-Vincent. Deux basiliques sont ensuite élevées par saint Urbain (actuelle église Saint-Jean).

    Dijon est ensuite occupé par les Burgondes qui sont défaits par Clovis en 500 ou 501. Les Arabes l'envahissent en 725 alors que les Normands n'y parviennent pas en 887. C'est à cette époque qu'apparaissent les premiers comtes de Dijon, Aimar, Eliran, Raoul issus de la maison robertienne. En 1002, l'abbé Guillaume de Volpiano entreprend de reconstruire l'abbatiale Saint-Bénigne et son abbaye (actuel Musée archéologique de Dijon). Il fait élever dans l'abbaye une rotonde (actuelle crypte abritant le tombeau de l'évangélisateur de la Bourgogne, saint Bénigne.

    Au début du XIe siècle, Dijon est composé d'une ville forte enclose de murs gallo-romains, restes de l'ancien castrum de Dijon, et d'un bourg s'étendant jusqu'à l'abbaye Saint-Bénigne. Autour, des petits hameaux, Dompierre, Trimolois, Charencey, Bussy et Prouhaut, disparus depuis, ceinturent la ville]. Les ducs de Dijon règnent alors sur la région. En 1015, le roi Robert II essaye de conquérir le Dijonnais : il s'attaque d'abord au village de Mirebeau-sur-Bèze et sa région puis vient mettre le siège devant le castrum de Dijon. Mais, devant la vigoureuse résistance de l'évêque de Langres, Brunon de Roucy, soutenu par l'abbé de Cluny et le comte de la ville, il renonce à donner l'assaut. Dès l'année suivante, la mort de l'évêque lui permet de négocier avec son successeur, Lambert de Vignory, la cession du comté de Dijon au roi de France, en 1016. La ville rejoint le duché de Bourgogne et en devient la capitale. A la mort du roi de France en 1031, son fils Henri Ier renonce à la Bourgogne et la cède en apanage Dijon et le duché de Bourgogne à son frère Robert 1er. Cela marque le début de trois siècles de règne capétien à Dijon.

    Le 28 juin 1137, un grand incendie réduit Dijon en cendres. Les ducs reconstruisent alors une enceinte, beaucoup plus large que la précédente, qui abrite la cité jusqu'au XVIIIe siècle. À la fin du XIIe siècle et au XIIIe siècle, Dijon s'orne de monuments de valeur : la Sainte-Chapelle, l'hôpital du Saint-Esprit, l'église Notre-Dame, etc. Auprès de chaque porte se développent de petits bourgs même si la ville ne grossit jamais plus que les limites de son enceinte]. Les ducs de Dijon possèdent un château (actuelle mairie de Dijon) et y exercent avant tout un pouvoir de justice. En 1183 le duc Hugues III permet la rédaction d'une charte de commune, conservée aux Archives municipales. Grâce à cette charte, qui fut beaucoup copiée dans d'autres villes de Bourgogne, les ducs s'enrichissent.

    La Sainte-Chapelle doit son édification à un vœu fait par le duc Hugues III. Pris dans une tempête alors qu'il se rend en Terre Sainte, il promet de construire près de son palais une église dédiée à la Vierge et à saint Jean l'Évangéliste. Notre-Dame de Dijon. La construction commence en 1172. Elle possède un chœur à déambulatoire, achevé dès 1196. La triple nef est élevée au XIIIe siècle dans le style gothique bourguignon. Les tours de la façade sont édifiées de 1495 à 1515. La flèche mesure plus de 50 mètres. La dédicace n'a toutefois lieu qu'en 1500].

    .Plan DIJON017

     Nous débarquons au Parc d'ARCY, à gauche et au milieu de ce plan, en face de l'Hôtel de la CLOCHEDijon H.Cloche1202 ho 00 p 346x260P1120407dijon cloche1202 ho 01 p 346x260Juste derrière La Cloche, la place Grangier et son immeuble d'angle "magnifique specimen de l'art nouveau"P1120419

    442px-Dijon - Art NouveauLe JARDIN DARCY a été créé en 1888, en plein centre de la ville pour rafraîchir les poumons des ouvriers de l'époque, dans un souci d'hygiène morale. Imaginé autour du réservoir construit par l'Ingénieur Darcy pour amener l'eau en ville. Un assemblage d'escaliers et de balustrades encadrent des vasques en terrasses d'où l'eau s'écoule en cascade, dans le style italien alors en vogue. Jardin aujourd'hui domaine des galipettes juvéniles et des rendez-vous en ville

