Troisième journée à New-York et cette fois en toute liberté. C'est un grand jour parce que nous sommes le 14 Juillet et que c'est l'anniversaire de Valérie qui a 8 ans, ce jour de l'an de grâce 1971.
Nous allons commencer par le Rockfeller Center. Voici le plan . Notre hôtel, tout proche, est toujours marqué d'une flèche noire
Voici le Rockfeller Center avec son Channel Gardens et ses bassins à jeux d'eaux. C'est en 1928 que John D.Rockfeller junior, ce grand financier new-yorkais, qui serait d'origine française, issu d'une famille aveyronnaise, les Roquefeuille, passe un bail avec l'Université de Columbia (Echéance finale en 2069), dans l'intention de construire dans cet espace un gigantesque Opéra. mais c'est finalement un cenfre d'affaires qu'il va y construire, et qui sera terminé en 1939 (architecte Wallace le même qui a construit l'Onu et le Lincoln Center )
Un dessin que j'ai fait à mon retour. Cette impression d'écrasement. On dirait un Folon (qui a vécu à New-York)
Et puis tout doucement nous allons remonter vers Central Park, et, face au parc, nous allons commencer par le Musée d'Art Moderne, le fameux MOMA, construit en 1939 et situé au Sud de Central Park
Va lérie a tout de suite repéré La chèvre de Picasso ainsi q u'une sculpure d'Henri Moore
Nous entrons ensuite dans Central Park voir le Zoo évidemment et les écureuils coréens. Le Guggenheim est au fond à droite et le Musée d'Histoire Naturelle est à gauche.
C'est Wiliam Cullen Bryant, publicite et poète, qui par une campagne de presse ménée en 1850 dans le New-York Post, lança l'idée de créer un grand parc devenu nécessaire à une ville en pleine croissance. Il persuada la ville d'acquérir, bien au-delà de la 42e rue où s'arrêtaitalors la zône urbaine," une lande dénudée, laide et dégoûtante ". Des squatters vivaient là, dans des baraquements près desquels ils élevaient des cochons et des chèvres et qui, accessoirement se livraient à la distillation clandestine
La ville otganise alors un concours qui est gagné par les architectes Olmsted et de Vaux. Les travaux purent alors commencer (en 1858) avec l'aide de 3000 chômeurs, pour la plupart des émighants irlandais, et de 400 chevaux. Malgré les vagabonds qui accueillaient les travailleurs à coups de pierres, les opérations étaient à peu près achevées en 1864. En 1870, le parc présentait dans ses grandes lignes, l'aspect qu'il a encore maintenant
Ausitôt après son ouverture au public, Central Park devint le rendez-vous des attelages les plus brillants de New-York. Son aspect vallonné, l'escarpement de ses crêtes rocheuses, ses prairies, ses 75000 arbres et arbustes d'essences variées lui donnent un air de campagne. Il possède de nombreuses espèces d'oiseaux, surtout des passereaux, issus de 7 couples lâchés en 1864, sans oublier les oies, les cygnes et les canards qui peuplent les pièces d'eaux. Autres éléments de la faune, ces gracieux écureuils sont si familiers qu'ils viennent manger noisettes ou cachuètes dans le creux de votre main
Central Park possède deux zoos, une patinoire, des courts de tennis et des terrains de sport, un théatre de plein air, un auditorium, un kiosque à musique
On peut faire du bateau sur le lac
Après une bonne assiette de fourrage, nous nous dirigeons vers le Guggenheim Museum, véritable navire s'avançant à l'Est de Central Park, surnommé "la brioche indigeste" ou "la machine à laver". Solomon R.Guggenheim, magnat du cuivre eut la révélation de la peinture moderne vers 1930 et particulièrement de celle de Kandinsky et de Mondrian. Grand collectionneur, il chargea en 1943 l'architecte Frank lloyd Wright -grand utopiste) de concevoir un Musée d'art Moderne auquel il puisse léguer sa collection présente et à venir. Mais il mourut en 1949 et l'architecte mourut à son tour en 1959, juste avant l'ouverture du Musée. Le Musée comporte plus de 6000 oeuvres (dont 170 Klee.) L'intérieur est une structure en hélice. ( 400 mètres de rampe ) En fait on accède aux galeries par le sommet (en ascenseur) et on redescend vers le rez-de-chaussée. On remarquera que le diamètre du Musée est plus large en haut qu'en bas
Bien en voilà assez pour la journée. Le Musée d'Histoire Naturelle ce sera pour vendredi car aujourd'hui pour son anniversaire, j'emmène Valérie au Restaurant Français , 14 Juillet oblige, "Chez Georges" à la 56 e rue Est. Elle a envie de frites et de Coca-Cola. Assez de culture comme celà et vive la Frite, nous sommes belges après tout. Mwais... presque des anciens belges aujourd'hui, en 2012