     

    La fontaine du Parc d'ArcyP1120396P1120398P1120397et le fameux Ours de Pompon qui en fait n'est pas de liui mais d'un de ses élèves: MartinetP1120401P1120403

    Le sculpteur POMPON

    La sortie du Parc et la Porte Guillaume761px-Dijon place DarcyPorte Guillaume800px-Place Darcy Dijon

     

     

    Dijon connaît une période brillante sous les quatre ducs Valois de Bourgogne, qui règnent de 1363 à 1477. Elle est la capitale du duché de Bourgogne, ensemble d'États qui s'étendent jusqu'aux Pays-Bas. Centré sur ce duché, l'État bourguignon s'étend alors, pendant plus d'un siècle (1363-1477), par héritages et mariages jusqu'en Picardie, Champagne, Pays-Bas bourguignons, Belgique, Germanie, duché de Luxembourg, Alsace, comté de Flandre et Suisse.

     

    Le duc Philippe le Hardi (1364-1404) est le premier duc de la dynastie des  Valois et prend possession de Dijon, sur ordre du roi, en 1363. Il fonde à Dijon sa nécropole dynastique, la chartreuse de Champmol, dont il fait un foyer d'art.Philippe épousera une riche héritière, Marguerite de Flandre, qui fut à l'origine de l'Etat bourguignon

     

    Jean Ier sans Peur (1404-1419) lui succède.En pleine guerre de Cent ans, il s'allie aux Anglais. Il a en face de lui son cousin Louis d'Orléans, un Armagnac, qui se voit conférer la régence du royaume, suite à la folie de Charles VI. Jean fait don assassiner son rival en 1407. La voie semble libre pour conquérir le Royaume de France. Mais c'est sans compter sur Bertrand d'Armagnac, beau-frère du Duc s'Orlans et de ses oartisans, les Armagnacs. La guerre civile set inévitable et c'est le momenrt choisi par l'Angleterre pour débarquer en Normandie. Jean refuse son aide aux Armagnacs qui se font écraser par les anglais à la Bataille d'Azincourt en 1412. Et Jean passe un accord secret avec les anglais. Mais le Dauphin Charles VII va le faire assassiner en 1419

     

    Le duc Philippe III le Bon (1419-1467). Son règne commence en 1419 par un drame, l'assassinat de son père Jean sans Peur, par son beau-frère, le dauphin Charles VII. Quelle famille. Du coup Philippe jette son duché dans les bras des anglais, en pleine guerre de Cent Ans. La guerre entre Français, Bourguignons et Anglais cessera grâce à Jeanne d'Arc, que les Bourguignons remercieront en la livrant aux Anglais. Le bon Philippe réussira un coup de maître en négociant la paix avec Charles VII, et la Bourgogne devient un Duché indépendant. Créateur de la TOISON D'OR, mécène amoureux de la peinture flamande, Philippe fut également grand amateur de livres à tel point que la bibliothèque ducale devint l'une des plus riches du monde occidental.

    Il reconstruit l'hôtel ducal et institue en 1432 la chapelle de son palais comme siège de l'ordre de la Toison d'or. Pourtant, Dijon n'est pas une ville populeuse ; encore rurale et en raison des épidémies, elle ne compte que 13 000 habitants en 1474 

     

    Le duc Charles le Téméraire (1467-1477),hérite d'un Duché prestigieux à la dimension d'un royaume. Luis XI ne mettra que dix années pour venir à bout d'un homme belliqueux, croyant un peu trop en sa force et ne voyant pas le travail de sape mené par le roi de France.

    Il marie sa fille Marie de Bourgogne à Maximilien d'Autriche mais il échouera dans sa lutte contre le roi de France Louis XI

     

    Marie de Bourgogne
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    La duchesse Marie de Bourgogne

    Titre
    Duchesse de Bourgogne, de Brabant, de Limbourg, de Luxembourg et de Gueldre
    Comtesse d'Artois, de Flandre, de Hainaut,
    de Hollande et de Zélande, de Zutphen,
    Comtesse palatine de Bourgogne
    5 janvier 147727 mars 1482
    En tandem avec Maximilien Ier
    Prédécesseur Charles le Téméraire
    Successeur Philippe IV
    Biographie
    Dynastie Maison de Valois
    Date de naissance 13 février 1457
    Lieu de naissance Bruxelles (Pays-Bas)
    Date de décès 27 mars 1482 (à 25 ans)
    Lieu de décès Prinsenhof, Bruges (Pays-Bas)
    Père Charles le Téméraire
    Mère Isabelle de Bourbon
    Conjoint Maximilien de Habsbourg
    (1477-1482)
    Enfants Philippe le Beau Red crown.png
    Marguerite d'Autriche

    CoA Mary of Burgundy (1477-1482).svg
    Ducs de Bourgogne

    Marie de Bourgogne, née à Bruxelles le 13 février 1457 et morte en Flandre au château des ducs de Bourgogne à Bruges le 27 mars 1482, fut duchesse titulaire de Bourgogne, de Brabant, de Lothier, de Gueldre, de Limbourg et de Luxembourg, comtesse de Flandre, d'Artois, de Bourgogne, de Hainaut, de Hollande, de Zélande, de Namur, de Charolais et de Zutphen, marquise du Saint-Empire, dame de Frise, de Malines et de Salins.

    Fille unique du duc de Bourgogne Charles le Téméraire (1433-1477), et d'Isabelle de Bourbon (1437-1465), elle passe l'essentiel de son principat (1477-1482) à défendre ses droits à l'héritage de son père, disputé par le roi de France. Son mariage, en 1477, avec l'archiduc Maximilien d'Autriche oriente pour près de deux siècles la géopolitique de l'Europe. Elle est la grand-mère de Charles Quint.

    Charles le Téméraire affrontera Louis [XI et mourra à la bataille de Nancy(finissant sous les crocs des loups) contre le duc de Lorraine René II de Lorraine, allié à Louis XI. Le puissant État bourguignon s'effondre alors, permettant à Louis XI d'annexer le duché le 19 janvier 1477 .

     

    Avec Françoise nous descendons devant le cinema Le DarcyP1120411P1120412

    Dijon dans le royaume de France

    En dépit de quelques révoltes contre l'autorité du roi, Dijon s'est soumis à son autorité . Louis XI ordonne le transfert à Dijon du parlement de Bourgogne, qui se trouvait à Beaune. Il fait aussi construire à Dijon un château , à l'emplacement de l'actuelle place Grangier, pour surveiller les habitant]. Lors d'une visite à Dijon le 31 juillet 1479, le roi confirme solennellement les privilèges de la ville, dans l'église Saint-Bénigne de Dijon . La duchesse Marie de Bourgogne (1457-1482), alors âgée de 20 ans et fille unique du duc Charles le Téméraire, épouse Maximilien Ier du Saint-Empire, auquel elle apporte le comté de Bourgogne et les possessions des Flandres. Le traité de Senlis de 1493 divise les deux Bourgognes et Dijon devient une ville-frontière. En 1513, l'empereur Maximilien espère récupérer le duché de Bourgogne en envoyant une troupe formée de 14 000 hommes des corps francs suisses, 5 000 Allemands et 2 000 Francs-Comtois assiéger Dijon . Le gouverneur Louis II de La Trémoille, qui a été envoyé pour défendre la ville, ne peut faire partir les assiégeants qu'en jouant habilement des dissensions entre Suisses et Allemands et en promettant 400 000 écus dont seulement une partie sera payée. Les Suisses lèvent le siège le 13 septembre. Les Dijonnais ayant prié avec ferveur pour leur délivrance, le départ des assiégeants est attribué par beaucoup à l'intercession de la Vierge, dont une statue, Notre-Dame de Bon-Espoir, conservée à l'église Notre-Dame, a été portée en procession.

    Ces événements ont prouvé la fermeté du sentiment des Dijonnais d'appartenir à la France . Après cet événement, l'enceinte est renforcée par l'édification des bastions Saint-Pierre (1515), Guise (1547) et Saint-Nicolas (1558). La bourgeoisie se développe par ailleurs, comme en témoignent les nombreux hôtels et maison encore visibles. Au XVIe siècle, la ville s'embellit avec le style de la Renaissance italienne importée par Hugues Sambin.

     

    Nous nous dirigeons vers l'Eglise Notre-Dame et la vieille ville, par la rue de la LibertéP1120421P1120479

    L’église Notre-Dame de Dijon, considérée comme un chef-d'œuvre d'architecture gothique du XIIIe siècle, est située au cœur des 97 hectares du secteur sauvegardé de Dijon. Elle s'élève place Notre-Dame, à proximité du Palais des ducs et des États de Bourgogne et en face de la rue Musette. On estime que l'édifice actuel a été construit des années 1220 aux années 1240 environ[1].

    Cette église abrite la statue de Notre-Dame de Bon-Espoir, auparavant appelée Vierge noire. Elle s'orne aussi de deux symboles de la ville de Dijon : le Jacquemart et la chouette.P1120466L'Eglise Notre-Dame et ses "fausses gargouilles

    Les gargouilles de Notre-Dame de Dijon
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    La façade occidentale de Notre-Dame et ses célèbres fausses gargouilles
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    Détail des gargouilles

     

    Les cinquante et une « gargouilles » de la façade occidentale de Notre-Dame de Dijon sont de fausses gargouilles : n'évacuant pas l'eau de pluie, elles sont seulement décoratives. L'église comporte de vraies gargouilles sur les murs gouttereaux et l'abside.

    Selon le récit du moine Étienne de Bourbon, les gargouilles originelles sont restées peu de temps en place : elles ont été déposées dès 1240 environ, à la suite d'un accident mortel. En effet, un usurier trouva la mort sur le parvis de l'église alors qu'il allait se marier, après qu'une figure de pierre représentant justement un usurier se fut détachée, le tuant sur le coup. Les confrères de la victime auraient alors obtenu la destruction de toutes les fausses gargouilles de la façade. Seule demeura, comme témoin, la gargouille de l'angle supérieur droit, jusqu'aux années 1960, époque à laquelle elle fut remplacée[. Certaines gravures du XIXe siècle ne la représentent pas, mais elle se voit sur des photographies prises avant 1880. Les gargouilles des côtés et du revers de la façade subsistèrent également.

    Les fausses gargouilles qui ornent actuellement la façade, et qui représentent des êtres humains, des animaux et des monstres, ont été réalisées de 1880 à 1882, lors de la restauration de l'église. Les archives attestent qu'elles sont l'œuvre de sept sculpteurs parisiens : Chapot, Corbel, Geoffroy, Lagoule dit Delagoule, Pascal, Thiébault et Tournier]. Delagoule fut l'un de ceux qui réalisa le moins de sculptures. Les gargouilles de Notre-Dame ne sont donc pas dues au sculpteur Lagoule, contrairement à l'affirmation d'un historien dijonnais en 1910 , reprise encore aujourd'hui par certains dépliants touristiques et sites Internet.

     220px-Dijon - Eglise Notre-Dame 1

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    L'intérieur de l'Eglise Notre-DameP1120489P1120488P1120490Et à la sortie Françoise, telle une PietaP1120486

    Et de tourner dans les rues qui entourent cette église, en commençant par admirer son clocher, avec le fameux JACQUEMART

    Le Jacquemart de Notre-Dame de Dijon[modifier]

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    Le Jacquemart

     

    Cette horloge est située sur un campanile qui s'élève sur l'amorce de la tour sud de la façade occidentale de Notre-Dame. Elle comporte quatre automates métalliques dont deux, nommés Jacquemart et Jacqueline, sonnent les heures avec un marteau sur une grosse cloche, les deux autres automates, leurs « enfants » Jacquelinet et Jacquelinette, frappant de quart d'heure en quart d'heure, chacun sur une petite cloche.

    L'automate Jacquemart et la grosse cloche ont été ramenés de Courtrai, en Belgique, après le pillage de la ville par les armées de Philippe le Hardi en 1382. Cette année-là, le duc de Bourgogne partit en campagne afin de porter secours à son beau-père, le comte de Flandre, pris de court par une rébellion qui s'étendait entre Lille et Courtrai. La ville de Dijon avait fourni au duc mille hommes d'armes. Après la victoire bourguignonne, Philippe le Hardi s'empara à Courtrai, en novembre 1382, d'une horloge placée sur la tour des halles, munie d'un automate sonnant l'heure sur une cloche, qui passait pour une merveille. Il la fit démonter et l'offrit à Dijon, sa capitale. Ce qui restait de Courtrai fut livré au pillage et les dommages s'ajoutèrent à la perte de vingt mille hommes chez l'adversaire.

    La famille ducale et les Dijonnais se cotisèrent pour placer en 1383 l'horloge et l'automate au-dessus de la façade occidentale de l'église Notre-Dame. La cloche, qui s'était brisée lors du transport, fut refondue à Dijon et reçut le prénom de sa marraine, la duchesse Marguerite de Flandre.

    L'étymologie du terme Jacquemart est incertaine ; ce nom n'est attesté, pour l'automate de Dijon, que depuis 1458.

    Un second automate, figurant une femme, fut ajouté en 1651 à droite du campanile, pour sonner les heures alternativement avec Jacquemart. Les Dijonnais l'appelèrent Jacqueline.

     

    En 1714, le poète dijonnais Aimé Piron demanda à la municipalité de donner des enfants aux époux. Cette année-là ou peu après, un enfant automate fut adjoint au couple pour sonner les demi-heures. Les Dijonnais le nommèrent Jacquelinet.

     

    En 1884 fut ajoutée Jacquelinette, qui frappe les quarts d'heure avec son frère.628px-Dijon - Notre-Dame - Jacquemard

      Continuons autour de l'Eglise par la rue Musette, le rue des Forges, la Rue de la Chouette ave la Maison MILLIERE, sans oublier les maisons de bopis du XVe siècle, jalonnant la rue de la VerrerieP1120473

     

    Et LA MAISON MILLIERE

    La maison Millière est une maison à colombages de style gothique du XVe siècle, à Dijon, 10 rue de la Chouette, en Côte-d'Or. Elle est classée monument historique depuis 1943.

     

    Historique

     

    En 1483, le marchand drapier Guillaume Millière et son épouse Guillemette Durand font construire la maison Millière dans le centre historique de Dijon, près du chevet de l'église Notre-Dame de Dijon, et non loin du palais des ducs de Bourgogne. L'hôtel de Vogüé est bâti à côté de cette maison au XVIIe siècle.

     

    En 1998, l'édifice est restauré et aménagé en boutique d'objets artisanaux, produits du terroir, salon de thé et restaurant de cuisine bourguignonne, établissement tenu par Lydia et Jean-François Lieutet.

    Film tourné devant la maison Millière 

    P1120470 P1120474et surtout la rue de la Chouette, où nous irons poser notre main gauche sur la Chouette en faisant un voeuDSCN1164DSCN1163P1120480et dans cette même rue de la Chouette, la Maison MillièreP1120453DSCN1150P1120454DSCN1149DSCN1161DSCN1153Et voici Françoise Lefèvre et Christian Vancau répétant une séquence très proche de celle de Notre-Dame de Paris avec moi dans le rôle de Quasimodo, bien entendu, ou alors de celle " d'Eugène Sue me regarde, je t'aime, je t'aime, je t'aime"

    Et Françoise va m'offrir un livre au Marché avec des gravures anciennes de DIjon où l'on retrouve ces lieux que nous venons de parcourirDijon T De Jolimont018

    Dijon rue du Griffon029 001Nous traversons alors le Palais des Ducs de BourgogneP1120460P1120459P1120462Et rejoignons la Place François Rude ou Place du Bareuzaï, ce vigneron perché sur la fontaine et qui foule le raisin à ses pieds.

    Une place piétonne animée. Les jours de Marché, il est même difficile d'y circuler. Le point de mire c'est bien la statue du Bareuzaï, petit personnage rappelant les activités des vendangeurs au travers des bas rosés de ceux qui devaient fouler le raisin

      P1120433-copie-1

    P1120435800px-Place Francois Rude DijonP1120438

    Dijon Bareuzaï 477 001Le BAREUZAÏP1120440

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    Ensuite nous allons nous diriger vers les Halles et le Marché, du côté de la rue Musette et de la rue QuentinP1120496P1120428

    P1120504P1120505P1120429P1120501Au bas de la maison la plus  étroite de DIjon, une magnifique épicerie,àa l'angle de la rue Quentin et de la rue RamayP1120500P1120502Miam, miam, produits régionaux, comment résister????P1120503Un dernier tour à l'intérieur des hallesP1120506

    Bon ben, on commence à avoir faim, le marché touche à sa fin, il est temps de retourner. Nous allons retraverser le parc d'Arcy et Françoise me demandera de la photographier aux côtés de l'OURS de POMPONP1120508 

     

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